Pass sanitaire français : vers un passeport vaccinal pour circuler en Europe ?

France

URL courte
Par

L’Union européenne a annoncé qu’un «passeport vaccinal» était à l’étude et serait présenté dans le courant du mois de mars, avant une possible adoption par ses États membres. Si la France semble encore sceptique, rien ne semble pouvoir empêcher la généralisation d’un tel certificat. Décryptage.

Passeport vaccinal, nouvel épisode. Cette fois-ci, l’Union européenne s’en mêle. Lundi 1er mars, la présidente de la Commission européenne a annoncé qu’elle présenterait en mars un passeport attestant d’une vaccination ou d’un test négatif au Covid-19. Objectif? «Permettre graduellement aux Européens de se déplacer en sécurité au sein de l’UE ou en dehors, pour le travail ou du tourisme», a expliqué sur Twitter Mme von der Leyen.

Il y a encore quinze jours, l’ancienne ministre allemande assurait encore que l’instauration d’un «passeport vaccinal» était «prématurée». «Tant que tous les citoyens n’ont pas eu la possibilité de se faire vacciner, les certificats ne devraient pas être utilisés à d’autres fins», affirmait-elle ainsi dans une interview donnée aux Échos le 16 février dernier. Comment expliquer un tel revirement?

La limitation de liberté de circulation ne peut être que «provisoire»

Pour l’heure, un test PCR négatif de moins de 72 heures est exigé aux voyageurs (hors travailleurs frontaliers) provenant de l’Union européenne désirant entrer sur le territoire français. La plupart des pays de l’UE réclament eux aussi un test récent pour accéder à leur sol. Mais cette limitation de la libre circulation des personnes au sein même de l’espace Schengen n’a pas vocation à durer, d’où la réflexion actuelle sur le passeport vaccinal. «La limitation de la liberté de circulation dans l’espace Schengen doit être par définition circonstanciée, c’est-à-dire limitée dans le temps et justifiée», explique ainsi Michel Nassar, avocat au barreau de Paris et spécialiste du droit européen.
Au tout début de la crise sanitaire, la plupart des pays de l’UE avaient purement et simplement fermé leur frontière intérieure devant la nécessité de contrôler l’épidémie. Une mesure parfaitement légale, souligne l’avocat Aurélien Raccah, qui précise au micro de Sputnik que cette «exception au régime de libre circulation des personnes ne peut excéder deux ans et doit être renouvelée tous les six mois.» Et le maître de conférences à l’Université catholique de Lille d’ajouter:

«Dans le cadre de l’espace Schengen, les États peuvent réinstaurer des frontières temporaires, en l’occurrence pour des raisons de santé publique qui sont parfaitement justifiées.»

Les détracteurs du passeport vaccinal dénoncent cependant un risque de discrimination de fait entre les vaccinés et les non-vaccinés. Pour le moment, moins de 5% de la population de l’Union européenne est vaccinée.

Passeport sanitaire, «une société à deux vitesses»?

Dimanche 28 février, le secrétaire d’État chargé des Affaires européennes, Clément Beaune, reconnaissait d’ailleurs sur France Info que la vaccination ne pouvait «être le sésame unique de la réouverture des activités, sinon on crée une société à deux vitesses, très injuste.»

D’un point de vue juridique, Me Aurélien Raccah estime pourtant que le terme de «discrimination» n’est pas adapté. «Il n’y aurait pas de “discimination” au sens du droit européen, car le passeport vaccinal n’implique pas une rupture d’égalité sur une base non objective, par exemple en fonction de la nationalité», détaille l’avocat.

«Tout dépendra de l’application de ce passeport vaccinal: si le droit de voyager est conditionné au vaccin, cela risque de poser problème», nuance Michel Nassar au micro de Sputnik. «En revanche, s’il peut y avoir un assouplissement supplémentaire pour les vaccinés par rapport à la situation actuelle avec les tests PCR négatifs et les isolements, je n’y vois pas de difficulté.»

Selon Les Échos, Bruxelles réfléchit justement à la possibilité d’intégrer les tests PCR négatifs au passeport de libre circulation. Reste un enjeu majeur: quid de la protection des données avec ce fameux «passeport vert»?

Risques sur la protection des données personnelles?

L’argument de la menace portée contre les libertés fondamentales est ainsi brandi par une partie de la classe politique française. «Qu’à l’intérieur du pays, on veuille enregistrer tous les Français, avoir leurs conditions de santé et que, pour circuler […], on soit obligé de montrer patte blanche, je le combattrai de toutes mes forces», a par exemple tempêté ce dimanche 28 février sur Europe 1 Nicolas Dupont-Aignan, quand le député LR Julien Aubert a de son côté fustigé un système «pervers» sur Twitter.

Difficile en effet d’imaginer une protection scrupuleuse des données médicales transmises au moment de la création du passeport vaccinal. Ce dernier serait soumis au Règlement général sur la protection des données (RGPD), instauré en 2016 dans l’UE, mais rien n’indique que ce dispositif juridique puisse assurer une opacité totale des données et empêcher des fuites.

«Les dispositions du RGPD prévoient que la personne concernée donne son accord. En tout état de cause, chacun devrait pouvoir demander le retrait de certains fichiers s’il le souhaite. Cela ne pose pas de problème, tant que l’Union européenne ne délègue pas cette gestion à une entreprise privée qui pourrait en faire un usage commercial!», prévient ainsi Me Raccah.

De son côté, Me Nassar suggère aux autorités publiques de «s’inspirer de ce qui est fait dans les cryptomonnaies avec la blockchain», afin d’éviter que les données personnelles de chacun ne tombent entre de mauvaises mains.

«Il n’y aurait pas de centralisation de la base de données, c’est-à-dire qu’elles ne seraient stockées dans aucun endroit en particulier. Les données seraient ainsi cryptées et permettraient d’anonymiser totalement les informations recueillies par le passeport vaccinal. Cela se fait déjà avec les téléconsultations de médecine actuellement», illustre l’avocat.

 

Quoiqu’il en soit, la pression de certains pays très tributaires du tourisme, tels que la Grèce ou l’Autriche, pour accélérer la préparation de ce document pourrait décider l’UE à agir au plus vite. Angela Merkel a d’ores et déjà annoncé que des passeports vaccinaux seraient rendus disponibles «avant l’été» dans l’UE, tandis que deux pays membres de l’UE et de l’espace Schengen, la Suède et le Danemark, ont déjà mis en place, pour leurs ressortissants, des certificats électroniques destinés aux voyages à l’étranger.En France, le «pass sanitaire» évoqué par Emmanuel Macron le 28 février dernier pour conditionner l’accès aux bars, commerces et restaurants constitue probablement une première étape vers des mesures plus contraignantes. «J’ai comme l’impression qu’Emmanuel Macron nous présente les prémisses du passeport vaccinal européen avec le “pass sanitaire”», confie ainsi Michel Nassar.

Poursuivre la lecture ‘Pass sanitaire français : vers un passeport vaccinal pour circuler en Europe ?’ »

L’OTAN du Golfe : Israël et ses nouveaux alliés arabes se préparent…

B. Gantz confirme l’exclusivité d’i24NEWS concernant la création d’une alliance sécuritaire entre Israël, l’Arabie saoudite, Bahreïn et les Émirats

i24NEWS

Le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, à la Knesset à Jérusalem, le 2 décembre 2020.POOL via AFP Photo / Alex KolomienskyLe ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, à la Knesset à Jérusalem, le 2 décembre 2020.

 « Nous travaillons en vue d’établir une alliance sécuritaire régionale avec les Etats du Golfe »

Le ministre israélien de la Défense, Benny Gantz, a confirmé mardi l’information exclusive révélée jeudi dernier par i24NEWS, selon laquelle l’Etat hébreu, l’Arabie saoudite, Bahreïn et les Émirats négocient depuis plusieurs mois la création d’une alliance de défense sécuritaire sur le modèle de l’OTAN pour faire face à l’Iran.

« Nous travaillons en vue d’établir une alliance sécuritaire régionale avec les Etats du Golfe, qui ont la même approche qu’Israël sur la question iranienne », a répondu le ministre.

Des sources avaient indiqué à i24NEWS la semaine dernière que des discussions avançaient en vue de l’adoption d’une position commune des quatre pays pour contrer l’acquisition de la bombe nucléaire par Téhéran et faire barrage à son programme balistique, qui représente une menace réelle pour la région.

Israël a normalisé ses liens avec les Emirats arabes unis et Bahreïn le 15 septembre dernier à Washington. Officiellement, Jérusalem et Riyad n’entretiennent pas de relations diplomatiques mais le royaume considère qu’un Iran nucléarisé représente une menace pour tout le Moyen-Orient.

 

Salariés non-vaccinés… licenciés ?

NdlR : le débat fait déjà rage en Israël. Bientôt en France dès la fin de la vaccination ? Les gouvernements peuvent effectivement demander aux entreprises privées de faire le sale boulot à leur place.Privés de travail, ceux qui n’acceptent pas le vaccin – quelle que soit sa marque :-) – ne pourront dès lors ni vendre ni acheter. Apparenté à une démission volontaire, il est peu probable de pouvoir prétendre aux indemnisations chômage.  

Salariés vaccinés ou non-vaccinés : les employeurs en pleine confusion. La réouverture de l’économie suppose un équilibre entre santé publique et droits individuels et certains refusent d’être vaccinés. Le gouvernement n’a pas encore pris de décision

« Les gouvernements rechignent à forcer les gens à se faire vacciner. En revanche, les entreprises peuvent employer des moyens autres que ceux des gouvernements écrit Schreiber. « En tant qu’employeurs, nous sommes libres de demander à nos employés de se conformer aux règles de sécurité au travail, dont devrait faire partie la vaccination pour la COVID-19. (bien évidemment avec quelques aménagements pour les cas médicaux rares ou des restrictions religieuses encore plus rares.) Ainsi, en utilisant des outils pédagogiques, les entreprises peuvent influer pour mettre un terme à l’épidémie. »
« Il y a un mélange de droits – avec d’un côté les droits individuels, qui sont des droits très importants qu’il faut que personne n’entrave et, de l’autre côté, il y a cette nécessité de protéger le public », précise Feinberg. « Mais il est impossible de laisser l’individu imposer sa volonté au détriment du public », ajoute-t-il. « Si vous pesez le pour et le contre, l’entrave faite aux droits individuels et les droits du public, c’est le public qui l’emporte ».

Depuis qu’Israël sort progressivement du dernier confinement et que l’économie a été particulièrement touchée, les entreprises s’interrogent sur la manière dont ils vont gérer les travailleurs selon qu’ils sont vaccinés ou non, d’autant que le gouvernement n’a pas donné de lignes directrices claires.

Poursuivre la lecture ‘Salariés non-vaccinés… licenciés ?’ »

Conspirationnisme & antisémitisme

Un dessin antisémite publié sur l'application Telegram, le 15 mars 2020, liant les Juifs au coronavirus en utilisant l'image d'un cheval de Troie. (Crédit : ministère de la Diaspora via  ADL/Autorisation)

NdlR : le Plan dans les plans ? Ou comment Utiliser/favoriser les conspirationnistes pour arriver à détruire Israël et les Juifs… Des (faux) Juifs fabriquent des complots pour qu’ils soient dénoncés et œuvrent ainsi à faire accuser les (vrais) Juifs… L’angoisse de Jacob vu depuis la synagogue de Satan.

Pandémie: Avec l’essor des haines, Israël prédit une hausse de l’antisémitisme. Un rapport dit que la pandémie de coronavirus a été utilisée – entre autres par l’Iran – pour propager des théories du complot antisémite

Un dessin antisémite publié sur l’application Telegram, le 15 mars 2020, liant les Juifs au coronavirus en utilisant l’image d’un cheval de Troie. (Crédit : ministère de la Diaspora via ADL/Autorisation)

Le ministère israélien de la Diaspora a prédit dimanche une augmentation nette des incidents antisémites dans le monde entier en 2021, avertissant dans un rapport annuel que la pandémie de coronavirus avait été utilisée – entre autres par l’Iran – pour propager des théories du complot antisémite affirmant que les Juifs avaient été à l’origine de l’épidémie pour pouvoir tirer des profits financiers du chaos qu’elle a entraîné.

Le PDG de Pfizer, Albert Bourla, a allumé les bougies de Hanoukka lors d’une cérémonie virtuelle organisée par l’ambassade d’Israël à Washington mercredi soir, quelques jours seulement après que son entreprise pharmaceutique a reçu le feu vert final pour distribuer son vaccin contre le coronavirus à travers les États-Unis.

Le rapport fait savoir que si les confinements, partout dans le monde, avaient entraîné un net déclin des agressions antisémites en 2020 et qu’il n’y avait pas eu de morts dans de tels incidents pour la toute première fois depuis des années, ils avaient également donné lieu à une augmentation des préjugés contre les Juifs, qui pourrait se manifester une fois la pandémie terminée.

Il explique que l’antisémitisme sur Internet est en plein essor, en particulier avec l’utilisation du hashtag #COVID48 qui compare l’Etat juif au virus – faisant écho aux représentations passées des Juifs sous la forme de virus cherchant à prendre le contrôle du monde. Le rapport note que le hashtag, qui a été utilisé au moins 250 000 fois, semblait être une campagne iranienne.

Il précise aussi que 80 % des Juifs américains pensent que l’antisémitisme a augmenté au cours des dernières années, et il souligne un phénomène croissant de points de vue antisémites parmi les agents de police et les forces de sécurité allemandes.

Shabbat : comment le procès de TRUMP a été ajourné… puis gagné ?

L'avocat David Schoen parle aux médias, le 6 janvier 2016 (Crédit ; Joe Cavaretta/South Florida Sun-Sentinel via AP)

NdlR : depuis ce report du au respect du Shabbat (??!!), TRUMP a été libéré des accusations par le Sénat.

Respect du Shabbat : Le procès en impeachment de Trump ajourné. « Nous poursuivons les discussions avec les équipes juridiques sur l’organisation du procès », a déclaré Justin Goodman, porte-parole au Sénat.

L’avocat David Schoen parle aux médias, le 6 janvier 2016 (Crédit ; Joe Cavaretta/South Florida Sun-Sentinel via AP)

David Schoen, l’avocat juif orthodoxe de Donald Trump, a demandé à ce que le procès en impeachment soit ajourné afin qu’il puisse observer le Shabbat. Initialement, le procès devait s’ouvrir vendredi prochain à Washington D.C à 17h24 très précisément et s’étendre sur une durée de 25 heures.

Chuck Summer, porte-parole de la majorité au Sénat, également de confession juive, a déclaré à CNN que l’équipe de Schoen assurant la défense de Trump, avait demandé que le procès qui devrait commencer mardi, soit suspendu vendredi dans l’après-midi et reprenne dimanche.

« Nous avons entendu leur demande et nous la respecterons bien entendu. Nous poursuivons les discussions avec les équipes juridiques sur l’organisation du procès », a déclaré Justin Goodman, lui aussi porte-parole au Sénat.

Trump se défend d’avoir eu une quelconque responsabilité dans les événements du 6 janvier au Capitole, qui se sont soldés par cinq morts.

Il doit faire face à l’accusation d’avoir incité ses partisans à l’insurrection. Trump considère qu’il n’a pas poussé ses partisans à « marcher » sur le Capitole, suite à leur manifestation pour contester le résultat des élections présidentielles organisée le même jour dans la capitale fédérale.

Ce procès est le deuxième auquel doit faire face Trump. Son premier procès avait duré plusieurs semaines en 2020 et s’est clôturé par son acquittement le 5 février.

 

Le Passeport Vert israélien : un retour en Egypte selon l’idéal des Prophètes ?

NdlR : une fausse liberté de circuler et un vrai retour dans l’Égypte des esclaves. Tout ça pour ça ? Est-ce pour faire de Jérusalem une Sodome & Egypte que Ben Gourion a invoqué l’idéal des Prophètes ?

LaLe ministre de la Santé, Yuli Edelstein, lors de l'annonce du certificat "Passeport vert", le 18 février 2021. (Ministère de la Santé)ncement du « Passeport vert » pour les vaccinés et prison pour les fraudeurs. Un haut fonctionnaire promet une « punition sans compromis » pour les contrefaçons ; les commerces pourront ouvrir dimanche pour les porteurs de laissez-passer

Le ministre de la Santé, Yuli Edelstein, lors de l’annonce du certificat « Passeport vert », le 18 février 2021. (Ministère de la Santé)

Le ministère de la Santé a lancé jeudi le très attendu certificat « Passeport vert » qui permettra aux personnes vaccinées ou guéries du coronavirus de participer à diverses activités. Dans le même temps, le ministère a mis en garde contre les graves sanctions légales qui attendraient les faussaires.

Le ministre de la Santé, Yuli Edelstein, le directeur général du ministère, Chezy Levy, et d’autres responsables de la santé ont présenté le nouveau certificat et expliqué les méthodes de délivrance du laissez-passer sécurisé par le code QR, qui a suscité le scepticisme après plusieurs informations rapportant combien il est facile de le falsifier.

Lundi, les ministres ont approuvé la réouverture des magasins, des salles de gym, des hôtels et d’autres lieux à partir de dimanche, dans le cadre d’un assouplissement majeur des mesures de confinement destinées à ralentir la propagation de COVID-19.

Les magasins ayant pignon sur rue, les centres commerciaux, les marchés, les musées et les bibliothèques seront ouverts à tous les Israéliens. Mais seuls ceux qui ont été vaccinés ou qui se sont remis de la COVID-19 pourront utiliser les gymnases et les piscines, assister à des manifestations sportives et culturelles et séjourner à l’hôtel.

Pour être autorisées à ouvrir dimanche, les entreprises concernées doivent s’engager à scanner le laissez-passer et à n’accepter que les personnes qui en sont munies.

Dans le cadre d’un nouvel assouplissement des restrictions, le ministre de la Santé et le cabinet du Premier ministre ont déclaré mardi que le gouvernement autorisera les rassemblements en plein air de 20 personnes maximum, et les rassemblements en salle de 10 personnes maximum, à partir de vendredi matin. Les règles précédentes limitaient les rassemblements en plein air à 10 personnes et les rassemblements à l’intérieur à cinq personnes.

Les personnes éligibles pourront obtenir le passeport vert selon trois méthodes à partir du dimanche 21 février :

1. Télécharger l’application de feux de circulation (Ramzor) sur Google Play ou l’App Store d’Apple, entrer ses données personnelles et obtenir le pass sur son téléphone.

2. S’inscrire sur le site du ministère de la Santé et télécharger un document personnel imprimable.

3. Appelez la ligne d’assistance téléphonique du ministère de la Santé au *5400 et se faire envoyer le laissez-passer par courrier électronique ou par fax.

« Les personnes vaccinées et guéries pourront entrer dans les salles de gym, les manifestations, les hôtels et les synagogues qui sont enregistrés sous le certificat du passeport vert à partir de dimanche », a déclaré M. Edelstein. « C’est ainsi que se présentera la première étape du retour à une vie presque normale ».

Il a néanmoins souligné l’importance de continuer à porter des masques, même pour ceux qui ont reçu les deux doses de vaccin.

Le laissez-passer a déjà été critiqué comme étant facile à contrefaire. Un marché noir de faux certificats prospère sur Telegram, où plus de 100 000 utilisateurs ont rejoint des groupes qui proposent les faux à un certain prix, a rapporté la Douzième chaîne.

En réponse, Edelstein a déclaré : « Ceux qui pensent que c’est un jeu et impriment un certificat de vaccination sans être vaccinés seront arrêtés et leurs activités pourraient se terminer en prison ».

Poursuivre la lecture ‘Le Passeport Vert israélien : un retour en Egypte selon l’idéal des Prophètes ?’ »

Antisémistisme en France : la bête immonde est de retour

Yaël Braun-Nivet, présidente de la commission des lois de l'Assemblée nationale victime de menaces et d'insultes sexistes et antisémites (crédit: Vlgvlgvlg/Wikimedia Commons)Menaces antisémites envers Braun-Pivet : séance suspendue à l’Assemblée. Le parquet de Paris a indiqué avoir ouvert une enquête préliminaire ; le ministre de la Justice avait condamné ces injures qui « sont adressées à la Nation toute entière »

Yaël Braun-Nivet, présidente de la commission des lois de l’Assemblée nationale victime de menaces et d’insultes sexistes et antisémites (crédit: Vlgvlgvlg/Wikimedia Commons)

La députée LREM Yaël Braun-Pivet, présidente de la commission des Lois, a reçu jeudi le soutien de l’ensemble de l’Assemblée nationale après avoir été visée par un courriel d’injures et menaces à caractère antisémite, désormais objet d’une enquête du parquet de Paris.

« ‘Youpine, prépare-toi, bientôt les camps à nouveau’. Face à de telles immondices : dénoncer, porter plainte, ne jamais rien laisser passer », a écrit la députée sur Twitter.

Le mail, reçu jeudi, devait faire l’objet d’une plainte dans la journée, selon son cabinet. En début de soirée, le parquet de Paris a indiqué à l’AFP avoir ouvert une enquête préliminaire confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne (BRDP).

Devant l’Assemblée, le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti avait lui-même annoncé le lancement de cette procédure. « Ces propos sont à vomir (…) ces injures sont adressées à la Nation toute entière », et « je le souhaite de tout cœur : justice sera faite », a-t-il ajouté devant Mme Braun-Pivet.

Le président de séance David Habib (PS) avait tenu auparavant à dénoncer des « propos abominables », et proposé une suspension des travaux pour marquer la « désapprobation » des députés et en parler avec le ministre.

« Dans le pays, il y a des femmes et des hommes victimes des mêmes expressions de racisme, d’antisémitisme » et « il n’est plus question » de les accepter, avait ajouté M. Habib.

Plusieurs députés ont ensuite pris la parole dans le même sens. « Le fascisme, il rampe (…) il se banalise », a pointé le patron des députés LREM Christophe Castaner.

« Ma famille est venue en France pour fuir les nazis dans les années 30 », a retracé Mme Braun-Pivet, se disant « particulièrement émue » de voir « la représentation nationale unie » ce jour.

« Infâme et insupportable. Tout mon soutien chère Yaël Braun-Pivet », a aussi tweeté le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin.

En juillet 2018, Yaël Braun-Pivet, alors co-rapporteure LREM de la commission d’enquête sur l’affaire Benalla à l’Assemblée, avait déposé plainte pour des injures sexistes et des menaces à caractère antisémite, après des dizaines de messages, notamment sur Twitter.

Trois personnes seulement avaient pu « être identifiées et avaient fait l’objet de contraventions de quatrième classe », indique l’entourage de Mme Braun-Pivet.

Yvelines : Insultes antisémites et croix gammées sur le casier d’un policier. La porte du casier a été couverte de l’inscription « Sale Juif » et de deux croix gammées à côté du nom de famille du policier

ImageImageApril BENAYOUM, Miss France, cible d’attaques antisémites :

Poursuivre la lecture ‘Antisémistisme en France : la bête immonde est de retour’ »

La Guinée et Jérusalem

Drapeau de la Guinée équatoriale.La Guinée équatoriale va transférer son ambassade à Jérusalem. La Guinée équatoriale est le second pays africain à annoncer l’ouverture d’une mission diplomatique dans la Ville sainte après le Malawi

Drapeau de la Guinée équatoriale.

La Guinée équatoriale compte déménager son ambassade à Jérusalem, devenant le second pays africain à annoncer ces derniers mois l’ouverture d’une mission diplomatique dans la Ville sainte disputée, a annoncé vendredi le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

M. Netanyahu « s’est entretenu aujourd’hui au téléphone avec le président de la Guinée équatoriale Teodoro (Obiang Nguema) Mbasogo qui a annoncé qu’il allait transférer l’ambassade de Guinée à Jérusalem », a indiqué son bureau dans un communiqué, sans préciser la date de ce transfert.

L’ambassade de Guinée équatoriale se trouve actuellement à Herzliya, près de Tel Aviv. De nombreux pays africains ont installé leur ambassade dans cette métropole côtière mais aucun à Jérusalem, ville disputée entre Palestiniens et Israéliens.

Le Malawi a annoncé en novembre son intention d’ouvrir une ambassade à Jérusalem en 2021, ce qui ferait de lui le premier pays africain à y établir une mission diplomatique en plus de quatre décennies.

Les ambassades de Côte d’Ivoire, du Zaïre (actuelle République démocratique du Congo) et du Kenya se sont trouvées un temps à Jérusalem. Mais elles ont été fermées après la guerre d’octobre 1973 entre Israël et une coalition de pays arabes.

Les Etats-Unis – sous la présidence de Donald Trump – ont transféré en 2018 leur ambassade en Israël de Tel Aviv à Jérusalem, ce qui a ulcéré les Palestiniens, le statut de la Ville sainte étant l’une des questions les plus épineuses en vue d’un règlement du conflit israélo-palestinien.

L’État hébreu s’est emparé de la portion orientale de Jérusalem en 1967, l’a annexée et considère désormais l’ensemble de la ville comme sa capitale « éternelle » et « indivisible », tandis que les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de l’État auquel ils aspirent.

Pour l’ONU, le statut de Jérusalem doit faire l’objet d’un accord entre Israéliens et Palestiniens et, en attendant, les pays ne doivent pas établir à Jérusalem leur représentation diplomatique en Israël.

Israël : le pays modèle en politique (dictature) sanitaire… reconfine pour Pourim et Pessah !

Le Dr. Anthony Fauci, directeur de l'Institut national des allergies et des maladies infectieuses, prend la parole dans la salle de presse James Brady à la Maison Blanche, le 21 janvier 2021, à Washington. (AP / Alex Brandon)

NdlR : nous aurions préféré qu’Israël soit un modèle pour bien d’autres choses ! Dans l’immédiat, le pays vacciné à 80%, doit reconfiner pour éviter l’envol des cas.

La campagne vaccinale israélienne, un « modèle » pour le monde – Fauci au ToI. Pour le plus grand expert américain en maladies infectieuses, le système social israélien a facilité la distribution ; il conseille au Premier ministre de ne pas baisser la garde

Le Dr. Anthony Fauci, directeur de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses, prend la parole dans la salle de presse James Brady à la Maison Blanche, le 21 janvier 2021, à Washington. (AP / Alex Brandon)

Le docteur Anthony Fauci, éminent expert en maladies infectieuses rattaché au gouvernement américain, a qualifié, jeudi, la campagne de distribution de vaccins israélienne de « modèle pour le reste du monde ».

« J’utilise Israël comme exemple de ce qui peut arriver lorsqu’on vaccine, dans les faits, une proportion substantielle de la population », a déclaré le directeur de l’Institut national des allergies et maladies infectieuses lors d’un entretien téléphonique accordé au Times of Israël.

Jeudi, presque 4,2 millions d’Israéliens avaient reçu une première dose de vaccin et 2,8 millions avaient d’ores et déjà bénéficié des deux injections nécessaires pour l’immunisation. Environ trois millions d’Israéliens ne sont pas éligibles à la vaccination actuellement, notamment les jeunes âgés de moins de 16 ans et les personnes ayant guéri de la COVID-19, entre autres.

Faisant remarquer la différence entre l’État juif et les États-Unis – qui ont lancé progressivement leur effort de vaccination, après un début lent – Fauci a déclaré qu’Israël avait l’avantage d’être un pays bien plus petit.

« Mais vous êtes très bien organisés et votre capacité vaccinale… est vraiment admirable », a-t-il noté.

PDG de Pfizer : « Israël est devenu le laboratoire du monde »

Le PDG de Pfizer, Albert Bourla, a déclaré vendredi qu’Israël « est devenu le laboratoire mondial » pour le vaccin contre le coronavirus développé par son entreprise.

Dans une interview accordée à NBC News, Bourla a déclaré : « je crois qu’Israël est devenu le laboratoire du monde en ce moment parce qu’ils n’utilisent que notre vaccin dans cet état et qu’ils ont vacciné une très grande partie de leur population, nous pouvons donc étudier à la fois l’économie et les indices de santé. »

« Ce que nous avons vu, c’est que l’efficacité du vaccin dans les données du monde réel augmente au moment où nous parlons, après la deuxième vaccination, donc sept jours par rapport à 14 jours après la deuxième vaccination, il y a une différence d’efficacité », a-t-il ajouté.

Lorsqu’on lui a demandé si quelqu’un qui avait reçu les deux doses du vaccin Pfizer-BioNTech pouvait transmettre le virus a d’autres, Bourla a déclaré : « c’est quelque chose qui doit être confirmé, et les données réelles que nous obtenons d’Israël et d’autres études nous aideront à mieux comprendre cela. »

« Mais il existe actuellement de nombreux indicateurs qui nous disent qu’il existe une protection contre la transmission de la maladie », a ajouté Bourla.

En ce qui concerne les essais pédiatriques de son vaccin, Bourla a déclaré à NBC News : « nous avons déjà homologué pour les enfants de 16 ans et plus… nous faisons déjà des essais pour les enfants entre 11 ans et 16 ans, et j’espère que nous pourrons avoir des données dans quelques mois. Nous prévoyons également de lancer des études pédiatriques à partir d’une plus jeune âge, de 5 à 11 ans. Et je pense que nous devrions avoir des données sur cette population d’ici la fin de l’année. »

Le vaccin confère une immunité pendant au moins six mois, a déclaré Bourla, mais des tests devront être effectués au bout d’un an afin de déterminer s’il confère une immunité pendant une année complète.

Poursuivre la lecture ‘Israël : le pays modèle en politique (dictature) sanitaire… reconfine pour Pourim et Pessah !’ »

Les anti-VAX vont prendre cher !

Les pays occidentaux ont succombé à la panique face à l’épidémie de Covid-19. Basculant dans l’irrationnel, ils ont commis deux fautes stratégiques : confiner leur population saine au risque de détruire leur économie, et tout miser sur des vaccins à ARN au détriment des soins, voire au risque de provoquer des troubles particuliers dus à cette nouvelle technique vaccinale.

Un médecin israélien anti-vax définitivement interdit d’exercer. Arieh Avni, qui avait récemment dit que « ceux qui administrent un vaccin sont, à mes yeux, des Mengele », aurait contrefait des certificats d’immunisation contre rémunération

Arieh Avni. (Capture d'écran : YouTube)

Arieh Avni. (Capture d’écran : YouTube)

Le ministère de la Santé a annoncé mardi qu’un médecin avait perdu définitivement le droit d’exercer son métier. Ce dernier s’était distingué par sa négation virulente de l’existence de la COVID-19. Il s’oppose à la vaccination et aurait contrefait des certificats d’immunisation et délivré des exemptions non-justifiées de port du masque.

Arieh Avni dirige un site internet qui bénéficie d’une grande popularité au sein de la communauté anti-vax, où il a posté une multitude d’articles propageant des théories du complot au sujet du coronavirus et de la campagne de vaccination entreprise en Israël. Il a également diffamé de manière répétée les responsables de la santé israéliens. Il est aussi responsable de la page Facebook « La médecine correcte : docteur Arieh Avni, » où il présente des publications très partagées soutenant ses théories.Avni a récemment déclaré que « ceux qui administrent le vaccin sont, à mes yeux, des Mengele », n’hésitant pas à faire référence au tristement célèbre médecin qui officiait dans les camps de la mort nazis.

Selon la Treizième chaîne, Avni a ouvert une clinique à Bnei Brak où il a continué à répandre de fausses informations sur le virus et offert, contre rémunération, de faux certificats d’immunisation et de fausses exemptions justifiant le non-port du masque.

Selon un jugement du magistrat à la retraite Amnon Strashnov, nommé par le ministre de la Santé, Yuli Edelstein, pour superviser le dossier, Avni pose un danger pour la santé publique : « Il est indubitable que les déclarations hostiles et éhontées d’Avni, dans les articles publiés sur son site internet, sur Facebook et, plus récemment, sur YouTube, dénonçant la vaccination contre le coronavirus, représentent un réel danger pour la sécurité et pour la santé publiques », a écrit Strashnov. Ajoutez à cela des déclarations incontrôlées, sans fondement à l’égard de la communauté médicale et des responsables du ministère de la Santé – des déclarations qui vont bien au-delà de ce qui peut être raisonnable et autorisé dans le cadre de la liberté d’expression, une valeur importante et protégée dans une société démocratique – et nous avons alors un encouragement réel à l’anarchie la plus totale de la part d’un homme qui se vante d’avoir le titre de ‘médecin’, » a-t-il continué.

Les hésitations et le scepticisme face au vaccin sont devenus une inquiétude croissante, ces dernières semaines, avec le ralentissement de la campagne de vaccination au sein de l’Etat juif, pourtant unique au monde.

Des dizaines de personnes ont pris part à une manifestation, la semaine dernière à Tel Aviv, contre la « coercition » – un concept largement utilisé par les anti-vax. Lors de ce rassemblement, un certain nombre de personnes ne portaient pas le masque et des comparaisons ont été faites entre la campagne d’immunisation dans le pays et les lois nazies. Des manifestants arboraient une étoile jaune portant la mention « non-vacciné » pour faire, selon eux, un parallèle avec le signe distinctif qui avait été imposé aux Juifs par les nazis pendant la Shoah.

Des Israéliens portant des étoiles de David avec la mention « non-vacciné » lors d’une manifestation contre le vaccin àTel Aviv, le 15 février 2021. (Crédit : Tomer Neuberg/FLASH90)

Au début du mois, Facebook avait annoncé avoir supprimé un groupe privé qui faisait la promotion de théories du complot au sujet des vaccins contre le coronavirus. Ces dernières semaines, le groupe avait vivement recommandé à ses milliers de membres de prendre rendez-vous pour se faire administrer le vaccin, des rendez-vous annulés ensuite à la dernière minute, obligeant les caisses d’assurance-santé à jeter les doses inutilisées, a expliqué la firme dimanche. Facebook avait indiqué que la communauté avait violé ses règles concernant les infox.

La suppression du groupe était survenue après la demande présumée du ministère de la Santé auprès des autorités de Facebook d’enlever les posts des anti-vax qui se vantaient de leurs exploits. Le géant des réseaux sociaux avait promis, dans le passé, de bannir les anti-vax et les personnes transmettant des infox au sujet de la vaccination de sa plateforme, mais il avait été dans l’incapacité de le faire jusqu’à une date récente. Le groupe, qui comptait plus de 12 000 abonnés, présentait de fausses informations sur le virus et sur l’efficacité et la sûreté des vaccins, des vidéos reprenant des théories du complot et il proposait des initiatives pour entraver la campagne de vaccination en Israël. Quelques jours plus tard, Facebook avait supprimé un autre groupe lié au rabbin populaire en Israël Amnon Yitzhak, qui aidait à propager des infox sur la pandémie et sur la vaccination.

Poursuivre la lecture ‘Les anti-VAX vont prendre cher !’ »

Passeport Vert et dictature sanitaire : l’exemple israélien sans complexes !

Un agent de santé administre le vaccin COVID-19 à une Israélienne dans un bar de Tel Aviv, le 18 février 2021. (GIL COHEN-MAGEN / AFP)Un shot et un vaccin ? Tel Aviv installe une station de vaccination dans un bar. Comme les gymnases et hôtels ouvrent aux seules personnes vaccinées ou guéries de la COVID-19, la municipalité veut attirer les non vaccinés avec des boissons gratuites

Un agent de santé administre le vaccin COVID-19 à une Israélienne dans un bar de Tel Aviv, le 18 février 2021. (GIL COHEN-MAGEN / AFP)

Les deux tiers des Israéliens éligibles étant déjà vaccinés, les autorités intensifient leurs efforts pour persuader les jeunes adultes et ceux qui hésitent à se faire vacciner contre la COVID-19 de se retrousser les manches.

En début de semaine, la ville de Tel Aviv a offert gratuitement des pizzas, du houmous et du knafeh en dessert aux résidents qui venaient pour leur première dose de vaccin. Dans le même temps, la ville de Bnei Brak, en grande partie ultra-orthodoxe, a offert à ses habitants une portion de cholent – un ragoût traditionnellement servi le jour du Shabbat – en accompagnement de leur première dose.

Mais jeudi et vendredi, Tel Aviv a relevé la barre – jeu de mots très intentionnel – en installant un poste de vaccination mobile dans un pub local et en offrant une boisson gratuite à tous ceux qui se présentaient pour recevoir leur première injection. Des dizaines de jeunes adultes, ainsi qu’un petit nombre d’habitants plus âgés, se sont rassemblés devant le Jenia Bar de la place Dizengoff de Tel Aviv, faisant la queue pour être vaccinés, sans rendez-vous, dans une camionnette Magen David Adom garée à l’extérieur.

Tous les Israéliens âgés de plus de 16 ans peuvent se faire vacciner depuis le 3 février. Nombre des personnes qui se sont présentées au Jenia Bar jeudi ont déclaré qu’elles avaient hésité à se faire vacciner, mais qu’elles avaient été incitées par le désir de bénéficier d’un passeport vert – le nouveau certificat délivré par le gouvernement qui leur donnera accès aux salles de sport (très prisées des jeunes en Israël), aux hôtels, aux événements culturels et autres.

Danny Zak, 40 ans, propriétaire d’une entreprise de restauration, a déclaré au Times of Israel qu’il pensait que les médias avaient exagéré les dangers du coronavirus, mais qu’il avait néanmoins décidé de se faire vacciner car il avait subi les effets des fermetures répétées de son entreprise : « Je fais cela pour le bien de mon entreprise, pour obtenir le certificat qui lève les restrictions », a-t-il déclaré. « L’année dernière a été difficile, j’ai vécu de confinement en confinement. »

À partir de dimanche, les personnes munies d’un passeport vert, prouvant qu’elles ont reçu deux doses du vaccin ou qu’elles ont eu la COVID-19 et se sont rétablies, seront autorisées à se rendre dans les salles de sport, les piscines, les hôtels, les manifestations culturelles et les lieux de culte. En outre, les centres commerciaux, les commerces de rue, les marchés, les musées et les bibliothèques seront ouverts à tout le monde.

« Ma mère m’a dit d’attendre avant de me faire vacciner », a déclaré un employé de 27 ans d’une société de jeux en ligne qui a préféré ne pas donner son nom, alors qu’il faisait la queue pour recevoir une dose de vaccin.« Mais quand j’ai appris qu’ils ouvrent les salles de sport aux personnes vaccinées, cela m’a décidé. Je veux vraiment aller à la gym ».

Etti, 50 ans, administratrice dans un cabinet d’avocats qui a refusé de donner son nom de famille, a dit qu’elle avait refusé parce qu’elle ne voulait pas faire partie de la première vague de personnes à se faire vacciner. « Ce vaccin est nouveau, je voulais attendre et voir. En plus, j’ai peur des aiguilles. Mais cela fait deux mois et je n’ai pas entendu de mauvaises nouvelles. En plus, je veux aller voir mes parents à Eilat. Alors j’ai décidé de le faire. C’est quelque chose que nous devons tous faire, à mon avis ».

L’hésitation et le scepticisme à l’égard de la vaccination sont devenus une préoccupation croissante ces dernières semaines, alors que la campagne de vaccination israélienne, la plus importante au monde, a ralenti. Cependant, les taux ont de nouveau augmenté cette semaine, les ministres ayant approuvé des mesures visant à rouvrir certains lieux aux détenteurs de passeports verts.

Un sondage réalisé mardi auprès des Israéliens qui n’ont pas été vaccinés a révélé que 41 % d’entre eux ont déclaré craindre d’éventuels effets secondaires, 30 % ne sont pas sûrs que le vaccin soit efficace, 27 % vont bientôt se faire vacciner, 10 % ont cité des informations sur les médias sociaux et 4 % ont déclaré que les incitations sont insuffisantes. Les personnes interrogées pouvaient donner plusieurs réponses. Environ 25 % de ceux qui n’ont pas encore été vaccinés ont déclaré qu’ils n’avaient pas l’intention de le faire.

Plus de quatre millions d’Israéliens, soit environ 45 % de la population totale du pays et deux tiers des personnes éligibles, ont maintenant reçu la première dose du vaccin contre le coronavirus, ont indiqué jeudi les données du ministère de la Santé. Environ 2,7 millions d’Israéliens ont reçu les deux doses. Moins de 2 millions d’Israéliens éligibles n’ont encore reçu aucune des deux doses.

Elchai Amram, un musicien de 24 ans qui a payé ses factures l’année dernière en travaillant pour un service de livraison de nourriture, a déclaré au Times of Israel qu’il avait également hésité à se faire vacciner au début. « Je trouvais étrange qu’ils aient développé un vaccin aussi rapidement », a-t-il déclaré. « Il y avait toutes sortes de rumeurs et de théories du complot. Le fait est qu’au cours de l’histoire, de nombreuses théories du complot se sont avérées vraies. Mais ensuite, j’ai décidé de le faire quand même ».

Amram, qui était accompagné de son ami Shay Cohen, 25 ans, un chef cuisinier, a déclaré que le fait de pouvoir se faire vacciner facilement dans un bar local l’avait finalement décidé à le faire. « Nous habitons tout près, il y a une atmosphère ici qui n’est pas trop dramatique. Nous voulions que ce soit fait rapidement », a-t-il déclaré. Lorsqu’on lui a demandé ce qu’il voulait faire une fois qu’il serait complètement vacciné, Amram a répondu : « Aller à un concert et danser comme un fou jusqu’à ce que je ne sente plus mes jambes ». « S’envoler à l’étranger », a lancé Cohen.

Les restaurants et les lieux nocturnes dans tout Israël ont été fermés ou partiellement fermés la plupart du temps au cours de l’année dernière. Imri Kalmann et Hila Formosa-Rafael de l’Association de la vie nocturne de Tel Aviv (Division des bars et des clubs) ont fait l’éloge de la campagne de vaccination. « Nous soutenons l’initiative de la municipalité visant à rendre les vaccins accessibles aux fêtards », ont-ils déclaré dans un communiqué.  « C’est l’occasion pour nous de revenir à la vie normale que nous aimons tant. Nous attendons le moment où nous pourrons être heureux et rendre les autres heureux avec d’autres personnes – cela nous a manqué ».

 

Poursuivre la lecture ‘Passeport Vert et dictature sanitaire : l’exemple israélien sans complexes !’ »

Pandémie : démocraties en danger ? Même l’ONU s’inquiète….

Coronavirus - COVID-19 - Un.org António Guterres ...NdlR : est-ce qu’ils sentent le vent tourner du côté de l’ONU ? Etrange qu’ils s’insurgent ainsi.

La pandémie, un «prétexte» pour certains États en vue de réprimer, s’inquiète l’ONU

Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU, tire la sonnette d’alarme alors que plusieurs pays établissent des mesures de sécurité «sévères». POOL / REUTERS

Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a déploré lundi 22 février que l’épidémie de Covid-19 soit utilisée par certains pays, qu’il n’a pas cités, pour faire taire les «voix dissonantes» et les médias : «Brandissant la pandémie comme prétexte, les autorités de certains pays ont pris des mesures de sécurité sévères et des mesures d’urgence pour réprimer les voix dissonantes, abolir les libertés les plus fondamentales, faire taire les médias indépendants et entraver le travail des organisations non gouvernementales», a regretté le chef de l’ONU dans son discours annuel devant le Conseil des droits de l’homme (CDH).
Guterres s’est exprimé, dans un message vidéo pré-enregistré, à l’occasion de l’ouverture de la 46e session du CDH, qui, pour la première fois de son histoire, se déroulera entièrement en ligne (jusqu’au 23 mars) en raison de l’épidémie de Covid-19. Le chef de l’ONU a consacré une large part de son discours à la pandémie, déplorant que les restrictions qui y sont liées «servent d’excuse pour miner les processus électoraux, affaiblir les voix des opposants et réprimer les critiques». Ainsi, a-t-il ajouté, «des défenseurs des droits humains, des journalistes, des avocats, des militants et même des professionnels de la santé ont fait l’objet d’arrestations, de poursuites et de mesures d’intimidation et de surveillance pour avoir critiqué les mesures – ou le manque de mesures – prises pour faire face à la pandémie». En outre, «l’accès à des informations vitales a parfois été entravé, tandis que la désinformation mortelle a été amplifiée, y compris par quelques dirigeants», a-t-il poursuivi, sans dire lesquels.

Des inégalités aggravées par la pandémie

La Haute Commissaire de l’ONU aux droits de l’homme, Michelle Bachelet, a également dénoncé «les restrictions illégitimes des libertés publiques (et) l’utilisation excessive des pouvoirs d’urgence» dans le cadre de l’épidémie. «L’usage de la force ne mettra pas fin à cette pandémie. Envoyer les critiques en prison ne mettra pas fin à cette pandémie», a-t-elle martelé, sans toutefois mentionner de pays.

Le Covid-19 a également «aggravé les vulnérabilités» et bouleversé la vie de centaines de millions de familles qui ont perdu un emploi ou vu leurs revenus s’effondrer, s’est inquiété Guterres. «La pandémie a affecté de manière disproportionnée les femmes, les minorités, les personnes âgées, les personnes en situation de handicap, les réfugiés, les migrants et les peuples autochtones» et «l’extrême pauvreté gagne du terrain», a-t-il relevé. «Des années de progrès en matière d’égalité des genres ont été réduites à néant», a-t-il dit.

Une «faillite morale» de l’accès équitable à la vaccination

Le secrétaire général de l’ONU a par ailleurs fustigé «le nationalisme vaccinal» : «l’incapacité d’assurer un accès équitable aux vaccins représente une nouvelle faillite morale, nous renvoie en arrière». Dans son intervention, Guterres a aussi appelé à «intensifier la lutte contre la résurgence du néonazisme, de la suprématie blanche et du terrorisme à motivation raciale et ethnique» et à mettre en place une action concertée à l’échelle mondiale pour mettre fin à cette «menace sérieuse et croissante». Plus qu’une menace terroriste intérieure, ils sont en train de «devenir une menace transnationale», a-t-il considéré.

Poursuivre la lecture ‘Pandémie : démocraties en danger ? Même l’ONU s’inquiète….’ »

Passeport sanitaire : l’initiative Suisse

Seuls les vaccinés auront-ils droit aux restos?

Le Conseil fédéral plancherait sur la possibilité de n’autoriser l’accès aux restaurants et lieux culturels qu’à ceux qui peuvent prouver qu’ils ont été vaccinés.Guy Parmelin et Alain Berset plancheraient sur des privilèges accordés aux vaccinés.Guy Parmelin et Alain Berset plancheraient sur des privilèges accordés aux vaccinés.

Guy Parmelin l’avait laissé entendre dimanche dans la presse: il trouvait normal que les compagnies aériennes exigent un certificat de vaccination pour voyager et estimait qu’il serait compréhensible qu’en Suisse on en fasse autant pour des matches ou des concerts. Or, c’est bien dans cette direction qu’irait le Conseil fédéral, selon le Blick mardi. Les sept Sages en auraient même décidé le principe, mercredi dernier, dans un document confidentiel que le journal a pu lire.

Selon le document, tout le monde continuerait de porter le masque dans les transports publics, les hôpitaux et les établissements publics. En revanche, les établissements commerciaux et culturels privés pourraient accorder un traitement préférentiel aux personnes vaccinées. Ainsi seules celles-ci pourraient se voir autorisées à retourner dans les discothèques, théâtres ou les restaurants, affirme le Blick. Ceci via une preuve de vaccination.

Pas avant mai-juin

Quid des autres Suisses qui ne veulent pas, ne peuvent pas se faire vacciner pour des raisons de santé ou n’ont pas encore reçu de rendez-vous pour se faire piquer? lls devront alors présenter un test négatif, voire faire un test rapide sur place, selon la solution envisagée par le Conseil fédéral.

À noter cependant que Berne n’imagine cette manière de procéder que lorsque la majorité de la population adulte aura la possibilité de se faire vacciner. Soit à partir de mai ou juin au plus tard. Cette stratégie prendrait fin dès que l’immunité collective sera atteinte, peut-être à la fin de l’été.

Il reste encore des flous en ce qui concerne le travail, souligne le Blick. En effet, employeurs et syndicats doivent encore se mettre d’accord pour savoir si les employeurs pourraient ou devraient accorder des avantages aux personnes vaccinées. La stratégie à adopter dans les hôpitaux et les EMS n’est pas plus clair. Selon le document du Conseil fédéral, il est possible de rendre la vaccination obligatoire pour le personnel soignant grâce à la loi sur les épidémies. Cependant, comme la question est controversée, Berne pourrait refiler la patate chaude aux cantons.

Davantage de libertés pour les personnes non contagieuses? Un allègement des mesures anti-Covid pour les personnes non contagieuses est toujours plus soutenu par les autorités suisses. Des accès facilités pour les personnes vaccinées seraient même envisageables dès le mois de mai.

 L’idée d’un passeport vaccinal en Suisse suscite toujours davantage de soutien. La Commission des institutions politiques du Conseil des États (CIP-E) a recommandé mardi au Conseil fédéral de lever les mesures restrictives portant gravement atteinte aux droits fondamentaux des individus, notamment la quarantaine, pour les personnes dont la non-contagiosité est avérée.

Ces dernières devraient pouvoir prouver qu’elles ne sont plus contagieuses dès lors qu’elles sont vaccinées, qu’elles aient déjà contracté le virus ou par le biais d’un test négatif.La commission demande au Conseil fédéral de créer, le moment voulu, les bases nécessaires pour garantir la mise en œuvre d’un certificat de vaccination et d’un système de certification fiable et simple en vue de la délivrance d’un justificatif de vaccination.

Les hôteliers favorables

La CIP-E souligne qu’avant de permettre une levée de certaines mesures, il devra être «scientifiquement avéré que la vaccination protège efficacement de toute contagion». Selon des informations du «Blick», le Conseil fédéral pense que les conditions pourraient être réunies pour de tels allègements à partir de mai ou de juin.

Le journal alémanique s’est procuré un document prouvant que le gouvernement et le parlement soutiennent l’approche d’une levée de certaines restrictions pour les personnes non contagieuses. Les autorités veulent aussi que la mise en place d’un certificat se fasse au moment où suffisamment de doses seront disponibles pour que toutes les personnes désirant se faire vacciner puissent le faire.

Le «Blick» écrit encore ce mercredi que le président d’HotellerieSuisse, Andreas Züllig, se montre ouvert à une approche sélective des clients vaccinés ou présentant un test négatif.

Par contre, l’introduction d’un passeport vaccinal ne permettrait pas la levée de l’obligation du port du masque dans les transports publics, dans les hôpitaux et les administrations publiques, selon le quotidien alémanique, car il serait notamment trop difficile d’y contrôler le passeport vaccinal de toutes les personnes.

Martin Ackermann, chef de la Task Force Covid-19, explique pourquoi le danger lié à la pandémie n’est pas encore écarté.

Interviewé par «20 Minutes», le chef de la Task Force Covid-19 revient sur les derniers mois passés à lutter contre la pandémie et lance quelques pistes pour l’avenir. Ce biologiste est à la tête du groupe de scientifiques qui conseillent le Conseil fédéral sur les décisions à prendre concernant la stratégie à appliquer pour faire face au virus. Bien qu’il n’ait pas toujours été d’accord avec le collège des Sages, il sent que le Conseil fédéral écoute désormais davantage la Task Force.

Un passeport vert comme en Israël?

«Les gens en ont marre du coronavirus et aimeraient être vaccinés. J’ai l’espoir que le pourcentage de personnes vaccinées sera si important qu’aucune autre restriction ne sera nécessaire» a-t-il indiqué. Interrogé sur l’introduction en Suisse d’un modèle similaire à celui appliqué en Israël avec un «passeport vert» pour les gens déjà vaccinés, il déclare: «C’est une question éthiquement sensible». Dans ce pays, où 80% de la population est immunisée, les personnes vaccinées ont davantage de liberté comme aller au cinéma ou au musée.

Vaccins : « quand il y a un doute, il n’y a plus de doutes » !

La vaccination de masse anti-COVID-19 prépare-t-elle une catastrophe sanitaire mondiale ?

Les communiqués de victoire des fabricants de vaccin à ARN messager proclamant 95% d’efficacité a été très efficace sur leurs cours de bourse, mais a mal caché l’absence de données sur la mortalité et en particulier sur la seule cible éventuelle des vaccins : les personnes très âgées avec comorbidités multiples.

En l’absence de données probantes publiées, les campagnes massives de vaccination en Israël et en Grande-Bretagne constituent des essais thérapeutiques phase 3 sur des populations mal informées. Leurs résultats constatés du premier mois font craindre qu’elles se transforment bientôt en catastrophe/scandale sanitaire.

Signal d’alerte fort venant d’Israël

Les médias sacrent Israël, le champion de la lutte anti covid19 par le vaccin Pfizer. Superbe opération financière pour Pfizer qui a obtenu un bonus de prix de 40% pour cette priorité accordée à Israël. Depuis le 20 décembre, en un mois, près de 25% de la population (plus de 2 millions de personnes) auraient été vaccinées.

Mais depuis cette date, selon les chiffres de l’OMS, les nombres quotidiens de contaminations et de morts attribuées au Covid19 explosent.

  

Les contaminations quotidiennes sont ainsi passées de 1886 cas le 21/12 à 5674 cas le 20 janvier 21.[1]

Le Dr Sharon Elrai-Price, [2] des services de santé publique au ministère israélien a averti le 12/1/2021 qu’une seule dose du vaccin contre le coronavirus n’offrait pas une protection suffisante contre l’infection par le virus.

Elle a ajouté que 17% des patients gravement malades actuellement hospitalisés sont des patients qui ont reçu une première dose du vaccin avant leur hospitalisation. Les données montrent qu’à cette date, 4.500 personnes ont été diagnostiquées positives au coronavirus après avoir reçu la première dose de vaccin.

 Le nombre de cas confirmés a atteint un nouveau sommet, nous avons passé la barre des 9.000 tests positifs. Il n’y a jamais eu un tel chiffre et la mortalité journalière a été multipliée par 3 passant de 18 le 20 décembre à 50 le 19 janvier 2021, et conduisant le gouvernement à prolonger le 3ème confinement du pays pour une durée indéterminée.

Forte inquiétude en Grande-Bretagne depuis la vaccination

La Grande-Bretagne est le second pays dans la course à la vaccination qui a débuté le 4 décembre avec le vaccin développé par Pfizer et BioNTech. Depuis cette date, le nombre de contaminations quotidiennes a explosé passant de 14898 le 4/12/2020 à 33355 le 20/1/2021 (après un pic de 68063 le 9 janvier 2021.

Poursuivre la lecture ‘Vaccins : « quand il y a un doute, il n’y a plus de doutes » !’ »

Vente de « bouts de bébé » aux US : l’abomination de la désolation ?

Vente d’organes de fœtus : la vidéo qui embarrasse le Planning familial américain
Piégée par des militants pro-life en caméra cachée, une responsable du Planned Parenthood détaille la collecte et le trafic auquel se livre l’organisation, accusée de vendre des organes de fœtus avortés pour la recherche. Les Conservateurs américains demandent une enquête.

La vidéo agite les milieux «pro-life» (militants contre l’avortement) américains. Tournées en caméra cachée, les images montrent une responsable du Planning Parenthood Federation of America (PPFA, équivalent américain de notre Planning Familial) parler des organes de fœtus avortés que l’association vendrait à des cliniques pour de la recherche médicale. La vidéo a été publiée par le Center for Medical Progress, un groupe d’activistes contre l’avortement. Deux militants se sont fait passer pour des représentants d’une société biotechnologique et ont filmé en caméra cachée leur rencontre avec Dr Deborah Nucatola, responsable du Planning Familial, en juillet 2014, dans un restaurant californien.

Celle-ci, entre deux bouchées de salade et deux gorgées de vin rouge, parle du prix des organes («entre 30 et 100$» par «spécimen») et évoque le fait que souvent les fœtus ne sortent pas en un seul morceau mais démembrés. «Nous sommes devenus très bon pour attraper les cœurs, les poumons, les foies, parce que nous savons, et nous essayons de ne pas écraser ces parties du corps.» détaille sordidement la praticienne. Et de relater par le menu la manière la plus efficace de retirer les organes d’un fœtus intacts lors d’un avortement. «Beaucoup de gens veulent des cœurs. Hier, on m’a demandé des poumons. Certains d’entre eux veulent des extrémités. Ça, c’est facile. Je ne sais pas ce qu’ils en font, je suppose qu’ils veulent du muscle.» explique-t’elle.

Le code pénal américain indique que «le trafic commercial de parties du corps d’un bébé avorté est punissable de 10 ans de prison et d’une amende de 500.000$». Le PPFA a affirmé qu’il ne faisait aucun profit, mais qu’il se faisait rembourser des coûts induits par le transport et l’opération. Contrairement au Planning familial en France qui ne gère que la prévention et la communication, Planned Parenthood gère en partie des cliniques et des centres médicaux pratiquant l’avortement.

Les conservateurs américains s’érigent contre la «vente de bouts de bébé» ((https://youtu.be/jjxwVuozMnU))
La vidéo fait aussi polémique car elle évoque l’usage d’ultrasons dans l’avortement, qui permettent de maintenir le fœtus intact, ce qui peut parfois, d’après les militants «pro-life», conduire à des avortements ex-utero postnataux, considérés par la loi comme des infanticides.

Le porte-parole du Planned Parenthood s’est défendu dans un communiqué, cité par The New-York Times ,«Dans quelques-uns de nos centre médicaux, nous aidons les patients qui veulent donner des organes à la recherche scientifique, et nous le faisons avec le consentement des patients et sous les plus hauts critères éthiques et légaux». «Il n’y a aucun bénéfice pour le don d’organes que ce soit pour les patients ou pour le Planning familial», a-t-il ajouté.

Cela n’a pas suffit à éteindre la polémique. Gloria Feldt, la présidente du PPFA a réagi en personne sur ABC affirmant que «cela semble totalement inapproprié», et qu’elle demandait «des poursuites» si de tels actes avaient bien été pratiqué.

Les conservateurs américains ont immédiatement réagi en accusant le Planning familial de «vendre des bouts de bébé». Le Planning familial est financé pour un tiers par le gouvernement fédéral et les Républicains cherchent à le faire fermer. En guise de rétorsion, les leaders républicains ont reporté un vote à la chambre des représentants proposant une subvention pour la recherche sur le cancer du sein, l’association subventionnée travaillant en lien avec le Planned Parenthood. Un candidat républicain, l’ancien gouverneur du Texas Rick Perry, a qualifié la vidéo de «rappel dérangeant du penchant de cette organisation à faire des profits sur la tragédie de la destruction d’une vie humaine».

Quant à Bobby Jindal, le gouverneur républicain de la Louisiane, il a lui ordonné qu’une enquête soit ouverte sur les agissements du Planned Parenthood dans son Etat, où l’association projetait d’ouvrir une clinique, à la Nouvelle-Orléans. Le projet d’une valeur de 4 millions de dollars, a été gelé en attendant l’enquête. «Cette vidéo d’un responsable du Planning Familial discutant d’une collecte systématique et du trafic de parties du corps humain est choquante et horrible» a affirmé le gouverneur, qui a également demandé au FBI d’enquêter sur une éventuelle activité criminelle de l’organisation.

 

Parent 1 & Parent 2 : Israël, une nation comme les autres ?

Il n’y aura plus de pères et de mères dans le Royaume d’Israël…

Ces paroles qui résonnent comme celles d’un prophète de malheur décrivent ce que s’apprêtent à mettre en œuvre Benny Ganz, dans l’administration de Tsahal, et les ministres Bleu Blanc dans leurs administrations respectives, à savoir l’élimination de la référence à un père et à une mère dans l’identification des individus, désormais enfants de « parent 1 » et de « parent 2 ».

Bien que cette réforme se présente comme une mesure d’égalité, destinée à corriger une discrimination injustifiée et à apporter un remède à la souffrance d’une catégorie de la population, son impact politique est considérable. Il ne s’agit plus seulement en effet de reconnaître le droit des individus d’opter pour la sexualité de leur choix et de lutter contre l’homophobie mais de modifier le modèle immémorial de la famille et de la parenté dont les conséquences se feront sentir dans toute la société.

Ce n’est plus un secteur limité de la société qui est concerné mais toute la société et même la civilisation. Ici, la demande d’une minorité décide de la norme de la majorité.  C’est déjà vrai formellement. La décision est prise à l’encontre de la décision du Parlement qui avait déjà rejeté une proposition de loi en ce sens, déposée par le député Yoraï Lahav Herzano de Yesh Atid, et sans la soumettre à un nouveau vote. Et c’est de surcroît un parti très minoritaire dans l’électorat qui la prend. Or la règle démocratique veut que la majorité emporte la décision que la minorité doit accepter. C’est comme si on s’opposait au régime démocratique au nom même de l’idéal démocratique, en l’occurrence le principe d’égalité.

L’universalité originelle de la loi qui consacrait le citoyen sans acception de sexe, de sexualité  ou d’autre chose préservait l’individu dans le domaine privé. Aujourd’hui, c’est la condition privée (en l’occurrence le choix de sexualité) qui empiète sur le public et s’impose à lui. L’universalité de la loi, dès lors, cède la place à une supposée neutralité radicale, censée fonder l’égalité dans la « neutralité » mais elle ouvre sur le néant. Ni homme ni femme, mais quoi? Parent 1, parent 2  mais qui est le 1 ou le 2, le père ou la mère? Les personnes privées de noms dans leur parentèle deviennent interchangeables, dans le lieu même où leur  particularité pouvait s’exprimer dans la citoyenneté tandis que la citoyenneté perd sa signification universelle … la société s’apparente de plus en plus à une salle des pas perdus où les individus se croisent en s’ignorant.

Cette réforme, en apparence « administrative », produira à moyen terme un véritable chaos symbolique. Elle porte une atteinte capitale à l’identité symbolique de l’homme, résultat de millénaires d’histoire, car, c’est sur le nom du père que le système des relations humaines s’est fondé à travers l’interdit de l’inceste dont l’anthropologue Lévy Strauss a démontré qu’il est au fondement de toutes les sociétés humaines. Quant au nom de « mère », est-il besoin de rappeler qu’il est inscrit à l’origine de toutes les religions? Que l’on pense à la merveilleuse notion hébraïque de rahamim, porteuse de ce que Freud appelle le sentiment « océanique »? L’ensemble des généalogies de l’Etat civil se verraient vouées à la désuétude avec cette nomenclature réputée « neutre » mais en fait nihiliste, qui fera le lit d’un pouvoir total du fait de l’égarement qu’elle produira.

La question est plus grave: depuis quand l’instance politique a-t-elle « le droit » de définir l’identité humaine?  Nous ne sommes plus là dans l’ordre du politique mais dans celui de l’utopie, un domaine abandonné de la démocratie, celui des fondements qu’elle n’a pas la force de produire si ce n’est le mythe du Contrat social. Le progrès de la science (en l’occurrence la PMA et la GPA ) a projeté la condition humaine dans un no man’s land politique.

La réforme du langage qui accompagne l’anonymisation du père et de la mère engendrera inéluctablement la bureaucratisation de la condition humaine et individuelle. Elle annulera en définitive le nom des individus eux-mêmes. Le langage adéquat à la nouvelle condition est déjà en voie de constitution: parents 1 et 2, « pourvoyeurs de force génétiques », mère intentionnelle, mère porteuse, mère légale, donneur de sperme, de gamètes, donneuse d’ovocytes, d’ovaires… On voit quelle déshumanisation s’annonce avec le processus d’élémentarisation de l’humain qu’elle implique. L’homme est réduit à un stock génétique, que les individus, livrés sans limite à leurs tendances, seront chargés d’agencer avec l’aide du pouvoir médical, devenu démiurgique. Le « droit à l’enfant » revendiqué par les couples mâles ou les femmes seules (dans la GPA) entérinera l’éclipse du couple comme origine de l’enfant. Les milieux transhumanistes parlent déjà de la fabrication d’un être « posthumain ». La réforme autoritaire du langage accompagne cette dérive. Elle en est le symptôme. Destinée à cacher la réalité et à égarer les individus, elle intronise un pouvoir d’un genre nouveau. Et tout ceci sous l’égide de la nouvelle idéologie dominante, le postmodernisme, qui domine dans les lieux les plus névralgiques du pouvoir contemporain et finit par bouleverser ses mœurs.

* Une forme écourtée et hébraïque de cet article a été publiée le jeudi 26 novembre dans le journal « Israël Hayom »

*« La nouvelle idéologie dominante, le postmodernisme » (Hermann Philosophie, 2012), Prix des Impertinents 2016,  vient de paraître en hébreu (éditions Carmel).

Professeur émérite des universités, directeur de Dialogia, fondateur de l’Université populaire du judaïsme et de la revue d’études juives Pardès. Derniers livres parus Le nouvel État juif, Berg international, 2015, L’Odyssée de l’Etre, Hermann Philosophie, 2020; en hébreu HaMedina Hayehudit, Editions Carmel 2020, Haideologia Hashaletet Hahadasha, Hapostmodernizm, Editions Carmel, 2020.

Poursuivre la lecture ‘Parent 1 & Parent 2 : Israël, une nation comme les autres ?’ »

Cour Pénale Internationale VS Israël : il y aura des conséquences !

Tandis qu’Israël dénonce l’enquête de la CPI, le Hamas prépare sa défense

La procureure de la Cour pénale internationale a prévenu que les factions palestiniennes feraient l’objet d’une enquête pour crimes de guerre. Le Hamas, qui a salué « sans réserve » la décision de la cour, assure ne rien craindre de cette enquête
Le système antimissile israélien Dôme de fer tire un missile pour intercepter des roquettes lancées depuis Gaza en direction d’Israël près de la ville méridionale de Sdérot (Reuters)
 
Contrairement à Israël, les Palestiniens se réjouissent de la décision de la Cour pénale internationale (CPI) de se déclarer compétente dans les territoires occupés.

La procureure de la CPI va maintenant enquêter sur les crimes de guerre et abus présumés d’Israël dans la bande de Gaza sous blocus, en Cisjordanie et à Jérusalem-Est, territoires palestiniens occupés.

Le 5 février, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou a jugé « antisémites » la décision et l’enquête de la CPI qui visent son pays.

Cependant, Israël n’est pas le seul concerné par l’enquête de la CPI. Le Hamas, le mouvement palestinien à la tête de Gaza, fera également l’objet de l’enquête de la CPI, qui se penchera en particulier sur la guerre d’Israël contre l’enclave côtière en 2014 et sa répression meurtrière des manifestations de la Grande Marche du retour en 2018. Israël a certainement bien plus de raisons de s’inquiéter. En l’espace de sept semaines en 2014, ses soldats ont tué plus de 2 100 Palestiniens, des civils en grande majorité. Côté israélien, le bilan s’élève à 66 soldats et 7 civils.

En outre, au moins 190 Palestiniens – encore une fois en grande partie des civils – ont été tués par les forces israéliennes lors de leur répression des manifestations hebdomadaires le long de la frontière de Gaza en 2018, et des milliers ont été blessés. Le bilan a connu son apogée le 14 mai : ce jour-là, alors que les États-Unis inauguraient leur ambassade à Jérusalem, 68 Palestiniens ont été abattus.

En ce qui concerne le Hamas et les autres factions palestiniennes telles que le Jihad islamique, la procureure de la CPI Fatou Bensouda a soumis un rapport à la cour l’année dernière ; celui-ci pointait des infractions relatives à l’utilisation de roquettes visant des rassemblements civils israéliens, l’utilisation de civils palestiniens comme boucliers humains et le meurtre de personnes accusées d’espionner pour Israël.

Le Hamas, qui a salué « sans réserve » la décision de la CPI, assure ne rien craindre de cette enquête. « La résistance palestinienne à l’occupation est légitime et en accord avec le droit international », assure-t-il.

« L’approche palestinienne à l’égard de la Cour pénale internationale intervient dans le cadre de la lutte légitime des Palestiniens par tous les moyens, afin de défendre leurs droits et de s’opposer à l’occupation sur tous les terrains », indique à Middle East Eye Raafat Morra, directeur du service de presse du Hamas. Selon lui, le Hamas est confiant et s’estime protégé des poursuites car Israël est l’agresseur et la puissance occupante. « Les Palestiniens n’ont pas commis de crime contraire à la loi, au contraire, ils ont défendu leurs terres, ils se sont défendus, et le droit de résister à l’occupation est garanti par le droit international. »

Pour Muhammad al-Nahal, à la tête du ministère de la justice de Gaza, c’est une honte que les factions palestiniennes fassent l’objet d’une enquête. Il déplore que tous soient considérés égaux devant la loi, indépendamment des circonstances. « La victime est placée sur le même plan que le bourreau, visant les Palestiniens qui se défendent par des moyens simples, affrontant Israël et son arsenal militaire sophistiqué », souligne-t-il à MEE. Nahal est toutefois persuadé que « les Palestiniens ne redoutent pas les plaidoiries et les enquêtes », notant que le Hamas a pris des mesures pour engager le conflit avec Israël dans le respect du droit international, faisant référence à une déclaration de 2014 appelant les Israéliens à éviter les grands rassemblements dans les stades tandis que des roquettes étaient tirées depuis Gaza.

Conséquences

Toutefois, Ihsan Adel, expert en droit international, pense que la décision de la CPI a des « conséquences du côté palestinien », citant les tirs de roquettes et les allégations d’utilisation de civils comme boucliers humains. L’expert, qui vit à Londres, indique qu’en principe, cela pourrait mener à la délivrance de mandats d’arrestation pour les factions palestiniennes, plus particulièrement le Hamas. Cependant, il estime que ces risques restent « limités » pour plusieurs raisons, dont la plus importante est le fait que la cour prenne en compte le « principe de gravité » dans ses enquêtes, faisant référence au bilan bien plus lourd imputable à Israël et sa puissance écrasante.

« La résistance est légitime et les forces en présence sont incomparables : l’occupation [Israël] dispose d’un arsenal militaire avancé et de fortifications qui protègent ses citoyens, alors que la résistance a des armes primitives et des infrastructures modestes »

Salah Abdel Ari, Hashd

« Les Palestiniens doivent désormais être bien préparés en matière de documentation, rassembler les données et preuves à propos des crimes israéliens, et réfuter toute accusation qui pourrait être dirigée contre les factions palestiniennes », énumère-t-il. Salah Abdel Ari, président de l’Organisation internationale de soutien aux droits du peuple palestinien (Hashd), pense que les factions palestiniennes n’ont aucune raison de s’inquiéter. « La résistance est légitime et les forces en présence sont incomparables : l’occupation [Israël] dispose d’un arsenal militaire avancé et de fortifications qui protègent ses citoyens, alors que la résistance a des armes primitives et des infrastructures modestes », selon lui. « L’occupation est la source du problème, et pour mettre un terme à l’occupation, il n’y aura pas de justification à toute action qui requiert une enquête pénale. »

Il considère l’enquête de la CPI comme le début d’un long processus qui rencontrera assurément de nombreux obstacles. « Le chemin vers la véritable justice est encore long parce que la Cour pénale internationale sera face à des pressions politiques pour la décourager de faire son travail, lequel requiert de grands efforts soutenus de notre part en tant que Palestiniens », indique Abdel Ati.

« Obstacles et harcèlement »

Les alliés des Israéliens, tels que les États-Unis et l’Australie, ont déjà dénoncé la décision de la CPI concernant sa compétence, amenant l’Autorité palestinienne (basée en Cisjordanie) à déclarer dimanche : « L’Australie et d’autres pays tentent de politiser le travail de la Cour pénale internationale et de faire pression sur elle. »

La procureure de la CPI Fatou Bensouda est déjà été visée par des sanctions américaines, bien que celles-ci remontent à l’ère Trump et pourraient être révoquées sous l’administration Biden. « La cour et le bureau du procureur font face à un défi majeur, et en ce qui concerne le problème palestinien, elle se défend, défend sa légitimité et son existence », assure Abdel Ati.

Le professeur de sciences politiques Ibrahim Abraham prévoit que l’enquête de la CPI sera longue. « Les tribunaux internationaux ont des procédures longues et compliquées », prévient-il, ajoutant que les « obstacles et le harcèlement » vont entraver le processus.

Selon le professeur Ibrahim Abrash, les factions palestiniennes vont devoir commencer à « préparer les dossiers et les documents et désigner des avocats au fait des litiges devant les tribunaux internationaux ». Mais dans l’essentiel, ajoute-t-il, les responsables palestiniens et les militants de la société civile, de toutes obédiences, ont énormément travaillé pour en arriver là.

Traduit de l’anglais (original) par VECTranslation.

Poursuivre la lecture ‘Cour Pénale Internationale VS Israël : il y aura des conséquences !’ »

Vaccin : comment le refuser légalement ?

Le docteur Fouché vous explique comment refuser légalement le vaccin s’il devient obligatoire

Ne refusez pas le vaccin car vous êtes contre la vaccination ou contre ce vaccin. Vous seriez en tort. Mais vous pouvez utiliser la législation actuelle :
-Demandez si le vaccin contient du MRC5, tous les vaccins en ont. Ce sont des cellules de foetus humain avorté ou de traces d’ADN humain. Vous avez le droit de le refuser pour des motifs religieux par exemple.  Droit fondamental reconnu par la plus haute justice de l’UE.

-Demandez s’il y a une possibilité de réaction iatrogène. Le médecin vous fit forcément oui… donc vous ne pouvez pas vous faire vacciner puisqu’il y a un risque.

Iatrogénèse

La iatrogénèse ou iatrogénie est l’ensemble des conséquences néfastes sur l’état de santé individuel ou collectif de tout acte ou mesure pratiqué ou prescrit par un professionnel de santé habilité et qui vise à préserver, améliorer ou rétablir la santé.

En France, le Haut comité de la santé publique1 considère comme iatrogènes « les conséquences indésirables ou négatives sur l’état de santé individuel ou collectif de tout acte ou mesure pratiqués ou prescrits par un professionnel habilité et qui vise à préserver, améliorer ou rétablir la santé »2. La notion est donc très générale, qualifiant un trouble ou un effet non souhaitable consécutif :

  • à l’intervention d’un médecin ou autre professionnel de la santé, qu’il y ait ou non erreur de traitement ;
  • ou à l’utilisation d’un médicament, qu’elle corresponde ou non à son indication habituelle.

 

Poursuivre la lecture ‘Vaccin : comment le refuser légalement ?’ »

Vaccination en ISRAËL : une étude divergente et inquiétante

Vaccination en Israël : des chiffres de mortalité qui interpellent ? | VIDEO

 Debriefing de Haim Yativ, ingénieur, et du docteur Hervé Seligmann, anciennement de l’unité de recherche sur les maladies infectieuses et tropicales émergentes de la faculté de médecine de l’université d’Aix-Marseille. Haim Yativ et le Dr Seligmann ont analysé les données vaccinales d’Israël dans un article publié sur le site Nakim.

Le Collectif citoyen de FranceSoir et l’association Bon Sens sont très attachés aux publications, analyses des données, du retour d’expérience des divers pays sur la vaccination, et se sont intéressés à l’article. Nous avons demandé à les interviewer afin de comprendre leur analyse et ses limites. Les auteurs de l’article déclarent n’avoir aucun conflit ou lien d’intérêt, autre que celui d’avoir des enfants en Israël.

Un debriefing complet qui, après une présentation, évoque leur analyse des données, les validations menées, les limitations et surtout les conclusions qu’ils demandent à confronter aux données demandées via une requête au ministère de la Santé, par le biais de l’équivalent de la CADA (Commission d’accès aux documents administratifs) israélienne. Les constats sont simples :

  • Il y a une inadéquation entre les données publiées par les autorités et la réalité sur le terrain.
  • Ils ont trois sources d’information, outre les emails et messages d’effets secondaires qu’ils reçoivent par le biais d’internet.
    Ces trois sources sont Ynet, site d’information israélien, la base de données du ministère de la santé israélien, et la base aux Etats-Unis du VAERS (effets secondaires).
  • En janvier 2021, il y a 3000 enregistrements d’effets secondaires des vaccins dont 2900 pour les vaccins ARNm.
    Par rapport aux autres années, la mortalité est 40 fois supérieure.
  • Le 11 février un article de Ynet, présente des données liées à la vaccination. Les auteurs de l’article ont « débunké » cette analyse, en se basant sur les données publiées par Ynet.
    « On a repris les données en regardant la mortalité pendant la période de la vaccination qui dure 5 semaines.  En analysant ces données, on arrive à des chiffres effarants qui donnent une mortalité importante du vaccin. »
  • Les auteurs déclarent « que les vaccinations ont causé plus de décès que le coronavirus n’en aurait provoqué pendant la même période. » 

Haim Yativ et le Dr Seligmann déclarent que pour eux « ceci est une nouvelle Shoah » devant la pression des autorités israéliennes pour vacciner les citoyens. Ils invitent aussi les spécialistes à venir compléter leurs analyses, et entendent donner des suites judiciaires à cette découverte, si elle venait à être validée par les données du ministère : contacté, ce dernier n’était pas diponible. Les auteurs déplorent le fait de ne pas pouvoir communiquer sur ces informations capitales pour leurs concitoyens. Retrouvez leur debriefing :

 

Poursuivre la lecture ‘Vaccination en ISRAËL : une étude divergente et inquiétante’ »

Vaccin non obligatoire, ouf ! Sauf pour prendre un avion, faire ses courses et bientôt, pour travailler ? ?

Covid-1984 : le vaccin ne sera pas obligatoire, mais un peu quand même…

Un peu partout surgissent des avertissements. Pour que la vaccination éradique le virus chinois, 80 % de la population doit accepter d’être vaccinée. Les Français comme les Belges, les Danois ou les Espagnols sont plutôt réticents.

Pas d’obligation, disent les gouvernements.

Mais… au Danemark, un projet de loi visant à rendre la vaccination obligatoire d’une partie de la population, si une épidémie était “socialement critique“, a dû battre en retraite devant l’hostilité des citoyens danois.

Mais… en Espagne, les autorités sanitaires annoncent que, si une proportion trop importante d’Espagnols refuse de se faire vacciner, le ministère de la Santé se réserve le droit de rendre la vaccination obligatoire. 13.000 points de vaccination répartis dans tout le pays sont prévus. La création d’un registre de vaccination aussi… De janvier à mars, les résidents des maisons de retraite et les personnels qui les entourent, les personnes âgées suivies à domicile, seront les premiers cobayes. Et les laboratoires Pfizer et Moderna ayant révélé que la vaccination ne sera pas agréable (fièvre élevée, courbatures, maux de tête, épuisement), l’hécatombe n’est peut-être pas terminée.

À l’autre bout du monde, le vaccin ne sera pas obligatoire mais… « Nous allons modifier les termes et conditions de réservation sur les liaisons internationales, de façon à imposer la vaccination avant d’embarquer », a déclaré Alan Joyce, le patron de Qantas, la compagnie australienne. Il estime que l’obligation de vaccination concernera l’ensemble du transport aérien international. Et au-delà.

« Il y a beaucoup de logistique, beaucoup de technologie qui seront nécessaires pour que cela se produise. Mais les compagnies aériennes et les gouvernements y travaillent en ce moment même », a-t-il dit, précisant que ce sujet était également traité par l’Association du transport aérien international (lATA).

Celle-ci a annoncé le 23 novembre être entrée dans la phase finale de développement du IATA Travel Pass, un passeport électronique, un laissez-passer de santé numérique « qui soutiendra la réouverture en toute sécurité des frontières ». Ce document « gérera et vérifiera le flux sécurisé des informations nécessaires sur les tests ou les vaccins entre les gouvernements, les compagnies aériennes, les laboratoires et les voyageurs ».

En Chine communiste, afin de permettre la reprise des vols internationaux, Xi Jinping, a demandé la mise en place d’un mécanisme mondial basé sur les QR codes afin de pouvoir contrôler l’état de santé des voyageurs et donc connaître « les certificats sanitaires basés sur les résultats des tests ».

Les QR codes sont déjà actifs en Chine communiste. Les Chinois reçoivent un code de santé de type feux tricolores de circulation. Le vert permet de voyager librement, l’orange impose un confinement au domicile de sept jours, le rouge interdit tout déplacement pendant deux semaines.

La majeure partie des dirigeants de la planète rêvent d’en faire autant.

Pour l’instant, en Occident, sous prétexte de renforcer la sécurité des voyages, le passeport sanitaire et son QR code renseignant sur la vaccination n’est qu’un projet. Mais il existera sous peu. Quand il s’agit de contrôler les individus  – “la liberté, c’est l’esclavage” – les États n’hésitent guère.

Comme tout “complotiste” – aujourd’hui être complotiste c’est être réaliste – je pense qu’un employeur n’embauchera que des personnes vaccinées en croyant ainsi limiter le risque dans son entreprise. Je crois que l’entrée dans les théâtres, les cinémas, les grands festivals, les stades sera soumise au feu vert du passeport sanitaire, je suis quasiment certain que les réfractaires au vaccin seront interdits de nombre d’activités, que leur liberté de mouvement sera restreinte.

Covid-1984 lit-on sur les murs et les pancartes agitées dans les manifestations.

Marcus Graven

A lire après : Qantas veut rendre la vaccination obligatoire pour ses passagers

 

Poursuivre la lecture ‘Vaccin non obligatoire, ouf ! Sauf pour prendre un avion, faire ses courses et bientôt, pour travailler ? ?’ »