Du port du masque facial en population générale, une méta-analyse
L’ensemble bouche/nez/poumons est un ensemble biologique et thermodynamique ultra-complexe, qu’il est très dangereux de perturber à moyen-long terme. Tel chercheur nous dit que le port du masque nous met en état d’hyercapnie (augmentation de la pression partielle en CO2 (ou dioxyde de carbone) dans le sang) ; tel autre, microbiologiste, nous dit que vouloir arrêter un coronavirus avec un masque grand public revient à vouloir arrêter un sac de balles de tennis entre deux arbres espacés de plusieurs dizaines de mètres (à cause de la taille d’iceux) ; quand une neurologue allemande nous dit qu’ils sont carrément un véritable danger de santé publique. De source sure (visite médicale du personnel navigant), le port du masque fait presque instantanément chuter le taux de saturation en oxygène de 6 points, de 98% (taux normal) à 92%. Quid de son utilisation prolongée, sur plusieurs heures d’affilée ? La plupart des chirurgiens honnêtes nous disent que le port du masque n’est adapté qu’à une utilisation très normée et réduite dans le temps pour une opération chirurgicale en atmosphère contrôlée etc., avec élimination du masque après l’avoir utilisé une seule fois (risque d’auto-contamination, sinon…). Pour le professeur émérite de l’Université Johannes-Gutenberg de Mayence, Sucharit Bhakdi, « les masques pour la population générale ne sont pas nécessaires et peuvent en fait être des “nids à microbes” plus nuisibles qu’autre chose ».
En tout état de cause, leur imposition dans tout l’Occident cet été n’a pas du tout empêché l’arrivée de l’acte 2 de cette épidémie, et la comparaison avec la Suède,[3] où personne ne le porte ou presque, n’est pas en notre faveur… Le virus semble se jouer de nos masques de papier ou en tissu, de nos confinements,[4] comme autant de lignes Maginot : il passe, dans les interstices, par-dessus, sur les côtés…
Même l’OMS [5] ne les recommande pas vraiment en population générale, ainsi que nous l’a rappelé l’excellent anthropologue suisse de la santé Jean-Dominique Michel sur son blog « Anthropo-logiques » : « Le port du masque est bien sûr nocif pour la santé ! »[6]. (Je vous recommande vivement de lire les deux autres textes que J.-D. Michel a consacré à ce sujet sur son blog : « Bas les masques ?! Touchez pas à nos mômes et un scandale de plus… »[7] ; et, constatant largement leur inefficacité durant le 2e acte de l’épidémie : « À défaut de nous laisser libres de nos mouvements, laissez-nous au moins (et laissez nos enfants) respirer ! » [8]
Du côté de la littérature, pour l’écrivain et critique Jacques Henric,[9] aucune dictature n’avait jusqu’ici réussi à masquer toute sa population, et c’est une sorte d’« exploit » ; dans France Soir (loué soit ce journal !), l’éditeur Lucien Oulahbib titre : « Masques et voiles obligatoires : la même idéologie totalitaire ».[10] Par un tour de force tout à fait diabolique, quasi satanique, chacun doit être un malade en puissance, une nouvelle sorte de malade imaginaire version 3.0, et si même vous ne portez pas votre masque par peur de la contagion, vous devez le porter pour protéger les autres, supposés alors plus vulnérables que vous — le tour est ainsi joué : chacun devient un contaminateur potentiel, un untore selon Giorgio Agamben et après Alessandro Manzoni : « L’untore ! haro ! haro ! haro sur l’untore ! » On a confié l’espace public au Dr. Knock, et le monde entier est devenu un hôpital où tout le monde est plus ou moins malade sans le savoir.
Car finalement, et comment ne le pas voir ?, c’est bien le Pouvoir politique qui tire le plus grand avantage de cette imposition du port du masque généralisé : nous voici muselés, privés d’éloquence (c’est l’avis de Bernard Henri-Lévy,[11] pour une fois bien éclairé dans cette crise) pour nous plaindre, en un mot bâillonnés. Celui-là qui ne se sent pas bâillonné avec ce « putain » de bout-de-tissu sur la gueule, celui-là n’est pas vraiment un homme [ou une femme]… (Et sauf à être un vrai sujet à risques…) Voilà comment je pense.
En mai 2020, quand le masque était encore facultatif, on pouvait encore se réserver ce bon plaisir de distinguer, dans la rue, la « secte des covidistes » (ceux qui y croient dur comme fer, et qui pour cela n’hésitant pas une seconde à se retrancher de la communauté des humains, comme s’ils faisaient partie d’une secte (du latin secare : couper)), qui nous semblaient alors comme frappés de rhinocérite (et alors que la première vague était largement passée, et la première épidémie finie), du groupe plus large alors des covidiots (ceux qui ne croient pas en l’exceptionnalité de cette épidémie, très semblable aux grippes asiatiques de 1957 et 1968) ; depuis que le masque est rendu obligatoire dans tout l’espace public, à Paris tout du moins, il est devenu absolument impossible de trancher : qui porte ce masque par obligation, comme un brassard du Parti unique obligé, celui de la Grande Terreur Sanitaire (GTS), qui le porte comme un gris-gris (une sorte de nouvel objet religieux intransitif, qui va vous protéger du coronavirus comme le bouclier vous empêchait que le ciel ne vous tombât sur la tête au temps d’Astérix-le-Gaulois), et qui le porte parce qu’il a vraiment peur de mourir sans ?
Mais qu’en est-il réellement de la démonstration de sa prétendue efficacité dans la littérature scientifique, au delà des injonctions hystériques de nos médias officiels et de nos politiciens ?