Après le COVID, le CLIMAT !

Commission de la Knesset: le changement climatique touche à la sécurité nationale

Les élus déplorent l’absence de plans concrets sur la manière dont les services de sécurité se préparent au réchauffement climatique, alors que la menace est évidente

La commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset se réunit pour discuter des effets du changement climatique sur la sécurité nationale du pays, le 16 novembre 2021. (Noam Moskowitz/Knesset)

La commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset se réunit pour discuter des effets du changement climatique sur la sécurité nationale du pays, le 16 novembre 2021. (Noam Moskowitz/Knesset)

Les membres de la puissante commission des Affaires étrangères et de la Défense de la Knesset ont appelé mardi le gouvernement et les services de sécurité à prendre plus au sérieux la question du changement climatique et à la considérer comme une question de sécurité nationale, compte tenu des menaces évidentes que représente le réchauffement de la planète.

« Il ne fait aucun doute que nous sommes au milieu d’une crise qui s’aggrave… et malgré les bonnes décisions qui ont déjà été prises, je ne pense pas que le gouvernement comprenne l’ampleur de la crise », a déclaré le président de la commission et ancien chef adjoint du Mossad, Ram Ben-Barak.

M. Ben-Barak a fait ces remarques à la suite d’une réunion spéciale de la commission consacrée aux aspects de sécurité nationale de la crise climatique mondiale, qui s’est tenue mardi dans le cadre de la Journée de la protection de l’environnement de la Knesset, au cours de laquelle des experts ont témoigné des différentes manières dont le réchauffement climatique peut affecter la sécurité du pays.

La députée Nira Shpak (Yesh Atid), qui dirige la sous-commission de la Knesset sur la préparation du front intérieur, a déclaré que si le gouvernement et les différents services de sécurité sont conscients des menaces posées par le changement climatique, il existe relativement peu de plans pratiques pour y faire face.

« Ce qui me dérange dans ce qui a été présenté ici, c’est qu’il n’y a toujours pas de plans concrets d’exécution, et donc je ne sais même pas par où commencer pour examiner et superviser, et c’est une omission déraisonnable. Nous tiendrons des réunions organisées sur ce sujet afin de vérifier les progrès et les changements dans la conversation », a-t-elle déclaré.

Au cours de l’audience, un représentant du Conseil de sécurité nationale (NSC) a déclaré que la crise climatique était considérée comme une question de sécurité nationale, avec des plans pour ajouter une section sur le changement climatique dans l’évaluation nationale annuelle de l’organisation, qui identifie les défis et les opportunités auxquels le pays est confronté.

« Pour la première fois, nous classons la crise climatique comme une menace pour la sécurité nationale. Nous travaillons actuellement à une évaluation nationale de la situation qui sera approuvée par une décision du gouvernement d’ici la fin de cette année ou le début de l’année prochaine, et qui comprendra une section sur la crise climatique. L’année prochaine, nous examinerons également plus en profondeur les conséquences sur l’établissement de la défense, une fois que nous aurons terminé le travail du personnel sur la question », a déclaré Ariel Gilboa, chef de la division du front intérieur du NSC.

L’armée israélienne a, au moins nominalement, reconnu la menace du changement climatique, avec des plans pour établir des équipes au sein de la Direction de la planification dédiées à cette question. Cependant, les critiques ont averti que ces efforts sont insuffisants car le réchauffement climatique est relégué aux officiers de rang inférieur, plutôt qu’aux hauts gradés.

« Tsahal s’occupe de ce problème maintenant, mais pense aussi à l’avenir. Compte tenu de la compréhension de l’ampleur du défi et de ses effets sur les menaces à la sécurité et sur Tsahal, le chef d’état-major a ordonné la mise en place d’un vaste travail d’équipe. Ce travail comprend l’élaboration d’une stratégie, la cartographie des effets sur l’accumulation et l’utilisation de la force, et l’atténuation et la limitation de la pollution », a déclaré l’un des représentants de l’armée au comité, le colonel Nir Yanai, chef de la planification stratégique à la Direction de la planification de Tsahal. La commission des affaires étrangères et de la défense de la Knesset se réunit pour discuter des effets du changement climatique sur la sécurité nationale du pays, le 16 novembre 2021. (Noam Moskowitz/Knesset)

Poursuivre la lecture ‘Après le COVID, le CLIMAT !’ »

COVID : objectif « enfants », 4ème dose (booster) et vaccination obligatoire

Vaccination des enfants : seuls 4 % des parents prennent rendez-vous

« Il n’est pas déraisonnable [de penser] que nous aurons besoin d’un quatrième vaccin », a par ailleurs déclaré le ministre de la Santé

Un garçon israélien Itamar, 5 ans, reçoit une dose du vaccin Pfizer/BioNTech Covid-19 à l'Organisation des services de santé Meuhedet à Tel Aviv, le 22 novembre 2021, alors qu'Israël commence sa campagne de vaccination contre le coronavirus pour les enfants de 5 à 11 ans. (Crédit : JACK GUEZ / AFP)

Israël a déployé la vaccination COVID pour les enfants âgés de 5 à 11 ans, mais la campagne démarre lentement, avec seulement 4 % des parents qui prennent rendez-vous pour leurs enfants, a rapporté la Douzième chaîne.

Israël a entamé lundi soir sa campagne de vaccination anti-Covid pour les enfants âgés de cinq à onze ans, devenant ainsi l’un des premiers pays, après les Etats-Unis, à abaisser l’âge d’accès au vaccin pour juguler la pandémie.

Le gouvernement israélien avait prévu de lancer mardi la campagne de vaccination dans l’espoir de prévenir une éventuelle cinquième vague de contamination, mais dès lundi soir des doses ont été administrées aux plus petits, a constaté une équipe de l’AFP dans une clinique de Tel-Aviv.

Au cours de la réunion du cabinet sur le coronavirus, le Premier ministre Naftali Bennett a demandé aux ministres de ne pas s’exprimer sur la vaccination des enfants qui pourraient nuire à la campagne nationale, qui a commencé mardi, selon les médias israéliens.

Les experts qui se sont exprimés lors de la réunion ont également averti qu’il était possible que la protection assurée par les rappels s’affaiblisse également, mais ont déclaré qu’il n’y avait pas suffisamment de données pour étayer cette affirmation. Le Premier ministre Naftali Bennett emmène son fils de neuf ans se faire vacciner contre la COVID le 23 novembre 2021 (Crédit : Amos Ben Gershom/GPO)

Bennett a accompagné mardi son fils David, 9 ans, se faire vacciner à Herzliya, près de Tel-Aviv, et appelé les parents israéliens à en faire de même.

« Faire vacciner les enfants les protègent et protègent leurs parents », a-t-il déclaré dans une vidéo diffusée par son bureau.

Le ministère de la Santé a par ailleurs prévenu que de nouvelles restrictions sur les rassemblements pourraient être imposées si le nombre d’infections quotidiennes au COVID dépassait les 1 000.

Le nombre de contaminations a lentement commencé à augmenter, avec plus de 600 cas mardi.

Cette déclaration a été faite par Ilana Gens, qui supervise les services de santé publique au sein du ministère de la Santé, lors d’une audition devant une commission de la Knesset.

Le ministre de la Santé, Nitzan Horowitz, a pour sa part déclaré que les Israéliens pourraient avoir besoin d’une quatrième dose de vaccin contre la COVID.

« Il n’est pas déraisonnable [de penser] que nous aurons besoin d’un quatrième vaccin », a déclaré Horowitz dans une interview accordée à la Douzième chaîn, après que des données du ministère de la Santé ont indiqué que 9 % des nouveaux cas diagnostiqués mardi avaient reçu la troisième dose de rappel.

L’Etat hébreu avait été l’un des premiers pays à lancer, en décembre 2020, une vaste campagne de vaccination à la faveur d’un accord avec le géant pharmaceutique Pfizer lui ayant permis d’accéder rapidement à des millions de doses payantes en échange de données sur l’effet du vaccin à grande échelle.

Cette campagne a permis la double vaccination de plus de 5,7 millions des quelque neuf millions d’Israéliens, soit plus de 80 % des adultes.

Les autorités ont par la suite lancé une campagne pour l’administration d’une dose de rappel, octroyée déjà à plus de quatre millions de personnes. Elles ont également abaissé à 12 ans l’âge d’accès au vaccin, avant de donner le feu vert à la vaccination dès l’âge de 5 ans dans la foulée d’essais cliniques de Pfizer, d’une campagne en ce sens aux Etats-Unis et de recommandations de scientifiques israéliens.

Poursuivre la lecture ‘COVID : objectif « enfants », 4ème dose (booster) et vaccination obligatoire’ »

Après les vaccins, BILL GATES s’intéresse au CLIMAT… oups !

Israël va créer un groupe de travail sur le climat avec la fondation Bill Gates

Bennett a rencontré le cofondateur de Microsoft au sommet de la COP26 ; Gates affirme qu’Israël est connu pour son innovation, mais « pas tellement dans le domaine du climat »

Le Premier ministre Naftali Bennett (à droite) rencontre le cofondateur de Microsoft, Bill Gates, en marge de la conférence sur le changement climatique COP26 à Glasgow, le 2 novembre 2021. (Crédit : Haim Zach/GPO)

Le Premier ministre Naftali Bennett (à droite) rencontre le cofondateur de Microsoft, Bill Gates, en marge de la conférence sur le changement climatique COP26 à Glasgow, le 2 novembre 2021. (Crédit : Haim Zach/GPO)

GLASGOW – Le Premier ministre Naftali Bennett a rencontré mardi le cofondateur de Microsoft, Bill Gates, en marge de la conférence sur le changement climatique COP26 à Glasgow. Les deux hommes ont convenu d’établir un groupe de travail entre l’État d’Israël et la Fondation Gates dans le domaine de l’innovation en matière de changement climatique.

« Israël est connu comme la nation des startups, et je pense qu’il est temps de pivoter et de canaliser notre énergie nationale – qui est l’énergie du peuple, la matière grise – vers la lutte contre le changement climatique », a déclaré Bennett à Gates lors de leur rencontre. « Nous allons prendre cela comme une mission nationale ».

Bennett a déclaré qu’Israël coopère avec nombre de ses voisins sur les questions liées au climat, notamment dans le domaine de la pénurie d’eau.

Gates a affirmé au Premier ministre israélien que « ma grande conviction est que nous pouvons résoudre le changement climatique si nous accélérons l’innovation. »

Parlant de l’innovation, Gates a affirmé : « C’est vraiment ce pour quoi Israël est connu, mais pas tellement dans le domaine du climat. » La clé, dit-il, sera de « comprendre où sont les personnes brillantes en Israël qui réfléchissent à ces nouvelles techniques. »

« Nous nous sommes dit : comment se connecter et trouver plus de gens qui font de l’innovation de type atténuation, plus de gens qui font de l’adaptation ? ». a demandé Gates. « Compte tenu du talent dont vous disposez et de ce que nous avons vu dans l’espace numérique, comment pouvons-nous en libérer davantage ? J’aimerais donc prendre cette poussée d’innovation en matière de R&D et déterminer où Israël peut s’associer à nous. »

« Israël peut être une puissance très forte dans la lutte contre le changement climatique, et je pense qu’une joint-venture est vraiment une excellente nouvelle pour cela, » a ajouté la ministre de l’Energie Karine Elharrar.

M. Gates a noté que lui et M. Bennett – qui a gagné des millions dans la haute technologie avant d’entrer en politique – ont tous deux réalisé que « l’innovation était la clé » dans leur première carrière. « J’adore cette comparaison », plaisante Bennett, sous les rires. https://www.youtube.com/embed/w2Pb955avy0?feature=oembed&showinfo=0&rel=0&modestbranding=1

Les dirigeants du monde entier sont réunis cette semaine à Glasgow, en Écosse, pour la 26e édition de la Conférence des Nations unies sur le changement climatique, connue sous le nom de COP26. Cette conférence, considérée comme l’un des sommets les plus importants de l’histoire en matière de climat, se déroule dans un contexte où les phénomènes météorologiques sont de plus en plus violents dans le monde entier et où des avertissements alarmants sont lancés sur l’avenir de la planète.

Bennett a déclaré avant la conférence que le secteur technologique israélien devait s’engager dans la lutte contre le changement climatique.

« Pour que le monde atteigne un niveau d’émissions nul d’ici 2050, le changement de notre comportement ne fera que la moitié du travail. L’autre moitié proviendra de technologies qui n’ont pas encore été développées. C’est là qu’Israël doit montrer la voie », a-t-il déclaré.

Bennett a également discuté du programme nucléaire iranien avec des dirigeants mondiaux, dont le président français Emmanuel Macron et le Premier ministre britannique Boris Johnson, au cours de cet événement, a indiqué une source diplomatique.

Gates, l’un des hommes les plus riches du monde, a abandonné son rôle quotidien au sein de Microsoft en 2008 et a quitté son conseil d’administration pour se concentrer sur la philanthropie l’année dernière. Vous faites partie de nos fidèles lecteurs !

Poursuivre la lecture ‘Après les vaccins, BILL GATES s’intéresse au CLIMAT… oups !’ »

ISRAËL évite des 5è élections, de justesse !

Malgré l’adoption du budget, l’unité de la coalition reste menacée

Plusieurs questions litigieuses déchaînent les passions au sein du gouvernement, qui tente de se forger une vie « stable » au-delà du budget

Par Raoul Wootliff 9 novembre 2021, 13:07

Les membres de la coalition posent pour une photo après l'adoption du budget 2022, le 5 novembre 2021 (Crédit : Idit Silman, via twitter)
  • Les membres de la coalition posent pour une photo après l’adoption du budget 2022, le 5 novembre 2021 (Crédit : Idit Silman, via twitter)

Samedi soir, lors d’une conférence de presse et aux côtés du ministre des Affaires étrangères Yair Lapid et du ministre des Finances Avigdor Liberman, le Premier ministre Naftali Bennett a salué l’adoption d’un nouveau budget comme la fin de « trois années d’instabilité. »

La Knesset a adopté le budget 2022 d’Israël tôt vendredi matin, levant ainsi le dernier obstacle de cette législation complexe et couronnant un succès majeur pour l’alliance gouvernementale de Naftali Bennett, plusieurs fois critiquée car composée de huit partis idéologiquement disparates. Le budget 2021 a lui été approuvé tôt jeudi.

Si le budget 2021 n’avait pas été adopté avant le 14 novembre, le gouvernement aurait été dissous et des élections anticipées auraient été organisées, les cinquièmes en deux ans.

Naftali Bennett a toutefois déclaré que la coalition avait « adopté un budget qui assurera la stabilité politique et financière… Le fait que nous ne soyons pas au milieu du cinquième scrutin est une bénédiction et un grand cadeau pour l’État d’Israël. » « Le gouvernement est stable. Il ira jusqu’au bout de son mandat », a-t-il déclaré. Le Premier ministre Naftali Bennett, aux côtés du ministre des Affaires étrangères Yair Lapid (à gauche) et du ministre des Finances Avigdor Liberman, s’exprime lors d’une conférence de presse à Jérusalem, le 6 novembre 2021 (Haim Zach/GPO)

Mais alors que le Premier ministre – accompagné de Yair Lapid et Avigdor Liberman – rêvait de présenter un front gouvernemental uni pour l’avenir, plusieurs questions potentiellement litigieuses menacent déjà le calme relatif au sein de l’alliance.

Il y a quelques semaines, des dissensions autour de plusieurs mesures prises par le nouveau gouvernement concernant le conflit avec les Palestiniens ont amené les partis de gauche de la coalition à affirmer qu’ils avaient été écartés et à mettre en garde contre une confrontation imminente.

Avec l’adoption du budget, certaines de ces questions, ainsi qu’un certain nombre de mesures concernant le chef de l’opposition Benjamin Netanyahu, semblent se présenter comme des dangers possibles pour la stabilité promise par Naftali Bennett.

Poursuivre la lecture ‘ISRAËL évite des 5è élections, de justesse !’ »

Exercice pandémique variant « O…mega » en Israël, 15 jours avant le « O…micron ». Le flair !

Un exercice national pour se préparer aux futurs variants du COVID-19

Même si le nombre de cas a diminué, le Premier ministre Naftali Bennett annonce qu’Israël n’a pas encore « rangé » les organes de gestion et les forces de lutte contre la pandémie

Le personnel de l'hôpital Shaare Zedek et un soldat de Tsahal réunis autour d'écrans d'ordinateur le 14 octobre 2021. (Crédit : Olivier Fitoussi/Flash90)

Le personnel de l’hôpital Shaare Zedek et un soldat de Tsahal réunis autour d’écrans d’ordinateur le 14 octobre 2021. (Crédit : Olivier Fitoussi/Flash90)

Ce jeudi, Israël organise un exercice national pour se préparer à l’éventualité de futurs variants du coronavirus.

Il s’agit du premier exercice du genre au monde, a précisé le bureau du Premier ministre. Dans un communiqué, il a ajouté que « l’État d’Israël est dans une excellente situation, nous avons vaincu la quatrième vague et nous sommes sur le point de sortir du variant Delta. Mais nous sommes toujours tournés vers l’avenir et nous nous préparons à la poursuite de la campagne ».

Naftali Bennett a déclaré que le gouvernement et les responsables de la santé « ne remballent pas nos équipements et ne ferment pas nos organes de gestion et nos forces de lutte contre le virus. C’est plutôt le contraire – nous continuons à nous préparer et à nous mettre au défi ».

L’exercice aura lieu dans une salle de crise à Jérusalem et sera une simulation de la coordination de divers responsables et organismes de haut niveau en vue de se préparer à une nouvelle souche du COVID-19, surnommée « Omega » pour les besoins de l’exercice.

Les responsables devront faire face à un large éventail de scénarios et travailler leur coordination et la prise de décisions concernant la restriction des déplacements, la quarantaine, l’éducation, les voyages aériens, etc. Le Premier ministre Naftali Bennett lors d’une session spéciale de la Knesset organisée à la mémoire de David Ben Gourion, premier Premier ministre d’Israël, le 8 novembre 2021. (Crédit : Olivier Fitoussi/Flash90)

L’exercice intervient alors qu’Israël semble sortir de sa quatrième vague d’infection.

Selon les chiffres publiés jeudi matin par le ministère de la santé, mercredi, 489 nouveaux cas ont été confirmés, un chiffre bien en-deçà des 5 000 à 6 000 enregistrés quotidiennement il y a près de deux mois. Le nombre de cas actifs de COVID-19 dans le pays a chuté à 6 390 après avoir été au-dessus des 10 000 pendant plus de trois mois et après avoir dépassé les 90 000 début septembre.

Enfin, mercredi, 146 personnes étaient hospitalisées dans un état grave et le nombre de décès s’élevait à 8 136.

En direct de Babylone….

Les responsables religieux en Israël appellent à la vaccination

Herzog a accueilli des rabbins, des imams et des responsables chrétiens à sa résidence, et ils ont lancé leur appel en tant que « représentants des religions en Terre sainte »

Le président Isaac Herzog e compagnie des responsables religieux d'Israël qui ont appelé à se faire vacciner et à prier pour les malades, le 11 novembre 2021. (Crédit : Kobi Gideon/GPO)

Le président Isaac Herzog e compagnie des responsables religieux d’Israël qui ont appelé à se faire vacciner et à prier pour les malades, le 11 novembre 2021. (Crédit : Kobi Gideon/GPO)

Le président Isaac Herzog a rencontré des responsables religieux en Israël dans la soirée de jeudi. Tous ont appelé les populations du monde entier à se faire vacciner contre le COVID-19.

Des responsables juifs, musulmans, chrétiens, druzes et bahaïs ont rejoint Herzog à la résidence du président à Jérusalem, soulignant que « le caractère sacré de la vie est une valeur suprême pour les religions et la sauvegarde de tous les êtres humains – qui ont tous été créés à l’image de Dieu – est la plus grande obligation entre toutes ».

« Il est clairement manifeste que la vaccination de masse de populations entières est le tout premier outil en notre possession pour vaincre cette terrible pandémie », ont-ils ajouté dans leur déclaration.

Aux côtés de Herzog à sa résidence : le grand rabbin séfarade d’Israël Yitzchak Yosef ; le grand rabbin ashkénaze David Lau ; le patriarche grec orthodoxe de Jérusalem Theophilos III ; l’archevêque Pierbattista Pizzaballa, patriarche latin de Jérusalem ; le président de la cour d’appel de la Charia, Sheikh Abed Elhakim Samara ; le leader de la communauté druze Sheikh Mouafaq Tarrif ; le chef de l’église catholique grecque, archevêque de Haïfa et de Galilée, Yosef Mata ; le chef du département musulman du ministère de l’Intérieur, Sheikh Ziad Abu Moch ; l’inspecteur des imams au sein du ministère de l’Intérieur, Sheikh Jamal Al Obra ; et le secrétaire-général du mouvement Bahai en Israël, le docteur David Rutstein.

« Nous pensons que notre rôle en tant qu’éminents représentants des religions en Terre sainte est de nous tenir sur le front de la bataille menée contre le virus et d’apporter notre aide à l’Organisation mondiale de la santé, aux ministères de la Santé et aux systèmes de soins pour vaincre la pandémie de COVID-19 et sauver ainsi d’innombrables vies – par tous les moyens qui seront exigés par les autorités en charge et, en particulier, par le biais de la vaccination de toutes les populations éligibles », ont poursuivi les responsables religieux.

Ils ont appelé aussi les populations du monde entier à respecter toutes les mesures de prévention et ont demandé aux croyants de prier pour les malades, pour les personnels soignants et pour la fin de la pandémie. Le président Isaac Herzog accueille les leaders religieux à sa résidence de Jérusalem, le 11 novembre 2021. (Crédit : Kobi Gideon/GPO)

« Ensemble et en joignant nos prières au Tout-Puissant, nous appelons tout un chacun à aller se faire vacciner dans les meilleurs délais », ont-ils expliqué.

Le ministre de la Santé Nitzan Horowitz et le responsable de la lutte contre le coronavirus en Israël Salman Zarka étaient également présents lors de cette rencontre, représentant le gouvernement.

« La coopération interconfessionnelle est immensément puissante », a commenté Herzog. « Je pense que le fait que cet appel fantastique émane de la Terre sainte établit véritablement un exemple et peut servir de modèle. » Le président Isaac Herzog accueille les leaders religieux à sa résidence de Jérusalem, le 11 novembre 2021. (Crédit : Kobi Gideon/GPO)

« Le COVID ne respecte pas les frontières », a-t-il souligné. « Ni entre les États, ni entre les communautés, ni entre les classes, ni entre les religions. La réussite de la lutte contre le COVID dépend directement de la solidarité affichée entre les responsables religieux et nous avons constaté que ces dirigeants, conscients des choses, continuaient à voir la nécessité de sauver des vies – pikuach nefesh – et le caractère précieux de la vie humaine comme des idéaux déterminants. Je vous remercie tous du fond du cœur, vous, responsables de toutes les religions et de tous les courants religieux en Israël, pour votre rôle central dans le combat national et mondial contre le COVID. »

OMICRON

Selon l’Association des médecins sud-africains, le variant Omicron cause une «maladie bénigne»

18:25:00

Ce variant a été détecté pour la première fois…chez 4 personnes totalement vaccinées.Un virus qui donne une légère toux et un peu de fatigue pendant 2 jours? Vite déclarons l’état d’urgence et coupons-nous du monde. Et évidemment, un nouveau vaccin pourrait bien voir le jour pour contrer cet énième variant. De quoi justifier une 4ème dose dans quelques mois…Fawkes——-

 Muscles endoloris, fatigue et légère toux : le variant Omicron détecté en Afrique du Sud n’est à ce stade qu’une «maladie bénigne», selon l’Association des médecins sud-africains, qui s’interroge sur le «battage médiatique» qui a suivi sa découverte.

 Alors que de sévères mesures restrictives commencent à être mises en place dans certains pays – comme en France – à la suite de la découverte du variant Omicron en Afrique du Sud, Angelique Coetzee, présidente de l’Association médicale sud-africaine, a tenu à relativiser sa dangerosité à ce stade. 

«Il s’agit d’une maladie bénigne dont les symptômes sont des muscles endoloris et de la fatigue pendant un jour ou deux, durant lesquels on ne sent pas bien. Jusqu’à présent, nous avons constaté que les personnes infectées ne souffrent pas de perte de goût ou d’odorat. Elles peuvent avoir une légère toux. Il n’y a pas de symptômes proéminents. Parmi les personnes infectées, certaines sont actuellement traitées à domicile», a ainsi déclaré Angelique Coetzee, interrogée par Sputnik News.

 La responsable a également fait savoir que les hôpitaux sud-africains n’ont pas été surchargés par les patients atteints par le variant Omicron, soulignant par ailleurs qu’il était nécessaire d’attendre de voir l’évolution des patients pour déterminer son réel niveau de menace : «Oui, la maladie est transmissible, mais pour l’instant, en tant que médecins, nous ne savons pas pourquoi il y a un tel battage médiatique, car nous sommes toujours en train d’étudier la question. Nous ne le saurons qu’après deux ou trois semaines, car certains patients ont été admis et ce sont des jeunes âgés de 40 ans ou moins.» 

Ce que craint en revanche Angélique Coetzee, c’est que le variant ne frappe plus durement des personnes âgées non-vaccinées, et/ou des personnes souffrant de diabète ou de maladies cardiaques. Malgré tout, Angelique Coetzee a dans la foulée critiqué la décision de certains pays d’interdire les vols en provenance d’Afrique du Sud, la jugeant donc prématurée, car il n’y a pas assez d’informations sur le degré de dangerosité du variant. Après l’annonce de la découverte de cette nouvelle souche de Covid-19, les Etats-Unis, l’Union européenne, le Canada, Israël, l’Australie ont restreint les voyages en provenance de plusieurs pays d’Afrique australe pour raisons sanitaires.

 L’Organisation mondiale de la santé a qualifié le 26 novembre la nouvelle souche sud-africaine de préoccupante, car elle serait porteuse d’un nombre élevé de mutations qui la rendraient plus transmissible et plus dangereuse. Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies a noté le même jour qu’il existait «une incertitude considérable» concernant la «contagiosité», «l’efficacité des vaccins» ou encore «le risque de réinfection» du nouveau variant du coronavirus «Omicron».

Source: RT

Poursuivre la lecture ‘OMICRON’ »

Le scandale IVERMECTINE aux ANTILLES

En Martinique et en Guadeloupe, réquisition des stocks d’ivermectine pour forcer à la vaccination


Un peu trop résistants pour Olivier Véran : Guadeloupéens et Martiniquais ne se pressent pas pour se faire injecter un produit en phase de test. Dans le climat de mensonge, les Antillais ne sont pas épargnés, bien au contraire. C’est ce que dénonce le député martiniquais, Jean-Philippe Nilor, dans une vidéo postée sur Facebook :

« Au lendemain de la visite éclair de deux ministres, il y a de quoi être interpellé. De toute évidence ces ministres ne sont pas venus pour voir, pour comprendre, pour écouter… mais pour nous asséner un discours bien rodé, bien préparé depuis Paris. Et ce discours répond à deux objectifs majeurs. Le premier c’est de nous culpabiliser, c’est à cause de nous, car nous ne sommes pas assez vaccinés…

Le deuxième objectif, c’est de valoriser l’action de la France qui vient nous sauver, nous les irresponsables. Le ministre de la Santé va plus loin contre les élus qui ne relaieraient pas clairement le discours pro-vaccination forcée et ces élus seraient tenus responsables de la situation.

Mais qui est responsable de la gestion des hôpitaux ? Qui est responsable du fait que ces hôpitaux en Martinique et en Guadeloupe sont sous-dotés ? Qui est responsable du fait qu’au début de la crise, on se soit retrouvés en rupture de stock d’oxygène ? Des personnes sont décédées par manque d’oxygène ! Qui est responsable, alors même que des protocoles existent avec l’ivermectine, le zinc… qui permettent de réduire les risques de développer une forme grave de la maladie ? Pourquoi aujourd’hui, en Martinique et en Guadeloupe, nous nous retrouvons en rupture de stock d’ivermectine ? Pourquoi ?

Et plutôt que de réapprovisionner les pharmacies en ivermectine ou autres médicaments alternatifs, on envoie deux cents militaires, qui, comble du paradoxe, ne sont pas vaccinés. Nous n’avons de leçons à recevoir de personne, et surtout pas de ceux qui ne font rien en amont pour empêcher que la situation se détériore ; de ceux qui ne font rien en amont pour permettre aux soignants de soigner. Nou là, nou doubout ! Tchimbé raid pa moli ! (Traduction : Nous sommes là, debout ! Tenez bon, ne faiblissez pas !) »

L’ivermectine semble être l’ennemi à abattre, pire que le covid-19, de sorte que les stocks d’ivermectine ont été réquisitionnés. Voici maintenant le témoignage d’une femme vivant en Martinique.

« Tous les stocks d’ivermectine ont été réquisitionnés par l’Etat, par le biais de la gendarmerie, dans toutes les pharmacies. Puisque les médecins commençaient à prescrire l’ivermectine, l’azithromycine et tous les protocoles qui empêchent les gens d’aller à l’hôpital. Voilà la situation réelle en Martinique. Tout est fait pour que cela dégénère, pour que l’on soit un exemple et dire : ils ne sont pas vaccinés, regardez, ils meurent ! C’est faux puisque nous sommes la 17e région de France en terme de taux de mortalité, ça veut dire l’avant-dernière, celle où il y a le moins de mortalité. Donc le confinement est une punition politique, parce que les gens ne se vaccinent pas ici. Autre chose qu’on ne vous dit pas en France, c’est que nous avons une grosse épidémie de dengue, les gens meurent de la dengue et on le met sur le compte du covid. Ne vous inquiétez pas ! en Martinique, les morts ne jonchent pas les rues. »

Vous l’aurez compris, tout est très bien organisé pour que le chaos s’installe aux Antilles, afin de justifier la vaccination et faire taire les récalcitrants avec l’aide malveillante des médias prêts à compter les morts qu’ils fabriquent.

Archivé sous Non classé

Pas de tests… pas de COVID !

Bonne nouvelle : l’épidémie de tests est en recul !

Publié le 8 septembre 2021 par Olivier Demeulenaere

par Alain Tortosa

Après des semaines d’inquiétudes, bonne nouvelle, l’épidémie de tests semble enfin être maîtrisée !

Grâce à la pugnacité et au courage de notre gouvernement et de notre monarque lumineux, l’épidémie de tests ayant conduit à la « 4ème vague » en France est en constante diminution depuis deux semaines et, nous l’espérons tous, en passe de retomber à un niveau acceptable.

Petit rappel :

L’épidémie de tests1 était en recul quasi constant depuis le 2 avril 2021 qui avait signé la fin de l’épidémie de tests, dite « 3ème vague ».

Petite note pour celles et ceux qui ont raté de très nombreux épisodes, le taux d’incidence est calculé en fonction du nombre de positifs pour 100 000 habitants. Il suffit de modifier le nombre de tests et donc le nombre de positifs pour modifier le taux d’incidence.

C’est pour cela que le gouvernement et les médias ne parlent QUE de taux d’incidence et non de taux de positivité qui lui est le pourcentage de positifs parmi les testés.

Le pic officiel du nombre d’admissions à l’hôpital ET en soins critiques étant le 7 avril, soit 5 jours après le pic du nombre de tests effectués…

(Ah il est fort notre gouvernement, capable de prédire à 5 jours près, quand l’épidémie va commencer à diminuer et ainsi diminuer le nombre de tests avant même l’arrivée du pic).

L’épidémie de tests, en fin de « 3ème vague » est donc allée en diminution jusqu’à la fin juin, début juillet…

Et comme de bien entendu, début juillet le nombre d’admissions à l’hôpital ET en soins critiques était aussi à son minima…

(Et on ose dire que les prévisionnistes sont nuls !)

Poursuivre la lecture ‘Pas de tests… pas de COVID !’ »

Archivé sous Non classé

Ces pestiférés qui empoisonnent les fontaines….

DISCRIMINATION

Par Daisy Luther – Le 16 août 2021

La discrimination contre les non vaccinés est sur le point de rendre la vie très difficile.

Partout dans le monde, le sujet brûlant du moment est la vaccination contre la Covid.  De nombreux gouvernements envisagent de le rendre obligatoire, un concept terrifiant pour les personnes qui pensent que le vaccin est dangereux. Mais, peut-être encore plus épouvantables sont les choses choquantes que les gens disent à propos de ceux qui ne sont pas vaccinés.

Cet article ne concerne pas la sécurité ou non du vaccin.  Je n’exhorte personne à se faire vacciner, et je n’exhorte personne à l’éviter.  Je crois que mes décisions en matière de santé sont mon choix et les vôtres sont votre choix.

J’espère que lorsque vous lisez ces commentaires, quel que soit le côté du débat sur lequel vous vous trouvez, vous vous arrêtez et pensez à votre humanité.  Si cela était fait à un autre groupe de personnes, cela serait considéré comme un discours haineux.  Parce que les médias grand public et le récit sont étroitement contrôlés en ce moment, ce n’est pas seulement considéré comme acceptable, mais, un signal de vertu supérieure.

Le danger de « l’autre »

Nous avons déjà parlé de la façon dont les gens seraient « encouragés » à se faire vacciner par le biais d’une perte de « privilèges ».  À l’heure actuelle, ceux qui souhaitent se faire vacciner l’ont fait.  De plus, ceux qui ont des raisons valables (comme la perte de revenus) ont également reçu l’injection.  Par conséquent, les récalcitrants qui restent catégoriques sur le fait qu’ils ne recevront pas le vaccin sont maintenant exposés à un tout nouveau niveau «d’encouragement » via une pression sociale extrême.

Un phénomène appelé « altérité » est utilisé à la fois dans le monde de la dynamique de la violence et dans le lavage de cerveau.  L’altérité, c’est lorsqu’une personne détermine qu’une autre personne est indigne, menaçante ou tout à fait inadéquate et à peine de la même espèce.

L’altérisation est un processus par lequel un groupe de personnes est rendu fondamentalement différent, au point même de faire paraître ce groupe moins qu’humain.  Ce processus peut déclencher des réactions émotionnelles instinctives envers les membres de ce groupe.  Dans de nombreux cas, l’altérisation a été utilisée pour dégrader, isoler et rendre possible la discrimination, l’abus ou la persécution d’un groupe.

Poursuivre la lecture ‘Ces pestiférés qui empoisonnent les fontaines….’ »

Archivé sous Non classé

Un vaccin d’adulte dans un corps d’enfant

Faire vacciner les enfants, vraiment ?

Un enfant de 13 ans se fait vacciner à Hartford, aux Etats-Unis, le 13 mai 2021. © AFP /Joseph Prezioso PARTAGER CET ARTICLE : Auteur(s): Laure Gonlézamar, pour FranceSoir A+A

TRIBUNE – Face à la propagande incessante des médias sur les morts du virus Covid-19 et la nécessaire et inévitable vaccination de la population pour enrayer l’épidémie, y compris des plus jeunes, il est désormais d’utilité publique de rappeler quelques chiffres et faits sourcés, afin que chaque citoyen puisse librement et posément décider pour lui et surtout pour ses enfants.

Tout d’abord rappelons un pourcentage important, qu’on n’entend malheureusement presque jamais sur les plateaux de télévision, à part dans la bouche de Laurent Ruquier dans son émission « On est en direct – Le face à face avec Karine Lacombe » sur France 2 : les survivants au Covid-19 représentent en France 99,965%. Autrement dit, le taux de mortalité de ce coronavirus présenté comme la pandémie mondiale du siècle qu’il faut combattre matin, midi, soir et nuit à coups de confinements, de fermetures d’établissements, de gel hydroalcoolique et de masques sur le visage, est de 0.035%. Oui vous avez bien lu, 0.035%, confirmé en direct par Karine Lacombe, elle-même, dans l’émission de janvier 2021.closevolume_off

Capture d’écran de l’émission de Laurent Ruquier – Chiffres présentés en direct sur le plateau.

Poursuivre la lecture ‘Un vaccin d’adulte dans un corps d’enfant’ »

Archivé sous Non classé

Retrait US d’Afghanistan : conséquences pour ISRAËL ?

Le retrait de Joe Biden enhardit les terroristes et pousse les alliés vers l’Iran, mais Jérusalem pourrait trouver un avantage à rester le partenaire le plus fiable des États-Unis

Le président américain Joe Biden quitte la salle Est de la Maison Blanche, après avoir parlé de la prise de contrôle de l’Afghanistan par les Talibans, le 16 août 2021 à Washington, DC. (Crédit : Brendan Smialowski / AFP)

Des gens se précipitent le long des avions de transport en mouvement, certains s’accrochent à l’extérieur et tombent ensuite de plusieurs centaines de mètres vers la mort. Des corps déchiquetés par des balles gisent sur le trottoir d’un aéroport. Des fanatiques armés rassemblés autour du bureau du président, abandonné quelques heures plus tôt. Des hélicoptères survolant une ville en feu et assombrie qui, la veille, était un refuge de la puissance américaine à l’étranger.

Les scènes déchirantes de la chute de Kaboul aux mains des talibans ont marqué la fin d’une vingtaine d’années d’efforts déployés par les États-Unis et leurs alliés de l’OTAN pour construire un Afghanistan cohérent, fonctionnel et raisonnablement démocratique.

Le désastre en cours, retransmis en direct dans les foyers du monde entier et perçu par beaucoup comme une défaite américaine face à une armée djihadiste, a laissé une entaille dans l’image de l’Amérique à l’étranger.

Bien que la tragédie se déroule à près de 4 000 kilomètres d’Israël, elle aura d’importantes ramifications pour Jérusalem et les choix que ses partenaires et ennemis feront dans les mois à venir.

Pour Israël, qui est étroitement lié à Washington depuis des décennies, les inconvénients sont évidents.

« Lorsque les États-Unis sont perçus comme faibles, en termes simples, c’est mauvais pour Israël », a déclaré Micky Aharonson, chercheur principal au Jerusalem Institute for Strategy and Security (Institut pour la Stratégie et la Sécurité à Jerusalem) et ancien directeur de la politique étrangère au Conseil national de sécurité israélien.

Poursuivre la lecture ‘Retrait US d’Afghanistan : conséquences pour ISRAËL ?’ »

Archivé sous Non classé

Vers un variant-COVID incontrôlable ?

Albert Bourla, directeur général de la société pharmaceutique Pfizer, à la bourse de New York, le 17 janvier 2019. (Drew Angerer/Getty Images)

Albert Bourla, directeur général de la société pharmaceutique Pfizer, à la bourse de New York, le 17 janvier 2019. (Drew Angerer/Getty Images) États-Unis

Le PDG de Pfizer prévoit l’émergence d’un variant Covid-19 résistant aux vaccins

Le PDG de Pfizer, Albert Bourla, a déclaré ce mardi qu’une souche du Covid-19 résistante aux vaccins pourrait apparaître dans le futur.

« Chaque fois qu’un variant apparaît dans le monde, nos scientifiques mettent la main dessus », a déclaré M. Bourla dans une interview accordée à Fox News. « Ils font des recherches pour savoir si ce variant pourra échapper à la protection de notre vaccin. Nous n’en avons pas encore identifié, mais nous pensons qu’il est probable qu’un jour, l’un d’entre eux apparaisse. »

Ce n’est pas la première fois queth M. Bourla fait cette prédiction de mauvais augure. Il a abordé la question lors d’une interview accordée à la revue Fortune au mois de février dernier, au moment où l’attention se tournait de plus en plus vers les nouvelles mutations du virus du PCC (virus du Parti communiste chinois), l’agent pathogène responsable du Covid-19.

Répondant à une question sur l’efficacité du vaccin Pfizer contre les variants émergents, M. Bourla s’est dit « tout à fait confiant » qu’il pourrait neutraliser ces nouvelles mutations et a cité les résultats encourageants obtenus en laboratoire. Dans le même temps, il a déclaré que « la question fondamentale » est de savoir si la probabilité d’émergence d’une souche de coronavirus résistante au vaccin existe.

« Théoriquement, ce scénario est tout à fait probable. Si vous protégez une très grande partie de la population, et si une souche émerge et peut utiliser cette population pour se reproduire alors que les souches présentes ne le peuvent pas, il est évident qu’elle prendra le dessus sur la souche originale. Ce n’est donc pas une certitude, mais c’est désormais, je crois, un scénario probable », a-t-il déclaré.

À l’époque, M. Bourla avait déclaré à la revue Fortune que la technologie ARNm utilisée pour le vaccin Pfizer-BioNTech permettait le développement rapide d’un nouveau produit capable de créer une immunogénicité différente qui pourrait prendre en charge de nouvelles mutations. Il a prédit qu’un tel vaccin pourrait être développé en deux mois environ, mais a noté que cela dépendrait de multiples facteurs, notamment du cadre réglementaire.

Dans son entretien avec Fox News, il s’est étendu sur ce point, affirmant que Pfizer a mis en place un processus permettant à la société de développer un vaccin spécifique à un variant dans les 95 jours suivant l’identification d’une nouvelle mutation.

Ses propos ont été tenus le jour même où les Centres de contrôle et de prévention des maladies (CDC) ont publié de nouvelles informations sur l’efficacité du vaccin contre le variant Delta. Sur la base d’une étude portant sur 4 217 participants entièrement vaccinés – 65 % d’entre eux ont reçu le vaccin Pfizer, 33 % le vaccin Moderna et 2 % le vaccin Johnson & Johnson – le rapport des CDC a révélé une efficacité moindre (66 %) au cours de la période de prédominance du variant Delta par rapport aux mois précédant cette prédominance (91 %).

Un jour plus tôt, la Food and Drug Administration (FDA : Administration des denrées alimentaires et des médicaments) a accordé une autorisation complète au vaccin Covid-19 de Pfizer pour les personnes âgées de 16 ans et plus, ce qui en fait le premier vaccin de ce type à franchir le stade de l’utilisation d’urgence.

Archivé sous Non classé

Quand les vaccinés contaminent les non-vaccinés, qui sont les égoïstes ?

  • Un certificat de vaccination

«Finalement, ce sont les vaccinés qui contaminent les autres»: un médecin dézingue le pass sanitaire

© AFP 2021 PASCAL GUYOTFrance17:28 28.08.2021(mis à jour 19:02 28.08.2021) URL courtePar Florent Zephir4335818S’abonner

Le docteur Martin Blachier a mis en doute l’utilité du pass sanitaire sur RMC, soulignant que les vaccins ne prévenaient pas contre la transmission du Covid-19 mais seulement contre les formes graves de la maladie.

Alors que les manifestations contre le pass sanitaire se poursuivent pour la septième semaine consécutive, des voix s’élèvent chez les spécialistes pour critiquer le dispositif.

Sur RMC, l’épidémiologiste Martin Blachier a ainsi dénoncé le brassage permis par le pass sanitaire dans certains lieux, alors que le vaccin ne semble pas protéger efficacement contre la transmission. Le médecin a affirmé que le risque pouvait paradoxalement venir des personnes vaccinées.

«Ce pass sanitaire est une hérésie, car on sait désormais que le vaccin protège contre l’hospitalisation mais pas contre la transmission [….] Vous enfermez donc dans des lieux de contamination, comme les boîtes de nuit ou les bars, des gens qui sont vaccinés transmissibles avec des gens qui sont antigènes négatif. Finalement, ce sont les vaccinés qui contaminent les autres», a ainsi déclaré Martin Blachier sur RMC.

Pour pallier ce décalage, l’épidémiologiste a proposé de transformer le pass sanitaire en «pass vaccinal», ou en dispositif basé uniquement sur les tests PCR négatifs. Il s’est encore ému des déclarations d’Olivier Véran, lequel n’a pas exclu une prolongation du pass sanitaire après le 15 novembre. Martin Blachier a pressé le ministre de la Santé de mettre «son logiciel à jour».

Ce 25 août, l’épidémiologiste avait déjà affirmé sur CNews que l’objectif d’une immunité collective s’éloignait et avait appelé à concentrer la vaccination sur les personnes à risques, plutôt que sur les enfants.

Doutes sur la transmission

Depuis plusieurs semaines, des doutes commencent à apparaître sur l’utilité des vaccins pour lutter contre la transmission du Covid-19. Fin juillet, le ministère de la Santé israélien avait ainsi estimé que l’efficacité du vaccin Pfizer contre les contaminations était tombée à 39%, dans le sillage du variant Delta. Ce taux avoisinait pourtant les 94,3% courant mai.

Une récente étude de l’Imperial College de Londres, menée sur 100.000 personnes au Royaume-Uni, a également conclu à une «efficacité imparfaite du vaccin contre l’infection», jugeant les vaccins efficaces à 49% contre les contaminations chez les 18 à 64 ans.

Ce 26 août, le président du Conseil scientifique, Jean-François Delfraissy avait d’ailleurs admis que le vaccin n’apportait pas de «protection contre l’infection», sur Europe 1. Raison pour laquelle il recommandait le port du masque. Le spécialiste avait cependant souligné que le vaccin était utile pour se prémunir des formes graves du virus.

Mi-juillet, Olivier Véran avait pourtant affirmé que les vaccins «réduisaient par douze le risque de contamination», sur BFM TV.

Archivé sous Non classé

SUISSE : la vaccination obligatoire est jugée injustifiée

La Commission nationale d'éthique suisse juge la vaccination obligatoire contre le Covid injustifiée

La Commission nationale d’éthique suisse juge la vaccination obligatoire contre le Covid injustifiée 29 août 2021, 10:33 La Commission nationale d’éthique suisse juge la vaccination obligatoire contre le Covid injustifiée © Arnd Wiegmann Source: Reuters Une file de tests pour le Covid-19 et une autre pour les QR codes à l’aéroport de Zurich, en Suisse, le 10 juillet 2021 (image d’illustration). Suivez RT France sur Telegram logoTelegram Même sous une forme indirecte, la vaccination obligatoire contre le Covid-19 a été repoussée par une commission indépendante d’experts suisses au motif qu’elle porte atteinte au principe de la liberté de choix et n’est pas justifiée. Une prise de position qui peut faire écho au pass sanitaire français : en Suisse, la Commission nationale d’éthique dans le domaine de la médecine humaine (CEN) a estimé dans une note le 26 août que la vaccination obligatoire, même indirecte, portait atteinte au principe de la liberté de choix et ne se pouvait pas être justifiée, rapporte Le Temps. Le risque d’un système à deux vitesses Cette commission indépendante d’experts, instaurée en 2001 par l’Etat fédéral, a justifié son point de vue par le fait que la liberté inclut le droit de s’exposer aux risques d’infection, précise le quotidien romand. L’instance ajoute que la non-vaccination ne se fait pas forcément «de plein gré et en toute connaissance de cause», et que cette démarche «dépend des conditions sociales». En somme, elle estime que l’accès à certains lieux publics à condition d’être vacciné risque d’instaurer un système à deux vitesses lésant des citoyens issus des classes populaires. Lire aussi Le pass sanitaire est-il réellement efficace contre le Covid-19 ? Certains en doutent (image d’illustration). Pour le médecin Martin Blachier, le pass sanitaire est une «hérésie» La commission pointe également un manque d’accès aux informations sur les vaccins, ainsi que «l’impossibilité matérielle» d’aller se faire vacciner pour certains groupes de la population. En conséquence, la CEN juge que l’augmentation de la couverture vaccinale doit se faire par le biais d’autres mesures que l’obligation ou l’incitation forcée type pass sanitaire, par exemple à travers «une information proactive et appropriée et un accès simple pour les groupes de population défavorisés sur le plan éducatif». Face à la quatrième vague de coronavirus, la situation dans les hôpitaux suisses reste pour l’instant sous contrôle, a déclaré le 25 août le ministre de la Santé Alain Berset, à l’issue d’une réunion du gouvernement qui a décidé de rendre payants les tests nécessaires à l’obtention du certificat Covid à compter du 1er octobre. A ce jour, 56% de la population a reçu au moins une dose de vaccin, contre 63% dans l’Union européenne, selon Berne.

Archivé sous Non classé

Les résistants antillais font reculer le Gouvernement

Antilles : Véran repousse la vaccination obligatoire chez les soignants

Toutes les mobilisations sont les bienvenues et sont porteuses d’espoir et de résultats. Il faut bien comprendre que c’est le système qui a besoin de nous pour fonctionner et non l’inverse, c’est capital à comprendre. À partir du moment où 80 % des salariés ne vont plus travailler, l’État est  obligé de reculer. Il ne peut rien faire d’autre. Et ce n’est certainement pas ce clown pathétique d’Olivier Véran qui va pouvoir y faire  grand-chose.

Antilles : Véran repousse la vaccination obligatoire chez les soignants

Lors d’un point presse organisé hier, le ministre de la Santé a insisté sur le maintien de l’obligation vaccinale pour les soignants.

Néanmoins, aux Antilles, la date butoir a été repoussée à la fin de la quatrième vague.

À trois semaines du couperet de l’obligation vaccinale contre le Covid, le gouvernement se montre intransigeant avec les soignants récalcitrants et peut compter sur le soutien des fédérations hospitalières, malgré les vives inquiétudes exprimées par des responsables syndicaux.

Pas de sursis pour les soignants. Annoncée le 12 juillet par le président Emmanuel Macron, l’obligation vaccinale pour les personnels des hôpitaux et des Ehpad (ainsi que les pompiers, ambulanciers et aides à domicile) entrera bien en vigueur le 15 septembre (au moins une injection) comme prescrit par la dernière loi de gestion de la crise sanitaire.

« Le refus de se vacciner ne donnera lieu à aucun arrêt maladie », a prévenu Olivier Véran, le ministre de la Santé, promettant « des contrôles systématiques » pour « toute prescription jugée suspecte ».

Sauf pour les Antilles

« La loi s’appliquera » donc partout, a-t-il insisté, à l’exception des départements d’outre-mer submergés par la quatrième vague épidémique – en particulier la Martinique et la Guadeloupe – où la mesure sera « repoussée de l’autre côté de la vague » car « on n’allait pas leur rajouter cette contrainte ».

Le ministre de la Santé a bien entendu soufflé que nul n’était en mesure de connaître la fin de la vague de covid-19 qui frappe les Antilles.

Regardez sa déclaration :


Depuis le 13 juillet 2021, les syndicats de soignants aux Antilles sont vent debout contre le principe de l’obligation vaccinale dans leur profession. Au regard du faible taux de vaccination en Martinique et en Guadeloupe, la date butoir du 15 septembre paraissait inatteignable. Une réalité qui s’est imposée au gouvernement.

Archivé sous Non classé

ISRAËL – SUÈDE : L’État hébreu victime de sa politique vaccinale ?

Des policiers et un groupe de migrants se tiennent sur la plate-forme à l'extrémité suédoise du pont entre la Suède et le Danemark à Malmo, en Suède, le 12 novembre 2015. (Stig-Ake Jonsson/AFP/Getty Images)

Des policiers et un groupe de migrants se tiennent sur la plate-forme à l’extrémité suédoise du pont entre la Suède et le Danemark à Malmo, en Suède, le 12 novembre 2015. (Stig-Ake Jonsson/AFP/Getty Images) International

La Suède interdit aux voyageurs de se rendre en Israël, l’un des pays où le taux de vaccination est le plus élevé

La Suède est devenue le deuxième pays de l’Union européenne à interdire l’entrée aux Israéliens compte tenu de l’augmentation des cas de Covid-19 en Israël, alors que le taux de vaccination dans ce pays est l’un des plus élevés au monde.

Mercredi, le Portugal est devenu le premier pays de l’UE à interdire les voyages en provenance d’Israël en raison de l’augmentation du nombre de cas. Les deux pays suivent la recommandation de l’UE visant à retirer Israël de la liste des pays verts.

La Suède a également interdit l’entrée des citoyens des États-Unis, du Kosovo, du Liban, du Monténégro et de la Macédoine du Nord.

Le ministre de l’Intérieur, Mikael Damberg, a déclaré aux médias que la forte augmentation du nombre de cas de Covid-19 en Israël, aux États-Unis et dans d’autres pays explique pourquoi ils ont été retirés de la liste des pays exemptés de l’interdiction de voyager en Suède. Malgré la campagne de vaccination de masse menée par Israël, le virus a continué à se propager, a déclaré M. Damberg.

Selon un communiqué de presse publié par le gouvernement suédois, il va réintroduire une interdiction de voyager vers Israël, les États-Unis et d’autres pays à partir du 6 septembre.

Poursuivre la lecture ‘ISRAËL – SUÈDE : L’État hébreu victime de sa politique vaccinale ?’ »

Archivé sous Non classé

Les politiques doivent rendre des comptes sur le COVID !

Covid: « des milliers de plaintes » arrivent à la Cour de justice de la République, selon François Molins

« Il y a des milliers de plaintes qui arrivent » à la Cour de justice de la République concernant la gestion par le gouvernement de la crise du Covid-19, a déclaré François Molins, procureur général près la Cour de cassation. AFP Publié le 05/09/2021 à 20:45, mis à jour le 05/09/2021 à 20:12

François Molins. Photo AFP

« C’est un phénomène qui est nouveau, certainement dû au développement des modes de communication et d’Internet, qui affecte la Cour de justice de la République. Effectivement il y a des milliers de plaintes qui arrivent« , a déclaré François Molins dans un entretien diffusé dimanche sur LCI à 20h30.

La commission des requêtes de la Cour de justice de la République (CJR), seule juridiction habilitée à poursuivre et juger Premiers ministres, ministres et secrétaires d’Etat pour les crimes et délits commis « dans l’exercice de leurs fonctions« , examine ensuite leur recevabilité.

« Le même phénomène (de plaintes massives, NDLR) existe au niveau du pôle santé publique (du tribunal judiciaire) de Paris (…) C’est un phénomène qui concerne la problématique dans son ensemble: le volet droit commun ou le volet ministériel », a-t-il ajouté.

François Molins, ancien procureur de la République de Paris, a souligné « un problème de fond » qui touche la Cour de justice de la République (CJR).

« On sait qu’il y a un certain nombre de projets de réforme qui concernent la Cour de justice de la République, je pense que s’il y a un problème là-dessus il faut que le modèle évolue. Il y a un certain nombre de défauts structurels qui affectent aujourd’hui cette procédure, c’est à la volonté nationale de s’en saisir » a-t-il développé.

La CJR, juridiction d’exception mi-politique, mi-judiciaire, souvent placée sous le feu des critiques, mène actuellement une instruction depuis juillet 2020 concernant l’ancien Premier ministre Edouard Philippe, l’ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn et son successeur Olivier Véran, pour la gestion du Covid-19.

Un collectif d’enseignants a par ailleurs déposé devant elle en mars une plainte pour « mise en danger de la vie d’autrui » contre le ministre de l’Education nationale Jean-Michel Blanquer, accusé de « ne pas protéger les personnels en contact avec les enfants« , qui « répandent le virus » de la Covid-19,

En novembre 2020, la CJR avait jugé irrecevable la plainte d’une association de victimes de la Covid-19 contre le Premier ministre Jean Castex.

Le 16 juillet, elle a mis en examen pour prise illégale d’intérêts le ministre de la Justice Eric Dupond-Moretti, soupçonné d’avoir profité de sa fonction pour régler ses comptes avec des magistrats avec lesquels il avait eu maille à partir quand il était avocat, ce qu’il réfute.

Poursuivre la lecture ‘Les politiques doivent rendre des comptes sur le COVID !’ »

Archivé sous Non classé

Pas de PASS en ESPAGNE…


Espagne : 4 tribunaux se révoltent et suspendent le passe sanitaire pour violation de droits

Publié le 17.8.2021 par Léonard Plantain


Un restaurateur vérifie les laissez-passer sanitaires Covid-19. (PASCAL POCHARD-CASABIANCA/AFP via Getty Images)Un restaurateur vérifie les laissez-passer sanitaires Covid-19. (PASCAL POCHARD-CASABIANCA/AFP via Getty Images)

En Espagne, le tribunal régional de Galice vient de suspendre l’usage du passe sanitaire, rejoignant ainsi trois autres tribunaux régionaux (îles Canaries, Cantabrie et Andalousie) qui avaient également suspendu le passe sanitaire quelques jours auparavant.

C’est un coup de théâtre et un coup dur pour le passe sanitaire espagnol. Alors qu’en France, son usage décrété par l’exécutif est obligatoire depuis le 9 août pour les personnes souhaitant se rendre dans des lieux accueillant du public, en Espagne, avec ses gouvernements autonomes, de telles décisions ne s’imposent pas si facilement. Ainsi, ce mercredi 11 août, la justice de Galice a suspendu son usage obligatoire dans les bars, restaurants et boîtes de nuit.

Que s’est-il passé ? Selon plusieurs médias espagnols, dont El Periódico, la décision prise par le gouvernement de la communauté autonome de Galice de rendre obligatoire ce passe Sanitaire a été attaquée par la justice régionale, qui accuse le gouvernement autonome de ne lui avoir jamais soumis cette mesure.

Selon Le Courrier du Soir, la décision de rendre obligatoire le passe Sanitaire sans que le tribunal régional n’en soit informé a été prise par Alberto Núñez Feijóo, l’actuel président du gouvernement de la communauté autonome de Galice, celui-la même qui avait présenté une loi sanitaire en novembre 2020 visant à pouvoir infliger des amendes de 3.000 euros aux Galiciens qui refusaient la vaccination.

Coup de théâtre en #Espagne 4 tribunaux suspendent le #PassSanitaire pour violation de droits !https://t.co/T1d7zoBo6X

— Bernard Sudan ���� ���� (@BernardSudan) August 14, 2021

La Galice n’est pas un cas isolé et ce n’est pas la première fois que des tribunaux espagnols attaquent le passe sanitaire. En effet, jeudi 29 juillet, le journal espagnol Heraldo de Aragon a informé que le tribunal de justice des îles Canaries suspendait le passe sanitaire. Selon le site d’actualité Eldiario.es, la justice a pris cette décision en estimant que certains droits ont été bafoués.

Même chose pour la justice de deux autres communautés autonomes espagnoles, Cantabrie et Andalousie, qui ont suspendu au début du mois d’août le passe Sanitaire.

Archivé sous Non classé

PROPAGANDE D’ETAT – MEDIAS COMPLICES

« C à vous » auto-censure sa chaîne YouTube et musèle Véran au passage

Un traquenard ! Je suis tombé dans un traquenard ! ©France5 PARTAGER CET ARTICLE : Auteur(s): FranceSoir A+A

Le visionnage de l’intervention d’Olivier Véran dans l’émission « C à Vous » a été interdite aux résidents Français sur YouTube. La faute à la plateforme de vidéos ? Non, c’est l’émission elle-même qui s’est auto-censurée. Mais pourquoi donc ?

La vidéo a fait le tour des réseaux sociaux. Nous sommes le 30 août, émission « C à Vous » sur France 5, le journaliste Patrick Cohen dresse dans son édito un bref bilan de la politique vaccinale du gouvernement et reconnait une « grande déception » : « ce n’est pas ce vaccin qui va nous débarasser de ce virus. L’immunité collective, qui était censée éteindre l’épidémie avec une population vaccinée à 75 ou 80 % était un mirage, une illusion, la plupart des spécialistes en conviennent aujourd’hui, ce concept ne marche pas, il ne peut pas marcher, hélas, avec ce coronavirus. »

« Mirage », « déception », « illusion »… tout cela en présence du ministre Oliver Véran dont la réaction médusée n’a pas laissé indifférent sur Twitter et ailleurs.

Complotiste, vous avez dit complotiste ?

Mais Patrick Cohen ne s’est pas arrêté là : « Le Delta a rendu les vaccins moins efficaces, son risque de transmission n’est réduit par les vaccins que d’environ 50 %, ça veut dire que le virus continue de circuler chez les vaccinés, qu’il sera impossible de contenir la pandémie par la seule vaccination, que la propagation de ce virus va lui offrir de nouvelles possibilités d’évolution, de mutation vers de nouveaux variants, et qu’il y a de grands risques qu’il devienne endémique, c’est à dire qu’il faudra vivre avec encore et toujours des précautions, gestes barrières, pour combien de temps ? En tout cas c’est un nouvel espoir déçu dans cette crise interminable […] »

Les Français privés de Véran ?

Il aurait été heureux pour illustrer cet article de publier la vidéo YouTube en question, malheureusement, « C à Vous » a décidé d’en interdire l’accès aux internautes Français.

cavousyt.jpg

De l’auto-censure donc. Est-ce que les producteurs de l’émission ont craint d’enfeindre les règles de Google sur les « informations médicales incorrectes sur la COVID-19 » ?

Il est vrai que M. Véran fait dans son intervention l’apologie de la troisième dose de vaccination : « Avec la 3ème dose  on renforce l’immunité, c’est à dire qu’on renforce l’efficacité du vaccin, et qu’on se protège encore plus… En gros on redit à notre système immunitaire, parce que lui aussi est un peu parti en vacances au bout de six mois : « tu verras cette protéine qui se présente devant toi, il faut pas la laisser rentrer, il faut la détruire. » Une analyse très scientifique qui pourtant à ce jour n’a pas reçu l’aval de l’OMS pour qui « les données n’ont pas démontré la nécessité d’un rappel« . Peut-être que l’OMS n’est pas au courant que le système immunitaire a régulièrement besoin de vacances ?

On notera que les commentaires sous la vidéo, qui sont restés ouverts un temps, ont eux aussi été désactivés par C à Vous , ce qui est dommage car l’un d’eux indiquait la marche à suivre pour voir la vidéo : utiliser un VPN qui permet de changer son adresse IP et de se connecter depuis un autre pays. L’autre possibilité est d’aller sur le site de France 5, de créer un compte et d’y chercher la vidéo qui y est encore visionnable jusqu’à la fin du mois. Forcément, c’est beaucoup moins commode que YouTube et de plus il est impossible de partager ou d’intégrer la vidéo à un autre site.

Enfin, cette dernière déclaration du ministre de la Santé concernant le passe sanitaire : « La vie ne s’est pas arrêtée, c’est même le contraire figurez-vous, j’en suis le premier agréablement surpris, mais en 2021 depuis la mise en place du passe sanitaire, l’activité des restaurants, des bars, des centres de vacances, des salles de sport, est plus importante que dans la même période l’été 2019. » Oliver Véran reprend donc sans ciller les allégations farfelues de Bruno Le Maire sur les supposés effets bénéfiques du passe sanitaire sur l’économie.

Tout va bien, donc.

Auteur(s): FranceSoir

Archivé sous Non classé