BIDEN(USA) – BENNET(ISRAËL)

A Washington, Bennett en quête d’un nouveau départ pour les liens Israël-USA

Pour sa première visite d’Etat depuis sa prise de fonction en juin, le Premier ministre doit renouer avec le camp démocrate des liens qui s’étaient distendus sous son prédécesseur

Attendu mardi à Washington où il doit s’entretenir avec le président Joe Biden, le Premier ministre israélien, Naftali Bennett, entend donner un nouvel élan aux relations avec les Etats-Unis, grand allié de l’Etat hébreu.

Pour sa première visite d’Etat depuis sa prise de fonction en juin, M. Bennett doit renouer avec le camp démocrate au pouvoir à Washington des liens qui s’étaient distendus sous son prédécesseur, Benjamin Netanyahu, ouvertement aligné avec les républicains.

M. Netanyahu avait affiché un soutien indéfectible à l’ex-président Donald Trump et sans cesse critiqué l’accord sur le nucléaire iranien, négocié par l’administration Obama lorsque M. Biden était vice-président.

L’heure est donc à un « rafraîchissement et une remise à zéro » des relations bilatérales, indiqué à l’AFP Scott Lasensky, ancien conseiller de Barack Obama.

En juin, lorsqu’il a rencontré son homologue Antony Blinken, le chef de la diplomatie israélienne, Yaïr Lapid, avait estimé que « des erreurs avaient été commises ces dernières années » et que « la position bipartisane d’Israël avait été mise à mal ». « Nous corrigerons ces erreurs ensemble », avait-il assuré. Le secrétaire d’État américain Antony Blinken (au centre) accueille le ministre des Affaires étrangères Yair Lapid avant leur rencontre à Rome, le 27 juin 2021. (Andrew Harnik / Pool / AFP)

Mais certaines questions comme l’Iran restent des sujets de discorde entre les deux pays.

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Mise en congé sans solde en ISRAËL

Les enseignants non-vaccinés s’insurgent contre une mise en congé sans solde

Ils menacent de poursuites judiciaires ; Mise en garde de Yaffa Ben David, cheffe du syndicat enseignant ; 7 hôpitaux seront partiellement en grève

Les enseignants non-vaccinés ont menacé de porter plainte s’il leur est interdit de donner des cours et qu’ils sont placés en congé sans solde dès le début de l’année scolaire, le mois prochain.

Selon le plan de réouverture des établissements scolaires qui a été préparé par le gouvernement en vue de la rentrée qui aura lieu le 1er septembre, les professeurs devront présenter le pass vert pour accéder aux écoles. Ce pass est délivré aux personnes vaccinées, guéries ou en capacité de présenter des résultats négatifs d’un test de dépistage effectué dans les 72 heures précédentes.

Mais Ran Erez, président de l’Association des enseignants, a menacé de faire appel à la Haute-cour si le système devait être appliqué parmi les professeurs.

« Nous nous tournerons vers la Haute cour si les professeurs non-vaccinés et non-testés en sont réduits à rester chez eux sans toucher de salaire », a déclaré Erez au micro de la radio militaire, mardi. « Si cela s’applique à tout le secteur public – pas de problème. Mais nous ne coopérerons pas si le pass vert n’est nécessaire que pour les enseignants ».

Erez a ajouté qu’il avait donné pour instruction au responsable juridique de son association de préparer une plainte à soumettre sur le sujet devant la Haute cour.

Yaffa Ben David, à la tête du syndicat national des enseignants, a dit que mettre en œuvre un tel système sur les professeurs aurait des effets négatifs majeurs. Un Israélien se fait administrer une piqûre de rappel dans un centre de vaccination de la caisse Maccabi, le 1er août 2021. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

« Nous sommes favorables au vaccin et nous soutenons l’idée que les professeurs non-vaccinés se fassent dépister », a déclaré Ben David au micro de la radio militaire, mardi. « Mais nous avons un manque énorme de professeurs. Et qui remplacera un prof vacciné, qui est obligé de rester chez lui ? »

Selon les estimations faites par les ministères de la Santé et de l’Éducation, environ 37 000 enseignants et employés du secteur de l’éducation n’ont pas encore été vaccinés. Le ministère de la Justice a expliqué que les personnels non-immunisés et refusant de se faire dépister à la COVID-19 toutes les 72 heures seraient placés en congé sans solde, selon la station de radio publique Kan.

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AFGHANISTAN : échec et mat ?

L’Occident a-t-il perdu la guerre contre le jihad islamiste ?

En 2001, l’ennemi absolu de l’Occident s’appelle Al-Qaïda. 20 ans plus tard, le jihadisme a fait des métastases, les groupes sont plus nombreux et géographiquement mieux répartis

Des responsables talibans installent un drapeau taliban avant une conférence de presse du porte-parole des Talibans Zabihullah Mujahid, au Government Media Information Center à Kaboul, en Afghanistan, le 17 août 2021. (AP Photo / Rahmat Gul)

En 2001, l’ennemi absolu de l’Occident s’appelle Al-Qaïda, derrière la figure de son chef Oussama Ben Laden. Vingt ans de guerre plus tard, l’échec est peu contestable: le jihadisme a fait des métastases, les groupes sont à la fois plus nombreux et géographiquement mieux répartis.

Les cendres des Twin Towers fumaient encore que le président américain George W. Bush lançait ce qu’il a appelé tour à tour la « croisade » ou la « guerre » contre le terrorisme. En ligne de mire, le régime des talibans en Afghanistan, coupable d’avoir laissé Al-Qaïda préparer l’attentat le plus meurtrier jamais perpétré contre un pays occidental.

Deux ans et une victoire militaire plus tard, Bush affirmait en janvier 2003, dans son traditionnel discours sur l’état de l’Union: « en Afghanistan, nous avons contribué à libérer un peuple opprimé et nous continuerons de l’aider à rendre sûr son pays, à reconstruire sa société et à instruire tous ses enfants, garçons et filles ».

Mais l’histoire ne l’a pas entendu. Les talibans ont repris Kaboul et instaurent la charia. Que leurs discours apaisants soient jugés crédibles ou pas, ce sont bien des islamistes ultra radicaux, très proches d’Al-Qaïda, qui dirigent le pays.

La guerre contre le terrorisme aurait donc échoué ? « Ils ont réussi à tuer Ben Laden mais si l’objectif était de mettre fin au jihadisme transnational, c’est un échec total », répond sans détour Abdul Sayed, politologue à l’université de Lund, en Suède. Cette photo non datée montre le chef d’Al-Qaida, Oussama ben Laden, en Afghanistan. (Crédit : AP)

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ISRAËL : le COVID malgré le vaccin !

Plus de 10 000 cas COVID diagnostiqués mardi, pour le deuxième jour de suite

Le ministère de la Santé a indiqué mercredi que plus de 10 000 nouveaux cas de COVID avaient été diagnostiqués mardi, pour la deuxième journée consécutive.Dans ses chiffres actualisés, le ministère indique que 10 313 cas ont été détectés hier, et 6 971 autres depuis minuit.Le nombre de décès a augmenté de 52 depuis la dernière mise à jour des chiffres du ministère mardi matin, pour atteindre 7 082.

Le nombre de décès s’élève à 7 082, dont 511 au mois d’août seulement

Selon le ministère, les cas graves sont en baisse et s’élèvent à 689. Le taux de positivité des tests, de 6,74 %, est également légèrement inférieur à celui des derniers jours.

Le ministère de la Santé a indiqué que plus de 2,3 millions d’Israéliens ont reçu la troisième dose du vaccin COVID – et près de 6 millions ont reçu au moins une injection.

Une fillette de trois ans est hospitalisée dans un état grave à l’hôpital Sheba à Ramat Gan suite à des complications du COVID-19. La fillette souffre du syndrome pédiatrique inflammatoire multisystémique (PIMS), une maladie rare qui se développe chez certains enfants après une exposition au coronavirus. Elle a contracté le COVID au début du mois et on pensait qu’elle s’était complètement rétablie, mais elle a par la suite développé de graves symptômes. L’enfant est inconsciente et placée sous respirateur, selon les médias hébraïques.

L’actrice Irit Kaplan, 48 ans, a été hospitalisée pour le COVID-19, selon l’hôpital Ichilov. Depuis son lit d’hôpital, elle regrette d’avoir refusé le vaccin par crainte qu’il n’exacerbe sa maladie auto-immune préexistante. « J’ai l’impression de mourir, j’ai du mal à respirer, je perds mes forces, c’est une vraie souffrance », dit-elle, en exhortant tous les Israéliens à se faire vacciner contre cette « maladie maudite ». Selon l’hôpital, Kaplan est dans un état grave.

Les cours ont par ailleurs repris mercredi pour une grande majorité d’élèves en Israël. Quelque 2,4 millions d’élèves de la maternelle à la Terminale devaient retourner à l’école mercredi après les congés d’été. Cependant, environ 240.000 ont dû rester à la maison, a indiqué le ministère de l’Éducation.

Quelque 90.000 d’entre eux ont été infectés par le coronavirus ou se trouvent en quarantaine, a déclaré une porte-parole du ministère à l’AFP. Et 150.000 autres ont dû rester chez eux car le taux d’infection était trop élevé dans leur ville ou le taux de vaccination trop faible dans leur classe.

Israël autorise la vaccination dès l’âge de 12 ans et les lycées doivent s’assurer que 70 % des élèves d’une même classe ont été vaccinés sans quoi l’enseignement doit se faire en ligne.

En visite dans une école de Yeruham (sud), le Premier ministre Naftali Bennett a toutefois défendu mercredi la décision du gouvernement de rouvrir les classes, disant vouloir éviter que des enfants, et donc des parents, restent à la maison.

« Il faut faire en sorte que toute la population d’Israël puisse travailler et gagner sa vie décemment, même par temps de coronavirus », a déclaré M. Bennett.

L’Etat hébreu avait été l’un des premiers pays à lancer, en décembre 2020, une vaste campagne de vaccination ce qui avait permis de faire chuter le nombre de cas.

Mais au cours des dernières semaines, le nombre de cas de Covid n’a cessé d’augmenter sur fond notamment de propagation du variant Delta, plus contagieux chez les adultes non vaccinés mais aussi chez des personnes vaccinées depuis plus de six mois, ce qui a poussé les autorités à lancer une campagne pour l’administration d’une dose de rappel du vaccin. Face à la hausse du nombre de cas, plusieurs mesures ont été réimposées récemment, comme le port du masque dans les lieux publics fermés.

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ISRAËL : une coallition improbable de 8 partis pour un gouvernement de changement ?

Après une très longue journée, le leader centriste de Yesh Atid, Yair Lapid, vient d’informer le président Reuven Rivlin qu’il a réussi à former un gouvernement, mettant potentiellement fin au règne de Benjamin Netanyahu à la tête d’Israël depuis douze ans – et quatorze en tout.

Le président de la Knesset Yariv Levin a officiellement informé la Knesset que le chef du parti Yesh Atid Yair Lapid était en mesure de former un gouvernement. Mais Levin, qui est membre du Likud, le parti du Premier ministre Benjamin Netanyauh, n’a pas précisé quand aura lieu le vote pour la prestation de serment. La procédure aura lieu au plus tard le 14 juin.

La nouvelle coalition, composée de huit partis, dont Yamina – son chef Naftali Bennett sera Premier ministre pendant les deux premières années – semble avoir le soutien de 61 sur 120 membres de la Knesset.La coalition de huit partis qui vise à remplacer Netanyahu devrait probablement parvenir à obtenir la majorité nécessaire lors d’un vote de confiance à la Knesset qui pourrait se tenir le 9 ou le 14 juin. Selon des reportages diffusés vendredi à la télévision, les membres du « bloc du changement », qui est dirigé par le Premier ministre désigné Bennett et par le dirigeant de Yesh Atid, Yair Lapid, estiment que la prestation de serment du nouveau gouvernement aura bien lieu.

La coalition Bennett-Lapid représente 61 députés à la Knesset, forte de 120 membres, ce qui implique qu’une seule défection pourrait l’empêcher de gagner le vote de confiance nécessaire pour prendre le pouvoir : Yesh Atid (17 sièges), Kakhol lavan (8), Yisrael Beytenu (7), le parti Travailliste (7), Yamina (6 de ses 7 parlementaires), Tikva Hadasha (6), Meretz (6) et Raam (4).

Après l’annonce de la création de la nouvelle coalition par le centriste Yair Lapid, le parti islamiste Raam a indiqué que « le bloc du changement » avait accepté d’allouer plus de 53 milliards de shekels de budgets et de plans de développement pour la société arabe. Selon un communiqué du parti musulman dirigé par Mansour Abbas, Naftali Bennett, chef de Yamina, et Lapid ont promis 30 milliards de shekels sur cinq ans pour stimuler l’économie, et 2,5 millions de shekels supplémentaires pour lutter contre la violence et le crime organisé au sein de la société arabe. 20 millions de shekels supplémentaires seront investis au cours des 10 prochaines années pour réparer les infrastructures en ruine dans les villes et villages arabes, a déclaré Raam.

Trois villages bédouins non reconnus – Abda, Khashm al-Zena et Rakhma – devraient être légalisés dans une décision du gouvernement, selon Raam.

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Juifs / Arabes : prémices de guerre civile en Israël

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré dans une vidéo que la violence et le chaos entre Arabes et Juifs ces derniers jours sont « insupportables » : « Nous avons vu des émeutiers arabes mettre le feu à des synagogues, mettre le feu à des voitures, agresser la police, attaquer des civils innocents pacifiques. Nous ne pouvons pas l’accepter. C’est l’anarchie », a-t-il dit.

« Rien ne peut justifier qu’une foule arabe agresse des Juifs, et rien ne peut justifier qu’une foule juive agresse des Arabes ». « Je me fiche que votre sang soit en ébullition. Alors il est bouillant. C’est sans importance. Vous ne pouvez pas faire justice vous-même. Vous ne pouvez pas venir vers un citoyen arabe et essayer de le lyncher, tout comme nous ne pouvons pas voir des citoyens arabes le faire à des citoyens juifs. Cela ne sera pas toléré ». « Cette violence ne nous ressemble pas », poursuit-il. « Nous allons ramener l’ordre et la loi dans toutes les villes israéliennes ».

Netanyahu a ajouté qu’il apportera un soutien total et davantage de pouvoirs et de ressources à la police pour qu’elle fasse respecter la loi, et a déclaré qu’il envisageait également d’envoyer des forces militaires dans les villes dans la mesure où la loi le permet.

Le président Reuven Rivlin est intervenu sur la Douzième chaîne de télévision israélienne et a imploré les Israéliens de mettre fin à la « folie » qui se déroule dans les rues des villes judéo-arabes : « Je suis très inquiet », a-t-il dit, ajoutant qu’il « crie » à la paix intérieure alors qu’Israël fait face à des attaques d’ennemis extérieurs.

« Je lance un appel et une supplique à tous les dirigeants locaux, aux chefs religieux, aux citoyens, aux parents. Faites tout ce que vous pouvez pour arrêter cette chose terrible qui se passe sous nos yeux », a-t-il dit. « Nous avons affaire à une guerre civile entre nous sans aucune raison. S’il vous plaît, arrêtez cette folie ». « Je vous en supplie. Ce pays appartient à chacun d’entre nous. Désistez-vous. »

Le ministre de la Défense, Benny Gantz, publie une déclaration en réponse aux émeutes brutales qui ont lieu dans tout le pays et au cours desquelles des foules arabes et juives ont pris pour cible des passants innocents : « Ce soir, plus que jamais, ce sont nos divisions internes qui nous menacent. Elles ne sont pas moins dangereuses que les missiles du Hamas », déclare Gantz. « Nous ne devons pas gagner la bataille à Gaza et perdre la bataille chez nous ». Les images dures des villes et des rues ce soir sont des Israéliens qui se déchirent les uns les autres. La violence choquante à Bat Yam, Akko, Lod et d’autres villes nous retourne l’estomac et nous brise le cœur à tous », ajoute-t-il.

Le député d’extrême droite Bezalel Smotrich, chef du Parti sioniste religieux, a affirmé avoir « avoir honte » de ce lynchage d’une « cruauté atroce ». « Frères juifs, Stop!! Nous ne pouvons en aucun cas nous laisser aller à des actes violents », a-t-il ajouté : « Je viens de visionner un clip que je ne peux pas partager ici de Juifs qui malmènent un passant arabe innocent et je suis choqué et honteux jusqu’au fond de mon âme », a-t-il tweeté. « Nous vivons des jours difficiles, nous sommes attaqués, frustrés… mais bon sang, comment les Juifs peuvent-ils être aussi cruels ?! Terrible. »

Smotrich est depuis longtemps accusé d’attiser les tensions raciales et religieuses. Il a récemment déclaré que les Arabes sont des citoyens d’Israël, « pour l’instant du moins ».

Le président du parti Yesh Atid Yair Lapid a publié un communiqué dans lequel il affirme que « la violence ne nous vaincra pas. La violence ne dictera pas nos vies ».

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré dans une vidéo que la violence et le chaos entre Arabes et Juifs ces derniers jours sont « insupportables » : « Nous avons vu des émeutiers arabes mettre le feu à des synagogues, mettre le feu à des voitures, agresser la police, attaquer des civils innocents pacifiques. Nous ne pouvons pas l’accepter. C’est l’anarchie », a-t-il dit.

« Rien ne peut justifier qu’une foule arabe agresse des Juifs, et rien ne peut justifier qu’une foule juive agresse des Arabes ». « Je me fiche que votre sang soit en ébullition. Alors il est bouillant. C’est sans importance. Vous ne pouvez pas faire justice vous-même. Vous ne pouvez pas venir vers un citoyen arabe et essayer de le lyncher, tout comme nous ne pouvons pas voir des citoyens arabes le faire à des citoyens juifs. Cela ne sera pas toléré ». « Cette violence ne nous ressemble pas », poursuit-il. « Nous allons ramener l’ordre et la loi dans toutes les villes israéliennes ».

Netanyahu a ajouté qu’il apportera un soutien total et davantage de pouvoirs et de ressources à la police pour qu’elle fasse respecter la loi, et a déclaré qu’il envisageait également d’envoyer des forces militaires dans les villes dans la mesure où la loi le permet.

Le président Reuven Rivlin est intervenu sur la Douzième chaîne de télévision israélienne et a imploré les Israéliens de mettre fin à la « folie » qui se déroule dans les rues des villes judéo-arabes : « Je suis très inquiet », a-t-il dit, ajoutant qu’il « crie » à la paix intérieure alors qu’Israël fait face à des attaques d’ennemis extérieurs.

« Je lance un appel et une supplique à tous les dirigeants locaux, aux chefs religieux, aux citoyens, aux parents. Faites tout ce que vous pouvez pour arrêter cette chose terrible qui se passe sous nos yeux », a-t-il dit. « Nous avons affaire à une guerre civile entre nous sans aucune raison. S’il vous plaît, arrêtez cette folie ». « Je vous en supplie. Ce pays appartient à chacun d’entre nous. Désistez-vous. »

Le ministre de la Défense, Benny Gantz, publie une déclaration en réponse aux émeutes brutales qui ont lieu dans tout le pays et au cours desquelles des foules arabes et juives ont pris pour cible des passants innocents : « Ce soir, plus que jamais, ce sont nos divisions internes qui nous menacent. Elles ne sont pas moins dangereuses que les missiles du Hamas », déclare Gantz. « Nous ne devons pas gagner la bataille à Gaza et perdre la bataille chez nous ». Les images dures des villes et des rues ce soir sont des Israéliens qui se déchirent les uns les autres. La violence choquante à Bat Yam, Akko, Lod et d’autres villes nous retourne l’estomac et nous brise le cœur à tous », ajoute-t-il.

Le député d’extrême droite Bezalel Smotrich, chef du Parti sioniste religieux, a affirmé avoir « avoir honte » de ce lynchage d’une « cruauté atroce ». « Frères juifs, Stop!! Nous ne pouvons en aucun cas nous laisser aller à des actes violents », a-t-il ajouté : « Je viens de visionner un clip que je ne peux pas partager ici de Juifs qui malmènent un passant arabe innocent et je suis choqué et honteux jusqu’au fond de mon âme », a-t-il tweeté. « Nous vivons des jours difficiles, nous sommes attaqués, frustrés… mais bon sang, comment les Juifs peuvent-ils être aussi cruels ?! Terrible. »

Smotrich est depuis longtemps accusé d’attiser les tensions raciales et religieuses. Il a récemment déclaré que les Arabes sont des citoyens d’Israël, « pour l’instant du moins ».

Le président du parti Yesh Atid Yair Lapid a publié un communiqué dans lequel il affirme que « la violence ne nous vaincra pas. La violence ne dictera pas nos vies ».

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré dans une vidéo que la violence et le chaos entre Arabes et Juifs ces derniers jours sont « insupportables » : « Nous avons vu des émeutiers arabes mettre le feu à des synagogues, mettre le feu à des voitures, agresser la police, attaquer des civils innocents pacifiques. Nous ne pouvons pas l’accepter. C’est l’anarchie », a-t-il dit.

« Rien ne peut justifier qu’une foule arabe agresse des Juifs, et rien ne peut justifier qu’une foule juive agresse des Arabes ». « Je me fiche que votre sang soit en ébullition. Alors il est bouillant. C’est sans importance. Vous ne pouvez pas faire justice vous-même. Vous ne pouvez pas venir vers un citoyen arabe et essayer de le lyncher, tout comme nous ne pouvons pas voir des citoyens arabes le faire à des citoyens juifs. Cela ne sera pas toléré ». « Cette violence ne nous ressemble pas », poursuit-il. « Nous allons ramener l’ordre et la loi dans toutes les villes israéliennes ».

Netanyahu a ajouté qu’il apportera un soutien total et davantage de pouvoirs et de ressources à la police pour qu’elle fasse respecter la loi, et a déclaré qu’il envisageait également d’envoyer des forces militaires dans les villes dans la mesure où la loi le permet.

Le président Reuven Rivlin est intervenu sur la Douzième chaîne de télévision israélienne et a imploré les Israéliens de mettre fin à la « folie » qui se déroule dans les rues des villes judéo-arabes : « Je suis très inquiet », a-t-il dit, ajoutant qu’il « crie » à la paix intérieure alors qu’Israël fait face à des attaques d’ennemis extérieurs.

« Je lance un appel et une supplique à tous les dirigeants locaux, aux chefs religieux, aux citoyens, aux parents. Faites tout ce que vous pouvez pour arrêter cette chose terrible qui se passe sous nos yeux », a-t-il dit. « Nous avons affaire à une guerre civile entre nous sans aucune raison. S’il vous plaît, arrêtez cette folie ». « Je vous en supplie. Ce pays appartient à chacun d’entre nous. Désistez-vous. »

Le ministre de la Défense, Benny Gantz, publie une déclaration en réponse aux émeutes brutales qui ont lieu dans tout le pays et au cours desquelles des foules arabes et juives ont pris pour cible des passants innocents : « Ce soir, plus que jamais, ce sont nos divisions internes qui nous menacent. Elles ne sont pas moins dangereuses que les missiles du Hamas », déclare Gantz. « Nous ne devons pas gagner la bataille à Gaza et perdre la bataille chez nous ». Les images dures des villes et des rues ce soir sont des Israéliens qui se déchirent les uns les autres. La violence choquante à Bat Yam, Akko, Lod et d’autres villes nous retourne l’estomac et nous brise le cœur à tous », ajoute-t-il.

Le député d’extrême droite Bezalel Smotrich, chef du Parti sioniste religieux, a affirmé avoir « avoir honte » de ce lynchage d’une « cruauté atroce ». « Frères juifs, Stop!! Nous ne pouvons en aucun cas nous laisser aller à des actes violents », a-t-il ajouté : « Je viens de visionner un clip que je ne peux pas partager ici de Juifs qui malmènent un passant arabe innocent et je suis choqué et honteux jusqu’au fond de mon âme », a-t-il tweeté. « Nous vivons des jours difficiles, nous sommes attaqués, frustrés… mais bon sang, comment les Juifs peuvent-ils être aussi cruels ?! Terrible. »

Smotrich est depuis longtemps accusé d’attiser les tensions raciales et religieuses. Il a récemment déclaré que les Arabes sont des citoyens d’Israël, « pour l’instant du moins ».

Le président du parti Yesh Atid Yair Lapid a publié un communiqué dans lequel il affirme que « la violence ne nous vaincra pas. La violence ne dictera pas nos vies ».

Le chef du parti Tikva Hadasha Gideon Saar a déclaré que les scènes de chaos à Bat Yam, Haïfa, Akko, Lod et ailleurs « ne laissent pas de place au doute : nous risquons de glisser vers une guerre entre citoyens ».« Notre engagement envers nos enfants dans ce pays nous oblige tous à agir pour calmer les esprits », a-t-il ajouté.

Pour Issawi Freij, député arabe du Meretz, il s’agit des « prémices d’une guerre civile ».

Le grand rabbin sépharade d’Israël Yitzhak Yosef a publié une déclaration implorant les Juifs de ne pas devenir violents contre les citoyens arabes.

« Des civils israéliens innocents sont attaqués par des organisations terroristes, le sang coule à flot et nos cœurs sont indignés, les scènes sont difficiles à regarder. Mais nous ne devons pas nous laisser entraîner par les provocations et par le fait de blesser des gens ou de porter atteinte à des biens », a-t-il déclaré.

Il a ajouté que la Torah ne permet pas de faire la loi soi-même. « Le travail de retour à l’ordre doit être laissé à la police », a-t-il déclaré. « Nous devons être une lumière pour les nations, et non, à Dieu ne plaise, le contraire ».

« C’est la nuit de Cristal à Lod », a déploré le maire de la ville, Yair Revivo, se référant au pogrom nazi mené contre les Juifs allemands en 1938.

« J’ai appelé le Premier ministre à déclarer l’état d’urgence à Lod. A appeler l’armée. A imposer un couvre-feu. A faire revenir le calme… il y a ici un échec de gouvernance… c’est un incident géant – une intifada d’Arabes israéliens. Tout le travail que nous avons fait ici depuis des années, en termes de coexistence, est anéanti ».

« Tout Israël doit le savoir, il y a une perte totale de contrôle… C’est impensable. Les synagogues sont incendiées. Des centaines de voitures sont incendiées. Des centaines de voyous arabes déambulent dans les rues… la guerre civile a éclaté à Lod… La communauté orthodoxe nationaliste, ici, est armée. J’implore ses membres de retourner chez eux mais, ce qui est compréhensible, ils veulent protéger leurs habitations. Des cocktails Molotov sont jetés dans des maisons appartenant à des Juifs. La situation est incendiaire. »

Trois synagogues, des commerces, des dizaines de voitures étaient en feu et des poubelles jonchaient sur les trottoirs. L’hôpital Assaf Harofeh soigne 12 personnes blessées lors des affrontements à Lod, dont deux dans un état grave. Les autres sont légèrement blessés. Selon les médias en hébreu, l’une des personnes gravement blessées est un homme de 56 ans qui a été frappé à la tête avec une pierre lorsque des émeutiers ont lapidé sa voiture à coups de pierres.

Tard lundi soir, cette ville mixte – 77 000 habitants, dont 47 000 juifs et 23 000 arabes – située en banlieue de Tel-Aviv avait été le théâtre de violents affrontements et un émeutier arabe Israélien y avait été tué. La ville jouxte l’aéroport Ben Gurion dont le trafic aérien a été suspendu pendant plus d’une heure mardi soir.

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a ensuite déclaré l’état d’urgence et envoyé un bataillon de la police des frontières en renfort.

La Douzième chaîne a aussi diffusé des images de résidents juifs de Lod en train de jeter des pierres sur des voitures appartenant à des habitants arabes, même si Fried a déclaré que tels incidents étaient mineurs au vu de l’ampleur des émeutes arabes.

« Des émeutes de grande ampleur ont éclaté du fait de certains résidents arabes, mettant en danger les habitants », a indiqué la police dans un communiqué. « Des véhicules ont été incendiés et des biens ont été endommagés ». « Seize pelotons de la police des frontières ont été déployés dans le secteur afin de gérer les violences », a indiqué dans la nuit la police israélienne.

Des scènes de violence ont aussi eu lieu dans d’autres localités arabes israéliennes, comme à Akko ou Wadi Ara (nord), ou Jisr A-Zarqa, près de Haïfa, où huit personnes ont été arrêtées, selon la police. Poursuivre la lecture ‘Juifs / Arabes : prémices de guerre civile en Israël’ »

Le choc des photos : roquettes palestiniennes contre anti-missiles israéliens

Des roquettes (à droite) tirées vers Israël depuis Beit Lahia dans le nord de la bande de Gaza, illuminent le ciel nocturne le 14 mai 2021, tandis que les missiles du Dôme de Fer sont tirés pour les intercepter. (Photo par ANAS BABA / AFP)

Des roquettes (à droite) tirées vers Israël depuis Beit Lahia dans le nord de la bande de Gaza, illuminent le ciel nocturne le 14 mai 2021, tandis que les missiles du Dôme de Fer sont tirés pour les intercepter. (Photo par ANAS BABA / AFP)

 

Le feu et la fumée montent de la tour Jalaa alors qu'elle est détruite lors d'une frappe aérienne israélienne après que Tsahal a averti les occupants de partir, à Gaza city, le 15 mai 2021 (Crédit : MAHMUD HAMS / AFP)

Le feu et la fumée montent de la tour Jalaa alors qu’elle est détruite lors d’une frappe aérienne israélienne après que Tsahal a averti les occupants de partir, à Gaza city, le 15 mai 2021 (Crédit : MAHMUD HAMS / AFP)

Une série d’images saisissantes capturées vendredi montre les batailles intenses qui font rage dans le ciel d’Israël et de Gaza, entre les roquettes lancées par des groupes terroristes et celles tirées par le Dôme de fer israélien pour les intercepter.Une photo en particulier, prise par Anas Baba de l’agence de presse française AFP, montre les lignes droites diagonales illuminées par les roquettes lancées depuis Gaza. On voit les batteries anti-missiles du Dôme de fer s’élever dans une fureur tourbillonnante pour les intercepter.Israël affirme que le Dôme de fer a intercepté plus de 90 % des roquettes tirées sur des zones habitées, sauvant des milliers de vies. Le système de radar avancé calcule quelles roquettes tomberont sans danger dans des zones inhabitées et les laisse poursuivre leur trajectoire.

 

Vague mondiale d’antisémitisme en marge du conflit ISRAËL / HAMAS

Des manifestants brandissent des pancartes et des banderoles lors d'un rassemblement pro-palestiniens à Londres, samedi 22 mai 2021. (Crédit : AP Photo/Alastair Grant)Vague d’antisémitisme: présence policière accrue à NY aux abords des lieux juifs. « La haine n’a pas sa place dans notre État », a dit le gouverneur Cuomo, qui a ordonné le renforcement de la sécurité près des synagogues, écoles et établissements communautaires

Le gouverneur de New York, Andrew Cuomo, a ordonné lundi à la police de l’État de renforcer la protection des lieux juifs à travers l’État, suite à une recrudescence des attaques antisémites ces derniers jours.

« La haine n’a pas sa place dans notre État », a déclaré Cuomo, ajoutant qu’il avait ordonné à la police de l’État de New York d’augmenter les patrouilles dans les synagogues, les écoles et autres établissements de la communauté juive « suite à un pic d’attaques violentes ».

« La violence et l’intimidation antisémites sont contraires à la promesse et à la raison d’être de l’État de New York, et nous ne les tolérerons sous aucune forme », a-t-il déclaré.

« Nous continuerons à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour garantir aux New-Yorkais juifs – et aux New-Yorkais de toutes confessions – la paix, la sûreté et la sécurité qu’ils méritent », a-t-il ajouté.

Les policiers de l’État renforceront leurs effectifs aux abords des établissements scolaires et religieux juifs dans les comtés de New York, Westchester, Rockland, Orange, Nassau et Suffolk, selon un communiqué.

Une présence policière accrue est également prévue pendant Shabbat.

Ces dernières semaines, les communautés juives du pays ont été confrontées à un antisémitisme grandissant pendant et après le conflit à Gaza et en Israël. Dans la ville de New York, pendant des rassemblements pro-israéliens et pro-palestiniens de jeudi, plusieurs juifs ont été agressés dans la rue.

Dans les jours qui ont suivi, des juifs de New York ont publié sur les réseaux sociaux des messages indiquant qu’ils avaient été menacés, harcelés ou attaqués parce qu’ils étaient juifs. Ces rapports rappellent une série d’incidents antisémites survenus à New York dans les mois qui ont précédé la pandémie, qui a paralysé la vie urbaine dans le monde entier. Au niveau national, l’Anti-Defamation League a enregistré une augmentation des incidents antisémites au cours de la première semaine des combats entre Israël et le Hamas.

Des attaques contre des synagogues et des Juifs ont également eu lieu dans d’autres villes. Des synagogues en Floride, en Illinois et en Arizona ont été visées. Plus tôt dans la semaine, deux incidents antisémites ont été filmés à Los Angeles.

Ces incidents antisémites ont poussé certains à s’abstenir de porter des symboles religieux en public par crainte d’être attaqués.

Dimanche, des centaines de personnes se sont rassemblées pour soutenir Israël à New York, quelques jours après qu’un cessez-le-feu amis fin aux combats entre Israël et le Hamas à Gaza.

La manifestation dans le sud de Manhattan, organisée par l’Israeli-American Council et d’autres organisations pro-israéliennes, comportait principalement des messages traditionnels de soutien à Israël. Les intervenants ont affirmé qu’Israël et les Juifs de New York faisaient face à un ennemi commun.

« Nous sommes ici aujourd’hui contre le terrorisme, unis contre le terrorisme », a déclaré Tal Shuster, l’un des organisateurs de l’événement, dans un discours. « Nous n’acceptons aucun type de terrorisme, ni à New York, ni en Israël, ni nulle part dans le monde ».

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La FRANCE et le risque d’Apartheid israélien selon son ministre !

Netanyahu s’en prend à Le Drian pour ses propos sur un « risque d’apartheid ». « Nous ne subirons aucune réprimande morale hypocrite et fausse sur cette question, » a mis en garde le chef de l’État israélien

« Le ministre a déclaré qu’Israël pourrait devenir un Etat d’apartheid – une affirmation éhontée, fausse et sans fondement », a déclaré en hébreu M. Netanyahu. « Nous n’accepterons aucune leçon de morale hypocrite et mensongère sur cette question », a ajouté M. Netanyahu.

« Dans l’État d’Israël, tous les citoyens sont égaux devant la loi, quelle que soit leur origine ethnique. Israël est un phare de la démocratie et des droits de l’homme dans notre région… Nous ne subirons aucune réprimande morale hypocrite et fausse sur cette question, » a mis en garde le chef de l’État.

Dimanche, Jean-Yves Le Drian, invité de l’émission Le Grand jury RTL/Le Figaro/LCI. avait déclaré qu’Israël faisait face à un « risque d’apartheid […] fort si on continuait à aller dans une logique d’un seul État ou du statu quo, même le statu quo produit ça. »

« Mais ce qui m’a frappé le plus dans cette crise, c’est qu’il y a eu des conflits en Israël. Dans les villes israéliennes [mixtes], les communautés se sont affrontées. » « Là où il y a des Arabes, » précisa Adrien Gindre, rédacteur en chef du service politique du Groupe TF1 et représentant LCI.

« Et ça monte, et ça monte. En Israël, c’est la première fois. C’est la première fois. Et ça montre bien que si d’aventure, on avait une autre solution que la solution à deux États, on aurait alors les ingrédients d’un apartheid qui durerait longtemps donc il faut essayer d’éviter cette situation. »

« C’est la faute de Netanyahu ? » a interrompu le journaliste du Figaro Guillaume Roquette…  » Je vais pas accuser, je pense qu’il faut dire d’abord, c’est la faute du Hamas. Le Hamas, c’est une organisation terroriste. »

« Non je parle des tensions à l’intérieur même d’Israël, » précisa Roquette.

Quelque peu perplexe devant la question, Le Drian répond : « c’est la réalité du fait que des communautés vivent l’une à côté de l’autre sans perspectives politiques réelles. »

« Mais vous employez le mot d’apartheid, » coupa Gindre. « Non, j’ai dit que le risque d’apartheid était fort si on continuait à aller dans une logique d’un seul État ou du statu quo, même le statu quo produit ça. »

« Mais d’apartheid, il n’y a pas aujourd’hui en Israël c’est ce que dit une démocrate aujourd’hui aux États-Unis, » indiqua Benjamin Sportouch, rédacteur en chef du service politique de RTL, sans indiquer le nom de la représentante et en donnant l’impression que les autres représentants démocrates le pensent, alors que Joe Biden a bien réaffirmé le soutien des Démocrates à l’égard d’Israël, hormis l’aile ultra-progressiste, notamment représentée par « la Brigade ». « Oui, mais le risque est celui-là. C’est la première fois que l’on a pu constater des situations de conflictualité dans les villes et je parle pas de la Cisjordanie, » insiste Le Drian.

Ces dernières semaines, la cohabitation entre Juifs et Arabes a volé en éclats dans plusieurs villes mixtes israéliennes, au moment où Israël affrontait le mouvement terroriste islamiste du Hamas dans l’enclave palestinienne de Gaza.

 

Guerre HAMAS vs ISRAËL : bilan

Tsahal se prépare au prochaDes membres de l'aile militaire du groupe terroriste Hamas défilent à Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, le 27 mai 2021, alors que le Hamas revendique la victoire à l'issue d'un conflit de 11 jours avec Israël. (Crédit : SAID KHATIB / AFP)in round, le Hamas organise un défilé de la victoire. Les responsables de la Défense préviennent que le cessez-le-feu est très instable, pourrait rapidement se transformer à nouveau en conflit

Des membres de l’aile militaire du groupe terroriste Hamas défilent à Khan Yunis, dans le sud de la bande de Gaza, le 27 mai 2021, alors que le Hamas revendique la victoire à l’issue d’un conflit de 11 jours avec Israël. (Crédit : SAID KHATIB / AFP)

Une semaine après qu’un cessez-le-feu a mis fin à 11 jours d’hostilités entre Israël et le Hamas, Tsahal se préparerait déjà aux prochains combats, des hauts responsables de l’armée se déclarant préoccupés par une escalade imminente de la violence de la part du groupe terroriste basé à Gaza.

Selon la Treizième chaîne, de hauts responsables de la Défense avaient qualifié le cessez-le-feu de « très instable ».

L’avertissement est survenu alors que le Hamas présentait une partie de son artillerie lors d’un défilé de victoire à Khan Younis, au sud de Gaza.

Alors que la classe politique israélienne a pratiquement déclaré la victoire dans l’opération “Gardien des Murs”, de hauts responsables de Tsahal ont fait valoir qu’à ce stade, il est impossible de déterminer dans quelle mesure le Hamas a été dissuadé d’attaquer dans le futur, et à quel point les dommages dans la bande de Gaza seraient susceptibles d’affecter sa décision de lancer une autre campagne prochainemen

Jeudi, le chef d’état-major de Tsahal, Aviv Kohavi, a déclaré que les combats entre l’armée et le groupe terroriste Hamas, au pouvoir à Gaza, avaient pris fin avec un avantage décisif pour Israël.

« L’opération s’est soldée par un net avantage pour Tsahal, et le Hamas, qui a déclenché une guerre en tant que prétendu défenseur de Jérusalem, l’a achevée en tant que destructeur de Gaza », a déclaré Kohavi dans un discours aux gradués de l’académie de l’armée.

Il a vanté les « nombreux accomplissements » d’Israël dans la campagne par rapport aux réalisations militaires « limitées » du Hamas, dont la plupart étaient d’après lui psychologiques.

Dans le même temps, il a ajouté que Tsahal tirait les leçons du combat et que « nous nous préparons déjà pour la prochaine campagne ».

Le chef d’état-major de Tsahal Aviv Kohavi,

lors d’une conférence de presse après le cessez-le-feu avec Gaza, l

e 21 ma1 2021. (Screenshot)

Pendant ce temps à Gaza, le Hamas a organisé jeudi un défilé militaire pour célébrer ce qu’il appelle la « victoire de la résistance », au cours de laquelle le groupe a présenté divers systèmes d’armement utilisés dans les combats contre Israël.

Le défilé, qui a attiré une grande foule de partisans, a eu lieu à Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza.

Le chef du Hamas à Gaza, Yahya Sinwar, a été photographié sur un canapé dans ses bureaux bombardés.

L’Égypte a invité Israël, le Hamas et l’Autorité palestinienne à des pourparlers séparés visant à consolider le cessez-le-feu, a déclaré jeudi un responsable des renseignements égyptiens. Les pourparlers porteraient également sur l’accélération du processus de reconstruction à Gaza.

« Nous recherchons une trêve à long terme, qui permettrait de poursuivre les discussions et éventuellement des pourparlers directs », a déclaré le responsable, qui avait une connaissance approfondie de la procédure ayant conduit au cessez-le-feu, et qui a parlé sous couvert d’anonymat, n’étant pas autorisé à s’entretenir avec la presse.

Mercredi, Kan News a rapporté qu’Israël exigerait que de tels pourparlers incluent des discussions sur le retour de civils israéliens, ainsi que des corps de deux soldats de Tsahal détenus par le Hamas depuis près de sept ans.

Hadar Goldin et Oron Shaul, soldats de Tsahal, ont été tués au cours de la guerre de l’été 2014 avec le Hamas, tandis que le civil Avera Mengistu a été capturé après être entré à Gaza de son propre chef la même année. Mengistu souffrirait de troubles de la santé mentale. Hisham al-Sayed, un deuxième civil, est entré dans la bande de Gaza en 2015 et y est détenu depuis lors.

Selon le rapport, un responsable militaire égyptien anonyme s’est rendu en Israël la semaine dernière pour discuter de l’initiative, mais aucune date pour le sommet proposé n’a été fixée. Kan a en outre rapporté qu’Israël avait fixé deux conditions à sa participation : que les pourparlers avec le Hamas et l’Autorité palestinienne se déroulent séparément, et que chaque étape du processus de reconstruction de Gaza soit liée à l’avancement du retour des captifs.

Bien que Tsahal affirme avoir porté un coup important aux capacités militaires du Hamas et démantelé ses stratégies clé en attaquant son réseau de tunnels souterrains à l’intérieur de la bande de Gaza, il reconnaît que le groupe terroriste a toujours des milliers de roquettes dans ses arsenaux et pourrait facilement décider de les utiliser à nouveau.

Peu de temps avant l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, le chef des opérations de Tsahal, le major général Aharon Haliva, a déclaré que le conflit serait considéré comme un succès pour Israël s’il apportait cinq ans de calme à Gaza.

Mais les responsables des renseignements ont précisé mercredi qu’il ne s’agissait pas d’une estimation de la durée du cessez-le-feu, juste d’un baromètre pour évaluer le résultat de la campagne, connue sous le nom d’opération Gardien des murs.

Cherchant à établir un narratif pour expliquer les combats à leur peuple, les dirigeants du Hamas ont annoncé leur victoire dans le conflit, l’atteinte d’un bon nombre de leurs objectifs venant légitimer cette revendication.

Tout au long des combats, le groupe terroriste s’est défini comme un protecteur de Jérusalem – lançant le premier barrage de roquettes sur la capitale en réponse aux violents affrontements entre manifestants musulmans et policiers israéliens sur le mont du Temple. Il a également réussi à exacerber les divisions croissantes entre juifs et Arabes israéliens, à inspirer des attaques contre des civils et des soldats israéliens en Cisjordanie, à attirer l’attention internationale sur la cause palestinienne, et à tuer 11 civils en Israël.

Le coût pour le Hamas a été élevé : pendant le conflit, Israël a tué un certain nombre de hauts responsables, dont plusieurs membres clés de son aile de recherche et développement, et a mené des frappes sur prés d’une quarantaine de centres de production de roquettes, ce qui rendra les choses beaucoup plus difficile pour le groupe terroriste de reconstituer ses arsenaux. Tsahal a également intercepté tous les drones – à la fois des véhicules aériens sans pilote et des sous-marins autonomes – que le Hamas a lancés, ainsi que plusieurs appareils au sol avant qu’ils ne puissent être déployés.

Aussi, de manière peut-être plus significative encore, l’armée israélienne a détruit plus de 100 kilomètres de tunnels du Hamas dans la bande de Gaza, qu’Israël a surnommés «le métro». Cela a rendu inutilisables de larges pans de l’infrastructure souterraine du groupe terroriste – environ un tiers, selon les évaluations de Tsahal – et, plus important encore, a démontré aux membres du Hamas qu’ils étaient vulnérables aux attaques dans leurs bunkers souterrains. Le Hamas doit maintenant déterminer si le prix considérable qu’il a payé pour ces réalisations en valait la peine, ou s’il a remporté une victoire à la Pyrrhus. Cela ne s’éclaircira que dans les mois et les années à venir, selon les évaluations de Tsahal.

 

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COVID19 : un bien étrange retour à la normale. Jusque à quand ?

NdlR : 70% de la population vaccinée. Et si l’épidémie devait reprendre à cause des 30 % de non vaccinés ? Des pass sanitaires bizarrement abandonnés à peine élaborés. Un crash test géant à l’échelle mondiale pour tester les réactions ? Non, cette crise n’est pas finie. C’est le début d’autre chose. Nous avons changé de modèle. Le COVID19 s’en va ? Bon vent. Le roi est mort, vive le roi !   

Israël : RetoDes Israéliens vont voir un film au Cinema City de Jérusalem, le 27 mai 2021. (Crédit : Olivier Fitoussi/Flash90)ur à la normale avec la levée de presque toutes les restrictions. Les obligations du Pass vert et du Badge pourpre disparaissent mardi et tous les lieux sont dorénavant ouverts à tous, sans limite, alors que le pays veut enfin tourner la page

Des Israéliens vont voir un film au Cinema City de Jérusalem, le 27 mai 2021. (Crédit : Olivier Fitoussi/Flash90)

Israël devrait goûter enfin à la réalité post-pandémie dès mardi – alors que les dernières séries des restrictions mises en place depuis plus d’un an dans le cadre de la lutte contre le coronavirus doivent être levées.

Le nombre de cas de COVID-19, dans le pays, continue à chuter.

Les systèmes du Passeport vert et du Badge pourpre, qui définissaient les directives sur le nombre de personnes autorisées à entrer dans les lieux publics et sur la gestion du fonctionnement de ces derniers, expirent en date du 1er juin. Ce qui signifie que les Israéliens n’auront plus besoin d’apporter une preuve de vaccination ou de rémission pour accéder à des espaces variés et que les limitations d’accueil mises en vigueur dans les magasins, dans les restaurants et autres seront levées.

Les rassemblements ne seront plus soumis à des restrictions, qu’ils aient lieu en plein air ou en espace clos.

Les activités de la majorité des entreprises et des écoles sont d’ores et déjà revenues à la normale et la mise en œuvre d’un grand nombre de restrictions sanitaires a été abandonnée. Les seules directives majeures encore en vigueur sont l’obligation du port du masque dans les espaces clos – elle devait être bientôt levée elle aussi – ainsi que la nécessité, pour les personnes non-vaccinées qui entrent dans le pays, de se mettre en quatorzaine.

Cette décision d’abandonner les restrictions survient alors que le nombre de cas est tombé à 350 et que seulement une poignée de nouveaux cas de coronavirus est enregistrée quotidiennement. Dimanche, quatre nouveaux cas ont été répertoriés contre douze dans la journée de samedi.

La crise sanitaire entraînée par la pandémie de coronavirus a été forte au sein de l’État juif, avec 839 475 cas dans un pays d’un peu plus de neuf millions de personnes, et 6 412 décès. A l’apogée de l’épidémie, il y a eu 88 000 cas actifs dans le pays avec des milliers de plus diagnostiqués chaque jour, et 1 228 cas graves.

Cette levée des restrictions a été largement rendue possible par une campagne de vaccination unique au monde. Plus de 70 % des Israéliens âgés de 20 ans et plus ont reçu les deux doses de vaccin nécessaires contre le coronavirus, et le gouvernement devrait approuver, dans les prochains jours, l’immunisation des adolescents dès l’âge de 12 ans.

Néanmoins, 49 personnes atteintes par la COVID-19 se trouvent actuellement dans un état grave et 36 sont actuellement placées sous respirateur, selon les données transmises dans l’après-midi de lundi par le ministère de la Santé. Des chiffres en baisse : Ils s’élevaient, début mai, à plus de cent personnes dans un état critique. Au mois de janvier, à l’apogée de la troisième vague d’infections, plus de 1 200 Israéliens étaient dans un état grave.

Israël a été parmi les premiers pays au monde – à l’exception des pays d’Extrême-Orient – à imposer des restrictions majeures à la population et aux nouveaux-arrivants dans le pays. Alors que les limitations sur les rassemblements et les exigences de quarantaine ont été imposées dès le mois de mars 2020, le pays a connu trois confinements d’intensité variée qui ont immobilisé véritablement la vie au sein de l’État juif.

Au cours des derniers mois, le pays a commencé à se rouvrir graduellement, d’abord aux détendeurs du Passeport vert qui a été délivré aux Israéliens ayant été vaccinés ou étant en rémission du coronavirus – excluant, dans les faits, la majorité des enfants.

Les confinements auraient entraîné des milliards de shekels de pertes économiques, avec de nombreuses petites entreprises qui ont dû baisser définitivement le rideau, dans un contexte de plaintes dénonçant des aides insuffisantes de la part de l’État. Parmi les plus durement touchés, les restaurants – dont les gérants ont manifesté régulièrement en déplorant des mesures qui, selon eux, ont été draconiennes et trop aléatoires.

« De notre point de vue, le 1er juin 2021 est une fête », commente Tomer Mor, à la tête d’un groupe de défense des restaurateurs, auprès du site Ynet. « C’est le jour où notre lutte porte enfin ses fruits avec l’abandon du Passeport vert et du Badge pourpre. Nous sommes très heureux de pouvoir à nouveau accueillir, sans limite et de manière inconditionnelle, le public – enfants, adultes et familles ». Tandis que les allègements précédents des restrictions, à l’été et à l’automne dernier, avaient entraîné une hausse des contaminations, les chiffres, cette fois-ci, continuent à baisser – un signe que la pandémie pourrait largement dorénavant appartenir au passé.

Des inquiétudes subsistent néanmoins sur l’entrée potentielle de souches résistantes au vaccin du coronavirus dans le pays. Le Vietnam a annoncé, samedi, qu’il avait découvert un nouveau variant de la COVID-19 qui se propage rapidement dans l’air et qui est une combinaison des souches indienne et britannique.

L’efficacité des vaccins actuels reste indéterminée concernant la propagation de ce nouveau variant.

Ces craintes signifient que les exigences de mise en quatorzaine pourraient rester en place pour les voyageurs non-vaccinés, a indiqué dimanche Chezy Levy, directeur-général du ministère de la Santé.

« Nous n’envisageons pas un assouplissement des directives en vigueur à l’aéroport Ben-Gurion. Nous continuerons à tester les voyageurs retournant en Israël et à les placer à l’isolement », a déclaré Levy au micro de la Radio militaire. « C’est là où la détection est importante, parce qu’une maladie non-détectée peut ramener le virus dans le pays ».

Lundi, les ministres du cabinet dit « du coronavirus » ont voté en faveur du maintien des mesures de dépistage pour les nouveaux-arrivants au sein de l’État juif. Ils devront se soumettre à un test 72 heures avant le vol, et immédiatement après l’atterrissage.D’autres restrictions ont été levées et notamment l’obligation de respecter une distanciation sociale de deux mètres dans l’enceinte de l’aéroport, et l’obligation, pour les voyageurs, de changer de masque au milieu du vol. Les transporteurs aériens, de leur côté, sont autorisés à revoir les services offerts aux passagers – qui avaient été limités dans le cadre de la lutte contre le coronavirus – à la hausse dans leurs avions.

Vendredi, les ministres ont voté l’ajout de la Russie et de l’Argentine à la liste des pays interdits pour les voyages, au vu de taux d’infection croissants dans ces territoires. Ils rejoignent sur cette liste des pays « rouges » l’Ukraine, l’Éthiopie, le Brésil, l’Inde, l’Afrique du sud, le Mexique et la Turquie. Pour ces destinations, les vols vers et depuis Israël sont interdits, sauf dispense particulière accordée par le gouvernement.

Le responsable de la lutte contre le coronavirus, Nachman Ash, pour sa part, a vivement recommandé aux Israéliens de ne pas prendre de vacances à l’étranger pour le moment.

Les membres du forum national de gestion de l’épidémie de coronavirus, au sein du ministère de la Santé, ont déclaré la semaine dernière qu’il n’y avait eu aucune discussion avec les experts avant l’annonce de cette dernière levée des restrictions. Selon la station de radio publique Kan, un membre du forum, dont l’identité n’a pas été révélée, a exprimé sa grande surprise suite à cette décision, s’interrogeant sur ses motivations. D’autres ont indiqué à la station qu’ils n’en avaient entendu parler que par le biais des médias, et qu’ils se posaient des questions sur d’éventuelles dimensions politiques intervenant dans ce choix.

Toutefois, le professeur Dror Mevorach, chef de la médecine interne à l’hôpital Hadassah de Jérusalem, a déclaré au Times of Israel que le moment choisi pour la levée des restrictions était le bon. « Les cas ont diminué, le virus ne se propage plus et nous n’avons plus de maladie clinique dans le pays », a-t-il commenté. « Même dans la population non-vaccinée, la maladie ne se répand plus. Pour résumer, nous sommes revenus à la normale ».

 

ARABIE SAOUDITE : les mosquées priées de la mettre en veilleuse

ArLa Mosquée du prophète, à Médine, deuxième ville sainte de l'islam, en Arabie saoudite. Un attentat suicide a eu lieu devant la mosquée le 4 juillet 2016. (Crédit : Omar Chatriwala/CC BY 2.0/WikiCommons)abie Saoudite : un ministre veut mettre les mosquées en veilleuse. « Ceux qui veulent prier n’ont pas besoin d’attendre l’appel à la prière de l’imam, » a déclaré Abdullatif al-Sheikh

La Mosquée du prophète, à Médine, deuxième ville sainte de l’islam, en Arabie saoudite. Un attentat suicide a eu lieu devant la mosquée le 4 juillet 2016. (Crédit : Omar Chatriwala/CC BY 2.0/WikiCommons)

Un ministre saoudien a défendu lundi sa décision de contraindre les millers de mosquées du pays à baisser le volume de leur haut-parleurs, notamment lors de l’appel à la prière, une décision controversée dans ce royaume ultra-conservateur. Le ministère des Affaires islamiques a ordonné la semaine dernière aux mosquées de régler leurs haut-parleurs à un tiers de leur volume maximum, et de limiter leur usage à l’appel à la prière et non à la diffusion de sermons entiers. Cette mesure a aussitôt suscité une levée de boucliers dans les milieux religieux et conservateurs dans un pays pratiquant un islam rigoriste.

Le ministre des Affaires islamiques Abdullatif al-Sheikh a justifié cette décision en invoquant la santé et le bien-être des enfants et des personnes âgées, dérangés par le bruit.

« Ceux qui veulent prier n’ont pas besoin d’attendre l’appel à la prière de l’imam », a assuré le ministre dans une vidéo diffusée par la télévision d’Etat. « Ils devraient déjà être avant à la mosquée », a-t-il ajouté.

Des chaînes de télévision diffusent déjà prières et sermons sur le coran, a-t-il encore expliqué, suggérant que les mosquées n’avaient pas besoin d’en rajouter. Dans un pays abritant des dizaines de milliers de mosquées, cette décision a été bien accueillie. Mais elle a aussi déchaîné les passions sur les réseaux sociaux. Un « hashtag » suggérant l’interdiction de la musique dans les restaurants et les cafés a ainsi été maintes fois relayé.

Le ministre a jugé que les critiques émanaient des « ennemis du royaume » désireux de « d’agiter l’opinion publique ». Cette mesure est conforme à la politique de libéralisation voulue par le prince héritier et dirigeant de fait du royaume, Mohammed ben Salmane. Celui-ci a ordonné la levée de plusieurs interdits ou restrictions, comme l’interdiction de conduire pour les femmes, tout en autorisant des concerts rassemblant hommes et femmes, ce qui était strictement interdit auparavant.

Ces assouplissements ont été favorablement accueillis par nombre de Saoudiens dans un pays où deux-tiers de la population a moins de 30 ans. Le royaume a également limité les pouvoirs de sa police religieuse, autrefois redoutée lorsqu’elle n’hésitait pas par exemple à chasser les gens des centres commerciaux au moment de la prière.

 

Issac HERZOG, nouveau Président d’Israël

IsaacIsaac Herzog aux abords de la Knesset (Autorisation) Herzog élu président d’Israël par la Knesset. L’ancien travailliste a été élu avec 87 voix contre 26 pour son adversaire Miriam Peretz

Le travailliste Isaac Herzog, 60 ans, a été élu président de l’Etat d’Israël mercredi par les députés, en pleine crise politique et à quelques heures d’un ultimatum pour former un gouvernement de coalition en Israël.

Autrefois chef du parti travailliste et président de l’Agence juive, Isaac Herzog, devient le onzième président de l’Etat hébreu et remplace Reuven Rivlin à cette fonction largement honorifique, a indiqué la chaîne parlementaire.

Il a été élu avec 87 voix contre 26 pour son adversaire Miriam Peretz. Le Premier ministre Benjamin Netanyahu a félicité Isaac Herzog pour son élection en tant que prochain président d’Israël. « Au nom de tous les citoyens israéliens, je lui souhaite bonne chance », a-t-il dit.

« Je remercie Miriam Peretz pour sa candidature honorable et je suis certain qu’elle continuera à contribuer à la société israélienne, comme elle l’a fait toute sa vie », a ajouté le Premier ministre.

« Toute ma vie a été au service de l’Etat, ce sera un honneur de vous servir comme président de notre Etat que nous aimons tous », affirmait Herzog fils, dans son clip de campagne diffusé ces dernières semaines sur les réseaux sociaux.

Celui qui occupera pour les sept prochaines années une fonction –en grande partie symbolique– avait convoité, en 2015, le poste de Premier ministre. L’avocat de formation, né en 1960, avait alors en face de lui un adversaire redoutable: un certain Benjamin Netanyahu.

« Quand je me suis porté candidat à la tête du parti travailliste, ils ont dit: +il n’a pas de charisme, aucune chance+. Et quand j’ai affirmé, l’année dernière, que je serai l’alternative au gouvernement de Netanyahu, ils ont ri », avait-il déclaré à la presse avant les élections de 2015.

Raillé pour sa voix fluette, l’homme aux yeux clairs avait choisi en 2015 pour slogan de campagne: « Ce n’est pas ma voix qui compte, c’est la vôtre ».

Modeste, diplomate, Isaac Herzog remplace l’ancien président Reuven Rivlin et apparait comme l’exact opposé de Benjamin Netanyahu. Hasard du calendrier, il a été élu président le jour où les adversaires du Premier ministre le plus pérenne de l’histoire du pays pourraient annoncer un accord de coalition pour chasser ce dernier du pouvoir.

Herzog, surnommé « Bouji », a été élu pour la première fois au Parlement en 2003. Il a passé la décennie suivante dans des ministères, avant de prendre la tête d’un parti travailliste en crise en novembre 2013.

Son père, d’origine irlandaise, a été chef des services de renseignement de l’armée, avant de devenir ambassadeur aux Nations unies, puis président. Son oncle, Abba Eban, est un diplomate renommé en Israël. Il a été en poste à Washington et aux Nations unies, puis a endossé le costume de chef de la diplomatie israélienne, poste qu’il occupait lors de la guerre des Six jours en 1967.

Et son grand-père, Isaac Halevi Herzog, fut le premier rabbin ashkénaze de l’Etat d’Israël. « Herzog porte sur ses épaules le lourd poids de son héritage familial », écrivait en 2015 le quotidien Haaretz, parlant d’une version israélienne des Kennedy.

Isaac Herzog a passé plusieurs années aux Etats-Unis, au gré des postes de son père, avant de servir comme officier dans les renseignements militaires, puis d’étudier le droit à l’université de Tel-Aviv. Il a ensuite été secrétaire du gouvernement travailliste d’Ehud Barak, avant de détenir plusieurs portefeuilles ministériels entre 2005 et 2011.

Par le passé, M. Herzog a milité pour que la résolution du conflit avec les Palestiniens redevienne un élément central du parti travailliste, qui s’en était éloigné. A peine 10 jours après sa prise de fonction en 2013, il rencontrait le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à Ramallah, en Cisjordanie. Pendant la campagne de 2015, il avait promis de relancer le processus de paix, interrompu en avril 2014, et même affirmé être prêt à « évacuer » des implantations israéliennes si besoin.

Sa dernière mission en date était à la tête de l’Agence juive, une organisation para-gouvernementale qui s’occupe notamment de l’immigration juive et des relations avec la diaspora juive. Il a quitté ce poste, qu’il occupait depuis 2018, pour être candidat à la présidence. Père de trois enfants et marié à une avocate, il vit à Tel-Aviv, sa ville natale.

 

Tel-Aviv : fin de la crise sanitaire saluée par la Gay-Pride

Des Israéliens et des touristes brandissent des drapeaux à la Gay Pride de Tel Aviv, le 8 juin 2018. (Crédit : AP/Sebastian Scheiner)La Gay Pride de Tel-Aviv revient après un an d’absence dû au coronavirus

L’une des plus célèbres Marche des Fiertés, avec des centaines de milliers de participants, sera « le premier événement géant à Tel-Aviv depuis la fin de la crise sanitaire »

La Gay Pride de Tel-Aviv, l’une des plus célèbres au monde avec des centaines de milliers de participants, se tiendra le 25 juin après une année d’absence en raison de la pandémie de coronavirus, a annoncé lundi la mairie de la ville israélienne.

Connue pour être la plus grande Gay Pride du Moyen-Orient, cette Marche des Fiertés avait réuni en 2019 plus de 250 000 personnes, selon la municipalité de Tel-Aviv.

Cette année, la Gay Pride sera « le premier événement géant organisé à Tel-Aviv depuis la fin de la crise sanitaire », a-t-elle affirmé.

La ville, connue pour sa tolérance envers la communauté LGBTQ+ (personnes homosexuelles, lesbiennes, bisexuelles et transgenres), accueille chaque année lors de cette marche des milliers de touristes venus pour l’occasion.

Mais Israël, qui a mené une campagne de vaccination massive et levé sur son territoire la plupart des restrictions sanitaires, restreint toujours les arrivées d’étrangers dans le pays, sauf pour motif familial ou professionnel.

Les autorités israéliennes mettent volontiers en avant des évènements comme la Gay Pride de Tel-Aviv dans le but de promouvoir l’image d’un pays respectueux des différences et pour favoriser le tourisme.

La première Gay Pride de Tel-Aviv remonte à 1998.

Israël est considéré comme un pays avancé en matière de visibilité et d’égalité pour la communauté LGBTQ+, jusqu’au sein d’institutions comme l’armée. Le mariage entre personnes du même sexe, sans y être illégal, n’y est néanmoins pas possible, faute d’institution habilitée à le prononcer – de même que les mariages civils. Mais il est reconnu lorsqu’il a été contracté à l’étranger.

Le 3 juin, une Gay Pride rassemblant environ 8 000 personnes s’est tenue à Jérusalem, sous haute surveillance policière en raison de menaces venant d’extrémistes.

En 2015, cette Marche des Fiertés dans la Ville sainte avait été endeuillée par la mort de Shira Banki, une adolescente de 16 ans, poignardée par un juif ultra-orthodoxe homophobe.

 

Editorial – Année 2 de la pandémie Corona

Éditorial du 13.03.2021 / Rosh Hodéch du 1er Aviv 5781 – Shana tovah

L’actualité du trimestre se concentre à l’évidence sur notre quotidien pandémique. Comme envisagé par les désignés « farfelus » des mouvements conspirationnistes il y a près d’un an, le vaccin non obligatoire officiellement, génère une obligation de fait : celle de se faire vacciner pour avoir accès in fine au passeport sanitaire et à la pseudo-liberté promise en échange. Par ailleurs, le sentiment de culpabilité et la pression du collectif des vaccinés sur les récalcitrants, va devenir insupportable, ingérable, voire dangereuse. Analyse de cette mécanique infernale – imaginée, fabriquée et testée en Israël – qui enterre définitivement les vestiges démocratiques du monde d’avant. Le système annoncé par les prophètes s’installe sans scrupules ni précautions d’usage. Il n’y a donc ni complots, ni secrets mais une trajectoire claire et assumée, dans le mensonge. Soit nous adhérons au nouveau modèle, soit nous en sortons et devenons des « hors système ». C’est peut-être la seule liberté qu’il nous reste et le sens de notre appel : choisir et donc renoncer.

Le modèle israélien selon l’OMS

En Israël, la campagne de vaccination éclair a fait du pays une cohorte géante comptant déjà 85% de vaccinés chez les plus de 60 ans, et 60% des 9 millions d’habitants en tout. Israël est donc devenu pour les dirigeants du monde entier, un exemple et un modèle à suivre, s’agissant de la campagne vaccinale menée par l’Etat hébreu.

Dans une interview accordée à NBC News, Albert Bourla le PDG du Big Pharma américain Pfizer a déclaré : « je crois qu’Israël est devenu le laboratoire du monde en ce moment parce qu’ils n’utilisent que notre vaccin dans cet Etat et qu’ils ont vacciné une très grande partie de leur population, nous pouvons donc étudier à la fois l’économie et les indices de santé ». Mais lorsqu’on lui a demandé si quelqu’un qui avait reçu les deux doses du vaccin Pfizer-BioNTech pouvait transmettre le virus a des non vaccinés, Bourla a déclaré : « c’est quelque chose qui doit être confirmé, et les données réelles que nous obtenons d’Israël et d’autres études nous aideront à mieux comprendre cela. »

Traduisez : le vaccin protège les vaccinés mais peut exposer les non-vaccinés. Pour rappel, c’est le principe même d’un vaccin : doper artificiellement le système immunitaire du vacciné en le transformant au passage potentiellement, en porteur sain du virus. Ce qui pourrait expliquer l’explosion de la mortalité due au COVID depuis le début de la campagne vaccinale. Ironie du sort de cet effet boomerang classique : ce sont les non-vaccinés qui sont pointés du doigt alors même que ce sont les vaccinés qui pourraient les contaminer.Par ailleurs, si le vaccin confère une immunité pendant au moins six mois, a déclaré Bourla, des tests devront être effectués au bout d’un an afin de déterminer s’il confère une immunité pendant une année complète.

Traduisez : les candidats au vaccin seront contraints de se faire vacciner à vie, régulièrement, peut-être tous les 6 mois. Dès lors, le virus n’en a pas fini de muter et de muter encore, exposant les non-vaccinés à la course en avant et sans fin des vaccinés.

En Israël, le gouvernement tente par tous les moyens d’étouffer jusqu’à la date des prochaines élections, l’existence d’un variant « israélien ». Mais des fuites laissent suggérer qu’Israël a suivi le modèle britannique, en développant son propre variant. Ce phénomène est classique et bien connu des épidémiologistes. Un virus est un organisme vivant qui cherche collectivement, à survivre dans les cellules hôtes sans forcément les détruire. Dès lors, de mutation en mutation, il s’installe durablement tout en perdant de sa force et en s’adaptant aux vaccins qui le forcent à muter.

Nous aurions préféré qu’Israël soit un modèle pour l’humanité et une inspiration pour les peuples en quête de sens, sur des sujets plus ambitieux et conformes à l’idéal des prophètes. Ce jour viendra. 

L’objectif clairement affiché dorénavant est de stigmatiser les non-vaccinés et de pousser les personnes vaccinées à blâmer tous ceux qui ont refusé de se faire vacciner. Ce qui se passe actuellement dans le « laboratoire israélien », adviendra chez nous.

Nous pouvons nous interroger sur cette fausse liberté de circuler qu’Israël a instauré, contre une vraie forme d’esclavage sanitaire. Nous assistons à une volonté de retour en Egypte tel que l’envisageaient les hébreux à leur entrée dans le désert lorsqu’ils murmuraient contre Moise en regrettant « les pots de viande et le pain à satiété… les poissons, les concombres, les melons, poireaux, oignons et ails… ».Contre un retour à une vie normale et sociale – faites de loisirs et de mœurs illicites –, la société israélienne a accepté une forme de retour en Egypte. Mais est-ce pour transformer Jérusalem en Sodome & Egypte que Ben Gourion a invoqué en son temps, l’idéal des prophètes ?

Qu’Israël suive une tendance mondiale de type « sécurité sanitaire contre perte consentie de liberté », nous aurions pu humainement le comprendre.   Mais qu’Israël soit la première nation à s’engager dans cette voie et à emmener l’ensemble des nations à sa suite, pose une problématique susceptible de nous ébranler.  Le retour d’Israël en Egypte – ou la transformation d’Israël en une forme d’Egypte – répond en effet à une logique anti-messianique. Il est grand temps que des prophètes (témoins) se lèvent en Israël pour rappeler aux combattants de EL, leur responsabilité. Il nous faudra également entendre cet ultime témoignage avant que ne tombent les jugements. Dans l’immédiat, les nations, dont la France, s’apprêtent à rejoindre Israël dans le nouvel empire égyptien qui s’apprêtent à confisquer sans violence toutes les libertés ; sans violence car ce coup d’Etat mondial se fait avec l’assentiment des victimes : « ma liberté contre un resto en terrasse et un match de foot ! ». Une forme plus contemporaine de ce que les Hébreux avaient exigé de Moïse il y a plus de 3500 ans.  

Pass vaccinale, Veneto crea sua app. Inizia 'fai da te ...Le vaccin est-il la marque de la Bête comme nous pouvons le lire ici ou là, sur les blogs de leaders religieux plus ou moins inspirés par la question ? Nul besoin d’adhérer aux théories conspirationnistes dénonçant les vaccins chargés de nanoparticules, activés au passage d’un relai 5G et renvoyant notre géolocalisation à des satellites de renseignements, pour y répondre. Car ce n’est pas le vaccin en soi qui est en cause ici. Mais le traitement administratif post-vaccin qui autorise ou interdit de faire ou de ne pas faire, qui relève d’un marquage digital. Si ce n’est pas encore la marque attendue et redoutée, il s’agit d’une répétition à l’échelle mondiale de ce qu’une prochaine crise pourrait bien imposer définitivement et radicalement. Nous ne donnerons donc pas ici de consignes pro ou anti-vax. Que chacun se sente légitime dans sa décision et ses motivations à le choisir ou à y renoncer. Mais si nous obéissons à des injonctions contre notre nature, pour retrouver un semblant de liberté et le luxe d’un restaurant en terrasse, alors nous sommes des hébreux qui murmurent contre Moïse et aspirent à retourner en Egypte pour une vie réputée plus agréable. Personne n’a dit que cela serait facile. Prenons courage et fortifions-nous les uns les autres. Et pensons surtout à nos plus jeunes pour qui ce choix ne relève pas d’une évidence.

La Reine-Mère et les vaccins de son Fils Charles

"Never Give Up, Never Despair", Queen Elizabeth II Recalls ...Royaume-Uni : La reine humilie les gens qui refusent de se faire vacciner et leur dit de penser aux autres plutôt qu’à eux-mêmes. Il y a d’autres manières d’inciter les gens à se faire vacciner que de leur faire honte.

Via le Daily Mail :

La Reine a fait une intervention historique dans la campagne de vaccination contre le coronavirus, suggérant qu’il est égoïste de ne pas se faire vacciner.

Lors d’un appel vidéo avec les responsables du NHS chargés du déploiement, elle a encouragé les personnes qui ont des doutes à “penser aux autres plutôt qu’à elles-mêmes”.

La monarque de 94 ans a déclaré que sa piqûre du mois dernier “n’avait pas fait mal du tout” et qu’elle lui avait permis de “se sentir protégée”. Qualifiant le Covid de fléau, elle a déclaré qu’il était remarquable de voir la rapidité avec laquelle le programme de vaccination avait été mis en œuvre, aidant “tant de gens”.

Une source royale de haut rang a déclaré : “C’est une croyance passionnée que les gens doivent aller sur le terrain [et se faire vacciner] – c’est important”.

Il est tout à fait inhabituel que la souveraine prenne une position publique aussi ferme sur des questions litigieuses et ses remarques seront considérées comme une victoire pour les efforts visant à accroître la participation. Un responsable du NHS chargé des vaccins a déclaré qu’il s’agissait d’un “vote de confiance incroyablement important” à l’égard du programme.

Plus de 18 millions de Britanniques – un adulte sur trois – ont reçu au moins un vaccin. En outre, 448 962 personnes ont reçu les premières doses mercredi.

Mais les responsables craignent que “l’hésitation concernant le vaccin” ne compromette encore le déploiement et ne ralentisse même l’assouplissement des restrictions de confinement.

Ils estiment qu’environ 15 % de la population n’acceptera pas l’offre de piqûre, le scepticisme étant le plus élevé parmi les jeunes et les minorités ethniques.

Ils veulent que les personnes vaccinées blâment tous ceux qui ont refusé de se faire vacciner.

 

Fin du sketch pandémique en Russie !

La Russie contre le passeport vaccinal voulu par l’Union Européenne

Le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, a témoigné, lors d’une conférence de presse à l’issue de sa rencontre avec le ministre des Affaires étrangères d’Ouzbékistan, de l’opposition de la Russie au passeport vert vaccinal que l’Union Européenne veut imposer : « La mise en place du passeport vaccinal dans l’UE remettrait en cause le principe du volontariat de la vaccination » a-t-il déclaré hier mardi après l’annonce faite par la présidente de la Commission européenne, Ursula Von der Leyen, d’une proposition législative visant à instaurer un Digital Green Pass.

« À ce que je comprends, a souligné Lavrov, il s’agit d’une idée qui est encore en développement. Selon nos collègues en Europe, elle suscite une attitude contradictoire dans les pays européens et ce projet de la bureaucratie bruxelloise est pris au sérieux. Beaucoup s’expriment de la façon suivante: il s’avère que ce projet est contraire aux règles de la bureaucratie car les pays de l’Union européenne ont décidé que la vaccination est une affaire bénévole. » « Cela veut dire que les gens y seront forcés s’ils veulent se déplacer et en Europe la population envisage mal sa vie sans se déplacer entre les pays de l’Union européenne», a ajouté le ministre.

Se faisant l’écho du bien commun des Russes, Sergueï Lavrov a indiqué que la Russie, qui ne tombe pas dans la dérive totalitaire du covid, a informé les collègues de l’UE qu’elle compte sur des décisions qui ne discrimineront pas les Russes. Quant aux Européens qui ne se feront pas vacciner, les technocrates et politiciens européens n’ayant aucun respect pour leur liberté de choix, ils risquent fort bien d’être  les seuls discriminés dans l’affaire, car on image mal cette même Union Européenne imposer le passeport vaccinal aux clandestins, immigrés, réfugiés, et autres extra-communautaires désirant venir chez nous comme s’ils étaient chez eux…

Francesca de Villasmundo

Levée totale des restrictions Covid-19 en Russie.

Publié le 2.03.2021 par Olivier Demeulenaere


Arrêt Total des restrictions #covid19 en Russie « Nous avons évolué nous savons comment TRAITER contre cette maladie comment luter et ce qu’il faut faire » La Russie a utilisé massivement l’#hydroxychloroquine et a développé son propre vaccin.

���� Arrêt Total des restrictions #covid19 en Russie

« Nous avons évolué nous savons comment TRAITER contre cette maladie comment luter et ce qu’il faut faire »

La ���� a utilisé massivement l’#hydroxychloroquine et à développé son propre vaccin pic.twitter.com/DqEOknUzx5

Passeport vaccinal et HOLD-UP du Big Pharma : tous les 6 mois !

Israël: Netanyahu « Il faudra certainement renouveler la vaccination deux fois par an, le passeport vaccinal Israël: Netanyahu « Il faudra certainement renouveler la vaccination deux fois par an, le passeport vaccinal n’aurait une durée limitée que de six mois » (Vidéo)n’aurait une durée limitée que de six mois » .

NdlR : pourquoi ne sommes-nous même plus étonnés ? Tous les 6 mois ! MACRON avait déjà dit : « 6 maximum… » Sont-ils donc tous obsédés avec ce chiffre ???? La vaccin va donc devenir un complément alimentaire de 1ère nécessité. Le nouveau pain quotidien…. 

Les fameux conspirationnistes l’avaient annoncé sous les insultes des bien-pensants : mais où se cache donc le complot ?Pas du côté de ceux qui pointés du doigt !

« Le sage montre la lune, le fou regarde son doigt… »

 

23 mars 2021 : les israéliens une 4ème fois aux urnes en moins de 2 ans

Par Albert Soued, écrivain, http://symbole.chez.com pour www.nuitdorient.com

Mon Point de Vue sur la Situation Electorale d’Israël

Pour la quatrième fois en moins de deux ans, les Israéliens éliront leurs députés le 23 mars 2021. Treize listes sont sur les rangs pour obtenir des élus.

Le Parlement israélien ou Knesset compte 120 députés, élus dans un scrutin proportionnel de liste à un tour, avec un seuil minimum (1). Les partis recueillant plus de 3,25% des voix, soit 4 députés ou plus, sont représentés. Ce mode de scrutin rend improbable la formation d’une majorité cohérente et oblige souvent à des alliances instables. Le  » gouvernement d’urgence anti-corona « , installé en mai 2020, s’est défait sur une question de budget.

Les clivages se superposent et rendent toute coalition hétéroclite et difficile à gouverner, droite-gauche, laïcs-religieux, Juifs-Arabes, mais surtout pro ou anti 1er ministre Benyamin Netanyahou. Ce dernier clivage est devenu prépondérant pour des raisons aussi bien de pouvoir que psychiques, telles qu’une  » haine personnelle « . Et ce contexte dépassant les questions économiques, sociales, sécuritaires, religieuses ou sanitaires est unique dans le monde.

Maurice-Ruben Hayoun, écrivain et politologue, pose ainsi la question :  » Comment un petit pays, dont l’existence même est menacée depuis sa naissance, dépense-t- il une telle énergie pour se débarrasser de son leader suprême, au lieu de se concentrer sur de vraies difficultés ?  »

Il est normal, dans une démocratie, qu’au bout de 10 ans de pouvoir au gouvernement, on veuille changer de 1er ministre, même si ce dernier est méritant.

Le problème, c’est que les moyens utilisés à ce jour pour y parvenir ne sont pas  » une compétence particulière, ni un programme sérieux proposé, ni la bonne équipe pour réaliser ce programme, ni même un charisme politique…  »

Les moyens utilisés ont été :

– le maintien d’un système électoral favorisant les partis et non les électeurs, car dans un système plus directement proportionnel où l’électeur a son mot à dire, le 1er ministre l’emporterait encore plus aisément (2). Or le système électoral actuel est très coûteux (4 élections en 2 ans) et ne permet pas une bonne et stable gouvernance.

– les attaques et persécutions judiciaires, sous des prétextes fallacieux pour la plupart

– les émeutes nocturnes permanentes près des résidences du 1er ministre.

– les insultes et les discours haineux dans les medias

– et aussi, les dissidences périodiques du parti majoritaire Likoud, et la création d’un nouveau parti concurrent par le député de la Knesset qui cherche à remplacer Benjamin Netanyahou ! En 10 ans, on a vu au moins 4 députés le faire, sans aucun résultat tangible, en dehors d’un désordre dans la gouvernance du pays.

Le dernier en date, Gideon Saar, a créé  » Tiqwah H’adasha  » (Nouvel Espoir) qui ne réussit à obtenir que 11/12% des votes prévus à la Knesset, selon divers sondages…

Voici ce que j’ai écrit récemment sur les réseaux sociaux :

 » Le départ de Gideon Saar du Likoud et la création d’un nième nouveau parti a eu 3 conséquences :

– poussée vers la droite de la coalition autour du Likoud

– devenu incontournable, le parti Yamina de Bennett est le maître du jeu électoral

– le système électoral affaiblit davantage tout gouvernement, avec la multiplication des partis et la création de majorités hétéroclites  »

Il est grand temps de trouver un député, homme ou femme compétent(e), capable de convaincre et/ou vaincre, et remplacer le 1er ministre actuel, rompu aux affaires politiques intérieures comme internationales, et capable d’entraîner l’adhésion du peuple d’Israël à un programme sérieux, réalisable et accepté.

Mais à l’heure actuelle, en attendant que cet homme ressorte du scrutin électoral israélien, il est patent que Benjamin Netanyahou a fait la preuve de ses capacités politiques et qu’il a réussi à surmonter tous les écueils rencontrés, et à maintenir le pays dans une paix relative. Alors, un peu de décence et de retenue svp !

Notes

(1) Ce mode de scrutin proportionnel à un tour, élisant des partis qui choisissent leurs candidats à la Knesset, et non des individus représentant une circonscription, a été institué bien avant la création de l’état, pour pouvoir tenir compte de toutes les sensibilités politiques de la population.

(2) D’après un nouveau sondage i24News en partenariat avec le quotidien Israel Hayom, à la question, si vous pouviez élire directement le 1er ministre, pour quel candidat voteriez-vous ? 32% ont répondu Benjamin Netanyahou, 14% Yair Lapid, 13% Gideon Saar, 11% Naftali Bennett et 26% aucun.