UNESCO : des déclarations encourageantes dans l’attente d’actes concrets ?

La délégation de 21 maires en Israël (Crédit : autorisation)NdlR : la réécriture de l’Histoire en cours ne se passe pas si bien qu’espérée par ceux qui tiennent la plume du mensonge. De quoi reprendre espoir ? L’UNESCO n’a plus de raison d’être… nous attendons sa dissolution ou sa mise sous tutelle…  

21 maires, en visite en Israël, fustigent les résolutions de l’UNESCO sur les Lieux saints. Les édiles se sont entretenus avec le Premier ministre suite aux votes de l’organisme onusien niant les liens juifs et chrétiens avec Jérusalem

La délégation de 21 maires en Israël (Crédit : autorisation)

Les maires, en visite en Israël dans le cadre de la 31e conférence organisée par l’American Jewish Congress et l’American Council for World Jewry, ont signé une déclaration conjointe critiquant l’adoption récente par deux comités de l’UNESCO de résolutions qui ignorent les liens juifs au mont du Temple de Jérusalem et d’autres lieux saints en Israël, tout en soulignant le lien islamique.

La déclaration a été signée au cours d’une cérémonie qui s’est déroulée au ministère des Affaires étrangères à Jérusalem. La déclaration devait être présentée au Premier ministre Benjamin Netanyahu lors d’une réunion entre les 21 maires et le Premier ministre jeudi après-midi.

Les maires se sont mis d’accord pour « travailler en vue de mettre fin au mensonge et aux distorsions d’inspiration politique et à dire la vérité sur toute l’Histoire qui est pertinente ». La déclaration a également appelé l’UNESCO à « cesser d’exacerber continuellement les tensions, comme en témoignent les contestations des manuscrits de la mer Morte, l’une des principales découvertes archéologiques du XXe siècle qui éclaire sur l’ère biblique » et à s’abstenir « d’instiller de faux récits dans le cadre d’une campagne de désinformation menée par des partis biaisés ».

En octobre, l’UNESCO a ratifié une résolution controversée qui ignorait les liens juifs et chrétiens avec les lieux saints de Jérusalem. Les Israéliens et de nombreux Juifs dans le monde considèrent ce geste comme le dernier exemple d’un préjugé anti-Israël ayant cours aux Nations unies, et où Israël et ses alliés sont largement surpassés en nombre par les pays arabes et leurs partisans.

La délégation des maires représente cinq continents à travers les villes de Beverly Hills, Bridgeport, Irving, Miami Beach, aux États-Unis, le maire de Tainan à Taiwan, Lviv, en Ukraine, San Miguelito au Panama, Homabay County au Kenya, Jaen en Espagne, George en Afrique du Sud, et Viseu au Portugal. [ NdlR : rien pour la France ? ]

« Nous avons été profondément déçus par le Comité du patrimoine mondial de l’UNESCO qui a adopté une résolution extrêmement discriminatoire visant à saper l’histoire juive et chrétienne », a déclaré Jack Rosen, président de l’American Jewish Congress et président de l’American Council for World Jewry. « Cette résolution, signée par des maires de différentes origines et confessions, démontre que ce sentiment est partagé par de nombreux individus à travers le monde. Nous exhortons l’UNESCO à comprendre la force de ce sentiment qui consiste à s’opposer à cette décision et à reconsidérer ses résolutions. »

La délégation s’est réunie en Israël avec des entreprises de high-tech, du domaine de énergie et du cyber mais aussi des experts en développement urbain. L’objectif de la visite est « de se faire de nouveaux amis pour Israël », avait confié Rosen lors d’une interview téléphonique qui s’est déroulée plus tôt cette semaine. « Nous voulons les confronter à la réalité sur le terrain, leur montrer certains exemples illustrant l’innovation technologique d’Israël » afin de contrecarrer ce qu’ils voient chez eux via les médias, avait-il précisé.

Dans le cadre de leur séjour, les maires se sont rendus dans le Centre d’Innovation de Jérusalem ainsi que dans la plus grande entreprise de télécommunications d’Israël, Bezeq, et ont pris part à une tournée de lancement à Tel-Aviv.

Ils ont également rencontré des représentants des municipalités locales, dont les maires de Jérusalem, Nir Barkat, et de Tel Aviv, Ron Huldai.  Philip Levine, le maire de Miami, a déclaré dans une interview téléphonique qu’il avait discuté avec le ministère du Tourisme du projet de créer un vol sans escale reliant la ville de Miami à Tel Aviv.

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