C’était un secret de polichinelle : Israël a toujours démenti posséder l’arme nucléaire. POUTINE vient d’affirmer l’inverse et relance le débat sur le désarmement d’Israël ! En substance : « pour désarmer l’Iran, désarmez d’abord ! « Pas sûr que cela fonctionne…
Le président russe Vladimir Poutine a souhaité « rappeler » que l’arsenal chimique du régime syrien était apparu comme une « alternative » à l’arme nucléaire israélienne, ajoutant qu’Israël n’avait « pas besoin » de cette arme. « Je veux simplement rappeler comment est apparue cette arme chimique: comme une alternative à l’arme nucléaire d’Israël », a déclaré M. Poutine, dont le pays, allié de la Syrie, a un rôle clef dans le plan de démantèlement de l’arsenal chimique de Damas.
« La supériorité technologique d’Israël est telle que ce pays n’a pas besoin de l’arme nucléaire », a-t-il ajouté, dans une intervention au Forum de Valdaï (nord de la Russie) qui réunit d’anciens dirigeants, des journalistes et des experts étrangers et russes de la Russie.
C’est un vrai débat : l’arme nucléaire est une arme de dissuasion. Or, les dirigeants arabes n’ont pas peur d’exposer leurs populations, voire de les sacrifier. Du coup, la dissuasion israélienne est toute relative… POUTINE vient de jouer un coup de maître en vantant la supériorité technologique de Tsahal !!!
L’arsenal chimique d’Assad était « une alternative » au nucléaire d’Israël (Poutine)
« La question de la prolifération des armes de destruction massive reste d’actualité, est même encore plus d’actualité », a souligné le président russe, ajoutant qu’il fallait « s’efforcer d’obtenir un statut non nucléaire dans certaines régions, en particulier au Proche-Orient ».
Le président russe, Vladimir Poutine, a fait un pas en avant pour défendre la position de son pays par rapport à la crise syrienne et a introduit dans le débat, hier, une nouvelle dimension, celle du nucléaire israélien.
S’exprimant lors d’une rencontre avec des experts russes et internationaux à Valdaï (nord-ouest de la Russie), le chef du Kremlin a souhaité « rappeler » que l’arsenal chimique de la Syrie était apparu comme une « alternative » à l’arme nucléaire israélienne, ajoutant qu’Israël n’avait « pas besoin » de cette arme.
« Je ne peux pas assurer à 100 % que nous réussirons à mener à son terme le plan de démantèlement des armes chimiques syriennes, mais tout ce que nous avons vu ces derniers jours inspire confiance sur le fait que c’est possible et que ce sera le cas », a déclaré M. Poutine.
« La Syrie s’est dite prête à adhérer, et se considère déjà comme adhérente de la convention internationale sur l’interdiction des armes chimiques », a-t-il souligné, en saluant ces « pas concrets » de Damas.M. Poutine a par ailleurs qualifié de « provocation habile » l’attaque chimique commise le 21 août près de la capitale syrienne.
« Nous avons toutes les raisons de croire que c’est une provocation habile », a déclaré M. Poutine, en affirmant notamment que de vieux obus de fabrication soviétique, qui ne sont plus utilisés par l’armée syrienne, figuraient dans ce dossier.« Nous n’avons en Syrie aucun intérêt particulier pour lequel nous essayons d’y maintenir le gouvernement en place », a souligné le chef de l’État russe, ajoutant qu’en s’ingérant dans la situation autour de la Syrie, la Russie s’appliquait tout simplement à affirmer les principes du droit international.
En liant les armes chimiques syriennes à celles nucléaires d’Israël, il a opté pour une prise de position inattendue avant de réclamer le Moyen-Orient exempt des armes nucléaires. Selon l’AFP, M. Poutine a déclaré que la Syrie avait développé des armes chimiques « comme une alternative» aux armes nucléaires d’Israël.
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Poutine ouvre le débat sur l’arme nucléaire israélienne
Le président russe, Vladimir Poutine, a fait un pas en avant pour défendre la position de son pays par rapport à la crise syrienne, et a introduit dans le débat, hier, une nouvelle dimension, celle du nucléaire israélien.
S’exprimant lors d’une rencontre avec des experts russes et internationaux à Valdaï (nord-ouest de la Russie), le chef du Kremlin a souhaité « rappeler » que l’arsenal chimique de la Syrie était apparu comme une « alternative » à l’arme nucléaire israélienne, ajoutant qu’Israël n’avait « pas besoin » de cette arme.
« Je ne peux pas assurer à 100 % que nous réussirons à mener à son terme le plan de démantèlement des armes chimiques syriennes, mais tout ce que nous avons vu ces derniers jours inspire confiance sur le fait que c’est possible et que ce sera le cas », a déclaré M. Poutine. « La Syrie s’est dite prête à adhérer, et se considère déjà comme adhérente de la convention internationale sur l’interdiction des armes chimiques », a-t-il souligné, en saluant ces « pas concrets » de Damas.
M. Poutine a par ailleurs qualifié de « provocation habile » l’attaque chimique commise le 21 août près de la capitale syrienne. « Nous avons toutes les raisons de croire que c’est une provocation habile », a déclaré M. Poutine, en affirmant notamment que de vieux obus de fabrication soviétique, qui ne sont plus utilisés par l’armée syrienne, figuraient dans ce dossier.
« Nous n’avons en Syrie aucun intérêt particulier pour lequel nous essayons d’y maintenir le gouvernement en place », a souligné le chef de l’État russe, ajoutant qu’en s’ingérant dans la situation autour de la Syrie, la Russie s’appliquait tout simplement à affirmer les principes du droit international.
Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait déjà promis mercredi que la Russie transmettrait au Conseil de sécurité de l’Onu des preuves fournies par Damas de cette « provocation » qui visait selon lui à susciter des frappes occidentales.
Par ailleurs, le premier vice-directeur du Service fédéral de sécurité (FSB) Sergueï Smirnov, a déclaré qu’entre 300 et 400 mercenaires russes combattent en Syrie dans les rangs de l’insurrection. « Nous estimons que 300 à 400 personnes ont quitté le territoire de notre pays pour s’y rendre (en Syrie) et elles finiront par rentrer. Cela représente, naturellement, un grand danger », a indiqué le responsable.
Mercredi, le ministre français de l’Intérieur, Manuel Valls, avait affirmé que 130 français combattent dans les rangs des extrémistes syriens, soulignant que leur retour en France était une source d’inquiétude en raison du danger potentiel qu’ils peuvent représenter.
Ces mises en garde interviennent alors qu’Al-Qaïda a lancé une vaste offensive en Syrie pour prendre le contrôle de zones tenues par les rebelles syriens (Voir Mediarama numéro 425).
Sur un autre plan, le navire amiral de la flotte russe de la mer Noire, le croiseur lance-missiles Moskva, a pris le commandement de l’escadre russe déployée en Méditerranée, a annoncé vendredi aux journalistes le porte-parole de la flotte de la mer Noire, le capitaine de vaisseau Viatcheslav Troukhatchev.
« Après avoir achevé sa mission en Atlantique […] le croiseur Moskva est arrivé au point où il devait rencontrer les bâtiments de l’escadre russe déployée dans l’est de la Méditerranée. A l’heure actuelle, le croiseur abrite l’état-major du commandement opérationnel de l’escadre qui regroupe des navires relevant des flottes de la mer Noire, de la Baltique et du Pacifique », a déclaré le porte-parole.
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