L’Union africaine rejette le Plan de paix de Trump

Conflit israélo-palestinien : l’UA rejette le plan américain : Le nouveau président de l’UA, le chef de l’Etat sud-africain Cyril Ramaphosa, a comparé le plan américain au régime d’apartheid

Le Président sud-africain Cyril Ramaphosa lors de son discours à la Nation au Parlement, au Cap, le 7 février 2019. (Crédit : Rodger Bosch, Pool via AP)

Le Président sud-africain Cyril Ramaphosa lors de son discours à la Nation au Parlement, au Cap, le 7 février 2019. (Crédit : Rodger Bosch, Pool via AP)

Les dirigeants de l’Union (UA) africaine ont rejeté dimanche le projet du président américain Donald Trump pour mettre un terme au conflit israélo-palestinien, estimant qu’il représente « une énième violation des multiples résolutions » des Nations unies et de l’UA.

Le nouveau président de l’UA, le chef de l’Etat sud-africain Cyril Ramaphosa, a comparé le plan américain au régime d’apartheid.

« La cause palestinienne sera toujours dans les coeurs et dans les esprits du peuple d’Afrique », a déclaré M. Sissi à l’ouverture du sommet de l’UA à Addis Abeba.

 

 

Le plan du président Donald Trump pour un règlement du conflit israélo-palestinien, dévoilé le 28 janvier, a été fustigé par les Palestiniens, qui accusent Washington d’avoir accouché d’un projet trop favorable à l’Etat hébreu.

Le projet, qui prévoit notamment la création d’un Etat palestinien démilitarisé sur seulement une partie de la Cisjordanie et dans la bande de Gaza, est une « énième violation des multiples résolutions des Nations unies et de l’Union africaine », a soutenu le président de la Commission de l’UA, Moussa Faki.

M. Faki a fustigé un plan qui a été « élaboré en dehors de toute consultation internationale ».

Le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas, régulièrement invité aux sommets de l’UA, ne s’est pas déplacé à Addis Abeba dimanche, quelques jours avant une visite prévue à l’ONU dans l’espoir d’y contrer le plan de M. Trump.

M. Abbas était toutefois représenté par son Premier ministre Mohammad Chtayyeh, qui a dénoncé un « plan unilatéral » et « sans légitimité ».

 

 

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