Les USA et la nouvelle coalition gouvernementale FATAH- HAMAS

hamas-082203-02Mahmoud Abbas, a prêté serment dans un gouvernement de « technocrates » lundi dans un accord de réconciliation entre son mouvement, le Fatah, et le groupe terroriste Hamas, qui prône la destruction d’Israël. Le Hamas, au pouvoir à Gaza, a salué lundi le nouveau gouvernement d’union de « tous les Palestiniens », a déclaré son porte-parole, Sami Abou Zouhri. L’organisation basée à Gaza a annoncé apporter son soutien au gouvernement de réconciliation qui a prêté serment lundi au quartier général de l’Autorité palestinienne, la Muqata à Ramallah en Cisjordanie. La formation de ce gouvernement d’union met officiellement un terme à la division entre le Fatah et le Hamas, qui perdurait depuis 2007. Les ministres du gouvernement, tous qualifiés de « technocrates indépendants », non affiliés au Fatah ou au Hamas, ont prêté serment tour à tour devant Mahmoud Abbas et le Premier ministre du gouvernement de l(Autorité palestinienne, Rami Hamdallah.

Dans le quotidien Israël Hayom, porte-voix du Premier ministre, un responsable israélien dénonce « le coup de poignard dans le dos » asséné par les Etats-Unis. Selon les éditorialistes, en parvenant à se réconcilier, les Palestiniens ont engrangé un « succès significatif », enfonçant un nouveau coin entre Israël et les Etats-Unis. Le gouvernement de «consensus national» pourrait se rendre bientôt à Gaza, emmené par le président palestinien Mahmoud Abbas, selon les médias palestiniens. Ce serait la première visite de Mahmoud Abbas dans l’enclave palestinienne depuis 2007 et les violents affrontements entre les militants du Fatah et ceux du Hamas.

Le secrétaire d’état américain John Kerry a déclaré mercredi que les Etats-Unis travailleront avec le nouveau gouvernement d’union nationale de l’AP « comme il convient », mais surveilleront son engagement à poursuivre la coopération avec Israël. L’administration américaine a indiqué ce soir avoir l’intention de travailler avec le nouveau gouvernement palestinien d’union nationale en dépit de l’annonce d’Israël de boycotter tout contact avec ce gouvernement. Le secrétaire d’Etat John Kerry s’est entretenu avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et lui a fait part de la décision américaine. « Notre position est que le président Mahmoud Abbas a formé un gouvernement de technocrates. Il nous a promis de respecter les conditions du Quartet », a déclaré lundi la porte-parole du Département d’Etat Jen Psaki. « Nous allons travailler prochainement avec ce gouvernement et nous nous assurerons qu’il remplit ses engagements. Les engagements vis-à-vis du Quartet sont la reconnaissance d’Israël, des accords signés par le passé et l’arrêt des violences », a ajouté la porte-parole. Kerry a déclaré qu’Abbas lui avait dit que le nouveau gouvernement serait attaché aux principes de non-violence, aux négociations avec Israël et aux accords existants, y compris la coopération en matière de sécurité. Il a également défendu la décision de Washington de travailler avec ce gouvernement d’union nationale, en disant qu’aucun de ses ministres n’a de liens avec le groupe islamiste Hamas, sur la liste noire de l’Occident comme organisation terroriste.

Le Premier ministre palestinien Rami Hamdallah à Ramallah le 3 juin 2014Israël veut que l’Occident boycotte le gouvernement soutenu par le Hamas et le Fatah. Le premier ministre Benyamin Netanyahou s’est dit troublé par la décision américaine de ne pas couper les liens. Des responsables israéliens se sont en effet déclarés lundi soir « très déçus » par l’annonce de l’administration américaine de travailler avec le nouveau gouvernement Fatah-Hamas en dépit du boycott israélien. « Le nouveau gouvernement palestinien est soutenu par le Hamas, une organisation terroriste qui s’est engagée à détruire Israël. Si l’administration américaine est intéressée à faire avancer la paix, elle doit appeler Mahmoud Abbas à annuler l’accord avec le Hamas et à reprendre les pourparlers », ont déclaré des responsables israéliens.Le Premier ministre a déclaré que « Mahmoud Abbas a dit aujourd’hui oui à la terreur et non à la paix dans la droite ligne de sa politique de refus de la paix. Nous restons engagés dans le processus de paix alors qu’au même moment Mahmoud Abbas intrigue contre Israël et forme une alliance avec le Hamas, une organisation terroriste ».

Lors de réunions à Ramallah, le premier ministre de l’AP, Rami Hamdallah, a exhorté la communauté internationale à faire pression sur Israël pour permettre la tenue des prochaines élections de l’AP à Jérusalem Est. Le principal objectif du nouveau gouvernement de l’AP est de faciliter des élections présidentielles et législatives qui doivent se tenir dans les six mois, après quoi une administration permanente devra être élue. «Le Premier ministre a renouvelé l’appel du gouvernement palestinien auprès de la communauté internationale pour qu’elle intervienne et fasse pression sur Israël pour que les élections soient organisées à Jérusalem-Est», a indiqué un communiqué du bureau de M. Hamdallah à l’issue d’une rencontre à Ramallah (Cisjordanie) avec des diplomates étrangers, dont le directeur du bureau du représentant du Quartette pour le Proche-Orient (ONU, Union européenne, Russie et Etats-Unis) à Jérusalem, Mark Singleton. «Le gouvernement ne pourra pas garantir le caractère libre et démocratique de ces élections sans Jérusalem-Est», souligne le communiqué. Les Palestiniens veulent faire du secteur oriental de la ville la capitale du futur Etat de Palestine tandis qu’Israël considère Jérusalem comme sa capitale «indivisible». La communauté internationale, Etats-Unis compris, ne reconnaît pas l’annexion de Jérusalem-Est, occupée et annexée depuis 47 ans.

ashton abbasCe gouvernement d’union a été également accueilli favorablement par l’ONU, l’UE et la Russie.

« La naïveté américaine a battu tous les records. Une collaboration avec le Hamas, qui tue des femmes et des enfants, est inacceptable », s’est indigné un autre proche de M. Netanyahu, le ministre des Communications Gilad Erdan. « La capitulation américaine devant les tactiques palestiniennes sabote sérieusement les chances d’un retour à la table des négociations et poussera Israël à prendre des mesures unilatérales pour défendre ses citoyens contre le gouvernement terroriste d’Abou Mazen (le surnom de M. Abbas) », a averti M. Erdan.  Le Ministre du Renseignement, Yuval Steinitz a accusé Washington d’hypocrisie, en déclarant à la radio de l’armée , « Vous ne pouvez pas le présenter officieusement comme un gouvernement du Hamas puis officiellement comme un gouvernement de technocrates.  Si ces ministres s’identifient au Hamas qui les a nommés, ils sont des représentants du Hamas. C’est un gouvernement du Hamas et le Hamas est une organisation terroriste « .

Dimanche, le Premier ministre israélien a fustigé l’hypocrisie des chancelleries occidentales qui « condamnent avec fermeté la tuerie de Bruxelles mais qui se félicitent de l’intégration du Hamas dans le nouveau gouvernement palestinien, alors que l’organisation terroriste commet les mêmes crimes contre les Israéliens ».

 

Kerry : « les USA ne reconnaissent pas le gouvernement palestinien parce qu’il n’y a pas d’état palestinien »

Il y a 4 heures – Juif.org
Le secrétaire d’état américain John Kerry a déclaré mercredi que les Etats-Unis travaillent avec le nouveau gouvernement d’union nationale de l’AP « comme il convient », mais surveilleront son engagement à poursuivre la coopération avec Israël.

Mahmoud Abbas, dictateur de l’AP, a prêté serment dans un gouvernement de « technocrates » lundi dans un accord de réconciliation entre son mouvement, le Fatah, et le groupe terroriste Hamas, qui prône la destruction d’Israël.

« Nous allons regarder (le gouvernement) de très près, comme nous l’avons dit depuis le premier jour, pour assurer absolument qu’il défend chacune de ces choses dont il a parlé, qu’il ne traverse pas la ligne, » a dit Kerry, qui représente une administration devenue célèbre pour avoir placé des « lignes rouges », en Syrie ou en Iran, qui ont toutes été franchies sans aucune réaction américaine.

Kerry a déclaré qu’Abbas lui avait dit que le nouveau gouvernement serait attaché aux principes de non-violence, aux négociations avec Israël et aux accords existants, y compris la coopération en matière de sécurité.

Il a également défendu la décision de Washington de travailler avec ce gouvernement d’union nationale, en disant qu’aucun de ses ministres n’a de liens avec le groupe islamiste Hamas, sur la liste noire de l’Occident comme organisation terroriste.

Israël veut que l’Occident boycotte le gouvernement soutenu par le Hamas et le Fatah. Le premier ministre Benyamin Netanyahou s’est dit troublé par la décision américaine de ne pas couper les liens.

« Permettez-moi d’être clair : les Etats-Unis ne reconnaissent pas un gouvernement à l’égard de la Palestine, parce que ce serait reconnaître un état, et il n’y a pas d’état, » a déclaré Kerry. « Ce n’est pas une question sur la reconnaissance d’un gouvernement. »

Lors de réunions à Ramallah, le premier ministre de l’AP, Rami Hamdallah, a exhorté la communauté internationale à faire pression sur Israël pour permettre la tenue des prochaines élections de l’AP à Jérusalem Est.

Le principal objectif du nouveau gouvernement de l’AP est de faciliter des élections présidentielles et législatives qui doivent se tenir dans les six mois, après quoi une administration permanente devra être élue.

« Le premier ministre a réitéré l’appel du gouvernement palestinien à la communauté internationale d’intervenir et de faire pression sur Israël pour que les élections se tiennent à Jérusalem Est, » a déclaré un communiqué du bureau d’Hamdallah.

« Le gouvernement ne peut pas garantir le caractère libre et démocratique des élections sans Jérusalem Est, » dit la déclaration.

Depuis l’inauguration du gouvernement d’union de l’AP, Hamdallah a tenu des réunions avec des diplomates étrangers, y compris le chef du bureau du Quartet pour le Moyen Orient (ONU, UE, USA et Russie), Mark Singleton, et le coordinateur des Nations Unies pour le processus de paix au Moyen Orient, Robert Serry.

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Les Etats-Unis annoncent qu’ils vont travailler avec le nouveau gouvernement palestinien

Israël « très déçu » par la décision de Washington; mesures de rétorsion contre le nouveau gouvernement de l’AP

L’administration américaine a indiqué ce soir avoir l’intention de travailler avec le nouveau gouvernement palestinien d’union nationale en dépit de l’annonce d’Israël de boycotter tout contact avec ce gouvernement.

Le secrétaire d’Etat John Kerry s’est entretenu avec le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou et lui a fait part de la décision américaine.

« Notre position est que le président Mahmoud Abbas a formé un gouvernement de technocrates. Il nous a promis de respecter les conditions du Quartet », a déclaré lundi la porte-parole du Département d’Etat Jen Psaki.

« Nous allons travailler prochainement avec ce gouvernement et nous nous assurerons qu’il remplit ses engagements. Les engagements vis-à-vis du Quartet sont la reconnaissance d’Israël, des accords signés par le passé et l’arrêt des violences », a ajouté la porte-parole.

Israël n’a pas tardé à réagir par la voix de responsables ayant requis l’anonymat.

Des responsables israéliens se sont en effet déclarés lundi soir « très déçus » par l’annonce de l’administration américaine de travailler avec le nouveau gouvernement Fatah-Hamas en dépit du boycott israélien. « Le nouveau gouvernement palestinien est soutenu par le Hamas, une organisation terroriste qui s’est engagée à détruire Israël. Si l’administration américaine est intéressée à faire avancer la paix, elle doit appeler Mahmoud Abbas à annuler l’accord avec le Hamas et à reprendre les pourparlers », ont déclaré des responsables israéliens.

Israël prend des mesures de rétorsion

Le cabinet restreint de sécurité, qui s’est réuni lundi après-midi suite à la prestation du nouveau gouvernement d’unité nationale Fatah-Hamas, a décidé à l’unanimité de poursuivre la politique selon laquelle Israël ne mènera aucune négociation avec le gouvernement dont fait partie le Hamas.

Le cabinet restreint a également décidé d’autoriser Benyamin Netanyahou à prendre des sanctions supplémentaires contre l’Autorité palestinienne.

Le Premier ministre a déclaré que « Mahmoud Abbas a dit aujourd’hui oui à la terreur et non à la paix dans la droite ligne de sa politique de refus de la paix. Nous restons engagés dans le processus de paix alors qu’au même moment Mahmoud Abbas intrigue contre Israël et forme une alliance avec le Hamas, une organisation terroriste ».

En outre le cabinet de sécurité a décidé la création d’un forume restreint qui étudiera les mesures de rétorsion en fonction de la nouvelle réalité intervenue ce lundi à Ramallah et à Gaza. Le cabinet a également décidé d’agir au niveau international et d’empêcher la participation d’organisations terroristes aux prochaines élections palestiniennes.

Les ministres ont également pris une mesure aussi importante que symbolique qui considérera dorénavant comme responsable le gouvernement palestinien et le président de l’Autorité palestinienne en personne pour toute action qui porterait atteinte à la sécurité d’Israël et dont la base de départ serait la Cisjordanie ou la Bande de Gaza. Israël se réserve le droit de poursuivre l’Autorité palestinienne auprès des instances internationales.

Le Hamas salue le gouvernement d’union

Le Hamas, au pouvoir à Gaza, a salué lundi le nouveau gouvernement d’union de « tous les Palestiniens », a déclaré son porte-parole, Sami Abou Zouhri, après avoir indiqué plus tôt qu’il ne le reconnaîtrait pas.

L’organisation basée à Gaza a annoncé apporter son soutien au gouvernement de réconciliation qui a prêté serment lundi au quartier général de l’Autorité palestinienne, la Muqata à Ramallah en Cisjordanie.

La formation de ce gouvernement d’union met officiellement un terme à la division entre le Fatah et le Hamas, qui perdurait depuis 2007.

Les ministres du gouvernement, tous qualifiés de « technocrates indépendants », non affiliés au Fatah ou au Hamas, ont prêté serment tour à tour devant Mahmoud Abbas et le Premier ministre du gouvernement de l(Autorité palestinienne, Rami Hamdallah.

Réactions fermes des membres du cabinet restreint

A Jérusalem, le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou avait réuni le cabinet restreint de sécurité afin de décider des mesures à prendre en réaction à la prestation de serment du nouveau gouvernement palestinien d’union nationale.

Le ministre israélien des Affaires étrangères Avigdor Lieberman avait déclaré qu’une initiative de paix régionale avec des partenaires arabes modérés est nécessaire.

« Lorsqu’on évoque un accord, il s’agit principalement d’un accord local, de relations économiques avec le monde arabe modéré. Il est bien plus important d’aboutir à un accord avec ces pays arabes modérés », a déclaré Lieberman lors d’une visite au Centre académique interdisciplinaire de Herzliya. « Nous allons aborder une nouvelle réalité et nous n’aurons plus besoin de Quartet (USA, UE, Russie et ONU pour le Proche-Orient, ndlr) et compagnie… », a souligné le ministre qui a ajouté qu’un « accord avec les Palestiniens est important uniquement dans le cadre des relations avec l’Union européenne, mais que les pays arabes ne s’intéressent absolument pas au dossier palestinien ».

Le ministre de l’Economie, et dirigeant du Foyer juif, Naftali Bennett, a également réagi avec virulence après la prestation de serment du nouveau gouvernement palestinien d’union nationale. « Le gouvernement des terroristes en costume-cravate formé par le Fatah et le Hamas, une organisation dans la charte de laquelle figurent des phrases terribles qui appellent à tuer les Juifs, n’est pas un gouvernement légitime », a déclaré Bennett. « Le gouvernement israélien a décidé à l’unanimité de ne pas reconnaître ce gouvernement et de n’entretenir aucune relation avec lui », a-t-il ajouté.

Le ministre de la Construction et du Logement Uri Ariel, lui aussi du Foyer Juif (parti de la droite nationale -religieuse), a déclaré lundi que « la formation d’un gouvernement terroriste palestinien » est la suite directe de l’échec des négociations dont la faute incombe à Mahmoud Abbas, selon lui.

« J’attends du gouvernement israélien qu’il apporte une réponse sioniste appropriée et qu’il émette immédiatement des appels d’offres pour la construction et la commercialisation de milliers d’unités de logements en Judée-Samarie (Cisjordanie, ndlr) qui ont été gelées jusqu’à maintenant », a déclaré Uri Ariel.

Plus tôt dans la journée de lundi, le Premier ministre avait déclaré qu’il est « déconcerté par le fait que les gouvernements européens, qui condamnent avec fermeté la tuerie de Bruxelles, débattent cordialement d’un gouvernement d’union nationale avec le Hamasqui est une organisation terroriste qui commet des crimes et s’en félicite ».

Le ministre des Finances Yaïr Lapid, par contre, a appelé le gouvernement à faire preuve de retenue. « Ce n’est pas l’heure des commentaires acerbes. Je conseille aux membres du gouvernement et aux députés de ne pas donner au Hamas de prétexte pour mettre de l’huile sur le feu à notre encontre juste pour tenter d’obtenir un bénéfice à des fins de politique intérieure », a déclaré Yaïr Lapid.

 

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Gouvernement palestinien: Israël s’estime «trahi» par Washington

 

Jérusalem – Israël, isolé et pointé du doigt par Washington pour avoir fait échouer les négociations de paix, s’estime « trahi » par la décision de la diplomatie américaine de reconnaître le nouveau gouvernement palestinien soutenu par le Hamas.

Ce gouvernement d’union a été également accueilli favorablement par l’ONU, l’UE et la Russie.

Nouvel épisode de la crise de confiance entre les deux alliés, plusieurs ministres israéliens se sont livrés mardi à un tir de barrage contre l’administration Obama, qui a annoncé son intention de « travailler » avec le gouvernement d’union palestinien intronisé lundi, en dépit des mises en garde pressantes du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

« Je ne comprend pas le message américain », a déploré le ministre chargé du Renseignement, Youval Steinitz, en accusant les Etats-Unis de recourir à un double langage.

« Il n’est pas possible de présenter en privé ce gouvernement comme celui du Hamas et le qualifier ensuite publiquement de gouvernement de technocrates. C’est un gouvernement du Hamas, un gouvernement terroriste », a martelé M. Steinitz, un proche de M. Netanyahu à la radio militaire, faisant référence au mouvement islamiste palestinien.

Le département d’Etat américain s’est engagé à collaborer avec la nouvelle équipe palestinienne et à maintenir l’aide –déterminante– à l’Autorité palestinienne, en soulignant que le cabinet de « consensus » palestinien ne comptait « aucun membre affilié au Hamas », bête noire d’Israël.

Cet exécutif de transition, sans mandat politique, est composé de personnalités indépendantes et de technocrates qui a pour mission de préparer des élections présidentielle et législatives d’ici la fin de l’année.

« La naïveté américaine a battu tous les records. Une collaboration avec le Hamas, qui tue des femmes et des enfants, est inacceptable », s’est indigné un autre proche de M. Netanyahu, le ministre des Communications Gilad Erdan.

« La capitulation américaine devant les tactiques palestiniennes sabote sérieusement les chances d’un retour à la table des négociations et poussera Israël à prendre des mesures unilatérales pour défendre ses citoyens contre le gouvernement terroriste d’Abou Mazen (le surnom de M. Abbas) », a averti M. Erdan.

Selon le commentateur politique Chico Menaché, M. Netanyahu se sent « trahi et trompé », d’autant qu’il avait assuré dimanche à son cabinet de sécurité qu’il avait reçu l’engagement du secrétaire d’Etat John Kerry de ne pas reconnaître dans l’immédiat le gouvernement palestinien.

« Cela n’a pas été immédiat. Il n’a fallu que cinq heures pour que cette reconnaissance ait lieu », a ironisé l’analyste politique.

 

– « Coup de poignard » –

 

Dans le quotidien Israël Hayom, porte-voix du Premier ministre, un responsable israélien dénonce « le coup de poignard dans le dos » asséné par les Etats-Unis.

Selon les éditorialistes, en parvenant à se réconcilier, les Palestiniens ont engrangé un « succès significatif », enfonçant un nouveau coin entre Israël et les Etats-Unis.

Les relations bilatérales –vitales pour Israël– se sont singulièrement rafraîchies à la suite de l’échec de l’initiative de John Kerry, attribué à la poursuite de la colonisation juive, et d’une série d’attaques personnelles visant le secrétaire d’Etat de la part de plusieurs dirigeants israéliens, dont le ministre de la Défense Moshé Yaalon.

En réaction au nouveau gouvernement, Israël a pris des mesures de rétorsion à l’encontre de l’Autorité palestinienne.

Un porte-parole du ministère de la Défense a indiqué à l’AFP qu’Israël avait gelé le versement de 5,8 millions USD sur les 117 millions de TVA et de taxes douanières qu’il doit rembourser chaque mois à l’Autorité. En outre, les nouveaux ministres palestiniens ne seront pas autorisés à « circuler librement entre Gaza et la Cisjordanie. « Leurs demandes seront examinées au cas par cas », a précisé le porte-parole.

Un analyste palestinien, Natheer Mjalli, interrogé à la radio officielle La Voix de la Palestine, a qualifié d' »hystérie » la réaction d’Israël. « La division palestinienne était du pain béni pour le gouvernement de droite israélien (…) Toutes les sanctions vont échouer car Israël sera blâmé par la communauté internationale », a-t-il prédit.

Au-delà, cette nouvelle crise avec Washington place M. Netanyahu dans une position difficile alors que le gouvernement israélien craint que l’Iran et les grandes puissances ne parviennent à un accord sur le nucléaire iranien d’ici la date butoir du 20 juillet.

Malgré les dénégations de Téhéran, Israël, tout comme les puissances occidentales, soupçonne l’Iran de chercher à se doter de l’arme atomique.

© 2014 AFP
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Les États-Unis vont collaborer avec l’organisation terroriste du Hamas

hamas-082203-02

Israël s’est déclaré lundi soir « très déçu » par l’annonce de l’administration Obama de travailler avec le nouveau gouvernement Fatah-Hamas. L’État hébreu a indiqué lundi qu’il ne reconnaîtrait pas le nouveau cabinet palestinien et qu’il rompait toute relation avec lui.

« Notre position est que le président Mahmoud Abbas a formé un gouvernement de technocrates. Il nous a promis de respecter les conditions du Quartet », a déclaré lundi la porte-parole du Département d’Etat Jen Psaki.

« Nous allons travailler prochainement avec ce gouvernement et nous nous assurerons qu’il remplit ses engagements. Les engagements vis-à-vis du Quartet sont la reconnaissance d’Israël, des accords signés par le passé et l’arrêt des violences », a ajouté la porte-parole.

Dimanche, le Premier ministre israélien a fustigé l’hypocrisie des chancelleries occidentales qui « condamnent avec fermeté la tuerie de Bruxelles mais qui se félicitent de l’intégration du Hamas dans le nouveau gouvernement palestinien, alors que l’organisation terroriste commet les mêmes crimes contre les Israéliens ».

Le Hamas est sur la liste officielle des organisations terroristes du Canada, des États-Unis et de l’Union européenne.

Katty Scott – © Le Monde Juif .info

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Le Premier ministre palestinien appelle à la tenue d’élections à Jérusalem-Est

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Créé le 04/06/2014 à 21h20 — Mis à jour le 04/06/2014 à 21h30

Ramallah (Territoires palestiniens) – Le Premier ministre palestinien Rami Hamdallah a demandé mercredi à la communauté internationale de faire pression sur Israël afin que les prochaines élections palestiniennes aient également lieu à Jérusalem-Est occupée et annexée.

Le gouvernement d’union palestinien, qui a été intronisé lundi, est chargé de préparer des élections présidentielle et législatives dans les Territoires palestiniens d’ici la fin de l’année, selon les termes de l’accord de réconciliation signé le 23 avril entre l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), dominée par le parti nationaliste Fatah de Mahmoud Abbas, et le mouvement islamiste Hamas.

«Le Premier ministre a renouvelé l’appel du gouvernement palestinien auprès de la communauté internationale pour qu’elle intervienne et fasse pression sur Israël pour que les élections soient organisées à Jérusalem-Est», a indiqué un communiqué du bureau de M. Hamdallah à l’issue d’une rencontre à Ramallah (Cisjordanie) avec des diplomates étrangers, dont le directeur du bureau du représentant du Quartette pour le Proche-Orient (ONU, Union européenne, Russie et Etats-Unis) à Jérusalem, Mark Singleton.

«Le gouvernement ne pourra pas garantir le caractère libre et démocratique de ces élections sans Jérusalem-Est», souligne le communiqué.

Les Palestiniens veulent faire du secteur oriental de la ville la capitale du futur Etat de Palestine tandis qu’Israël considère Jérusalem comme sa capitale «indivisible». La communauté internationale, Etats-Unis compris, ne reconnaît pas l’annexion de Jérusalem-Est, occupée et annexée depuis 47 ans.

Tony Blair, l’envoyé spécial du Quartette au Proche-Orient a téléphoné mercredi à M. Hamdallah et salué «l’engagement du gouvernement à respecter les accords, traités et initiatives internationales auxquels l’OLP a adhéré», a ajouté le bureau du Premier ministre palestinien, Rami Hamdallah.

Le nouveau gouvernement, composé de personnalités indépendantes et soutenu par le Hamas, a prêté serment lundi et a tenu mardi à Ramallah (en Cisjordanie occupée) son premier conseil des ministres.

Depuis l’intronisation de son gouvernement, Rami Hamdallah a multiplié les rencontres avec des représentants de la communauté internationale, dont le coordinateur de l’ONU pour le processus de paix au Moyen-Orient, Robert Serry, à qui il a affirmé que la principale mission du nouveau gouvernement était de «préparer des élections démocratiques».

Le gouvernement de «consensus national» pourrait se rendre bientôt à Gaza, emmené par le président palestinien Mahmoud Abbas, selon les médias palestiniens. Ce serait la première visite de Mahmoud Abbas dans l’enclave palestinienne depuis 2007 et les violents affrontements entre les militants du Fatah et ceux du Hamas.

Toutefois, aucune date n’a encore été fixée, a-t-on appris de source proche de la présidence palestinienne.

Israël a déjà décidé, en guise de représailles, d’interdire aux nouveaux ministres palestiniens de circuler librement entre la Cisjordanie, dont les zones autonomes sont administrées par l’Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas, et la bande de Gaza contrôlée par le Hamas.

A Gaza, deux ministres du nouveau gouvernement originaires de l’enclave sous blocus israélien –le ministre de la Justice Salim al-Saqa et son confrère de l’Habitat et des Travaux publics, Moufid al-Hasayneh– se sont installés mercredi dans leurs bureaux après que le Hamas en ait rendu les clés conformément à l’accord de réconciliation.

Deux autres membres du gouvernement d’union doivent prendre possession de leurs ministères dans les prochains jours à Gaza.

© 2014 AFP
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L’Union Européenne soutient le gouvernement d’unité Hamas-Fatah

4 juin 2014 |

ashton abbas

 

L’ Union Européenne  a annoncé qu’elle collaborerait avec le nouveau  gouvernement d’union palestinien dont le groupe terroriste du Hamas fait parti, à condition qu’il adhère au principe de  paix avec Israël sur la base d’une solution à deux Etats. »Nous nous félicitons de la déclaration par le président Abbas de ce nouveau gouvernement  attaché au principe de la solution à deux Etats basée sur les frontières de 1967 ainsi qu’à la reconnaissance du droit légitime d’Israël à exister », a déclaré l’UE dans un communiqué cité par l’ agence Reuters.

Cette annonce européenne fait suite à celle des États-Unis. La porte-parole du département d’Etat Jennifer Psaki avait déjà  déclaré lundi que Washington approuvait ce  «gouvernement technocratique provisoire … qui ne comprend pas de  membres du Hamas ».

Israël, par son Premier Ministre, Benjamin Netanyahu, s’est senti trahi par cette déclaration américaine et a déclaré qu’il se sentait « profondément troublé » par la décision des États-Unis.

« Tous ceux qui cherchent véritablement la paix doivent  rejeter une alliance quelconque avec le Hamas. Le Hamas est une organisation inscrite sur la liste des organisations terroristes aux États-Unis,  elle vise la liquidation d’Israël, une telle alliance est tout simplement inacceptable »a déclaré Netanyahu.

Suite aux commentaires de Jennifer Psaki, le Ministre de la Communication, Gilad Erdan, a qualifié les Etats-Unis de « naïf » : « Malheureusement, la naïveté américaine bat tous les records. Coopérer avec le Hamas, désignée comme une organisation terroriste aux États-Unis et qui assassine des femmes et des enfants est inacceptable « , a-t-il dit lundi.

Le Ministre du Renseignement, Yuval Steinitz a accusé Washington d’hypocrisie, en déclarant à la radio de l’armée , « Vous ne pouvez pas le présenter officieusement comme un gouvernement du Hamas puis officiellement comme un gouvernement de technocrates.  Si ces ministres s’identifient au Hamas qui les a nommés, ils sont des représentants du Hamas. C’est un gouvernement du Hamas et le Hamas est une organisation terroriste « .

par Jeremy Gozlan pour – Tel-Avivre –

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