BRUXELLES : capitale européenne de l’antisémitisme ?

Ce n’est pas un individu appartenant à l’extrême droite qui a tué trois personnes et blessé très gravement une autre dans le Musée juif à Bruxelles.  L’attentat judéophobe a été perpétré par un certain Mehdi Nemmouche

Un Français au « profil jihadiste » a été arrêté vendredi à Marseille (sud de la France), soupçonné d’être le tireur qui a abattu quatre personnes au Musée juif de Bruxelles le 24 mai, suscitant une grande émotion en Belgique et au-delà, a appris dimanche l’AFP de sources concordantes. Cet homme de 29 ans originaire de Roubaix (nord de la France), Mehdi Nemmouche, est soupçonné, selon une source proche de l’enquête, d’avoir été en Syrie en 2013 auprès de groupes jihadistes. Il était fiché pour ces raisons par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), a dit cette source. Or le suspect a été arrêté avec une caméra portative de type GoPro, à l’instar du tueur Mohamed Merah, qui avait ainsi filmé en mars 2012 à Toulouse et Montauban (France) les meurtres, au nom du jihad, de trois parachutistes puis trois enfants et un enseignant juifs. Le Congrès juif européen avait immédiatement fait un parallèle entre l’affaire Merah et la fusillade de Bruxelles, qualifiée d’attaque antisémite par de nombreux responsables internationaux. Parmi les vêtements du suspect, il y avait une casquette semblable à celle que portait, d’après les images de vidéosurveillance diffusées par la police belge, le tireur de Bruxelles.

Inédite dans l’histoire récente de la Belgique, la tuerie du Musée juif a fait quatre morts, un couple d’Israéliens, une bénévole française et un employé belge, abattus en plein après-midi. Le parquet fédéral du royaume a qualifié les faits d’ »assassinat terroriste ». Après cette attentat, condamné dans le monde entier, les autorités belges ont renforcé la sécurité des synagogues, écoles et centres culturels juifs. Faisant de l’arrestation du tireur la « priorité des priorités », elles ont aussi lancé un appel à la population pour le retrouver, en diffusant des extraits de vidéosurveillance montrant un homme s’approcher du musée situé dans le centre historique de Bruxelles, y entrer et tirer à plusieurs reprises avec une Kalachnikov sortie d’un sac noir, le tout en moins de deux minutes.

La Belgique se bat aussi contre les filières jihadistes, estimant à environ 200 ses ressortissants partis en Syrie pour combattre, souvent aux côtés des Français (Selon une source proche du dossier, quelque 780 personnes vivant en France sont en route vers la Syrie, ont rallié ce pays en guerre ou en sont revenues)

le Grand Rabbin de Belgique évoque  la montée de l’antisémitisme en Belgique : « Avez-vous le sentiment que l’antisémitisme est en progression en Europe, et particulièrement en Belgique ? »

Oui, l’antisémitisme est en progression en Belgique et en Europe. Nous traversons une crise économique qui n’en finit pas. Les gens ne sont pas heureux et de ce fait, ils essayent de trouver un bouc émissaire qui – selon eux – porte la responsabilité de leur détresse. Et bien sûr, ce bouc émissaire est tout indiqué : l’étranger, le juif, etc. Cette situation entraîne la libération de la parole. Les gens qui jadis n’osaient pas attaquer les juifs ouvertement, sans complexe et sans tabou, le font aujourd’hui. Mais ce qui m’inquiète le plus aujourd’hui, c’est la montée des nationalismes. Il faut être clair, en Belgique, un jeune garçon ne peut pas se promener en ‘kippa’ dans la rue sans risquer d’être agressé physiquement ou verbalement.

C est une guerre multi forme qui est menée depuis déjà plusieurs années par les jihadistes du monde entier contre les intérêts juifs israéliens et occidentaux L affaiblissement voire l anéantissement des structures étatiques en Libye,en Iraq mais surtout en Syrie ont comme aspiré vers ces régions de conflit et de guerres civiles des dizaines de milliers d individus , très jeunes et malléables en général ,provenant des banlieues et de grandes villes en quête d héroïsme et d aventure Ces jeunes musulmans quand ils reviennent si ils reviennent deviennent un poison pour les démocraties et un véritable danger pour les communautés juives en particulier Cet attentat est un acte de guerre dans une Europe fragilisée de plus en plus par un manque de vision d avenir et de confiance en soi Cette barbarie qui de nouveau s attaque aux juifs et aux israéliens sur le sol européen est un composant de cette guerre qui ne veut pas se nommer ,le fait que les assassins n ont pas revendiqué l acte montre qu ils veulent répéter l action et continuer a faire peur et à terroriser La belgique la France la hollande et toute l Europe de l’ouest sont piégées par la montée de l extrémisme islamiste ,cette même Europe qui a laisse monter sans vraiment pouvoir et vouloir l empêcher la nouvelle haine antisémite et anti sioniste se trouve à la fois victime et responsable de cette situation Et de nouveau ce sont les juifs qui paient de leur sang Et à chaque fois les dirigeants européens s indignent et cela recommence Heureusement que l État d Israel existe!

« La Belgique figure dans le peloton de tête des pays européens où ‘la situation et la sensation de vulnérabilité des Juifs semblent les pires’.  Loin devant l’Allemagne, la Pologne et d’autres pays où la haine des Juifs s’est manifestée dans le passé. »Suite à l’assassinat de trois personnes et à la tentative d’assassinat d’une autre dans le Musée juif à Bruxelles, le journal belge francophone a le mérite d’évoquer dans un article signé Serge Dumont, bien qu’assorti des circonvolutions habituelles, les réels problèmes auxquels la minuscule communauté juive de Belgique est confrontée.  L’article intitulé « Pour les Israéliens, un sentiment anti-juif règne en Belgique » fait état du rapport annuel rédigé par le Stephen Roth institute for the study of contemporary antisemitism and racism de l’Univeristé de Tel-Aviv.  Dumont précise: »Il s’agit d’un instrument unique en son genre, souvent ignoré hors d’Israël, et qui recense quasiment pays par pays l’évolution des attaques antisémites ou racistes.  Outre les incidents proprement dits, il traite de la dégradation de l’atmosphère dans les pays concernés, voire de l’évolution de leur législation et de leur paysage politique. » Le rapport de 2014 « endosse les conclusions d’autres études notamment menées par l’Union européenne et pour lesquelles la Belgique figure dans le peloton de tête des pays européens où « la situation et la sensation de vulnérabilité des Juifs semblent les pires ». Loin devant l’Allemagne, la Pologne et d’autres pays où la haine des Juifs s’est manifestée dans le passé. » [1] Et il ajoute ce point intéressant que les dirigeant communautaires belges francophones semblent avoir passé sous silence, alors qu’il est évoqué en France.  Il y a en Israël un « plan concret destiné à favoriser l’alya (la « montée » vers Israël) des Juifs de France et de Belgique, les deux pays où ils se sentent plus menacés par l’antisémitisme ».  Ce plan vient d’être présenté à la Knesset.

Attentat de Bruxelles, un suspect arrêté, en Europe néo-nazis et nazislamistes s’en donnent à coeur joie

Donc, deux ans environ après les meurtres commis par l’abject Merah, petite crapule qui a glissé vers l’islam radical, a rejoint le djihad en Afghanistan, s’est excité à la haine anti-israélienne grâce aux reportages de propagande diffusés par les grands médias français, et a fini par tuer des soldats français et trois enfants juifs, ainsi que le père de deux d’entre eux, d’autres meurtres ont été commis par une autre petite crapule qui a glissé vers l’islam radical. Cette petite crapule là a rejoint le djihad en Syrie, s’est elle-même excitée à la haine anti-israélienne grâce aux reportages de propagande diffusés par les grands médias français, et a tué quatre personnes à Bruxelles, visant cette fois un lieu juif qui n’était pas une école, mais un musée, avec la volonté de tuer des juifs, ce qui a fait quatre morts, assassinés froidement, à bout portant, comme les Juifs tués à Toulouse. On doit noter que la réaction des médias a été peu ou prou la même : pour Bruxelles, comme pour Toulouse, on a évoqué d’abord l’extrême droite avant d’avoir à se rendre à l’évidence. Les autorités politiques au temps de Merah ont parlé de loup solitaire, et de la nécessité de lutter contre les djihadistes, tout en soulignant que le djihadisme n’avait rien à voir avec l’islam. Elles font la même chose avec Nemmouche. Tout juste disent-elles qu’il y a au moins sept cent criminels ayant le profil de Nemmouche en France aujourd’hui (ce qui est rassurant) et que la police les traque impitoyablement (si elle les traque comme Merah à l’époque, ou Nemmouche aujourd’hui, chacun peut se sentir tranquille). La dimension antisémite des actes de Merah hier, puis de Nemmouche aujourd’hui est citée, mais très vite, en passant. La relation entre haine antisémite et haine anti-israélienne disséminée par les médias a été occultée pour Merah hier, pour Nemmouche aujourd’hui.

Quand dira-ton les médias diffusant de la propagande anti-israélienne forment des assassins de Juifs? Les rues ne sont pas sures. Particulièrement pour les Juifs. Il vaut mieux songer à partir tant qu’il est encore temps. Les juifs qui resteront devront faire très attention, raser les murs, regarder autour d’eux.

« L’Islam pourrait devenir bientôt la force dominante dans une Europe qui, au nom du politiquement correct, a renoncé à lutter pour le contrôle de la culture et de la religion. … L’avenir des communautés juives en Europe est sombre » (Prof. Bernard Lewis, 2007) : L’historien Bernard Lewis, grand spécialiste de l’Islam, vient de fêter ses 98 ans et enseigne toujours à la prestigieuse Université de Princeton.  En 2007, il avait accordé une interview au JPost dans laquelle prédisait que l’Islam allait devenir la « force dominante » en Europe. Dans une Europe en voie d’islamisation l’avenir des Juifs est sombre.  En effet, la tuerie dans le Musée juif à Bruxelles, l’appel à des nouveaux attentats et les réactions stéréotypées et convenues, sept ans après, confirment l’analyse de Bernard Lewis.

Au lendemain de l’arrestation de Mehdi Nemmouche, l’auteur de la tuerie au Musée juif de Bruxelles, le philosophe de gauche Michel Onfray a osé ce commentaire: « A quand la grande manifestation des musulmans pour se désolidariser de cet islam-là? ». A l’instar de l’anthropologue franco-algérienne Dounia Bouziane, qui tient à peu près le même discours, Onfray, qui n’a pas sa langue en poche, parle d’or. Il met le doigt sur l’un des problèmes majeurs du moment: la réaction tiède d’une partie des élus et de l’intelligentsia de culture musulmane face aux ravages de l’antisémitisme. Non pas que, dans ces milieux, on témoigne de la moindre sympathie pour les fous d’Allah. Simplement, on vit dans la peur des intégristes, toujours prêts à stigmatiser les « mauvais musulmans ».
Bruxelles détient un triste record: elle est la ville, en Europe, où les antisionistes radicaux ont la base la plus solide. Ils excellent dans la diabolisation d’Israël, présenté comme un Etat voyou qu’ils considèrent comme l’un des plus abjects sur la planète, tellement haïssable qu’il conviendrait de le rayer de la carte. L’antisionisme radical dispose de relais dans beaucoup de milieux politiques, associatifs et intellectuels. Comment certains jeunes bruxellois d’origine arabo-musulmane ne cultiveraient-ils pas des réflexes antisémites, lorsqu’ils observent la complaisance d’une partie de l’intelligentsia de gauche envers les adversaires les plus extrémistes d’Israël ? Rappelons que plusieurs intellectuels bruxellois, sociologues, professeurs d’Université, figures connues du monde associatif, ont signé une pétition demandant le retrait du Hamas de la liste européenne des organisations terroristes.  Certains militants à œillères de la cause palestinienne ne sont pas antisémites mais peuvent être considérés, selon la formule du diplomate-écrivain français Jean-Christophe Rufin, comme des « facilitateurs de la nouvelle judéophobie » : leur silence ou leurs condamnations du bout des lèvres, quand des actes flirtant avec l’antisémitisme au quotidien se produisent, vaut approbation, dans l’esprit de leurs auteurs.lasfar-dahan-voix-du-nord
Mehdi Mennouche, le suspect français auteur présumé de l’attentat antisémite contre le Musée juif de Bruxelles, originaire de Roubaix, crispe le semblant de vivre-ensemble entre les communautés juives et musulmanes de Lille, rapporte mercredi le quotidien La Voix du Nord. Des déclarations du rabbin de Lille Élie Dahan, en réaction à l’attentat de Bruxelles, ont provoqué l’indignation d’Amar Lasfar, recteur de la mosquée de Lille-Sud et président national de l’UOIF (Union des organisations islamiques de France). Selon le quotidien local, le responsable religieux juif a estimé que le « problème » de l’islam radical « germe d’abord dans les cités et certaines mosquées ». S’il a salué la « modération » de Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris, il s’en est en revanche pris directement à l’UOIF. « Dans le Nord, c’est l’UOIF, et donc les extrémistes, qui dirigent la plupart des mosquées. ». « Les propos infondés et diffamatoires du rabbin de Lille sont irresponsables et mettent en danger le vivre ensemble et le dialogue religieux mené avec les rabbins de France par l’UOIF. », s’est insurgé le président de l’UOIF, une association membre du Conseil français du culte musulman et considérée comme étant proche des Frères musulmans.

Attentat de Bruxelles, un suspect arrêté, en Europe néo-nazis et nazislamistes s’en donnent à coeur joie

 


Attentat de Bruxelles, un suspect arrêté, en Europe néo-nazis et nazislamistes s’en donnent à coeur joie

Mise à jour – Un néo-nazi allemand rentre au parlement européen, 3 nazis également d’Aube dorée pour la Grèce, Le FN pour la France, des tombes juives profanées dans le cimetière. Réactions du Grand Rabbin de Bruxelles, d’un ex officier de l’armée israélienne, et de David Harris -Directeur exécutif de l’AJC (Global Jewish Advocacy) et de Milos Zeman, président tchèque.

Un Français au « profil jihadiste » a été arrêté vendredi à Marseille (sud de la France), soupçonné d’être le tireur qui a abattu quatre personnes au Musée juif de Bruxelles le 24 mai, suscitant une grande émotion en Belgique et au-delà, a appris dimanche l’AFP de sources concordantes.

Cet homme de 29 ans originaire de Roubaix (nord de la France), Mehdi Nemmouche, est soupçonné, selon une source proche de l’enquête, d’avoir été en Syrie en 2013 auprès de groupes jihadistes. Il était fiché pour ces raisons par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI), a dit cette source.

Remis dès vendredi aux agents de la DGSI, il a été placé en garde à vue pour assassinat et tentative d’assassinat ainsi que pour détention et transport d’armes, en lien avec une entreprise terroriste, a précisé une source judiciaire.

Sa garde à vue, qui a débuté vendredi à la mi-journée, peut durer 96 heures, c’est-à-dire jusqu’à mardi, voire 144 heures, jusqu’à jeudi, si les enquêteurs devaient invoquer une menace terroriste imminente.

Au cours des 24 premières heures, il a gardé le silence, et les sources interrogées par l’AFP estiment qu’il est trop tôt pour évoquer d’éventuelles complicités.

Le suspect, qui se dit sans domicile fixe, a été arrêté à la gare routière Saint-Charles à Marseille par les douaniers, alors qu’il se trouvait dans un autocar en provenance d’Amsterdam via Bruxelles.

Selon des sources proches de l’enquête, il était en possession dans ses bagages d’un fusil d’assaut Kalachnikov et d’un revolver avec des munitions. « Des armes du type de celles utilisées le 24 mai a Bruxelles », a expliqué une de ces sources.

« Beaucoup d’éléments concordent avec le tireur de Bruxelles », renchérit une autre source proche du dossier. La presse belge avait rapporté que le tueur du Musée juif portait une caméra fixée à la bandoulière d’un de ses sacs.

Une caméra et une casquette Or le suspect a été arrêté avec une caméra portative de type GoPro, à l’instar du tueur Mohamed Merah, qui avait ainsi filmé en mars 2012 à Toulouse et Montauban (France) les meurtres, au nom du jihad, de trois parachutistes puis trois enfants et un enseignant juifs.

Le Congrès juif européen avait immédiatement fait un parallèle entre l’affaire Merah et la fusillade de Bruxelles, qualifiée d’attaque antisémite par de nombreux responsables internationaux.

Parmi les vêtements du suspect, il y avait une casquette semblable à celle que portait, d’après les images de vidéosurveillance diffusées par la police belge, le tireur de Bruxelles.

La section antiterroriste du parquet de Paris a confié l’enquête à la DGSI, à la sous-direction antiterroriste de la police judiciaire et à la direction interrégionale de la PJ de Marseille.

Inédite dans l’histoire récente de la Belgique, la tuerie du Musée juif a fait quatre morts, un couple d’Israéliens, une bénévole française et un employé belge, abattus en plein après-midi. Le parquet fédéral du royaume a qualifié les faits d’ »assassinat terroriste ».

Après cette attentat, condamné dans le monde entier, les autorités belges ont renforcé la sécurité des synagogues, écoles et centres culturels juifs. Faisant de l’arrestation du tireur la « priorité des priorités », elles ont aussi lancé un appel à la population pour le retrouver, en diffusant des extraits de vidéosurveillance montrant un homme s’approcher du musée situé dans le centre historique de Bruxelles, y entrer et tirer à plusieurs reprises avec une Kalachnikov sortie d’un sac noir, le tout en moins de deux minutes.

Avant l’arrestation de Marseille, le tueur était présenté par les enquêteurs belges comme un « homme déterminé », ayant agi « de sang-froid ». Décrit par la police comme « athlétique » et de corpulence moyenne, il serait âgé d’une trentaine d’années, selon un témoin, comme le suspect arrêté en France.

Le « profil jihadiste » de Mehdi Nemmouche, tel que décrit par deux sources proches du dossier, risque de relancer la polémique sur la surveillance des Français qui partent combattre en Syrie.

Paris a présenté en avril un plan pour endiguer ce phénomène qui inquiète les services de renseignement justement en raison des risques de passage à l’acte des jihadistes de retour en Europe.

Selon une source proche du dossier, quelque 780 personnes vivant en France sont en route vers la Syrie, ont rallié ce pays en guerre ou en sont revenues. La Belgique se bat aussi contre les filières jihadistes, estimant à environ 200 ses ressortissants partis en Syrie pour combattre, souvent aux côtés des Français.source

Après l’attentat antisémite au Musée juif, le Grand Rabbin de Belgique évoque  la montée de l’antisémitisme en Belgique, les racines de ce mal, la libération de la parole, la position des autorités belges ainsi que le quotidien des 50.000 juifs belges.

Avez-vous le sentiment que l’antisémitisme est en progression en Europe, et particulièrement en Belgique ?

Oui, l’antisémitisme est en progression en Belgique et en Europe. Nous traversons une crise économique qui n’en finit pas. Les gens ne sont pas heureux et de ce fait, ils essayent de trouver un bouc émissaire qui – selon eux – porte la responsabilité de leur détresse. Et bien sûr, ce bouc émissaire est tout indiqué : l’étranger, le juif, etc. Cette situation entraîne la libération de la parole. Les gens qui jadis n’osaient pas attaquer les juifs ouvertement, sans complexe et sans tabou, le font aujourd’hui. Mais ce qui m’inquiète le plus aujourd’hui, c’est la montée des nationalismes. Lorsque j’ai entendu Marine Le Pen prendre la parole après sa victoire aux élections européennes, j’ai compris que l’Europe a reculé d’un siècle. Elle a remis en selle la notion de « nation », de « patrie », de « la France aux Français » comme si les étrangers, les autres minorités n’avaient plus leur place. L’exaltation du passé national, le culte des héros qui jadis ont fait la gloire de la nation ont été le lit du racisme et de la xénophobie. A cet antisémitisme de xénophobie, s’ajoute un antisémitisme fondé sur la jalousie professionnelle.

Certains juifs n’hésitent pas à dire que « la Belgique est un pays antisémite ». Vous le pensez ?

Non, la Belgique n’est pas un pays antisémite. Je voudrais rendre hommage au Premier ministre, à la ministre de l’Intérieur, aux membres du gouvernement, au bourgmestre de Bruxelles et aux membres de son Conseil communal, aux forces de police pour tous les efforts qu’ils ont déployés pour protéger notre communauté. Malheureusement, malgré tous les efforts fournis, l’assassin est toujours en liberté. Il peut frapper quand il veut et où il veut.

Il n’en demeure pas moins que notre pays dénombre régulièrement des actes antisémites…

Il faut être clair, en Belgique, un jeune garçon ne peut pas se promener en ‘kippa’ dans la rue sans risquer d’être agressé physiquement ou verbalement. Prenons un autre exemple : le vendredi 31 janvier 2014 à 17h12, avant l’arrivée à Ottignies du train reliant Liège à Bruxelles via Namur, on a entendu via les haut-parleurs l’annonce ahurissante suivante: « Mesdames et messieurs, nous allons à Auschwitz. Tous les juifs sont priés de descendre prendre une petite douche ». Le fait serait bien connu de la SNCB et des contrôleurs : des jeunes, possédant manifestement une clé, ont accès au micro, comme l’ont révélé plusieurs plaisanteries ces deux dernières années sur cette ligne. Sauf que les autres « plaisanteries » ne sont pas à caractère « racistes » contre qui que ce soit.

Grand Rabbin Guigui: « Un jeune garçon ne peut se promener en ‘kippa’ sans risquer d’être agressé »

source

L attentat meurtrier au musée juif à Bruxelles est un acte de guerre contre le peuple juif

C est une guerre multi forme qui est menée depuis déjà plusieurs années par les jihadistes du monde entier contre les intérêts juifs israéliens et occidentaux L affaiblissement voire l anéantissement des structures étatiques en Libye,en Iraq mais surtout en Syrie ont comme aspiré vers ces régions de conflit et de guerres civiles des dizaines de milliers d individus , très jeunes et malléables en général ,provenant des banlieues et de grandes villes en quête d héroïsme et d aventure Ces jeunes musulmans quand ils reviennent si ils reviennent deviennent un poison pour les démocraties et un véritable danger pour les communautés juives en particulier Cet attentat est un acte de guerre dans une Europe fragilisée de plus en plus par un manque de vision d avenir et de confiance en soi Cette barbarie qui de nouveau s attaque aux juifs et aux israéliens sur le sol européen est un composant de cette guerre qui ne veut pas se nommer ,le fait que les assassins n ont pas revendiqué l acte montre qu ils veulent répéter l action et continuer a faire peur et à terroriser La belgique la France la hollande et toute l Europe de l’ouest sont piégées par la montée de l extrémisme islamiste ,cette même Europe qui a laisse monter sans vraiment pouvoir et vouloir l empêcher la nouvelle haine antisémite et anti sioniste se trouve à la fois victime et responsable de cette situation Et de nouveau ce sont les juifs qui paient de leur sang Et à chaque fois les dirigeants européens s indignent et cela recommence Heureusement que l État d Israel existe!

Olivier Rafowicz

Milos Zeman, président tchèque : « l’idéologie islamique est derrière l’attaque du Musée juif de Bruxelles »

Selon le Président tchèque, Milos Zeman, l’islam est à blâmer pour l’attaque du Musée juif à Bruxelles.

Enfin, un leader européen, qui ose incriminer ouvertement l’islam, comme source du terrorisme international.

Le Président tchèque condamne tout groupe, qui, motivé par la religion, prend un autre groupe pour cible.

« C’est l’idéologie islamique, plutôt que des groupes individuels de religieux fondamentalistes, qui est derrière les actions violentes, comme celle de l’attaque du Musée juif de Bruxelles, au cours de laquelle, quatre personnes perdirent la vie, » a déclaré le Président tchèque, Milos Zeman, lundi dernier à l’Ambassade d’Israël à Prague. Milos Zeman était invité à la célébration du 66 ème anniversaire de l’indépendance d’Israël. Il a assisté à la réception, « par solidarité avec un ami ».

Deux touristes israéliens et un membre du personnel furent froidement abattus samedi par un « loup » solitaire, et une quatrième personne fut grièvement blessée, le jeune réceptionniste du Musée, Alexandre, malheureusement décédé dimanche des suites de ses blessures. Quatre vies à nouveau fauchées à cause de la haine antijuive, propagée par les islamistes en Occident.

La déclaration de Zeman, condamnant violemment « l’attaque hideuse », fut postée mardi sur son site web officiel :

« Les déclarations, affirmant que ces actes terroristes ne sont le fait que de petits groupes marginaux, me révoltent. Je pense, au contraire, que cette xénophobie, ce racisme et/ ou cet antisémitisme trouvent leur source dans la nature même de l’idéologie, qui nourrit ces groupes fanatiques. »

Il ajouta que l’un des textes « sacrés » de l’islam appelait à tuer les Juifs.

Et il dit vrai. Le coran, qui a inspiré Mein Kampf, regorge de versets incitant au meurtre des Juifs.

Deux petits exemples de versets, irradiant « d’amour et de tolérance « selon le coran :

« Les Juifs disent : « Uzayr est fils d’Allah » et les Chrétiens disent : « Le Christ est fils d’Allah ». Telle est leur parole provenant de leurs bouches. Ils imitent le dire des mécréants avant eux. » Qu’Allah les anéantisse. (Coran 9:30)

« L’heure du jugement n’arrivera pas tant que vous n’aurez pas combattu les Juifs et à tel point que la pierre, derrière laquelle s’abritera un Juif, dira : Musulman. voilà un Juif derrière moi, tue-le. »(Livre El-Bokhari 56, Chap.94, tome 2, p. 322)

Si les dirigeants européens veulent sincèrement lutter contre l’antisémitisme, qu’ils commencent par interdire le livre sacré des Musulmans ou exiger qu’il soit expurgé de tous ses versets belliqueux, suprémacistes, intolérants, haineux, vouant un culte au jihad guerrier, appelant à tuer les ennemis de l’islam, les Juifs, les Chrétiens, les non Musulmans. Car l’islam c’est cela, contrairement à leurs affirmations, basées sur leur propre ignorance de l’idéologie islamique, qu’ils magnifient, encensent et imposent à l’Occident, sans en connaître la véritable nature. Et s’ils la connaissent, alors ils agiraient sciemment comme nos fossoyeurs, ce qui est terrifiant.

Zeman a également dit qu’il critiquerait aussi violemment tout groupe fanatique qui planifierait le meurtre d’Arabes.

« Toutefois, je n’ai entendu aucune organisation appelant à massacrer massivement des Arabes, mais je connais un mouvement anti-civilisation, qui incite au génocide des Juifs. » avait-il ajouté.

Zeman est connu pour ses critiques du terrorisme international, lié à l’islam. Lors de ses visites officielles à l’étranger, il demanda, à plusieurs reprises, que l’on s’oppose avec force aux violentes actions terroristes.

Le Cardinal tchèque Dominik Duka critiqua également l’attaque meurtrière antisémite au Musée juif de Bruxelles et affirma que l’antisémitisme était dangereux, non seulement pour les Juifs, mais également pour les Chrétiens et pour tous les gens encourageant la tolérance et l’amitié réciproque.

L’Ambassadeur d’Israël à Prague, Gary Koren, déclara, après sa rencontre avec D. Duka, que l’attaque de Bruxelles rappelait de manière terrible, toute l’horreur que pouvait engendrer la haine meurtrière envers Israël et la nation juive.

La justice belge a qualifié cette attaque de terroriste

Le tueur n’a pas encore été arrêté. Selon la presse belge, l’assassin s’était servi d’une kalachnikov, arme souvent utilisée par les islamistes radicaux et semblait être muni d’une caméra vidéo, pour filmer son crime, le meurtre d’innocents, à l’instar du tristement célèbre Mohamed Merah, l’autre « loup » solitaire, nourri à l’idéologie islamique de la haine anti-juive.

« La haine anti-juive se trouve dans le coran. Deux tiers de l’aide américaine sont destinés aux pays musulmans. Arrêtez le racisme. Arrêtez tout aide aux pays islamiques. » -(Affiche postée sur les bus à New York par l’AFDI (Initiative américaine pour la défense de la liberté) de Pamela Geller et Robert Spencer.

Nazislamistes

Les Musulmans et leurs alliés dhimmis outragés qualifient cette affiche de propagande calomnieuse : associer l’islam au nazisme, prétendre que le coran appelle à la haine des Juifs, quelle abomination, quel blasphème, quelle incitation à l’islamophobie. Et pourtant, cette affiche reflète tout simplement la vérité et les versets du coran, ce livre qui a inspiré l’incarnation du Mal lui-même, Adolph Hitler, sont très explicites à ce sujet.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Rosaly pour Dreuz.info.

Source: “Zeman: Islam is to blame for attack on Jewish Museum in Brussels,” Prague Post, Czech News Agency, May 27, 2014)

 

L’Europe : la menace que représente l’antisémitisme

Par David Harris

L’Europe a besoin de prendre conscience de la menace que représente l’antisémitisme. Bien sûr, elle pense être lucide mais, en réalité, elle ne l’est que partiellement.

Le problème est beaucoup plus important et plus profond que ce que l’on imagine ; tout comme les enjeux sont plus considérables, et pas seulement pour les juifs, mais pour les valeurs fondamentales de l’Europe à commencer par la protection de la dignité humaine.

Pro-européen depuis de longues années dont l’épouse et les trois enfants sont des citoyens européens, le sujet me tient particulièrement à cœur.

Nous avons vécu en Europe de 2000 à 2001 à un moment où le discours antisémite refaisait surface dans plusieurs pays de l’Europe de l’ouest.

Cela était devenu une telle évidence qu’il était à portée de main.

Je me souviens d’un rassemblement dans le centre de Londres où l’orateur scandait la « dernière blague » sur les juifs : « Quelle est la différence entre un juif et une pizza ? Ils vont tous les deux dans un four mais au moins la pizza ne fait pas de bruit ».

La foule riait aux éclats. Alors que ma femme s’indignait ouvertement, un « gentleman » anglais la regarda droit dans les yeux et lui dit : « F…k les juifs. » Personne, autour, ne protesta.

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Il y a également eu des incidents à l’école internationale de nos enfants dans la banlieue de Genève.

En effet, un élève plus âgé, le fils d’un ambassadeur à l’ONU d’un pays du Golfe, avait interpellé notre plus jeune fils. Il disait avoir entendu la rumeur que nous étions juifs et espérait que ce n’était pas le cas car il n’aimait pas les Juifs. Notre fils terrorisé admit tout de même que, oui, il était juif, avant de se lancer à la recherche de la protection de son frère ainé dans l’école.

Quand nous sommes allés rapporter l’incident, le Directeur de l’école n’a pas même oscillé un battement de cil. Certainement, ne voulait-il pas courir le risque de perdre sa clientèle arabe.

Il y eut aussi le cas d’une élève israélienne. Lors du « International Day », il était demandé aux enfants de porter quelque chose qui venait de leur pays natal. Ainsi, décida-t-elle de porter le drapeau israélien comme paréo.

Un groupe d’élèves s’approcha, l’insulta et déversa du soda sur sa tête. Elle se libéra de son étreinte et courut en direction d’un surveillant où, à bout de souffle, elle raconta ce qu’il venait de se passer. Le surveillant resta de marbre et dit : « Nous n’intervenons pas dans les querelles politiques dans cet école. C’est entre vous et eux. »

Ai-je pu ainsi « étoffer ma collection » d’exemples, tels que les caricatures et les gros titres dans la presse espagnole qui « réinventait » l’Holocauste, suggérant que les Israéliens étaient les nouveaux nazis et les Palestiniens les nouveaux juifs.

Puis, vint le drame du 11-Septembre et une rumeur incroyable venue de Grèce. La presse grecque avait accrédité l’idée qu’il s’agissait d’un « complot sioniste » et que des milliers de juifs avaient été prévenus de ne pas s’approcher du World Trade Center, ce jour là. A ces médias, je leur ai toujours demandé si AJC pouvait leur envoyer une liste des victimes juives du 11-Septembre pour réfuter cette rumeur macabre.

Je me souviens également d’une réunion tendue, en novembre 2001, avec Hubert Védrine, alors Ministre français des Affaires étrangères, lors de l’ouverture différée de l’Assemblée générale de l’ONU.

Nous avions exprimé notre préoccupation à propos de la menace grandissante que subissaient les juifs en France ; une menace dont j’avais été le témoin depuis mon perchoir genevois et suite à mes nombreuses discussions avec les représentants de la communauté juive française.

Sa réponse fut immédiate et lapidaire : « Il n’y pas d’antisémitisme en France. C’est un problème de vandalisme ».

En effet, lui et ses successeurs sont restés sur cette même politique jusqu’à la nomination de Nicolas Sarkozy en tant que Ministre de l’Intérieur, qui pris le problème au sérieux, relayé ensuite par le Président Hollande et son Premier Ministre, Manuel Valls.

De temps en temps, on nous racontait, en France, que l’antisémitisme était, en réalité, le fruit d’une « violence intercommunautaire ». Cependant, le fait que les juifs étaient systématiquement et en grande majorité les victimes de ces attaques ne semblait pas choqués ces personnes qui se voulaient « les défenseurs d’une certaine impartialité. »

Puis, on nous racontait également que cela était le résultat regrettable du conflit israélo-palestinien. Le fait que les juifs étaient la cible d’attaques pouvait en quelque sorte être contextualisé, il était donc « normal » que des juifs puissent être les otages d’un conflit présent sur un autre continent tant que la paix n’aboutirait pas.

Je pourrais encore relater des centaines d’autres réunions avec des responsables européens, sans parler des dizaines de tribunes dans la presse, des discours et des conférences où AJC a bataillé pour faire comprendre la réalité des choses.

Souvent, nous étions accueillis avec un certain degré de scepticisme et de doute. Prétendre le contraire et nier la situation semblait la faire disparaître comme par magie.

Heureusement, certains dirigeants européens, et je les remercie, sont devenus plus sensibles et préoccupés par la question. Malheureusement, un temps précieux avait été perdu et les racines de l’antisémitisme étaient de plus en plus profondes.

A refuser d’en parler pendant des années, l’antisémitisme avait grandement eu le temps de tisser sa toile.

Le travail de longue haleine de diabolisation d’Israël de certains médias irresponsables – »Gaza: nouveau ghetto de Varsovie », « Israël: nouvel assassin du Christ et des Palestiniens »; « Israël: le pays qui collectait les organes des Palestiniens et dévorait leurs enfants »- avait laissé des traces.

Les années passées à regarder dans la mauvaise direction, à minimiser les comportements haineux, à publier des discours sans mener des actions appropriées, en définitive, à sous-estimer le problème, ont eu un impact.

Lorsqu’un sondage de l’UE publié l’an dernier a révélé que 40% des Juifs de Belgique, de France et de Hongrie avaient envisagé l’émigration et que plus de 20% des Juifs européens évitaient des événements juifs ou des sites par peur, la sonnette d’alarme doit être tirée et tout doit être mis en œuvre pour faire face à ce problème qui menace les valeurs européennes.

Puisque des partis politiques néo-nazis, donc ouvertement antisémites, se sont installés dans les parlements nationaux et maintenant au Parlement européen lui-même, la sonnette d’alarme doit plus que jamais être tirée.

Lorsque des attaques meurtrières, que ce soit à Toulouse où trois enfants et un adulte juifs furent massacrés, au Musée Juif de Bruxellesoù quatre personnes furent assassinés, samedi dernier ou à Créteil où ​​deux frères qui portaient des kippas furent battus quasiment à mort, la sonnette d’alarme a bien plus encore besoin d’être tirée.

Il est grand temps pour l’Europe de faire face à la dure réalité que l’antisémitisme est bien présent et que des mesures, enfin, concrètes sont nécessaires.

Améliorer les services de renseignement pour plus de sécurité, alourdir les condamnations pour une prise de conscience civique, responsabiliser les médias pour créer une solidarité publique, pointer du doigt l’antisémitisme lors de manifestations sportives et publiques, endiguer les discours de haine sur internet et les réseaux sociaux, tels sont les nombreux défis à affronter.

La menace vient d’une extrême droite ressuscitée par la colère populiste où crise économique et immigration incontrôlée sont les maîtres mots.

La menace vient d’une extrême gauche qui systématiquement refuse à Israël le droit d’exister et qui diabolise l’Etat juif dès qu’elle le peut.

Enfin, il vient d’une certaine partie de la communauté musulmane européenne où certains ont embrassé le virus mortel de l’antisémitisme nourri dans les mosquées, les « medersas » ou les médias.

Il y a toutefois une bonne nouvelle. Hormis la Hongrie où les doutes subsistent, aucun gouvernement européen ne tolère aujourd’hui l’antisémitisme et encore moins ne l’encourage. Quant aux communautés juives, elles sont déterminées à se tenir debout et rester fières d’être ce qu’elles sont : juives et européennes.

L’avenir de la communauté juive en dépend et peut-être celui de l’Europe aussi.

Lire aussi Réaction première partie

Séléction Rédaction Israël-flash

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75% de Juifs envisagent de quitter la France

57.5% de Juifs estiment qu’il n’y a pas d’avenir pour les Juifs en France.
Voir également:  Antisémitisme: France 37% v. Royaume-Uni 8%… cherchez l’erreur et 40% des Juifs français cachent leur identité.  A part ça, tout va très bien d’après les médias.
(JTA) — Nearly 75 percent of thousands of French Jews who participated in a recent survey said they are considering emigrating.
The survey, whose results were released Monday by the Paris-based Siona organization of Sephardic French Jews, encompassed 3,833 respondents from the Jewish community of France, Siona said.
Of the 74.2 percent of respondents who said they are considering leaving, 29.9 percent cited anti-Semitism. Another 24.4 cited their desire to “preserve their Judaism,” while 12.4 percent said they were attracted by other countries. “Economic considerations” was cited by 7.5 percent of the respondents.
In total, 95.2 percent of all respondents to the online survey conducted by Siona from April 17 to May 16 said they viewed anti-Semitism as “very worrisome” or “worrisome.”  Slightly more than half, or 57.5 percent, of respondents, said “Jews have no future in France,” while 30.6 percent said there is a future for Jews there.

JNS.orgNew figures released by the Jewish Agency for Israel on Monday show that French immigration to Israel has quadrupled in the first quarter of 2014.
According to the Jewish Agency, 1,407 people left France for Israel from January to March, up from 353 people during the same period in 2013.  “This phenomenon is speeding up,” said Ariel Kandel, head of the Jewish Agency’s French chapter, AFP reported.
Kandel said anti-Semitism and the tough economic situation in France are driving the increase in emigration.
Similarly, immigration to Israel from Ukraine, a country ravaged by political instability and fear of growing anti-Semitism, have risen nearly 142 percent in 2014 over 2013 numbers. (Algemeiner)
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Ivan Rioufol: la judéophobie dans les populations issues de l’immigration récente n’éveille pas la même vigilance chez ceux qui ne scrutent que le FN

Entre-temps on a eu confirmation de ce que Ivan Rioufol écrivait le 30 mai et que tout le monde soupçonnait.  Ce n’est pas un individu appartenant à l’extrême droite qui a tué trois personnes et blessé très gravement une autre dans le Musée juif à Bruxelles.  L’attentat judéophobe a été perpétré par un certain Mehdi Nemmouche.  Les populations française et belge sont « indignées » et elles ont raison.  Mais on n’entend pas les « indignés » habituels.

Ivan Rioufol, Le Block-Notes @ Le Figaro (30/05/2014) « Le vrai danger.  Il y a, oui, un danger fasciste en Europe.  Mais il est porté par le nouvel antisémitisme.  Or il est troublant de constater, en comparaison de la dénonciation du « populisme », le peu d’indignations suscitées cette semaine par l’assassinat de quatre personnes, samedi au Musée juif de Bruxelles, et par l’agression, le même jour près de la synagogue de Créteil, de deux juifs portant la kippa.  L’incertitude demeure sur l’identité des auteurs.  Mais la judéophobie qui se rencontre dans des populations issues de l’immigration récente n’éveille pas la même vigilance chez ceux qui ne scrutent que le FN. » Voici un bel exemple de la clairvoyance des Juifs eux-mêmes: « Etre juif à Bruxelles, y a pas de risques » (Manu Abramowicz, ‘expert extrême droite’).  Le Grand rabbin de Bruxelles et de Belgique Albert Guigui concentre également ses critiques sur le nationalisme européen et Marine Le Pen (La Libre Belgique, 31/05/1014): « Mais ce qui m’inquiète le plus aujourd’hui, c’est la montée des nationalismes. Lorsque j’ai entendu Marine Le Pen prendre la parole après sa victoire aux élections européennes, j’ai compris que l’Europe a reculé d’un siècle. »

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La Belgique dans le peloton de tête des pays européens où ‘la situation et la sensation de vulnérabilité des Juifs semblent les pires’

« La Belgique figure dans le peloton de tête des pays européens où ‘la situation et la sensation de vulnérabilité des Juifs semblent les pires’.  Loin devant l’Allemagne, la Pologne et d’autres pays où la haine des Juifs s’est manifestée dans le passé. »Suite à l’assassinat de trois personnes et à la tentative d’assassinat d’une autre dans le Musée juif à Bruxelles, le journal belge francophone a le mérite d’évoquer dans un article signé Serge Dumont, bien qu’assorti des circonvolutions habituelles, les réels problèmes auxquels la minuscule communauté juive de Belgique est confrontée.  L’article intitulé « Pour les Israéliens, un sentiment anti-juif règne en Belgique » fait état du rapport annuel rédigé par le Stephen Roth institute for the study of contemporary antisemitism and racism de l’Univeristé de Tel-Aviv.  Dumont précise: »Il s’agit d’un instrument unique en son genre, souvent ignoré hors d’Israël, et qui recense quasiment pays par pays l’évolution des attaques antisémites ou racistes.  Outre les incidents proprement dits, il traite de la dégradation de l’atmosphère dans les pays concernés, voire de l’évolution de leur législation et de leur paysage politique. » Le rapport de 2014 « endosse les conclusions d’autres études notamment menées par l’Union européenne et pour lesquelles la Belgique figure dans le peloton de tête des pays européens où « la situation et la sensation de vulnérabilité des Juifs semblent les pires ». Loin devant l’Allemagne, la Pologne et d’autres pays où la haine des Juifs s’est manifestée dans le passé. » [1] Et il ajoute ce point intéressant que les dirigeant communautaires belges francophones semblent avoir passé sous silence, alors qu’il est évoqué en France.  Il y a en Israël un « plan concret destiné à favoriser l’alya (la « montée » vers Israël) des Juifs de France et de Belgique, les deux pays où ils se sentent plus menacés par l’antisémitisme ».  Ce plan vient d’être présenté à la Knesset.*******************************************************************************************************************************************************************************************

L’assassin de Bruxelles et la pourriture qui vient en Europe

islam-europe

Excité à la haine anti-israélienne grâce aux reportages de propagande des grands médias français

Donc, deux ans environ après les meurtres commis par l’abject Merah, petite crapule qui a glissé vers l’islam radical, a rejoint le djihad en Afghanistan, s’est excité à la haine anti-israélienne grâce aux reportages de propagande diffusés par les grands médias français, et a fini par tuer des soldats français et trois enfants juifs, ainsi que le père de deux d’entre eux, d’autres meurtres ont été commis par une autre petite crapule qui a glissé vers l’islam radical.

Cette petite crapule là a rejoint le djihad en Syrie, s’est elle-même excitée à la haine anti-israélienne grâce aux reportages de propagande diffusés par les grands médias français, et a tué quatre personnes à Bruxelles, visant cette fois un lieu juif qui n’était pas une école, mais un musée, avec la volonté de tuer des juifs, ce qui a fait quatre morts, assassinés froidement, à bout portant, comme les Juifs tués à Toulouse.

On doit constater que l’effroyable scénario est globalement le même.

La relation entre haine antisémite et haine anti-israélienne disséminée par les médias a été occultée

On doit noter que la réaction des médias a été peu ou prou la même : pour Bruxelles, comme pour Toulouse, on a évoqué d’abord l’extrême droite avant d’avoir à se rendre à l’évidence. On doit souligner que les narrations se recoupent: la crapule Merah était censée avoir eu une enfance malheureuse, la crapule Mehdi Nemmouche est censée avoir eu une enfance malheureuse. Merah a été décrit comme un brave garçon un peu perdu qui s’est « radicalisé » en prison. Mehdi Nemmouche est décrit de la même façon. La famille et l’avocat de Merah ont eu abondamment la parole, la famille et l’avocat de Mehdi Nemmouche ont abondamment la parole. Les parents des victimes de Merah ont eu, un peu, la possibilité de parler. La famille des victimes de Nemmouche auront sans doute fort peu (voire pas du tout) la possibilité de parler. Les autorités politiques au temps de Merah ont parlé de loup solitaire, et de la nécessité de lutter contre les djihadistes, tout en soulignant que le djihadisme n’avait rien à voir avec l’islam. Elles font la même chose avec Nemmouche. Tout juste disent-elles qu’il y a au moins sept cent criminels ayant le profil de Nemmouche en France aujourd’hui (ce qui est rassurant) et que la police les traque impitoyablement (si elle les traque comme Merah à l’époque, ou Nemmouche aujourd’hui, chacun peut se sentir tranquille). La dimension antisémite des actes de Merah hier, puis de Nemmouche aujourd’hui est citée, mais très vite, en passant. La relation entre haine antisémite et haine anti-israélienne disséminée par les médias a été occultée pour Merah hier, pour Nemmouche aujourd’hui.

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Je pourrais poser tout un ensemble de questions. Quand dira-t-on en France et en Europe que les cloisons entre islam et islam radical sont très poreuses et que le djihad n’est pas du tout extérieur à l’islam? Quand dira-t-on qu’il existe un sérieux et grave problème d’intégration des Musulmans dans les pays d’Europe, ce qui crée des zones de non droit et des gens qui ont la nationalité d’un pays européen sur le papier, et seulement sur le papier? Quand dira-ton que l’école, en inculquant le relativisme et le ressentiment anti-occidental forme des meurtriers, et que les médias diffusant de la propagande anti-israélienne forment des assassins de Juifs? Quand dira-t-on que la victimisation des criminels par la justice en Europe, et l’absence de sęvérité des peines de prison, créent elles-mêmes des assassins?

La pensée unique tient les grands partis et les grands médias

La réponse à toutes ces questions est: jamais. Des partis »populistes » montent en puissance face à la pensée unique, et, à mesure que les frustrations des populations grandissent, croissent sur la colère issue des frustrations, mais ils n’ébranlent pas la pensée unique, qui tient les grands partis et les grands médias. L’Europe pourrit par la tête, mais la pourriture se dissémine bien au delà de la tête. La liberté économique et politique et la liberté de penser agonisent. Les rues ne sont pas sures. Particulièrement pour les Juifs.

Il vaut mieux songer à partir tant qu’il est encore temps

Quand des amis juifs me demandent que faire, je réponds qu’il vaut mieux songer à partir tant qu’il est encore temps. Les juifs qui resteront devront faire très attention, raser les murs, regarder autour d’eux. Les nomenklaturas européennes vivront bien, indifférentes à la pourriture, qu’elles acceptent et parfois propagent aveuglément. Les autres, s’ils restent, seront confrontés à une vie agonisante et de plus en plus misérable. S’ils absorbent les doses requises d’anxyolitique, ils pourront peut-être le supporter.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Guy Millière pour Dreuz.info.

PS je serai pour huit jours aux Etats Unis. J’ai rédigé deux articles pour dreuz, qui paraitront dans les prochains jours. J’ai participé dès mon retour de Jérusalem à la réalisation d’un reportage réalisé à Paris par Dale Hurd, pour la chaîne américaine CBN, sur la montée de l’antisémitisme en France. J’ai servi d’interprète à une famille juive qui quitte la France pour Israël. Cette famille le fait, comme ses membres me l’ont dit, tant qu’il est encore temps. Le reportage sera bientôt diffusé. En France, un tel reportage serait inimaginable. Hélas.

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Après Merah, Mehdi Nemmouche: nouveau loupé de la DGSI, mortel pour les Juifs

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Mehdi Nemmouche, le pieux musulman qui a tué quatre personnes lors d’un attentat terroriste au musée juif de Bruxelles, revenait de Syrie.

Il fait partie de ces quelques 800 Français, tous des « loups solitaires », que le ministre de l’intérieur français dit que la France surveille de près…

Le Musée juif de Bruxelles vient de montrer le carnage qu’un seul d’entre eux peut commettre. Les lieux juifs, les synagogues, les écoles, cibles des jihadistes, sont maintenant des poudrières.

Mehdi Nemmouche est le profil exact de ces jihadistes surentrainés, porteurs de passeports européens, et dont on ne cesse de parler dans les médias depuis plus d’un an. Ils sont revenus de Syrie après avoir été formés et armés ; ils ont probablement pris part aux combats afin d’apprendre à tuer ; ils savent fabriquer, poser et déclencher des bombes, et ils ont reçu d’al Qaïda des ordres de missions une fois rentrés chez eux.

« Tout le gouvernement est mobilisé pour suivre les jihadistes et éviter qu’ils puissent nuire » a déclaré François Hollande [belle mobilisation : on voit le résultat], « notamment lorsqu’ils reviennent en France ou en Europe » [exactement le cas de Nemmouche] ajoutant : « c’est une lutte de tous les instants » [ah bon ?].

Ce sont des propos inconsistants, des propos qui font peur : Mehdi Nemmouche est allé en Syrie en 2013. Il était même fiché par la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).

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Pourtant, il a pu se procurer une Kalashnikov et un révolver, ce qui suppose contacts et réseaux, et probablement des complices pour préparer son plan d’attaque, et tout cela sans alerter la sécurité intérieure.

Qu’a fait la France pour éviter qu’il nuise, après être revenu en France ? De quelle lutte de tous les instants parle-t-on ?

S’il a été arrêté, c’est par hasard, à la faveur d’un contrôle banal – le genre de contrôle au faciès qui a valu une condamnation à Eric Zemmour pour avoir justifié leur nécessité, et que dénoncent les organisations de défense des droits de l’homme.

Disons-le : les crimes antisémites de Merah ont été possible à la fois par des défaillances dans l’organisation des services de renseignement, et par un manque de ressources.

Disons-le aussi : la France n’a pas les moyens humains et financiers pour surveiller chacun des 800 musulmans qui reviennent ou sont revenus de Syrie. Sans compter ceux qui reviennent ou sont revenus du Mali, autre foyer terroriste, et dont on parle moins.

Disons-le enfin : la France et l’Europe n’ont ni les outils ni la préparation pour assurer la lutte contre le jihad qui se prépare sur leur sol. C’est la sanction d’une immigration incontrôlée, évidemment.

Et les Juifs sont en première ligne, juste devant ceux qu’ils appellent les croisés.

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Hervé Roubaix pour Dreuz.info.

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L’avenir des Juifs est sombre dans une Europe qui s’islamise, prédit Bernard Lewis

« L’Islam pourrait devenir bientôt la force dominante dans une Europe qui, au nom du politiquement correct, a renoncé à lutter pour le contrôle de la culture et de la religion. … L’avenir des communautés juives en Europe est sombre » (Prof. Bernard Lewis, 2007)

L’historien Bernard Lewis, grand spécialiste de l’Islam, vient de fêter ses 98 ans et enseigne toujours à la prestigieuse Université de Princeton.  En 2007, il avait accordé une interview au JPost dans laquelle prédisait que l’Islam allait devenir la « force dominante » en Europe. Dans une Europe en voie d’islamisation l’avenir des Juifs est sombre.  En effet, la tuerie dans le Musée juif à Bruxelles, l’appel à des nouveaux attentats et les réactions stéréotypées et convenues, sept ans après, confirment l’analyse de Bernard Lewis.

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Bruxelles, capitale de l’antisémitisme, par Claude Demelenne


La Libre Belgique: Au lendemain de l’arrestation de Mehdi Nemmouche, l’auteur de la tuerie au Musée juif de Bruxelles, le philosophe de gauche Michel Onfray a osé ce commentaire: « A quand la grande manifestation des musulmans pour se désolidariser de cet islam-là? ». A l’instar de l’anthropologue franco-algérienne Dounia Bouziane, qui tient à peu près le même discours, Onfray, qui n’a pas sa langue en poche, parle d’or. Il met le doigt sur l’un des problèmes majeurs du moment: la réaction tiède d’une partie des élus et de l’intelligentsia de culture musulmane face aux ravages de l’antisémitisme. Non pas que, dans ces milieux, on témoigne de la moindre sympathie pour les fous d’Allah. Simplement, on vit dans la peur des intégristes, toujours prêts à stigmatiser les « mauvais musulmans ».
En matière de sous-estimation du danger antisémite, une certaine gauche n’est pas en reste. Il est de bon ton, dans ces milieux bien-pensants, de braquer les projecteurs sur le racisme anti-musulman. Celui-ci est odieux et doit être combattu avec force. Mais pas au prix d’une banalisation du racisme antijuif, ce qui est parfois le cas. Il n’est pas bien vu, lorsqu’on se réclame de la gauche – ce qui est mon cas – de rappeler, par exemple, le résultat de plusieurs études très sérieuses, montrant la montée de l’antisémitisme dans une fraction non négligeable de la population bruxelloise. Ainsi, selon une étude récente intitulée « Jong in Brussel », coordonnée par des chercheurs des universités de Gand, Louvain et de la VUB, la moitié des élèves bruxellois de confession musulmane seraient antisémites.
Sans lui donner une valeur absolue, cette étude révèle une tendance peu contestable: dans certains quartiers bruxellois, l’antisémitisme est une valeur qui a le vent en poupe. Comment s’en étonner lorsqu’on sait que, là où la population scolaire est composée majoritairement de jeunes d’origine arabo-musulmane, il est de plus en plus difficile d’enseigner la Shoah ou d’expliquer sereinement le conflit israélo-palestinien? Dans le même esprit, pour un Juif, se promener avec une kippa sur la tête, dans certains quartiers et marchés, est une activité à hauts risques.  […]
Bruxelles détient un triste record: elle est la ville, en Europe, où les antisionistes radicaux ont la base la plus solide. Ils excellent dans la diabolisation d’Israël, présenté comme un Etat voyou [notamment Pierre Galand], qu’ils considèrent comme l’un des plus abjects sur la planète, tellement haïssable qu’il conviendrait de le rayer de la carte. L’antisionisme radical dispose de relais dans beaucoup de milieux politiques, associatifs et intellectuels. Comment certains jeunes bruxellois d’origine arabo-musulmane ne cultiveraient-ils pas des réflexes antisémites, lorsqu’ils observent la complaisance d’une partie de l’intelligentsia de gauche envers les adversaires les plus extrémistes d’Israël ? Rappelons que plusieurs intellectuels bruxellois, sociologues, professeurs d’Université, figures connues du monde associatif, ont signé une pétition demandant le retrait du Hamas – le Vlaams Belang palestinien, haineux et raciste – de la liste européenne des organisations terroristes. C’est notamment le cas d’un proche de Philippe Moureaux, le député socialiste Jamal Ikazban, longtemps présenté comme un futur bourgmestre potentiel de Molenbeek.
Certains militants à œillères de la cause palestinienne – que je considère évidemment comme une juste cause – ne sont pas antisémites mais peuvent être considérés, selon la formule du diplomate-écrivain français Jean-Christophe Rufin, comme des « facilitateurs de la nouvelle judéophobie » : leur silence ou leurs condamnations du bout des lèvres, quand des actes flirtant avec l’antisémitisme au quotidien se produisent, vaut approbation, dans l’esprit de leurs auteurs. […]
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Attentat de Bruxelles. Lille : la tension monte entre les dirigeants religieux juif et musulman locaux

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Mehdi Mennouche, le suspect français auteur présumé de l’attentat antisémite contre le Musée juif de Bruxelles, originaire de Roubaix, crispe le semblant de vivre-ensemble entre les communautés juives et musulmanes de Lille, rapporte mercredi le quotidien La Voix du Nord.

Des déclarations du rabbin de Lille Élie Dahan, en réaction à l’attentat de Bruxelles, ont provoqué l’indignation d’Amar Lasfar, recteur de la mosquée de Lille-Sud et président national de l’UOIF (Union des organisations islamiques de France).

Selon le quotidien local, le responsable religieux juif a estimé que le « problème » de l’islam radical « germe d’abord dans les cités et certaines mosquées ». S’il a salué la « modération » de Dalil Boubakeur, recteur de la mosquée de Paris, il s’en est en revanche pris directement à l’UOIF. « Dans le Nord, c’est l’UOIF, et donc les extrémistes, qui dirigent la plupart des mosquées. »

« Les propos infondés et diffamatoires du rabbin de Lille sont irresponsables et mettent en danger le vivre ensemble et le dialogue religieux mené avec les rabbins de France par l’UOIF. », s’est insurgé le président de l’UOIF, une association membre du Conseil français du culte musulman et considérée comme étant proche des Frères musulmans.

« C’est grave de la part d’un religieux qui est censé apaiser, notamment dans un moment où l’émotion gagne beaucoup de personnes. Là, on est dans la politique. (…) Je m’interdis de me prononcer sur telle ou telle religion et de fixer les frontières du radicalisme. Ce n’est pas à un rabbin de se mêler des affaires de la communauté. Il a dérapé, il aurait dû réfléchir », a-t-il ajouté.

« Toutes les religions ont en leur sein des extrémistes. Nous sommes une institution responsable qui respecte les lois de la République et s’occupe de sa communauté. Quand un conférencier dépasse les bornes, je le rappelle à l’ordre. Les présidents et imams des mosquées du nord de la France condamnent toujours avec foi toute forme de discrimination et d’antisémitisme », a-t-il poursuivi. En septembre 2004, la controversée association avait dénoncé et condamné l’antisémitisme.

Le 26 mai, l’UOIF a dénoncé l’attentat antisémite de Bruxelles qui a fait quatre morts.

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