Tir de la fusée nord-coréenne : le premier ministre japonais a donné l’ordre d’abattre la fusée si besoin

La Corée du Nord a annoncé qu’elle allait lancer une fusée entre le 12 et le 16 avril pour placer en orbite un satellite d’observation à usage civil, mais les Etats-Unis et leurs alliés, notamment sud-coréens et japonais, y voient un test déguisé de missile balistique à longue portée et demandent à Pyongyang d’y renoncer.

Le ministre japonais de la Défense a ordonné vendredi aux troupes nippones de détruire la fusée que doit prochainement lancer la Corée du Nord au cas où elle menacerait le territoire de l’archipel, ont rapporté les média nippons. Cet ordre formel a été envoyé sur décision du Premier ministre Yoshihiko Noda. Le Japon dispose de deux types de systèmes susceptibles d’abattre le lanceur nord-coréen&bsp;: des missiles sol-air Patriot Advanced Capability-3 (PAC-3) et des destroyers disposant du système de combat Aegis permettant de tirer des intercepteurs Standard Missile-3 (SM-3).

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Les Etats-Unis ont suspendu les livraisons d’aide alimentaire à la Corée du Nord décidées à la fin de février en échange d’un moratoire sur les activités nucléaires et balistiques de Pyongyang, a affirmé un haut responsable du Pentagone, mercredi 28 mars.

« Nous avons été forcés de suspendre notre assistance alimentaire à la Corée du Nord«  en raison de la décision de Pyongyang de lancer en avril une fusée, officiellement chargée de placer en orbite un satellite, a déclaré Peter Lavoy, adjoint au secrétaire à la défense chargé des affaires asiatiques, devant des élus du Congrès.

 

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Devant une audience composée de responsables gouvernementaux, diplomates et professeurs, Ban Ki-moon a déclaré être « très inquiet et très profondément préoccupé » par l’annonce de Pyongyang, la semaine dernière, sur le prochain lancement d’une fusée chargée d’un satellite, prévu pour la mi-avril. Ce lancement serait « une violation évidente » des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU, a-t-il déclaré, soulignant que la Corée du Nord devait déjà faire face à « une crise humanitaire sérieuse ».

« Toutes les parties doivent rester calmes, faire preuve de retenue et éviter les actes qui pourraient compliquer la situation », a déclaré, vendredi, le porte-parole du ministère chinois des affaires étrangères, Hong Lei.

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Le Japon prêt à descendre la fusée nord-coréenne

Le ministre japonais de la Défense a ordonné vendredi aux troupes nippones de détruire la fusée que doit prochainement lancer la Corée du Nord au cas où elle menacerait le territoire de l’archipel, ont rapporté les média nippons.

Cet ordre formel a été envoyé sur décision du Premier ministre Yoshihiko Noda.

Le Japon dispose de deux types de systèmes susceptibles d’abattre le lanceur nord-coréen&bsp;: des missiles sol-air Patriot Advanced Capability-3 (PAC-3) et des destroyers disposant du système de combat Aegis permettant de tirer des intercepteurs Standard Missile-3 (SM-3).

La Corée du Nord a annoncé qu’elle allait lancer une fusée entre le 12 et le 16 avril pour placer en orbite un satellite d’observation à usage civil, mais les Etats-Unis et leurs alliés, notamment sud-coréens et japonais, y voient un test déguisé de missile balistique à longue portée et demandent à Pyongyang d’y renoncer.

Le régime nord-coréen a répondu qu’il n’abandonnerait «jamais» le droit de lancer «un satellite pacifique».

Le tir doit être effectué depuis la base de Tongchang-ri, dans l’extrême nord-ouest de la Corée du Nord. Le premier étage de la fusée doit tomber en mer Jaune, à l’ouest de la péninsule coréenne, et le deuxième étage à l’est des Philippines, en survolant une partie des îles d’Okinawa (sud du Japon).

La Corée du Sud a également prévenu de son côté qu’elle pourrait détruire en vol le lanceur s’il se dirigeait vers son territoire.

Selon le journal nippon Tokyo Shimbun, généralement bien informé sur les questions nord-coréennes, le remplissage des réservoirs de la fusée a déjà commencé.

«Le lancement se rapproche. Il est probable que la date du lancement soit fixée au 12 ou au 13 avril», a déclaré une source proche du gouvernement nord-coréen, citée jeudi par le quotidien.

L’agence officielle nord-coréenne KCNA a affirmé que le satellite envoyé par le pays devait lui permettre de mieux évaluer l’état des cultures et de relever des données météorologiques.

Cet engin de fabrication nord-coréenne devra aussi fournir des informations sur les forêts et les ressources naturelles de la Corée du Nord, a ajouté KCNA.

Le satellite pesant 100 kg suivra «une orbite héliosynchrone» à 500 km d’altitude et dispose d’une autonomie prévue de deux ans, a expliqué un haut responsable du Comité coréen pour la technologie spatiale, cité par KCNA.

La Corée du Nord a invité des experts spatiaux et des journalistes étrangers à assister au tir, afin de «prouver la nature pacifique de ce lancement d’un satellite scientifique et technologique d’une manière transparente», a souligné l’agence officielle.

En avril 2009, la Corée du Nord avait déjà procédé à un tir censé mettre en orbite un satellite. La fusée, lancée vers l’est, avait survolé le nord de l’archipel nippon avant de s’abîmer dans le Pacifique.

Le Conseil de sécurité de l’ONU avait condamné ce tir et alourdi les sanctions à l’égard du régime nord-coréen. En représailles, Pyongyang s’est retiré des pourparlers à six (Chine, Etats-Unis, Russie, Japon et les deux Corées) sur sa dénucléarisation.

Le lancement du mois prochain doit coïncider avec le centième anniversaire de la naissance du fondateur de la République Populaire Démocratique de Corée, Kim Il-Sung, grand-père de l’actuel homme fort du régime, Kim Jong-Un, qui a succédé à son père Jong-Il, décédé le 17 décembre 2011.

(AFP)

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Japon: Noda donne l’ordre de détruire la fusée nord-coréenne si nécessaire

 

 

 

Le Premier ministre japonais Yoshihiko Noda a donné son feu vert vendredi pour que les forces armées détruisent la fusée que s'apprête à lancer la Corée du Nord, au cas où elle menacerait le Japon.

Le Premier ministre japonais Yoshihiko Noda a donné son feu vert vendredi pour que les forces armées détruisent la fusée que s’apprête à lancer la Corée du Nord, au cas où elle menacerait le Japon. | Yoshikazu Tsuno

 

Le Premier ministre japonais Yoshihiko Noda a donné son feu vert vendredi pour que les forces armées détruisent la fusée que s’apprête à lancer la Corée du Nord, au cas où elle menacerait le Japon.
Cette décision a été prise lors d’une réunion du gouvernement présidée par M. Noda.
« J’ai transmis un ordre de destruction », a confirmé le ministre de la Défense Naoki Tanaka devant les journalistes.

 


La semaine dernière, il avait déjà ordonné aux Forces d’autodéfense — nom officiel de l’armée au Japon — de préparer les missiles sol-air Patriot Advanced Capability-3 (PAC-3) et les missiles intercepteurs Standard Missile-3 (SM-3), installés à bord des destroyers disposant du système de combat Aegis.
La Corée du Nord a annoncé qu’elle allait lancer une fusée entre le 12 et le 16 avril pour placer en orbite un satellite d’observation à usage civil, mais les Etats-Unis et leurs alliés, notamment sud-coréens et japonais, y voient un test déguisé de missile balistique à longue portée et demandent à Pyongyang d’y renoncer.
Le régime nord-coréen a répondu qu’il n’abandonnerait « jamais » le droit de lancer « un satellite pacifique ».
Des images satellite capturées jeudi par la firme américaine DigitalGlobe et publiées vendredi par le site 38 North (38north.org), spécialisé dans l’étude de la Corée du Nord, montrent que les préparatifs ont bel et bien démarré.
La rampe de lancement a été rapprochée du pas de tir, des équipements sont hissés dans la tour, des équipes débroussaillent les alentours et des camions remplissent de carburant les réservoirs de la fusée.
Le tir doit être effectué depuis la base de Tongchang-ri, dans l’extrême nord-ouest de la Corée du Nord. Le premier étage de la fusée doit tomber en mer Jaune, à l’ouest de la péninsule coréenne, et le deuxième étage à l’est des Philippines, en survolant une partie des îles d’Okinawa (sud du Japon).
Le lancement doit coïncider avec le centième anniversaire de la naissance du fondateur de la République Populaire Démocratique de Corée, Kim Il-Sung, grand-père de l’actuel homme fort du régime, Kim Jong-Un, qui a lui-même succédé à son père Jong-Il, décédé le 17 décembre 2011.
La Corée du Sud a également prévenu de son côté qu’elle pourrait détruire en vol le lanceur s’il se dirigeait vers son territoire.
Selon le journal nippon Tokyo Shimbun, généralement bien informé sur les questions nord-coréennes, « le lancement se rapproche ». « Il est probable que la date du lancement soit fixée au 12 ou au 13 avril », a déclaré une source proche du gouvernement nord-coréen, citée jeudi par le quotidien.
L’agence officielle nord-coréenne KCNA a affirmé que le satellite envoyé par le pays devait lui permettre de mieux évaluer l’état des cultures et de relever des données météorologiques.
Le satellite, pesant 100 kg, suivra « une orbite héliosynchrone » à 500 km d’altitude et dispose d’une autonomie prévue de deux ans, a expliqué un haut responsable du Comité coréen pour la technologie spatiale, cité par KCNA.
La Corée du Nord a invité des experts spatiaux et des journalistes étrangers à assister au tir, afin de « prouver la nature pacifique de ce lancement d’un satellite scientifique et technologique d’une manière transparente », selon l’agence officielle.
En avril 2009, la Corée du Nord avait déjà procédé à un tir censé mettre en orbite un satellite. La fusée, lancée vers l’est, avait survolé le nord de l’archipel nippon avant de s’abîmer dans le Pacifique.
Le Conseil de sécurité de l’ONU avait condamné ce tir et alourdi les sanctions à l’égard du régime nord-coréen. En représailles, Pyongyang s’est retiré des pourparlers à six (Chine, Etats-Unis, Russie, Japon et les deux Corées) sur sa dénucléarisation.

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