Le bunker de l’apocalypse selon Bill GATES & Co : une Arche végétale

Pour tout savoir sur le bunker de l’apocalypse construit en Norvège par Bill GATES, la Famille Rockfeller et MONSANTO, cliquez ICI sur sur le site Blueman.

Il s’agit d’une Arche végétale, une banque de graine planétaire, le sujet est un peu vieillot et connu, mais il reste d’actualité à l’heure où les bunkers de tous types émergent de toute part.

Svalbard Global Seed Vault (23 pics)Svalbard Global Seed Vault (23 pics)

Svalbard Global Seed Vault (23 pics)Svalbard Global Seed Vault (23 pics)

Puis ICI sur les Moutons enragés (superbes photos!!!)

Une VIDEO très officielle diffusée sur ARTE : ICI !

Il n’y a aucun complot dans cette affaire : juste des initiés et des puissants qui mettent à l’abri des graines…pour reconstruire un autre monde. Après la destruction de celui-ci ? Lire la suite pour se faire une idée…

L’« arche de Noé végétale » en Arctique
par ​​​​F. William Engdahl

 
Mondialisation.ca
 
 
 
Dans l’un des lieux les plus reculés du monde, à Svalbard (près de l’Océan Arctique), Bill Gates investit des millions pour rassembler toutes les semences du monde dans une chambre forte. Ses partenaires sont la Fondation Rockefeller, Monsanto, la Fondation Syngenta et le gouvernement de Norvège. Que cache ce projet d’Arche de Noé végétale ?  S’il y a bien une chose qu’on ne peut reprocher à Bill Gates, le fondateur de Microsoft, c’est bien la paresse. Il programmait déjà à 14 ans et il fondait Microsoft à 20 ans, alors qu’il étudiait encore à Harvard. En 1995, Forbes l’enregistrait comme l’homme le plus riche du monde, le plus gros actionnaire de Microsoft, sa société qui a établi avec acharnement un monopole de fait dans les systèmes informatiques pour ordinateurs personnels.  En 2006, alors que la plupart des gens en pareille situation se retireraient sur une île calme du Pacifique, Bill Gates décidait de consacrer son énergie à la Bill et Melinda Gates Fondation, la plus grande fondation privée « transparente » comme il dit, avec une énorme dotation de 34,6 milliards de dollars et l’obligation légale de dépenser 1,5 milliards de dollars par an pour des projets humanitaires dans le monde, afin de maintenir son statut d’organisation caritative exemptée d’impôt. En 2006, le cadeau d’environ 30 milliards de dollars en actions de Berkshire Hathaway du super-investisseur Warren Buffett, ami et associé en affaires, plaçait la fondation de Gates dans une catégorie qui dépense presque la somme totale du budget annuel de l’Organisation Mondiale de la Santé des Nations Unies (OMS).  Alors quand Bill Gates décide d’investir dans un projet, par l’intermédiaire de la Fondation Gates, quelques 30 millions de dollars de son argent durement gagné, ça vaut la peine d’y jeter un coup d’œil. Pour le moment, nul projet n’est plus intéressant que cette curieuse entreprise dans l’un des lieux les plus reculés du monde, à Svalbard. Bill Gates investit des millions dans une chambre forte pour semences sur la Mer de Barents, près de l’Océan Arctique, à quelque 1100 kilomètres du Pôle Nord. Le Svalbard est un bout de roche stérile revendiqué par la Norvège et cédé en 1925 par un traité international (voir la carte).  Sur cette île perdue, Bill Gates investit des dizaines de millions avec, entre autres, la Fondation Rockefeller, Monsanto Corporation, la Fondation Syngenta et le gouvernement de Norvège, dans ce qui est appelé « doomsday seed bank » [arche de Noé végétale traduit au mieux cette expression qui combine chambre forte, semences et fin des temps ou apocalypse, NDT]. Officiellement, le projet est appelé chambre forte à semences mondiales de Svalbard, sur l’île norvégienne de Spitsbergen, qui fait partie de l’archipel de Svalbard.  La chambre forte pour semences est en cours de construction à l’intérieur d’une montagne sur l’île de Spitsbergen, près du petit village de Longyearbyen. Selon leur communiqué de presse, c’est presque « prêt pour le business ». La chambre forte aura des portes doubles à l’épreuve des explosions, avec des détecteurs de mouvement, deux sas et des murs en béton armé d’un mètre d’épaisseur. Elle contiendra jusqu’à trois millions de variétés différentes de semences du monde entier, « de sorte que la diversité végétale puisse être préservée pour l’avenir », selon le gouvernement norvégien. Les semences seront spécialement enveloppées pour les préserver de l’humidité. Il n’y aura pas de personnel à temps plein, mais l’inaccessibilité relative de la chambre forte facilitera la surveillance de toute activité humaine éventuelle.  Avons-nous raté quelque chose ? Leur communiqué de presse déclarait, « de sorte que la diversité des plantes puisse être préservée pour l’avenir ». Quel avenir, prévu par les sponsors de l’arche de Noé végétale, menacerait la disponibilité actuelle des semences, leur quasi totalité étant déjà bien à l’abri dans des chambres fortes aux quatre coins du monde ?  Chaque fois que Bill Gates, la Fondation Rockefeller, Monsanto et Syngenta se rencontrent sur un projet commun, cela vaut la peine de creuser un peu plus profondément sous les roches de Spitsbergen, car on y trouve des choses fascinantes.

 Le premier point remarquable est l’identité des parrains de l’arche de Noé végétale. Ceux qui s’unissent aux Norvégiens sont, comme nous l’avons dit, la Fondation Bill & Melinda Gates ; le géant étasunien de l’ agroalimentaire DuPont/Pioneer Hi-Bred, l’un des plus grands propriétaires de brevets d’OGM (organismes génétiquement modifiés), de semences de plantes et autres produits de l’agrochimie ; Syngenta, à travers sa fondation, la principale compagnie suisse de semences OGM et de produits de l’agrochimie ; la Fondation Rockefeller, le groupe privé qui a créé la révolution génétique, avec plus de 100 millions de dollars de semences depuis les années 70 ; le CGIAR, le réseau mondial créé par le Fondation Rockefeller pour promouvoir son idéal de pureté génétique à travers la conversion de l’agriculture.

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 LE CGIAR ET « LE PROJET »

 Comme je l’ai exposé en détail dans le livre Seeds of Destruction (1), en 1960, la Fondation Rockefeller, le Conseil sur le Développement de l’Agriculture de John D. Rockefeller III et la Fondation Ford, ont uni leurs forces pour créer l’Institut International de Recherche sur le Riz (IRRI) à Los Baños, aux Philippines. En 1971, l’IRRI de la Fondation Rockefeller, avec son Centre International d’Amélioration du Maïs et du Blé au Mexique et deux autres centres de recherche internationaux créés par les fondations Rockefeller et Ford, se sont associés à l’IITA pour l’agriculture tropicale, au Nigéria, pour former le Groupe Consultatif International sur la Recherche Agricole (CGIAR).

 Le CGIAR a été formé lors d’une série de conférences privées organisées au centre de congrès de la Fondation Rockefeller, à Bellagio en Italie. Les principaux participants à Bellagio étaient George Harrar de la Fondation Rockefeller, Forrest Hill de la Fondation Ford, Robert McNamara de la Banque Mondiale, et Maurice Strong, l’organisateur environnemental international de la famille Rockefeller, qui, en tant que mandataire de la Fondation Rockefeller, avait organisé le Sommet de la Terre de l’ONU à Stockholm en 1972. Pendant de longues décennies, la Fondation avait détourné la science pour la mettre au service de l’eugénisme, une hideuse version des théories sur la pureté de la race, dans le cadre de ce qu’elle appelait simplement « Le Projet ».

 Pour garantir un impact maximum, le CGIAR a impliqué l’Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO), le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et la Banque Mondiale. Ainsi, au début des années 70, grâce à l’influence soigneusement planifiée de ses ressources initiales, la Fondation Rockefeller était à même de façonner la politique agricole mondiale. Et elle ne s’en est pas privée.

 Financé par de généreuses bourses d’étude des fondations Ford et Rockefeller, le CGIAR a veillé à ce que les principaux scientifiques de l’agriculture et les agronomes du tiers-monde soient amenés aux USA pour « maîtriser » les concepts de production de l’agroalimentaire modernes, afin qu’ils les ramènent dans leur patrie. Dans l’opération, ils ont créé un réseau d’influence extrêmement utile à la promotion de l’agroalimentaire étasunien dans ces pays, et plus particulièrement à la promotion de la « révolution génétique » des OGM dans les pays en développement. Et tout cela au nom de la science et de la rentabilité du marché agricole libre.

  

UNE RACE SUPÉRIEURE GÉNÉTIQUEMENT MODIFIÉE ?  

La chambre forte à semences de Svalbard commence à présent à devenir intéressante. Mais ça devient encore mieux. « Le Projet » que j’ai évoqué est, depuis les années 20, le projet de la Fondation Rockefeller et de puissants intérêts financiers d’utiliser l’eugénisme, rebaptisé aujourd’hui génétique, pour justifier la création d’une race supérieure génétiquement modifiée. Hitler et les nazis l’appelaient la race supérieure aryenne.  

L’eugénisme d’Hitler a été financé dans une large mesure par cette même Fondation Rockefeller, qui est aujourd’hui en train de construire une arche de Noé végétale pour préserver des échantillons de toutes les graines de notre planète. Là, ça devient vraiment intrigant. Dans sa quête acharnée à réduire la vie humaine à une « séquence génique définie », la Fondation Rockefeller a créé la discipline pseudo-scientifique de la biologie moléculaire, qui pourrait ensuite lui permettre de modifier à volonté les caractéristiques humaines. Les eugénistes d’Hitler – dont beaucoup ont été tranquillement ramenés aux États-Unis après la guerre pour y poursuivre leurs recherches biologiques sur l’eugénisme – ont posé de nombreuses bases de la manipulation génétique des diverses formes de vie et ont été ouvertement soutenus, jusque dans le Troisième Reich, par les généreuses subventions de la Fondation Rockefeller. (2)

 Cette même Fondation Rockefeller a créé la fameuse Révolution Verte lors d’un voyage au Mexique en 1946 de Nelson Rockefeller et d’Henry Wallace, ancien secrétaire de l’Agriculture durant le New Deal et fondateur de la compagnie Pioneer Hi-Bred Seed.

 La Révolution Verte visait à résoudre à grande échelle le problème de la faim dans le monde, au Mexique, en Inde et dans d’autres pays choisis où travaillait Rockefeller. Norman Borlaug, l’agronome de la Fondation Rockefeller, a gagné le Prix Nobel de la Paix pour son travail, le genre de truc dont on ne se vante pas quand on sait que des gens comme Henry Kissinger partagent le même.

 En réalité, comme il est apparu des années plus tard, la Révolution Verte était une brillante manigance de la famille Rockefeller pour développer une agroalimentaire mondialisée sur laquelle elle pourrait ensuite exercer un monopole, tout comme elle l’avait fait dans l’industrie pétrolière un demi-siècle auparavant. Comme Henry Kissinger l’avait déclaré dans les années 70 : « Si vous contrôlez le pétrole vous contrôlez le pays ; si vous contrôlez l’alimentation, vous contrôlez la population ».  

L’agroalimentaire et la Révolution Verte de Rockefeller allaient de pair. Ça faisait partie d’une grande stratégie qui incluait le financement par la Fondation Rockefeller des recherches pour développer quelques années plus tard le génie génétique des plantes et des animaux.  

John H. Davis fut adjoint du ministre de l’Agriculture sous la présidence de Dwight Eisenhower au début des années 1950. Il quitta Washington en 1955 et se rendit à Harvard Graduate School of Business, un lieu inhabituel à cette époque pour un expert en agriculture. Il avait une stratégie claire. En 1956, Davis a écrit un article dans le Harvard Business Review, où il déclarait que « la seule façon de résoudre une fois pour toutes le fameux problème agricole en évitant la lourdeur des programmes gouvernementaux, est de faire progresser l’agriculture pour l’agroalimentaire ». Il savait précisément où il voulait en venir, même si peu de gens s’en doutaient à l’époque : une véritable révolution dans la production agricole qui concentrerait le contrôle de la chaîne alimentaire entre les mains des multinationales, loin de la traditionnelle famille d’agriculteurs. (3)  

Un aspect crucial de la conduite des intérêts de la Fondation Rockefeller et des sociétés agroalimentaires étasuniennes, était le fait que la Révolution Verte reposait sur la prolifération de nouvelles semences hybrides dans les marchés en développement. La caractéristique principale des semences hybrides est leur manque d’aptitude reproductrice. Les hybrides avaient été élaborés par protectionnisme contre la prolifération. Contrairement à la pollinisation libre des espèces naturelles, dont la semence donne un rendement semblable à celui de ses parents, le rendement des semences des plantes hybrides est sensiblement inférieur à celui de la première génération.  

Cette baisse de rendement propre aux hybrides impliquait que les agriculteurs devaient normalement acheter des semences chaque année pour obtenir un rendement élevé. En outre, le rendement plus bas de la deuxième génération éliminait le commerce de semences que font souvent les producteurs sans l’autorisation du semencier. Ceci empêchait la redistribution des semences de cultures commerciales par des intermédiaires. Si les grands semenciers multinationaux étaient capables de contrôler en amont la semence des lignées parentales, aucun concurrent ou agriculteur ne serait en mesure de produire d’hybride. La concentration mondiale des brevets de semences hybrides dans une poignée de gigantesques semenciers, dirigés par Pioneer Hi-Bred de DuPont et Dekalb de Monsanto, préparait le terrain à la révolution des semences OGM. (4)  

En réalité, l’introduction des techniques agricoles modernes étasuniennes, des engrais chimiques et des semences hybrides commerciales ont rendu tous les agriculteurs des pays en développement – et en particulier les plus grands et les plus solides – dépendants de l’étranger, surtout des produits de base de l’agroalimentaire et de la pétrochimie étasuniennes. C’était la première étape de ce qui devait être un processus soigneusement planifié sur plusieurs décennies.  

Grâce à la Révolution Verte, l’agroalimentaire a fait de grandes percées dans des marchés dont l’accès était auparavant limité aux exportateurs étasuniens. La tendance a par la suite été baptisée « agriculture orientée vers le marché ». C’était en réalité le contrôle de l’agriculture par l’agroalimentaire.  

À travers la Révolution Verte, la Fondation Rockefeller et plus tard la Fondation Ford ont travaillé main dans la main, façonnant et soutenant les objectifs de la politique étrangère de l’Agence des États-Unis pour le Développement International (USAID) et de la CIA.  

L’un des principaux effets de la Révolution Verte fut de dépeupler les campagnes et de forcer les paysans à fuir vers les bidonvilles des bas-quartiers de banlieue, désespérément à la recherche d’un travail. Ce n’était pas le fruit du hasard, cela faisait partie du plan visant à créer des bassins de main-d’œuvre bon marché pour les prochaines industries multinationales étasuniennes, la « mondialisation » de ces dernières années.  

Quand l’autopromotion autour de la Révolution Verte se calma, les résultats étaient assez différents de ce qui avait été promis. Des problèmes surgirent de l’usage sans discernement des nouveaux pesticides chimiques, avec souvent de graves conséquences pour la santé. Avec le temps, la monoculture de nouvelles variétés de semences hybrides provoqua une baisse de la fertilité du sol et du rendement. Les premiers résultats étaient impressionnants : rendement doublé, voire triplé, de certaines cultures comme le blé et, plus tard, le maïs au Mexique. Des rendements qui ont rapidement fondu.  

La Révolution Verte était généralement accompagnée de grands projets d’irrigation, avec souvent des prêts de la Banque Mondiale pour la construction d’énormes barrages et, dans le processus, l’inondation de régions auparavant habitées et fertiles. Ainsi, le rendement supérieur du super blé s’obtenait en saturant le sol avec d’énormes quantités d’engrais, constitués de nitrates et de pétrole, des matières premières que contrôlaient les sept grandes compagnies pétrolières sœurs dominées par les Rockefeller.  

De plus, d’énormes quantités d’herbicides et de pesticides étaient utilisées, créant de nouveaux marchés pour les géants de l’industrie pétrolière et chimique. Comme l’a dit un analyste, la Révolution Verte n’a été en réalité qu’une révolution chimique. À aucun moment, les pays en voie de développement ne pourraient payer les énormes quantités d’engrais et de pesticides chimiques. Ils obtiendraient des crédits gracieux de la Banque Mondiale et des prêts spéciaux de la Chase Bank et d’autres grandes banques de New York, soutenus par des garanties du gouvernement étasunien.  

Mis en application dans un grand nombre de pays en développement, ces prêts furent accordés à la plupart des grands propriétaires terriens. Pour les petits paysans, la situation se présentait différemment. Ces derniers ne pouvaient pas payer les produits chimiques et les autres besoins modernes et durent emprunter de l’argent.  

Initialement, divers programmes gouvernementaux tentèrent de fournir des prêts aux agriculteurs afin qu’ils puissent acheter des semences et des engrais. Ceux qui n’avaient pu participer à ce genre de programme durent emprunter dans le secteur privé. À cause du taux d’intérêt exorbitant des prêts, de nombreux petits paysans ne purent même pas tirer bénéfice des premiers rendements, plus élevés. Après la récolte, ils durent vendre la majorité sinon la totalité de leur production pour rembourser les prêts et les intérêts. Dépendants des prêteurs sur gages et des négociants, ils furent nombreux à perdre leurs terres. Même avec des prêts à taux préférentiel consentis par des organismes publics, de plus en plus de cultures vivrières cédèrent la place à la production de cultures de rente. (5)  

Depuis des décennies, les mêmes intérêts, notamment ceux de la Fondation Rockefeller qui a soutenu la Révolution Verte, travaillent à promouvoir la nouvelle « révolution génétique, » comme l’a appelée il y a quelques années Gordon Conway, le président de la Fondation Rockefeller, c’est-à-dire la dissémination de produits de l’agriculture industrielle et commerciale, notamment de semences OGM brevetées. 

 

GATES, ROCKEFELLER ET LA RÉVOLUTION VERTE EN AFRIQUE 

 

Tout en gardant à l’esprit l’expérience de la Révolution Verte de la Fondation Rockefeller dans les années 50, il semble particulièrement curieux que les fondation Rockefeller et Gates, qui investissent à présent des millions de dollars dans la préservation de toutes les semences contre un éventuel scénario « apocalyptique », investissent aussi des millions dans un projet nommé Alliance pour la Révolution Verte en Afrique (AGRA).  

L’AGRA, comme elle s’est elle-même appelée, est une alliance avec cette même Fondation Rockefeller qui a créé la « révolution génétique ». Un coup d’œil sur le conseil d’administration de l’AGRA le confirme.  

Son président n’est autre que Kofi Annan, l’ancien Secrétaire général des Nations Unies. En juin 2007, dans son discours d’admission lors d’une réunion du Forum Économique Mondial au Cap, en Afrique du Sud, Kofi Annan a déclaré : « J’accepte ce challenge avec gratitude pour la Fondation Rockefeller, pour la Fondation Bill & Melinda Gates, et pour tous ceux qui soutiennent notre campagne africaine ».

 Le conseil de l’AGRA comporte par ailleurs un Sud-Africain, Strive Masiyiwa, mandataire de la Fondation Rockefeller ; Sylvia M. Mathews de la Fondation Bill & Melinda Gates ; Mamphela Ramphele, ancien directeur général de la Banque Mondiale (2000-2006) ; Rajiv J. Shah de la Fondation Gates ; Nadya K. Shmavonian de la Fondation Rockefeller ; Roy Steiner de la Fondation Gates. De plus, l’AGRA emploie également Gary Toenniessen, le directeur général de la Fondation Rockefeller et Akinwumi Adesina, directeur associé de la Fondation Rockefeller.

 Pour allonger encore la liste, les Programmes pour l’AGRA emploient Peter Matlon, directeur général de la Fondation Rockefeller ; Joseph De Vries, directeur du Programme pour les systèmes semenciers de l’Afrique et directeur associé de la Fondation Rockefeller ; Akinwumi Adesina, directeur associé de la Fondation Rockefeller. Comme l’ancienne Révolution Verte ratée en Inde et au Mexique, la nouvelle Révolution Verte en Afrique est manifestement une priorité de la Fondation Rockefeller.  

Bien qu’à ce jour ils gardent profil bas, Monsanto et les principaux géants de l’agroalimentaire OGM sont soupçonnés d’être au cœur du problème en se servant de l’AGRA de Kofi Annan pour disséminer leurs semences OGM brevetées dans toute l’Afrique sous l’étiquette trompeuse de « biotechnologie, » le nouvel euphémisme pour semences génétiquement modifiées brevetées. À ce jour, l’Afrique du Sud est le seul pays africain qui autorise légalement la plantation de cultures OGM. En 2003 le Burkina Faso a autorisé des essais d’OGM. En 2005, le Ghana de Kofi Annan a rédigé des lois sur la sécurité biologique et les principaux responsables ont exprimé leur intention de poursuivre la recherche sur les cultures OGM.  

L’Afrique est la prochaine cible de la campagne de dissémination mondiale des OGM du gouvernement étasunien. Ses sols riches en font un candidat idéal. Évidemment, de nombreux gouvernements africains soupçonnent le pire de la part des sponsors des OGM, car une multitude de projets de génie génétique et de biosécurité ont été entamés en Afrique, dans le but d’introduire des OGM dans ses systèmes agricoles. Il s’agit notamment de parrainages offerts par le gouvernement étasunien pour former aux États-Unis les scientifiques en génie génétique africains, de projets de biosécurité financés par l’USAID et par la Banque Mondiale ; la recherche sur les OGM impliquant les cultures vivrières indigènes africaines.  

La Fondation Rockefeller a travaillé pendant des années, en grande partie sans succès, à promouvoir des projets pour introduire des OGM dans les champs d’Afrique. Elle a financé la recherche qui soutient l’applicabilité du coton OGM dans le Makhathini Flats, en Afrique du Sud.  

Monsanto, qui a établi une solide tête de pont dans l’industrie des semences OGM et des hybrides en Afrique du Sud, a conçu un ingénieux programme pour petits exploitants, « Semences et Espoir, » qui introduit un package de révolution verte à petite échelle chez les agriculteurs pauvres, suivi, bien entendu, par les semences OGM brevetées de Monsanto. (6)  

La société suisse Syngenta AG, l’un des « Quatre Cavaliers de l’Apocalypse OGM », investit des millions de dollars dans un centre de culture à Nairobi, pour développer du maïs OGM résistant aux insectes. Syngenta fait également partie du CGIAR. (7)  

 

CONTINUER À SVALBARD  

 Alors, est-ce tout simplement un excès de sentimentalité philosophique ? Qu’est-ce qui pousse les fondations Gates et Rockefeller à financer la prolifération de semences brevetées, bientôt Terminator, à travers toute l’Afrique ? Ce processus a détruit la diversité des semences végétales partout où la monoculture agroalimentaire industrialisée a été introduite. Dans le même temps, ils investissent des dizaines de millions de dollars pour préserver toutes les variétés de semences connues dans une chambre forte à l’épreuve de l’Apocalypse, à proximité du cercle Arctique, « afin que la diversité végétale puisse être préservée pour l’avenir, » pour reprendre leur communiqué de presse officiel. 

Il n’est pas fortuit que les fondations Rockefeller et Gates s’associent pour préconiser une révolution OGM de style Révolution Verte en Afrique, tout en finançant tranquillement l’« arche de Noé végétale » à Svalbard. Les géants de l’agroalimentaire OGM sont impliqués dans le projet de Svalbard jusqu’au cou.  

À vrai dire, l’entreprise de Svalbard toute entière, ainsi que les gens impliqués évoquent des images de catastrophe pires que celles du best-seller de Michael Crichton, La variété Andromède. Dans ce thriller de science-fiction, une maladie mortelle d’origine extraterrestre provoque la coagulation rapide et fatale du sang, menaçant l’espèce humaine toute entière. À Svalbard, le futur entrepôt à semences le plus sûr du monde sera gardé par les policiers de la Révolution Verte OGM, les fondations Rockefeller et Gates, Syngenta, DuPont et CGIAR.  

Le projet du Svalbard sera géré par un organisme appelé Trust Mondial pour la Diversité Végétale (GCDT). Qui sont-ils pour détenir une responsabilité aussi considérable sur la diversité des semences de la planète entière ? Le GCDT a été fondé par la FAO et par Bioversity International (anciennement International Plant Genetic Research Institute), une ramification du CGIAR.  

Le GCDT est basé à Rome. Son conseil est présidé par Margaret Catley-Carlson, une Canadienne également présente au comité consultatif du groupe Suez Lyonnaise des Eaux, l’une des plus grandes sociétés privées de l’eau. Jusqu’en 1998, Catley-Carlson était aussi présidente du Comité sur la Population établi à New York, l’organisation de réduction des populations de John D. Rockefeller, créé en 1952 pour accélérer le programme d’eugénisme de la famille Rockefeller, sous couvert de promouvoir le planning familial, le système de contrôle des naissances, la stérilisation et le « contrôle de la population » des pays en voie de développement.  

Les autres membres du conseil de GCDT comptent l’ancien cadre de Bank of America, actuellement chef de Hollywood DreamWorks Animation, Lewis Coleman. Coleman est aussi administrateur de Northrup Grumman Corporation, l’un des plus grands entrepreneurs de l’industrie militaire du Pentagone.  

Le Brésilien Jorio Dauster est aussi président du conseil d’administration de Brasil Ecodiesel. C’est un ancien ambassadeur du Brésil auprès de l’Union Européenne, et le négociateur en chef de la dette extérieure du Brésil pour le ministère des Finances. Dauster a aussi rempli les fonctions de président de l’Institut du Café Brésilien et de coordonnateur du Projet de modernisation du système des brevets du Brésil, qui consiste à légaliser les brevets sur les semences génétiquement modifiées, une chose jusque-là interdite par les lois du Brésil.  

Cary Fowler est directeur exécutif de GCDT. Il a été professeur et directeur de recherche au département pour l’Environnement International et pour les Études de Développement de l’Université des Sciences de la vie de Norvège. Fowler a aussi été principal conseiller du directeur général de Bioversity International. Il y représentait les centres des moissons du futur du CGIAR, dans les négociations pour le Traité International sur les Ressources Phytogénétiques. Dans les années 90, il dirigeait le Programme International sur les Ressources Phytogénétiques de la FAO. Il a ébauché et supervisé les négociations du Plan d’Action Mondial pour les Ressources Phytogénétiques de la FAO adopté par 150 pays en 1996. Il est ancien membre du Comité National sur les Ressources Génétiques des Plantes des États-Unis et du conseil d’administration du Centre International d’Amélioration du Maïs et du Blé (CIMMYT) du Mexique, un autre projet de la Fondation Rockefeller et du CGIAR.  

Le Dr Mangala Rai de l’Inde, membre du conseil d’administration du GCDT, est secrétaire du Département de la Recherche Agricole et de l’Éducation (DARE) de l’Inde, et directeur général du Conseil Indien pour la Recherche Agricole (ICAR). Il est aussi membre du conseil d’administration de l’IRRI de la Fondation Rockefeller, qui a fait la promotion du « Golden Rice » (riz doré), la première expérience majeure sur les OGM menée avec beaucoup de battage médiatique et qui s’est avérée être un fiasco. Rai a siégé comme membre du conseil d’administration du CIMMYT et comme membre du conseil exécutif du CGIAR.  

Le Trust des Donateurs pour la Diversité des Semences Mondiales ou les bailleurs financiers comportent aussi « tous les suspects habituels », comme le dit Humphrey Bogart dans le grand classique Casablanca. En plus des fondations Rockefeller et Gates, les donateurs comptent les géants des OGM, DuPont-Pioneer Hi-Bred, Syngenta de Bâle en Suisse, CGIAR et l’énergique promotrice des OGM, l’USAID. Effectivement, il semble que les renards des OGM et de la réduction des populations gardent le poulailler de l’humanité et de la diversité des semences mondiales dans le magasin de Svalbard. (8) 

 POURQUOI SVALBARD MAINTENANT ?

 On peut légitimement se demander pourquoi Bill Gates, la Fondation Rockefeller les principaux géants du génie génétique agroalimentaire comme DuPont et Syngenta avec le CGIAR, construisent une arche de Noé végétale en Arctique.  

Tout d’abord, qui utilise ce genre de chambre forte à semences ? Les sélectionneurs et les chercheurs sont les principaux utilisateurs de ces coffres. Aujourd’hui, les plus importants reproducteurs sont Monsanto, DuPont, Syngenta et Dow Chemical, les géants mondiaux des plantes OGM brevetées. Depuis début 2007, Monsanto détient, avec le gouvernement des États-Unis, les droits mondiaux des brevets pour les plantes dites « Terminator » ou Technologie de Restriction d’Utilisation des OGM. Terminator est une technologie de mauvais augure, qui fait qu’une semence commerciale brevetée se « suicide » après récolte. Le contrôle des semenciers privés est total. Un pareil contrôle et une telle mainmise sur la chaîne alimentaire n’ont jamais existé auparavant dans l’histoire de l’humanité.  

Cette ingénieuse caractéristique Terminator force les agriculteurs à retourner chaque année chez Monsanto ou d’autres semenciers OGM pour obtenir de nouvelles semences de riz, de soja, de maïs, de blé ou de toute autre culture dont ils ont besoin pour nourrir la population. Si c’était largement adopté dans le monde, on pourrait peut-être en une dizaine d’années faire de la majorité des producteurs de nourriture du monde de nouveaux serfs féodaux, asservis à trois ou quatre géants semenciers comme Monsanto, DuPont ou Dow Chemical.  

Bien entendu, cela permettrait à ceux qui possèdent ces sociétés privées, peut-être aux ordres de Washington, de refuser des semences à certains pays en voie de développement, ceux dont la politique irait à l’encontre des intérêts du gouvernement étasunien. Ceux qui disent « ça ne pourrait pas arriver dans ce cas » devraient s’intéresser de plus près aux événements mondiaux actuels. La simple existence de cette concentration de pouvoir chez trois ou quatre géants privés de l’agroalimentaire étasunien est en elle-même une raison juridique suffisante pour interdire toute culture OGM – même si le gain de moisson était réel, ce qui n’est manifestement pas le cas.  

Ces compagnies privées, Monsanto, DuPont, Dow Chemical, n’ont guère d’antécédent sans tache en termes de gestion de la vie humaine. Elles ont développé et multiplié des innovations du style dioxine, PCB, Agent Orange. Elles cachent depuis des décennies les preuves manifestes des risques de cancers et d’autres graves conséquences pour la santé humaine, liées à l’usage de produits chimiques toxiques. Elles ont enterré des rapports scientifiques sérieux sur le glyphosate. Cette substance, très répandue dans des herbicides utilisés partout dans le monde, est toxique quand elle s’infiltre dans l’eau potable (9). Elle est l’un des ingrédients de base du Roundup de Monsanto, un herbicide lié à l’achat de la plupart des semences génétiquement modifiées de cette société. Le Danemark a interdit le glyphosate en 2003, quand il fut confirmé qu’il contaminait les nappes phréatiques du pays. (10)  

La diversité des semences stockées dans les chambres fortes à gènes est la matière première pour la reproduction des plantes et pour de nombreuses recherches biologiques fondamentales. Plusieurs centaines de milliers d’échantillons sont distribués chaque année à de telles fins. La FAO répertorie quelque 1400 chambres fortes à semences dans le monde, les plus importantes étant gardées par le gouvernement des États-Unis. D’autres grandes chambres fortes sont détenues par la Chine, la Russie, le Japon, l’Inde, la Corée du Sud, l’Allemagne et le Canada, par ordre de taille décroissante. Par ailleurs, le CGIAR exploite une chaîne de chambres fortes pour semences dans des centres choisis aux quatre coins du monde.  

Le CGIAR, créé en 1972 par les fondations Rockefeller et Ford pour propager leur modèle de Révolution Verte agroalimentaire, contrôle la plupart des chambres fortes à semences privées, depuis les Philippines à la Syrie en passant par le Kenya. Toutes ces chambres fortes à semences actuelles contiennent plus de six millions et demi de variétés de semences, près de deux millions d’entre elles sont « distinctes ». L’arche de Noé de Svalbard aura la capacité d’abriter quatre millions et demi de graines différentes.  

LES OGM COMME ARME DE GUERRE BIOLOGIQUE ?

 Nous arrivons maintenant au cœur du problème, à savoir la dangerosité et l’utilisation potentiellement abusive du projet de Bill Gates et de la Fondation Rockefeller à Svalbard. Le développement de semences brevetées pour la plupart des grandes cultures vivrières, comme le riz, le maïs, le blé et pour les céréales fourragères comme le soja, pourrait-il être utilisé dans une horrible forme de guerre biologique ?  

Le but explicite du lobby des eugénistes – financé depuis les années 20 par de riches familles élitistes, comme Rockefeller, Carnegie, Harriman et autres – était de mettre en pratique ce qu’ils appelaient l’« eugénisme négatif », l’extermination systématique des lignées indésirables. En 1939, Margaret Sanger, eugéniste alerte, fondatrice de Planification Internationale de la Maternité et intime de la famille Rockefeller, menait à Harlem une opération nommée « The Negro Project ». Comme elle le confiait à un ami dans une lettre, « nous voulons exterminer les populations noires ». (11)

 En 2001, Epicyte, une petite entreprise de biotechnologie de Californie, annonçait la mise au point d’un maïs génétiquement modifié contenant un spermicide capable de rendre stériles les hommes qui en mangeaient. Epicyte avait à cette époque un accord de coentreprise pour diffuser sa technologie avec DuPont et Syngenta, deux des sponsors de l’arche de Noé végétale à Svalbard. Depuis, Epicyte a été rachetée par une société de biotechnologie de Caroline du Nord. Il était étonnant d’apprendre qu’Epicyte avait développé son maïs OGM spermicide avec des fonds de recherche du ministère de l’Agriculture étasunien, ce même ministère qui, en dépit de l’opposition du monde entier, a continué à financer le développement de la technologie Terminator, actuellement détenue par Monsanto.

 Dans les années 90, l’OMS lançait, pour des millions de femmes entre 15 et 45 ans du Nicaragua, du Mexique et des Philippines, une soi-disant campagne de vaccination contre le tétanos, une maladie que l’on peut contracter en marchant par exemple sur un clou rouillé. Les hommes et les garçons n’étaient pas vaccinés, bien qu’ils soient vraisemblablement tout aussi susceptibles que les femmes de marcher sur des clous rouillés.

 À cause de cette curieuse anomalie, le Comité Pro Vida de México, une organisation laïque catholique romaine, devint méfiant et fit tester un échantillon du vaccin. Les tests révélèrent que le vaccin antitétanique en train d’être distribué par l’OMS aux femmes en âge de concevoir, contenait de la gonadotrophine chorionique ou hCG, une hormone naturelle qui, combinée à une anatoxine tétanique, provoquait l’activation d’anticorps qui rendaient la femme incapable de maintenir sa grossesse. Il a été dit qu’aucune femme ne fut vaccinée.

 Plus tard, il apparut que la Fondation Rockefeller avec le Comité sur la Population de Rockefeller, la Banque Mondiale (qui abrite le CGIAR), et l’Institut National de la Santé des États-Unis, étaient impliqués dans un projet long de 20 ans, lancé en 1972, afin de mettre au point un agent abortif dissimulé dans un vaccin contre le tétanos pour l’OMS. Par ailleurs, le gouvernement de Norvège, l’hôte de l’arche de Noé végétale de Svalbard, a fait un don de 41 millions de dollars pour développer un vaccin antitétanique spécial, ayant la capacité de provoquer l’avortement. (12)

 Est-ce une coïncidence si ces mêmes organisations, de la Norvège jusqu’à la Fondation Rockefeller en passant par la Banque Mondiale, sont également engagées dans le projet de chambre forte pour semences à Svalbard ? Selon le professeur Francis Boyle, auteur de la loi sur l’antiterrorisme et les armes biologiques promulguée par le Congrès étasunien en 1989, le Pentagone est « désormais préparé à disputer et à gagner la guerre biologique » dans le cadre de deux directives de stratégie nationale de Bush adoptées en 2002, « sans que le public le sache ». Boyle ajoute que, de 2001 à 2004, le gouvernement fédéral étasunien a dépensé 14,5 milliards de dollars – une somme faramineuse – pour des travaux uniquement liés au bioterrorisme civil.

 Richard Ebright, biologiste à l’Université Rutgers, estime que plus de 300 institutions scientifiques et quelques 12.000 personnes aux États-Unis ont aujourd’hui accès à des agents pathogènes convenant à la guerre biologique. L’Institut National de la Santé du gouvernement étasunien est doté de 497 subventions uniquement pour la recherche sur les maladies infectieuses à potentiel de guerre biologique. Bien entendu, la justification est la défense contre une éventuelle attaque terroriste, une excuse couramment employée aujourd’hui.

 Le gouvernement étasunien dépense de nombreux dollars dans le génie génétique lié à la guerre biologique. Selon Jonathan King, professeur en biologie au MIT, « les programmes de bioterrorisme en pleine expansion représentent la naissance d’un important danger pour notre propre population ». King ajoute : « bien que ce genre de programme soit toujours qualifié de défensif, avec les armes biologiques les programmes défensifs et offensifs se recouvrent presque complètement ». (13)

 L’avenir nous dira, à Dieu ne plaise, si l’arche de Noé végétale de Bill Gates et de la Fondation Rockefeller au Svalbard fait partie d’une autre Solution Finale, celle entraînant l’extinction définitive de la Grande Planète Terre. 

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