Une nouvelle vague de fond : le SURVIVALISME ou les PREPPERS (ceux qui se préparent…)

Ils se préparent à l’ère post-apocalyptique : qu’en penser ? Ils se font appeler SURVIVALISTES ou PREPPERS, ils sont croyants ou athées, ils s’organisent pour survivre aux apocalypses de toute nature.

Les émissions à la mode de type « Human VS Nature » ou « Koh Lanta » surfent sur cette vague survivaliste. Le plus célèvre des survivalistes est Tom Cruise avec son bunker à 15 millions de $.

L’outil le plus abouti issu de cette anticipation apocalyptique, est l’Arche végétale de Bill Gates en Arctique.

Le Survivalisme, c’est quoi ? ICI sur wiki !

Noé avait en son temps construit son Arche. Aujourd’hui, d’autres l’imitent. ICI, un chinois a construit son arche…

Une économie se développe autour de ces peurs apocalyptiques. Que chacun y réfléchisse avant de se précipiter.

Souvenons-nous que   « C’est par la foi que Noé, divinement averti de ce qu’on ne voyait pas encore et saisi d’une pieuse crainte, construisit une arche pour sauver sa famille » (Hébreux 11:7)

Une vague survivaliste qui n’épargne pas les Juifs qui se préparent comme les Preppers Mormons à la grande tribulation aux USA…ICI ! puis ICI !

 A noter, la LDS (Church oh the Lasts-Days Saints) fait fortune en surfant sur cette thématique…

« et les rois de la terre, et les hauts personnages, et les grands capitaines, et les gens enrichis, et les gens influents, et tous enfin, esclaves ou libres, ils allèrent se terrer dans les cavernes et parmi les rochers des montagnes, disant aux montagnes et aux rochers: « Croulez sur nous et cachez-nous loin de Celui qui siège sur le trône et loin de la colère de l’Agneau.  Car il est arrivé, le grand Jour de sa colère, et qui donc peut tenir? » (Apocalypse 6:15)

Et si au lieu de vous enterrer, vous vous prépariez à être MOBILE pour être emmené sur les ailes du grand aigle (voir la femme emmenée au désert en apocalypse 12) jusqu’au REFUGE ?…Il est où le refuge ? Est-ce qu’Abram a demandé où il partait ??

Le survivalisme est un terme qui désigne les méthodes utilisées par certains groupes ou individus qui veulent se préparer à une hypothétique catastrophe locale ou plus globale dans le futur, voire une interruption de la continuité sociétale ou civilisationnelle au niveau local, régional, national ou mondial. Les survivalistes se préparent en apprenant des techniques de survie et des rudiments de notions médicales, en stockant de la nourriture, en construisant des abris, ou en apprenant à se nourrir en milieu sauvage. Le survivalisme est devenu une sous-culture présente dans le cinéma, la littérature ou la bande-dessinée.

Origines et historique[modifier]

Survival Under Atomic Attack, une publication officielle des années 1960 aux É-U

En 1902, Georges Hébert coordonna le sauvetage de 700 personnes d’une éruption volcanique. Profondément affecté par cette expérience, il développa l’Hébertisme, une activité physique qui permettrait d’« Être fort pour être utile » afin de survivre.

Dans les années 1960, aux États-Unis, l’inflation et la dévaluation ont incité certaines personnalités à conseiller aux populations de se préparer. En 1967, un architecte, Don Stephens commença à populariser l’idée d’un nécessaire de survie.

Au cours des années 1970, au début de la crise pétrolière de 1973, un livre de Howard Ruff « Famine et survie en Amérique » diffusait l’information que différents métaux précieux, dont l’or, avaient plus de valeur et devaient être favorisés dans le cas d’un imminent effondrement économique. De nombreux livres de « survie » furent publiés à la suite de celui-ci, dont celui de Kurt Saxon qui décrivait les méthodes des pionniers du XIXe siècle. C’est Saxon qui utilisa le terme « survivaliste » le premier et qui prétend l’avoir inventé[1]. Par la suite, des auteurs comme Mel Tappan (« personal survival letter ») publièrent des ouvrages sur le même thème.

Dans les années 1980, John Pugsley publia La Stratégie Alpha[2] qui fut un best-seller et considéré encore aujourd’hui comme une référence parmi les survivalistes américains[3],[4]. Le livre Life After Doomsday de Bruce Clayton apparaît à cette période de course à l’armement nucléaire.

Dans les années 1990, le bogue de l’an 2000 a redonné une seconde vie au courant survivaliste.

L’événement du 11 septembre 2001 et la guerre contre le terrorisme a ravivé la crainte d’un désastre imminent avec autant de force qu’à son origine dans les années 1960 et 1970. Le Tsunami de décembre 2004 a accentué le phénomène ainsi que la crise financière de 2007-2009.

Plus récemment, le besoin pour des citoyens moyens, prévoyants[5], de se distancier des connotations sectaires, extrémistes[6], et/ou ultra-individualistes[7] qui collent au survivalisme, en particulier aux Etats-Unis, a donné naissance au terme « prepper » (de prepping[8] : diminutif informel de « se préparer »). Ainsi des réseaux de « preppers » ont vu le jour au Canada et au Etats-Unis (ex.: American Preppers Network[9]). Ces développements ont conduit Gerald Celente, le fondateur du « Trends Research Institute », parfois appelé le Nostradamus américain, à relever comme tendance pour 2010 et les années à venir, l’émergence de ce qu’il appelle le Neosurvivalisme. Il définit ce phénomène dans une interview[10] accordée à Jim Puplava[11] le 18 décembre 2009 :

« (…) Quand on remonte aux derniers jours déprimants où nous étions dans un « mode survie », les plus récents, Y2K (le bogue de l’an 2000) bien sûr, et avant çà les années ’70, la seule chose que l’on voyait était seul un élément du survivalisme : la caricature, le gars avec son AK-47, se dirigeant vers les collines avec assez de munitions, de porc et de haricots pour traverser la tempête. Le Neosurvivalisme est très différent de ça. On observe des citoyens ordinaires, prenant des initiatives futées, se diriger dans un sens intelligent afin de se préparer au pire. (…) Il s’agit donc d’un survivalisme de toutes les façons possibles : cultiver soi-même, être auto-suffisant, faire autant que possible pour se débrouiller aussi bien que possible par soi-même. Et cela peut se faire dans des zones urbaines, semi-urbaines ou à la campagne. Cela veut dire également : devenir de plus en plus solidement engagé avec ses voisins, son quartier. Travailler ensemble et comprendre que nous sommes tous dans le même bain. Le meilleur moyen d’avancer c’est en s’aidant mutuellement.(…) »

Ce sont la prise de conscience des défis à venir par un grand nombre de gens issus de tous les horizons, leur disposition à prendre des mesures pro-actives (simples pour les uns et plus radicales pour les autres) afin de s’en prémunir, et ceci dans un esprit de communauté, qui ont donné naissance au Neosurvivalisme.

Types de problèmes envisagés

 

Vue idéalisée de l’intérieur d’un abri antiatomique, où l’humanité devait continuer à vivre malgré les retombées dans l’environnement. Photo prise en 1957.

Le survivaliste se prépare en fonction de la situation anticipée.

Perspective religieuse

Le survivalisme est parfois relié à des croyances religieuses diverses. Certaines Églises évangéliques ont une interprétation de la Bible connue sous le nom de temps de la grande tribulation et annonçant des événements auxquels il faudrait se préparer. L’Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours a donné la consigne aux familles de stocker de la nourriture[12]. La prédiction d’un changement radical en décembre 2012, issue d’une interprétation du calendrier maya, a ravivé également les préparatifs des survivalistes religieux.

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Les survivalistes modernes de Dallas-Fort Worth sont prêts pour la crise économique, ou la guerre. 3/3

 

Les survivalistes modernes de Dallas Fort Worth sont prêts pour la crise économique,  ou la guerre. 3/3

 

 Ne pas faire de bruit.

Beaucoup de survivalistes, Spirko n’en fait pas partie, sont des « preppers secrets ».

Craignant d’être considérés comme fous ou bizarres, ils ne disent à personne qu’ils stockent de la nourriture lyophilisée, mettent en conserves leurs légumes ou préparent un endroit où ils pourraient aller si TEOTWAWKI arrivait. Ils ne veulent pas non plus que des « raiders » défoncent leur porte, si une catastrophe se produisait.

Bob nous dit que les survivalistes sont souvent considérés, à tort, comme des prophètes de malheur. « Certaines personnes pensent que nous voulons que ce soit la fin du monde.», dit-il. «Je peux vous dire du fond de mon cœur que j’espère que rien de tout cela n’arrivera jamais. Je veux que mon fils grandisse et qu’il ait une belle vie. » Pourtant, Bob estime que tout le monde devrait au moins avoir un sac d’équipement de 72 heures, également appelé un » bug-out bag <http://olduvai.e-monsite.com/rubrique,le-bob-ou-bug-out-bag,1033674.html> « , prêt à prendre. « La survie aujourd’hui consiste plus à se préparer pour des situations de courte durée, comme pour les ouragans, les inondations et les tempêtes de neige », nous dit Bob. « . Apprendre quelques compétences de base comme le jardinage, les premiers secours et l’auto-défense. Redevenir comme nos grands-parents. »

Jordan Mills, 30 ans, entrepreneur dans les technologies de l’information du centre-ville de Houston, a mis son bug-out bag à contribution pendant les ouragans Rita et Ike. A l’intérieur, il garde son certificat de naissance, des dossiers médicaux, de l’argent, de la nourriture, de l’eau, des lampes torches, du ruban adhésif, des sacs poubelles, des vêtements et d’autres fournitures. Mills dit qu’il n’a pas choisi le label « survie », mais que d’autres l’ont fait pour lui. « Le terme me fait penser à un montagnard bourru dans un chalet en rondins, avec 10 ans de stock de nourriture et suffisamment d’armes pour équiper une petite armée », dit t-il. «Je ne réponds pas du tout à cette image. Je considère la possibilité d’un effondrement total de la société et de la fin du monde comme à peu près nulle. Pour moi, le survivalisme, cela consiste uniquement à se préparer pour des situations d’urgence ponctuelles. «

Les survivalistes modernes de Dallas Fort Worth sont prêts pour la crise économique,  ou la guerre. 3/3

Une communauté en pleine croissance

Chaque matin, Spirko grimpe dans sa Jetta diesel et parcours les 50 miles qui le séparent de San Francisco où son entreprise de médias est située.

En cours de route, il enregistre son podcast quotidien. Il traite de sujets tels que le stockage en sécurité des aliments, des nouvelles options énergétiques, de la lutte contre la stigmatisation des survivalistes et de comment trouver le temps de se préparer.

« Plus je creuse, plus j’apprends», dit t-il. «Et puis quelque chose de vraiment cool est en train de se passer : Cette communauté a commencé à s’étendre autour d’elle. » Spirko déclare que près de 4 000 personnes téléchargent son podcast chaque jour et que son audience est en augmentation. «Les gens sont toujours en train d’attendre que quelqu’un d’autre vienne les aider», dit-il. «Pour moi, le survivalisme, c’est le retour aux valeurs américaines traditionnelles. Je parle d’être responsable de soi-même, de comprendre que c’est vous, plus que quiconque, qui devez Contrôler votre vie.

« Si vous ne faites rien, peut-être vous ne le regretterez pas. Mais si vous le regrettez, vous allez vraiment le regretter. »

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Un Chinois construit son arche de Noé pour survivre au 21 décembre 2012

 

Un Chinois construit son arche de Noé pour survivre au 21 décembre 2012S’agit-il d’un nouveau dommage collatéral imputable au film de Roland Emmerich ? Peut-être, toujours est-il qu’un citoyen de la ville de Luohe dans la province du Hénan est en train de transformer un ancien container à pétrole en une nouvelle arche de Noé. 

Persuadé que la fin du monde frappera effectivement en décembre 2012, cet homme, ultra motivé, a recruté quelques compatriotes pour transformer un « gros bidon » (8 mètres de long et 2.5 de diamètre) en un abri flottant capable d’héberger 20 personnes pendant un mois. 

Un Chinois construit son arche de Noé pour survivre au 21 décembre 2012 le projet / le produit fini 

Une fois fini, l’abri devrait comporter trois parties, un compartiment destiné aux réserves d’eau et de nourritures, un dortoir et un local technique incluant des toilettes. Cet ancien soudeur compte également installer un climatiseur, des groupes électrogènes, ainsi qu’une cuisine fonctionnelle. Des sas d’entrées et des fenêtres devraient compléter le projet, le tout pour un budget de 3 200€.

 

Les photos disponibles ne montrent pour l’instant que le réservoir brut en attente des travaux d’aménagements.

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