En paraphrasant à bon escient les mots prononcés par le président américain John Fitzerald Kennedy alors en visite à Berlin au début des années 60, Milos Zeman a clamé « Je suis juif », prononçant ensuite en hébreu la même phrase – « ani yéhudi » – sous les applaudissements de la foule.
Jérusalem capitale d’Israël
En ce sens, Milos Zeman n’a pas caché son mécontentement face à ceux qui font mine d’accepter Israël dans les faits sans pourtant respecter sa légitimité. Et pour illustrer ces attitudes équivoques, il a simplement cité comme exemple le refus de la communauté internationale à reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël.
Il a également insisté sur le fait que les mots sans action sont vains et ne suffisent pas. Le président tchèque a souligné les graves risques mondiaux auxquels sont confrontés non seulement Israël mais également le monde démocratique, faisant en particulier référence au « terrorisme islamique ». Selon lui, il est nécessaire et urgent de passer à une « action concrète », concluant son propos sur un appel passionné à « la solidarité réelle » en contradiction à ce qu’il appelle « la solidarité des mots ».