Ce bombardement aurait permis de sauver des centaines de milliers de vies humaines. ICI en anglais ! sur le site de « The David’s Wyman institute for Holocaust Studies ». En substance :
« Pour les chercheurs il ne fait aucun doute que la future Premier ministre d’Israël a essayé de persuader le gouvernement américain de bombarder le camp de la mort d’Auschwitz, ou les chemins de fer y menant, en 1944.En 1944, des leaders juifs ont demandé à l’administration Roosevelt de bombarder le camp ou ses chemins de fer. Ce qui n’était pas connu jusqu’à présent, c’est le fait que l’un d’eux était une jeune leader sioniste en Palestine britannique qui plus tard deviendra le Premier ministre le plus renommé : Golda Meir.
Des chercheurs de l’Institut David S. Wyman dédié aux études sur la Shoah, basé à Washington, ont récemment découvert des documents aux archives américaines et israéliennes révélant le rôle de Mme Meir dans la controverse du bombardement.Un rapport sur les documents intitulé « Golda Meir et la Campagne pour un bombardement Allié à Auschwitz », du directeur Dr. Rafael Medoff de l’Institut Wyman, ont été postés sur www.WymanInstitute.org .
Dans les années 1940, Golda Meir, connue sous le nom de Goldie Myerson, était une haute fonctionnaire de la Histadroute, la puissante fédération juive du travail en Palestine britannique. Elle et ses collègues ont reçu beaucoup de messages inquiétants venant de leurs collègues juifs en Europe à propos des atrocités nazies.Dans un échange de correspondances découverte par l’Institut de Wyman, Mme Meir a expédié un des messages européens au représentant américain de la Histadroute, Israël Mereminski, en juillet 1944, avec un appel pour demander aux officiels américains d’entreprendre « le bombardement d’Oswienzim (Auschwitz) et du chemin de fer transportant des Juifs » au camp de la mort. L’appel de Meir a été cosigné par autre officiel d’Histadroute, Heschel Frumkin.
Les leaders juifs qui ont demandé le bombardement d’Auschwitz ont invariablement reçu une réponse en bloc du Secrétaire adjoint américain à la Guerre, John McCloy, clamant que cette requête était « irréalisable ».Plus tard, une recherche du Professeur David S. Wyman a révélé que, en effet, en 1944 les avions américains ont à plusieurs reprises bombardé les points de pétrole allemands adjacents à Auschwitz, certains d’entre eux étant à moins de 8000 mètres des chambres à gaz. »
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QUESTION (qui restera sans réponses) : « pourquoi avoir refusé sciemment de bombarder les accès aux camps et de réserver les bombes aux stockages d’hydrocarbures voisins? »