Lire, écouter et voir ICI sur Jewish News One…
L’un des candidats pour remplacer le président iranien Ahmadinejad a attaqué le président en fonction en rappelant que la négation de la Shoah de Mahmoud Ahmadinejad a causé de grands dommages à la République islamique. Pour le Maire de Téhéran (et candidat), Mohammad Bagher Ghalibaf, la négation de l’Holocauste par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a nui aux relations étrangères de l’Iran, et n’a rien fait pour aider les Palestiniens.
Attention, nuance !
Mohammad Bagher Ghalibaf dit dans des extraits traduits du persan par Al-Monitor que les déclarations d’Ahmadinejad niant l’extermination systématique de six millions de Juifs par l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale est devenue une « excuse pour nos plus grands ennemis, qui sont les sionistes, et ont influé sur les objectifs des Palestiniens ». Selon Ghalibaf, la République islamique doit seulement s’opposer au sionisme, et non au judaïsme.
Ghalibaf a également affirmé qu’il ferait un meilleur travail que Ahmadinejad en manipulant la diplomatie entourant le programme nucléaire de la République islamique. Seule une «diplomatie intelligente et rationnelle » pourrait aider à gérer les sanctions imposées à l’Iran par les pays occidentaux, a revendiqué Ghalibaf.
Né en 1961, l’actuel maire de Téhéran semble en bonne voie pour être élu huitième président de la République islamique. Issu d’une famille religieuse, il s’intègre très rapidement dans le cercle des révolutionnaires proches de l’Imam Khomeini. La guerre Iran-Irak déclarée, le jeune Ghalibaf part au front pour participer à ce qu’il perçoit comme une « guerre sainte », selon la formulation de Khomeini. A la fin de la guerre, devenu homme de confiance de Khamenei, il est promu général. En 1997, il est nommé à la direction des forces aériennes des Gardiens de la révolution. Ce n’est qu’en 2005 que le General décide de quitter ses habits militaires pour revêtir ceux d’homme politique. Au cours de sa campagne présidentielle en 2005, il n’a pas pu battre Mahmoud Ahmadinejad, maire ultra-conservateur de Téhéran et arrive en quatrième position avec plus de 4 millions de voix au premier tour.Si son échec électoral contre Ahmadinejad lui a coûté cher, sa campagne présidentielle a été un tremplin vers la mairie de Téhéran, où il remplace l’ancien maire, désormais président. Au cours de ces dernières années à la mairie de Téhéran, il s’est rapproché des conservateurs modérés. Il tente aujourd’hui de réunir les réformateurs et les conservateurs modérés dans une coalition centriste.
Candidat à la présidentielle iranienne: « la négation de l’Holocauste a causé de grands dommages à la République islamique ».
Mohammad Bagher Ghalibaf, Maire de Téharan et candidat à la Présidentielle en Iran.
L’un des candidats pour remplacer le président iranien Ahmadinejad a attaqué le président en fonction en rappelant que la négation de l’Holocauste de Mahmoud Ahmadinejad a causé de grands dommages à la République islamique.
Pour le Maire de Téhéran (et candidat), Mohammad Bagher Ghalibaf, la négation de l’Holocauste par le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a nui aux relations étrangères de l’Iran, et n’a rien fait pour aider les Palestiniens. Ce candidat potentiel à l’élection présidentielle iranienne a déclaré cela dans une interview accordée à l’Agence de Nouvelles Tasnim cette semaine.Mohammad Bagher Ghalibaf dit dans des extraits traduits du persan par Al-Monitor que les déclarations d’Ahmadinejad niant l’extermination systématique de six millions de Juifs par l’Allemagne nazie pendant la Seconde Guerre mondiale est devenue une « excuse pour nos plus grands ennemis, qui sont les sionistes, et ont influé sur les objectifs des Palestiniens. « Il a ajouté que « défendre les objectifs des Palestiniens fait partie des principes de notre politique étrangère. Nier l’Holocauste ne fait pas partie de notre politique étrangère. »Selon Ghalibaf, la République islamique doit seulement s’opposer au sionisme, et non au judaïsme.
«Nous avons été les principaux partisans de la Palestine depuis 30 ans, mais avec l’intelligence des ayatollahs Khomeini et Khamenei, personne ne pouvait nous accuser d’être anti-sémite », a-t-il dit.
« Tout à coup, sans considération pour les résultats et les implications, la question de l’Holocauste a été soulevée. Comment aider la révolution et les Palestiniens? » a t-il demandé.
Ghalibaf a également affirmé qu’il ferait un meilleur travail que Ahmadinejad en manipulant la diplomatie entourant le programme nucléaire de la République islamique.« Des mesures ont été prises et les mots ont été dit et nous pourrons développer nos programmes et également donné des réponses à nos adversaires l’occasion de recueillir d’autres contre nous. Les remarques et des slogans controversées mais inutile ont donné un grand coup contre nous et affaibli notre position légitime, » a-t-il dit.Seule une «diplomatie intelligente et rationnelle » pourrait aider à gérer les sanctions imposées à l’Iran par les pays occidentaux, a revendiqué Ghalibaf
« Il fut un temps où l’on disait que les sanctions seront déchirées comme un vulgaire morceau de papier. Aujourd’hui, elles sont invalidantes, et sont la cause de tous les problèmes … » a-t-il dit.Il a également affirmé que les négociations avec les Etats-Unis sur le programme nucléaire sont un outil valable, mais a souligné qu’ils ne vont pas résoudre tous les problèmes de la République islamique.« Quand cela sera nécessaire, nous allons certainement négocier avec l’Amérique. Les négociation avec l’Amérique n’ont jamais été une ligne rouge pour nous », a-t-il dit.
Né en 1961, l’actuel maire de Téhéran semble en bonne voie pour être élu huitième président de la République islamique. Fils d’un commerçant d’une petite ville de la région du Khorasan, Ghalibaf a 18 ans quand éclate la révolution iranienne. Issu d’une famille religieuse, il s’intègre très rapidement dans le cercle des révolutionnaires proches de l’Imam Khomeini. La guerre Iran-Irak déclarée, le jeune Ghalibaf part au front pour participer à ce qu’il perçoit comme une « guerre sainte », selon la formulation de Khomeini. Grâce à son savoir-faire militaire, il monte en grade et exerce comme commandant pendant les huit années de guerre (il perd son frère aîné qui combat dans le régiment qu’il commande).
A la fin de la guerre, devenu homme de confiance de Khamenei, il est promu général. En 1997, il est nommé à la direction des forces aériennes des Gardiens de la révolution. Ce n’est qu’en 2005 que le General décide de quitter ses habits militaires pour revêtir ceux d’homme politique. Au cours de sa campagne présidentielle en 2005, il s’était identifié à un “Reza Khan des religieux” (
Reza Khan était un militaire qui fonda la dynastie des Pahlavi), en niant par la suite avoir tenu de tels propos. Il n’a pas pu battre Mahmoud Ahmadinejad, maire ultra-conservateur de Téhéran et arrive en quatrième position avec plus de 4 millions de voix au premier tour.Si son échec électoral contre Ahmadinejad lui a coûté cher, sa campagne présidentielle a été un tremplin vers la mairie de Téhéran, où il remplace l’ancien maire, désormais président. A partir de ce moment, la rivalité et les conflits entre l’ancien maire et son successeur nourrit régulièrement la presse. Lors des événements post-électoraux de juin 2009, au cours d’une réunion privée, le conflit atteint son apogée. Ghalibaf critique de manière virulente le président et s’attaque violemment à son entourage.Au cours de ces dernières années à la mairie de Téhéran, il s’est rapproché des conservateurs modérés. Il tente aujourd’hui de réunir les réformateurs et les conservateurs modérés dans une coalition centriste. Mais l’ancien vice-président de Khatami, Mohammad Ali Abtahi, reste sceptique :
“Aucun réformateur ne peut se reconnaître dans la méthode ni dans la politique de Mohammad Bagher Ghalibaf. Le pouvoir politique actuel cherche à nous présenter certaines personnalités conservatrices comme des réformateurs pour étouffer les personnalités qui pourraient émerger de notre mouvement”, affirme sur son blog ce réformateur influent, rappelant que Ghalibaf fut l’un des plus fervents opposants de Mohammad Khatami durant la présidence de celui-ci [1997-2005]. En raison du passé de Ghalibaf, il n’est donc pas sûr que cette stratégie de rassemblement au “centre” soit fructueuse.