UNESCO : la FRANCE soulève la pierre pesante de JERUSALEM

Benjamin Netanyahou, le premier ministre israélien, a reçu Jean-Marc Ayrault et mis en doute l'impartialité française dans sa volonté de relancer une conférence de paix dans la région.

Benjamin Netanyahou, le premier ministre israélien, a reçu Jean-Marc Ayrault et mis en doute l’impartialité française dans sa volonté de relancer une conférence de paix dans la région. (AFP/Menahem Kahana)

Ne reculant devant aucune occasion de se couvrir de ridicule, la diplomatie française regrette son vote de l’Unesco niant l’histoire juive de Jérusalem. Mais au lieu de faire profil bas, le Quai d’Orsay entend organiser un futur sommet de la paix. On croit rêver.

Alors que Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères est actuellement en Israël pour présenter son projet de conférence internationale pour tenter de ranimer les efforts de paix dans la région, Benjamin Netanyahou, le premier ministre israélien, a mis en doute l’«impartialité» de l’initiative française.

«J’ai dit au ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault que la décision scandaleuse prise à l’Unesco avec le soutien de la France et qui ne reconnaît pas le lien millénaire entre le peuple juif et le mont du Temple jette une ombre sur l’impartialité du forum que la France tente de réunir», a-t-il affirmé.  Une référence au vote par la France en avril d’une décision de l’Unesco sur le patrimoine culturel palestinien et Jérusalem-Est, partie palestinienne de Jérusalem occupée et annexée par Israël.

Pourtant, depuis plusieurs semaines, les responsables français se sont succédé pour tenter de dissiper le trouble causé à leur initiative. «Il y a dans cette résolution de l’Unesco des formulations malheureuses, maladroites, qui heurtent et qui auraient dû être incontestablement évitées», a expliqué Manuel Valls, le Premier ministre. «La position de la France sur Jérusalem n’a pas changé : Jérusalem est une ville fondamentale pour les trois grandes religions monothéistes et appartient à tous les croyants, juifs, chrétiens et musulmans», a affirmé Jean-Marc Ayrault devant le Premier ministre israëlien.

ayrault netanyahou israel unesco jerusalem Dans sa résolution 199 EX/19 du 11 avril 2016, l’Unesco a effacé trois mille cinq cent ans d’histoire juive à Jérusalem en niant tout lien entre le peuple juif d’une part, et le Mont du Temple et le mur des Lamentations d’autre part, pour en faire des lieux saints exclusivement musulmans.

Égale à elle-même et à sa realpolitik indéfectiblement pro-arabe, la France se déshonorait une fois de plus et votait en faveur de cette déclaration scélérate. Si Paris valait bien une messe pour Henri IV, la vente de Rafale et de centrales nucléaires vaut bien 3 500 ans d’histoire juive à Jérusalem pour le Quai d’Orsay. Et qu’importe les anachronismes. Le fait que le Temple de Salomon ait été construit plus de 1 600 ans avant la naissance de l’islam n’a pas semblé gêner les votants. Bien au contraire. Et pour cause, cela ne fait que confirmer l’immense fourberie des Juifs, capables de s’approprier les lieux saints d’une religion qui n’existe pas encore. Les antisémites en ont rêvé, l’Unesco l’a fait.

Quelques semaines plus tard et devant le tollé continu que ce vote a soulevé, le président de la République, le Premier ministre, le ministre de l’Intérieur et le ministre des Affaires étrangères ont enfin pris leur distance avec ce texte. Mais à quel prix! Celui du ridicule. Un ridicule qui ne tue pas et c’est heureux dans un sens parce que l’exécutif français aurait été décimé en une semaine.

La France est prisonnière de ses passions arabes et de l’antisémitisme bon teint de sa diplomatie. Et tant que ce sera le cas, elle ne pourra prétendre à rien d’autre qu’à un strapontin aux négociations israélo-palestiniennes et regarder l’Histoire se faire sans elle.

Résolution de l’UNESCO niant le Judaïsme à Jérusalem: c’est François Hollande qui a décidé de voter cette résolution par calcul électoralisteQu’est ce que cette résolution ?

Il s’agit d’une résolution sur la « Palestine occupée », votée par le conseil exécutif de l’Unesco le 14 avril. Ce texte, présenté à l’initiative de l’Algérie, de l’Egypte, du Liban, du Maroc, d’Oman, du Qatar et du Soudan, a été adopté par 33 voix pour – dont celles de la France, de la Russie, de l’Espagne, de la Suède ou de l’Iran – tandis que six pays (dont les Etats-Unis, l’Allemagne ou le Royaume-Uni) ont voté contre.

La résolution, qui comporte quarante points, est très critique envers Israël, qualifié à plusieurs reprises de « puissance occupante ». Elle déplore en particulier de nombreuses violations du « statu quo » en vigueur depuis 1967, selon lequel seuls les musulmans ont le droit de prier sur l’esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l’islam et qu’Israël appelle le mont du Temple.

Dans le viseur notamment, un paragraphe faisant mention des « fausses tombes juives » dans des cimetières musulmans de Jérusalem-Est et un autre qui « dénonce vivement les agressions constantes commises par les Israéliens contre les civils », y compris des imams et des prêtres chrétiens.

L’adoption de cette résolution a suscité la colère d’Israël. Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a condamné un texte « absurde ». Il s’est indigné que le texte ne fasse jamais référence à l’esplanade des Mosquées comme le « mont du Temple », appellation sous laquelle les juifs révèrent le lieu, ou ne cite le « mur des Lamentations » qu’entre guillemets. Israël s’est aussi ému de trouver dans la liste des signataires de la résolution des pays « amis » comme la France, l’Espagne, la Suède, la Russie et la Slovénie.

« Cette décision est une négation délibérée de l’histoire ; elle ignore le lien historique du judaïsme avec Jérusalem, capitale spirituelle du peuple juif vers laquelle tous les Juifs dans le monde ont prié depuis des milliers d’années », a résumé Roger Cukierman, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) dans un communiqué. Il a invoqué une nouvelle manifestation de « la mauvaise foi et de la haine d’Israël ».

Juifs devant le mur des Lamentations, pour Pessah, 25 avril 2016Chaque alinéa de cet article ne parle exclusivement que de la mosquée al-Aqsa et du caractère sacré exclusivement pour les musulmans ce ce lieu. En voici un exemple

8. Condamne fermement les agressions israéliennes et les mesures illégales limitant la liberté de culte et l’accès des musulmans au site sacré de la mosquée al-Aqsa/al-Haram al-Sharif, et demande à Israël, la Puissance occupante, de respecter le statu quo historique et de mettre immédiatement un terme à ces mesures

La résolution martèle à chaque phrase qu’il s’agit de la mosquée al-Aqsa, sacrée pour les musulmans. Pas un seul mot n’évoque le Mont du Temple, ni même le Second Temple de Jérusalem construit par le roi Hérode.

Pas une phrase ne fait référence au fait que si le calife Abd al-Malik ben Marwan a construit le Dôme du Rocher à cet emplacement c’est parce qu’il est le lieu, selon la tradition biblique nommé mont Moriah, sur lequel Abraham monta avec son fils afin de l’offrir à Dieu en sacrifice, puis sur lequel Salomon bâtit le premier Temple de Jérusalem, puis Hérode le Second Temple.

Pour le Judaïsme, cet emplacement est le lieu de le plus Saint qui soit. puisqu’il abritait les deux Temples sacrés. Le Kotel, le Mur Occidental où prie les Juifs du monde entier depuis 2000 ans, date de la destruction du Second Temple par les Romains, est le mur qui soutenait le Temple Sacré.

Le Temple de Jérusalem est, selon la Torah, le bâtiment religieux construit par les Israélites pour abriter l’Arche d’Alliance. Il fut détruit par l’armée de Babylone. Puis reconstruit par le Roi Hérode 1er en 19 avant l’ère chrétienne. Lors de la chute de Jérusalem en 70, le Temple fût détruit par les armées romaines.

Décryptage – Résolution de l’UNESCO niant tous liens entre le Judaïsme et Jérusalem, remettant en cause l’existence de Jésus: Ce que dit vraiment le texte de la résolutionL’UNESCO efface purement et simplement toute l’histoire des deux Temples Sacrés Juifs et au passage celle de Jésus qui vint prier au Temple et « chasser les marchands du Temple », mais aussi celle des Romains qui occupèrent Jérusalem et détruisirent le Second Temple.

Réprouve le fait qu’Israël persiste à prendre des mesures et des décisions unilatérales au sujet de la Rampe des Maghrébins, y compris les récents travaux effectués à l’entrée de la Porte des Maghrébins en février 2015, l’installation d’un auvent à cette entrée, la création imposée d’une nouvelle plate-forme de prière juive au sud de la Rampe des Maghrébins, sur la Place Al-Buraq (« place du Mur occidental »), et le déplacement des vestiges islamiques présents sur le site, et réaffirme qu’Israël ne doit prendre aucune mesure unilatérale,

21. Se déclare profondément préoccupé par les démolitions illégales de vestiges omeyyades, ottomans et mamelouks, ainsi que par les travaux et fouilles intrusifs dans et autour de la rampe d’accès à la Porte des Maghrébins, et demande à Israël, la Puissance occupante, de cesser ces démolitions, fouilles et travaux

Ainsi selon ces alinéas, l’espace situé devant le Mur Occidental (cité entre parenthèses par l’UNESCO) est renommé « Place Al Buraq » du nom du cheval sur lequel le Prophète Mahomet aurait fait son mystérieux voyage nocturne sans qu’à aucun endroit dans le Coran la ville de Jérusalem, ville juive à l’époque, ne soit citée.

Le lieu le plus Saint du Judaïsme, où viennent prier les Juifs du monde entier depuis 2 000 ans, depuis la destruction du Second Temple, n’est plus qu’une simple place du nom d’un cheval hypothétique et ferait partie intégrante de la mosquée Al-Aqsa située au dessus.

Le Kotel, le Mur Occidental connu dans le monde entier comme le vestige du Temple Sacré Juif, devient un simple mur de « mosquée » !

Et dans sa folie révisionniste l’UNESCO persiste à interdire à Israël à vouloir procéder à des fouilles archéologiques car l’UNESCO affirme qu’elle doit protéger des vestiges « omeyyades, ottomans et mamelouks » mais nier tous traces de présence juive historique

Ainsi il est clairement établit que cette résolution 199 EX/33 de l’UNESCO nie totalement le caractère Saint et Sacré du Mont du Temple et du Mur Occidental.

Elle efface les liens entre le Judaïsme et ses lieux les plus Saints, comme elle l’a déjà fait en attribuant précédemment en 2015 deux autres lieux Saint du Judaïsme le Caveau des Patriarches et le Tombeau de Rachel au « patrimoine palestinien ».

Mais l’UNESCO et ses nouveaux Maîtres Arabes va plus loin car en niant l’histoire Juive en Terre Sainte, elle nie également les fondements du Christianisme.

En effet, Juifs et Chrétiens sont liés par un corpus commun appelé « Ancien Testament » dans lequel est relaté l’histoire du Judaïsme, de la Génèse à la construction du Temple de Jérusalem.

Puis les Evangiles rapportent l’histoire de Jésus, de sa vie notamment à Jérusalem et au Temple Sacré Juif où il vint prier, où il prêchât, où il effectuât des miracles, où il « chassât les marchands du Temple », jusqu’à sa crucification…

En niant l’existence même du Temple Sacré Juif, l’UNESCO remet en cause l’intégralité des Evangiles et l’existence même de Jésus qui ne l’oublions pas était Juif et ne l’a jamais renié.

Israël : Netanyahou met en doute l’«impartialité» de la France

 

Benjamin Netanyahou, le premier ministre israélien, a reçu Jean-Marc Ayrault et mis en doute l'impartialité française dans sa volonté de relancer une conférence de paix dans la région.
Benjamin Netanyahou, le premier ministre israélien, a reçu Jean-Marc Ayrault et mis en doute l’impartialité française dans sa volonté de relancer une conférence de paix dans la région. (AFP/Menahem Kahana)

Alors que Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères est actuellement en Israël pour présenter son projet de conférence internationale pour tenter de ranimer les efforts de paix dans la région, Benjamin Netanyahou, le premier ministre israélien, a mis en doute l’«impartialité» de l’initiative française.

«J’ai dit au ministre français des Affaires étrangères Jean-Marc Ayrault que la décision scandaleuse prise à l’Unesco avec le soutien de la France et qui ne reconnaît pas le lien millénaire entre le peuple juif et le mont du Temple jette une ombre sur l’impartialité du forum que la France tente de réunir», a-t-il affirmé.

Une référence au vote par la France en avril d’une décision de l’Unesco sur le patrimoine culturel palestinien et Jérusalem-Est, partie palestinienne de Jérusalem occupée et annexée par Israël.

La diplomatie française tente de dissiper le trouble

Pourtant, depuis plusieurs semaines, les responsables français se sont succédé pour tenter de dissiper le trouble causé à leur initiative. «Il y a dans cette résolution de l’Unesco des formulations malheureuses, maladroites, qui heurtent et qui auraient dû être incontestablement évitées», a expliqué Manuel Valls, le Premier ministre. «La position de la France sur Jérusalem n’a pas changé : Jérusalem est une ville fondamentale pour les trois grandes religions monothéistes et appartient à tous les croyants, juifs, chrétiens et musulmans», a affirmé Jean-Marc Ayrault devant le Premier ministre israëlien.

Reste que le gouvernement israëlien reste opposé à l’initiative de la France alors que Jean-Marc Ayrault sait qu’il pourra recevoir le soutien Mahmoud Abbas, président palestinien qu’il doit rencontrer dans la journée. L’idée de Paris est la tenue d’une conférence avant la fin de l’année.

Un peu plus tard, Jean-Marc Ayrault a répété que «la France est désintéressée, mais elle est profondément convaincue que si on ne veut pas laisser prospérer, ici dans cette région, les idées de Daech, il faut faire quelque chose.»

En outre, la France prévoit le 30 mai une réunion ministérielle qui en jetterait les bases, avec une vingtaine de pays, l’Union européenne et l’ONU, mais sans Israéliens ni Palestiniens pour ne pas condamner d’emblée l’effort à l’échec.

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Unesco: la France se déshonore puis se ridiculise

Après son rétropédalage, Paris voudrait organiser un sommet de la paix!

Ne reculant devant aucune occasion de se couvrir de ridicule, la diplomatie française regrette son vote de l’Unesco niant l’histoire juive de Jérusalem. Mais au lieu de faire profil bas, le Quai d’Orsay entend organiser un futur sommet de la paix. On croit rêver.

ayrault netanyahou israel unesco jerusalem

Dans sa résolution 199 EX/19 du 11 avril 2016, l’Unesco a effacé trois mille cinq cent ans d’histoire juive à Jérusalem en niant tout lien entre le peuple juif d’une part, et le Mont du Temple et le mur des Lamentations d’autre part, pour en faire des lieux saints exclusivement musulmans.

Initiée par un quarteron de pays musulmans tous connus pour leur respect des autres cultures (kabyle en Algérie, copte en Egypte, chrétienne animiste au Soudan…), la motion sobrement intitulée « Palestine occupée » était adoptée sans émotion particulière par les membres d’une organisation censée améliorer les relations humaines par la culture et l’enseignement.

Les antisémites en ont rêvé, l’Unesco l’a fait

Égale à elle-même et à sa realpolitik indéfectiblement pro-arabe, la France se déshonorait une fois de plus et votait en faveur de cette déclaration scélérate. Si Paris valait bien une messe pour Henri IV, la vente de Rafale et de centrales nucléaires vaut bien 3 500 ans d’histoire juive à Jérusalem pour le Quai d’Orsay. Et qu’importe les anachronismes. Le fait que le Temple de Salomon ait été construit plus de 1 600 ans avant la naissance de l’islam n’a pas semblé gêner les votants. Bien au contraire. Et pour cause, cela ne fait que confirmer l’immense fourberie des Juifs, capables de s’approprier les lieux saints d’une religion qui n’existe pas encore. Les antisémites en ont rêvé, l’Unesco l’a fait.

Quelques semaines plus tard et devant le tollé continu que ce vote a soulevé, le président de la République, le Premier ministre, le ministre de l’Intérieur et le ministre des Affaires étrangères ont enfin pris leur distance avec ce texte. Mais à quel prix! Celui du ridicule. Un ridicule qui ne tue pas et c’est heureux dans un sens parce que l’exécutif français aurait été décimé en une semaine.

Vote de la France : des explications embrouillées

À court d’imagination, M. Hollande a repris mot pour mot les explications de son ministre des Affaires étrangères. Des explications aux termes desquelles on peut légitimement se demander si nos dirigeants nous prennent pour des idiots ou le sont eux-mêmes.

C’est ainsi que l’Élysée et le Quai d’Orsay regrettent les éventuelles incompréhensions du fait de certaines formulations, mais nous rassurent : la position de la France restera la même à savoir la défense de la liberté d’accès et de culte à Jérusalem pour les trois grandes religions monothéistes. Et en effet, quel meilleur moyen de garantir la liberté d’accès et de culte à Jérusalem pour les Juifs qu’en niant trois mille cinq cent ans de présence et d’histoire ininterrompues entre la capitale du roi David et le judaïsme et de faire croire que les Juifs creusent de fausses tombes dans les cimetières musulmans pour les chasser d’Israël jusque dans la mort?

Et d’ajouter, comme démonstration d’une certaine constance dans la stupidité, que la France avait, par le passé, déjà voté « ce texte avec d’autres partenaires européens pour marquer son attachement au statu quo sur les Lieux saints à Jérusalem ». Voilà le statu quo tant espéré : des lieux saints à Jérusalem mais pas pour les Juifs.

Le Premier ministre et le celui de l’Intérieur ont, quant à eux, fait preuve d’un peu plus de bon sens en soulignant que la résolution était maladroite et que le vote n’aurait pas dû avoir lieu. Mais alors pourquoi l’avoir votée? Et une fois ces regrets inutiles énoncés avec une mine contrite, que fait-on ? Une dénonciation officielle de ce vote, la démission d’office du représentant français auprès de l’Unesco seraient le minimum minimorum. Cela ne changerait pas grand chose mais cela prouverait qu’à moins d’un an des élections présidentielles, la majorité socialiste ne verse pas dans la démagogie la plus racoleuse et a le courage de ne pas remettre en cause les fondements de notre société pour quelques milliers de voix qu’elle a d’ores et déjà perdu au gré de ses promesses non tenues.

Mieux encore, au lieu de contribuer à falsifier la relation plurimillénaire entre Jérusalem et le peuple juif, le gouvernement français devrait contribuer à la naissance d’un nouveau Quai d’Orsay en essayant une politique alternative.

Car non contente de voter et revoter ce type de résolutions honteuses et mensongères, la France contribue également, entre autres réjouissances, au financement :

–          de programmes de constructions illégales en Judée-Samarie via l’Union européenne,

–          des livres scolaires distribués par l’Autorité palestinienne aux petits Palestiniens dans lesquels Israël n’existe pas et les unités de calculs sont des Juifs morts,

–          des salaires que l’Autorité palestinienne verse aux terroristes emprisonnés pour crimes de sang.

Un baroud de déshonneur ?

Et comme si cela ne suffisait pas, la France tiendra à l’été une réunion ministérielle internationale pour relancer le processus de paix israélo-palestinien qui pourrait donner lieu ensuite à un sommet international. François Hollande rêve sans doute d’un sommet sur le modèle du nucléaire iranien pour la postérité de son quinquennat. Et comme Obama pour l’Iran, il lui suffira d’acquiescer à toutes les demandes palestiniennes en prenant des garanties qui n’en sont pas.

Un baroud du déshonneur en quelque sorte. Comment la France, avec un tel passif, une telle partialité, une telle malhonnêteté intellectuelle peut-elle encore prétendre à jouer un rôle utile sur le plan international ?

La France est prisonnière de ses passions arabes et de l’antisémitisme bon teint de sa diplomatie. Et tant que ce sera le cas, elle ne pourra prétendre à rien d’autre qu’à un strapontin aux négociations israélo-palestiniennes et regarder l’Histoire se faire sans elle.

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Comment la polémique sur la résolution de l’Unesco freine le processus de paix israélo-palestinien

LE MONDE |

 

Le premier ministre israëlien, Benyamin Netanyahou (à droite) et le ministre des affaires étrangères français, Jean-Marc Ayrault, se sont rencontrés à Jerusalem, dimanche 15 mai. Menahem Kahana / AP
Le premier ministre israëlien, Benyamin Netanyahou (à droite) et le ministre des affaires étrangères français, Jean-Marc Ayrault, se sont rencontrés à Jerusalem, dimanche 15 mai. Menahem Kahana / AP Menahem Kahana / AP

Le torchon brûle entre la France et Israël. En cause ? La signature par la France, le 14 avril, d’une résolution de l’Unesco intitulée « Palestine occupée », critique à l’égard d’Israël. Une polémique qui intervient alors que la France tente de relancer le processus de paix israélo-palestinien.

  • Qu’est ce que cette résolution ?

Il s’agit d’une résolution sur la « Palestine occupée », votée par le conseil exécutif de l’Unesco le 14 avril. Ce texte, présenté à l’initiative de l’Algérie, de l’Egypte, du Liban, du Maroc, d’Oman, du Qatar et du Soudan, a été adopté par 33 voix pour – dont celles de la France, de la Russie, de l’Espagne, de la Suède ou de l’Iran – tandis que six pays (dont les Etats-Unis, l’Allemagne ou le Royaume-Uni) ont voté contre.

La résolution, qui comporte quarante points, est très critique envers Israël, qualifié à plusieurs reprises de « puissance occupante ». Elle déplore en particulier de nombreuses violations du « statu quo » en vigueur depuis 1967, selon lequel seuls les musulmans ont le droit de prier sur l’esplanade des Mosquées, troisième lieu saint de l’islam et qu’Israël appelle le mont du Temple.

Dans le viseur notamment, un paragraphe faisant mention des « fausses tombes juives » dans des cimetières musulmans de Jérusalem-Est et un autre qui « dénonce vivement les agressions constantes commises par les Israéliens contre les civils », y compris des imams et des prêtres chrétiens.

  • Quelles ont été les réactions ?

L’adoption de cette résolution a suscité la colère d’Israël. Le premier ministre israélien, Benyamin Nétanyahou, a condamné un texte « absurde ». Il s’est indigné que le texte ne fasse jamais référence à l’esplanade des Mosquées comme le « mont du Temple », appellation sous laquelle les juifs révèrent le lieu, ou ne cite le « mur des Lamentations » qu’entre guillemets. Israël s’est aussi ému de trouver dans la liste des signataires de la résolution des pays « amis » comme la France, l’Espagne, la Suède, la Russie et la Slovénie.

« Cette décision est une négation délibérée de l’histoire ; elle ignore le lien historique du judaïsme avec Jérusalem, capitale spirituelle du peuple juif vers laquelle tous les Juifs dans le monde ont prié depuis des milliers d’années », a résumé Roger Cukierman, le président du Conseil représentatif des institutions juives de France (CRIF) dans un communiqué. Il a invoqué une nouvelle manifestation de « la mauvaise foi et de la haine d’Israël ».

De leur côté, les « chasseurs de nazis » français Serge et Beate Klarsfeld – ambassadeurs de l’Unesco pour l’enseignement de l’histoire de l’Holocauste – ont également « condamné » la décision de l’Unesco et « regretté » que la France l’ait votée.

  • Quelle a été la réponse de la France ?

François Hollande a tenté de calmer le jeu mardi 10 mai, avec un peu de retard. Dans un courrier adressé au CRIF, le chef de l’Etat a assuré que « rien dans le vote de la France ne [devait] être interprété comme une remise en cause de la présence et de l’histoire juives à Jérusalem ». Il a assuré que la position de la France sur la question de Jérusalem ne variait pas : « C’est la défense de la liberté d’accès et de culte à Jérusalem, ville fondamentale pour les trois grandes religions monothéistes ». Mardi 17 mai, il a de nouveau regretté une résolution « fâcheuse ».

De son côté, Manuel Valls a regretté, mercredi 11 mai, le choix fait par le représentant français à l’Unesco : « Il y a dans cette résolution de l’Unesco des formulations malheureuses, maladroites, qui heurtent et qui auraient dû être incontestablement évitées, comme ce vote ».

« Faisons attention aux résolutions mal rédigées », avait lancé le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve, lundi 16 mai lors d’une conférence des Amis du CRIF à Paris. « Si je vous dis que cette résolution est mal rédigée, c’est que je pense qu’il ne fallait pas la voter », a-t-il précisé à l’assistance.

Des tentatives d’apaisement qui n’ont pas convaincu le président du CRIF, qui a regretté l’absence de « reconnaissance du caractère négationniste de la résolution votée par la France, seule grande puissance occidentale à avoir approuvé ce texte ».

  • Pourquoi c’est problématique ?

Cette polémique intervient alors que la France tente de relancer le processus de paix israélo-palestinien, actuellement au point mort. Jean-Marc Ayrault s’est rendu dimanche à Jérusalem et à Ramallah pour présenter au premier ministre israélien, Benjamin Nétanyahou, et au président palestinien, Mahmoud Abbas, les contours d’une conférence internationale sur le sujet.

Mais la visite a été polluée par le vote à l’Unesco. M. Nétanyahou a mis en doute l’« impartialité » de l’initiative de Paris pour relancer l’effort de paix avec les Palestiniens. En réaction, M. Ayrault a affiché ses doutes quant à la sincérité de M. Nétanyahou lorsqu’il se dit prêt à rencontrer M. Abbas à tout moment. « Je connais ses positions, a expliqué le chef de la diplomatie française. Il a une option qui est les négociations directes [avec les Palestiniens]. Je constate qu’elle est bloquée. »

La réunion, qui doit rassembler les membres du Quartet (Etats-Unis, Organisation des Nations unies, Union européenne, Russie), les principaux membres de la Ligue arabe et plusieurs autres Etats, a finalement été repoussée. Le Quai d’Orsay a fait savoir, mardi 17 mai, que la conférence internationale prévue le 30 mai à Paris « aura bien lieu à une date rapprochée. Une nouvelle date, début juin, devrait être prochainement fixée ». Plus tôt dans la journée, François Hollande avait annoncé que cette conférence était reportée à l’été. Le président a également assuré qu’il serait extrêmement vigilant et qu’il regarderait personnellement la nouvelle résolution de l’Unesco au mois d’octobre. « Il n’est pas possible que les lieux saints puissent être mis en cause ou en doute quant à l’appartenance aux trois religions », a-t-il martelé.

En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2016/05/17/comment-la-polemique-sur-la-resolution-de-l-unesco-freine-le-processus-de-paix-israelo-palestinien_4921034_3218.html#Skup0rmcvqEo2Q9b.99

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Résolution de l’UNESCO niant le Judaïsme à Jérusalem: c’est François Hollande qui a décidé de voter cette résolution par calcul électoraliste


Résolution de l’UNESCO niant le Judaïsme à Jérusalem: c’est François Hollande qui a décidé de voter cette résolution par calcul électoraliste

 

On commence à y voir plus clair concernant la décision française de voter cette résolution infâme niant tout lien entre le Judaïsme et ses lieux saints à Jérusalem: il semble aujourd’hui que cette décision émane directement de François Hollande par pur calcul électoraliste.

Le premier ministre Manuel Valls a répondu clairement, à l’occasion d’une question au gouvernement posée par le député Meyer Habib, que ce vote français était une erreur « Il y a dans cette résolution de l’Unesco des formulations malheureuses, maladroites, qui heurtent et qui auraient dû être incontestablement évitées, comme ce vote ».

Quant à Bernard Cazeneuve, interrogé lors d’une soirée du CRIF, il avait déclaré que « Cette résolution n’est pas rédigée comme elle devrait l’être, et le vote de la France n’exprime pas une position de soutien » a d’emblée avancé le ministre avant de lancer la langue de bois par-dessus bord et de lâcher : « Il ne fallait pas l’adopter ».

Le ministre de l’intérieur est allé plus loin en laissant entendre à mots couverts que cette décision de voter cette résolution émanait directement du président Hollande : «Il ne vous a pas échappé que je ne suis pas président de la République, que je n’ai pas l’intention de le devenir, et que je n’ai pas pour habitude de me prendre pour ce que je ne suis pas (…). Mais si François Hollande me demande ce que j’en pense, je lui dirai des choses qui sont de nature à lui permettre de faire la déclaration que vous avez envie d’entendre. Je ne peux pas être plus clair».

Selon certaines sources diplomatiques des tractations auraient eu lieu pour que la France vote cette résolution infâme en échange de la participation des pays Arabes à la conférence pour la résolution du conflit israélo-palestinien que souhaite organiser François Hollande le 30 mai prochain.

Même si l’on connait les positions anti-israéliennes systématiques du Quai d’Orsay dont les diplomates sont élevés « au grain antisioniste » depuis plus de 40 ans, il parait difficile de croire qu’un haut fonctionnaire antisioniste ait pris seul une décision aussi grave et impliquante pour la France.

Il s’agit donc, non pas d’une erreur de la diplomatie française, mais d’une décision murement réfléchie du président Hollande de voter une résolution négationnisme anti-juive.

D’ailleurs François Hollande n’exprime aucun regret et ne cache pas être favorable à cette résolution dans un courrier adressé en réponse à Roger Cukierman, président du CRIF, le 6 mai : « Rien dans le vote de la France ne doit être interprété comme une remise en cause de la présence et de l’histoire juives à Jérusalem… La France a voté ce texte avec d’autres partenaires européens pour marquer son attachement au statu quo sur les lieux saints à Jérusalem, »  indique François Hollande.

Selon les mêmes sources diplomatiques, la France aurait entrainé également l’Espagne dans cette galère…

Il en ressort que le président François Hollande a délibérément choisi de nier l’existence même du Judaïsme à Jérusalem par pur calcul politique.

En effet, François Hollande veut absolument organiser une conférence de la paix pour résoudre le conflit israélo-palestinien le 30 mai dans le seul but de redorer son blason auprès d’un électorat musulman bien émoussé.

Tout le monde sait qu’aucune solution diplomatique au conflit israélo-palestinien n’est envisageable à court terme devant le refus systématique de l’Autorité palestinienne de négocier quoique ce soit.

Barrack Obama et John Kerry ont finalement renoncé à obtenir un accord de paix face à l’intransigeance palestinienne qui refuse tout compromis et surtout tout accord de paix.

Le calcul du président de l’Autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, est simple: en refusant de négocier il espère contraindre l’ONU à imposer la création d’un Etat palestinien sans accord avec Israël. Et en attendant, l’Autorité palestinienne continue de vivre de l’aide internationale sans avoir à gérer un pays…

Alors quel rôle espère jouer la France dans cette impasse ? Aucun, car elle n’a plus aucune crédibilité diplomatique de part ses positions systématiquement pro-palestiniennes.

Mais pour le futur candidat Hollande, le fait d’organiser à Paris une conférence de la paix, qui échouera certainement, lui permettra d’espérer reconquérir l’électorat musulman qu’il semble avoir perdu. Conférence absurde où ni les Israéliens ni les Palestiniens ne sont invités…

Laurent Fabius, alors ministre des affaires étrangères qui avait annoncé l’organisation de cette conférence de la paix, n’a pas caché qu’en cas d’échec de cette conférence la France reconnaitrait de facto l’Etat palestinien, encourageant ainsi l’Autorité palestinienne à ne faire aucun compromis.

Ainsi le calcul électoral devient clair: en votant cette résolution à l’UNESCO en échange de la participation des pays de l’OCI à la conférence prévue à Paris, le président François Hollande espère redorer son image auprès d’un électorat musulman qui lui avait permis d’être élu en 2012.

C’est ce même calcul électoral qui avait poussé les socialistes à présenter et voter une résolution à l’Assemblée Nationale reconnaissant le futur Etat palestinien en novembre 2014 afin de reconquérir le vote musulman.

Hollande espère ainsi devenir l’homme providentiel de la paix qui, le premier parmi les grandes puissances, reconnaitra la « Palestine » aux yeux des musulmans.

Hollande espère également faire oublier ainsi les mesures prises contre les islamistes radicaux dans le cadre de l’état d’urgence, parfois mal vécues par une partie des musulmans. Les récentes déclarations de Bernard Cazeneuve, suite au saccage d’une mosquée en Corse, viennent confirmer cet « appel du pied » en faveur de l’électorat musulman.

Il reste à François Hollande une année pour reconquérir cet électorat musulman dont on sait aujourd’hui qu’il a suffisamment fait la différence pour lui permettre d’être élu en 2012.

Calcul électoral bien hasardeux car les musulmans de France sont des citoyens comme les autres qui ont les mêmes préoccupations et inquiétudes que tous les français, et rien ne dit que la « Palestine » fasse partie des leurs préoccupations…

En revanche, ces positions anti-juives et anti-israéliennes du candidat Hollande risquent fort de lui faire perdre définitivement l’électorat juif de gauche…

© Moshé Anielewicz pour Europe Israël News

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Juifs devant le mur des Lamentations, pour Pessah, 25 avril 2016

 

 

Juifs devant le mur des Lamentations, pour Pessah, 25 avril 2016 Crédits photo : MENAHEM KAHANA/AFP

FIGAROVOX/TRIBUNE – Le conseil exécutif de l’UNESCO a adopté une nouvelle résolution condamnant la politique de l’Etat hébreu. La France a voté pour. Un des anciens directeurs de l’organisation, Bernard Hadjadj s’étonne de cette prise de position.


Bernard Hadjadj est directeur de l’UNESCO à la retraite.


L’UNESCO est atteinte de deux maux qui risquent de la perdre: le reniement et le déni. Reniement de sa raison d’être en fermant les yeux sur l’éducation à la haine de certains de ses Etats membres, déni de l’histoire en amputant le peuple juif de son identité historique et culturelle.

On commencera par rappeler la profession de foi de l’UNESCO à travers le préambule de son Acte constitutif et l’article premier de sa Charte:

«Les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix.»

«L’Organisation se propose de contribuer au maintien de la paix et de la sécurité en resserrant, par l’éducation, la science et la culture, la collaboration entre nations, afin d’assurer le respect universel de la justice, de la loi, des droits de l’homme et des libertés fondamentales pour tous, sans distinction de race, de sexe, de langue ou de religion, que la Charte des Nations Unies reconnaît à tous les peuples.»

L’Organisation se renie, se fait parjure lorsqu’elle ferme les yeux sur la propagation de la haine dans les manuels scolaires de la plupart des pays arabo-musulmans et de la Palestine.

En Arabie saoudite, à la question (manuel sur le monothéisme, niveau 10, p.10): «Est-il permis d’aimer les juifs et les chrétiens»? La réponse est rédigée comme suit: «Il est interdit de se lier d’amitié avec les infidèles, de les soutenir ou de les aider par un quelconque moyen

Les ouvrages scolaires en Palestine ne sont pas en reste. On y retrouve tous les mythes antisémites. Par exemple, dans un manuel dédié à l’étude du Coran [Grade 11 (1996) p. 116]:

«… pour cette raison, les juifs ont été connus parmi les peuples comme étant avides, avares, lâches, faibles, envieux et humiliés. Si vous pénétrez profondément dans leur âme, vous y découvrirez hostilité, haine, penchant pour la corruption…»

Comment donner crédit à une Organisation qui tout en développant des programmes d’éducation à la paix et à la tolérance accepte que ses Etats-membre profèrent la haine? En rejoignant l’UNESCO les pays signataires ont adhéré aux fondements éthiques de l’Organisation tout en s’engageant à les mettre en œuvre notamment par l’éducation.

La toute première priorité de l’Organisation aurait dû être de s’assurer du respect de sa raison d’être en veillant au contenu éducatif des manuels scolaires de tous ses Etats membres. Hélas, il n’en a rien été, ce qui a ainsi contribué à décrédibiliser une organisation porteuse pourtant de nobles idéaux.

Reniement de ses valeurs lorsqu’il s’agit des pays arabo-musulmans, mais intransigeance lorsque Israël censure des contenus éducatifs qui appellent à sa destruction. Israël est ainsi condamnée em ces termes par la résolution 38C/72 et la décision 197 EX/33 concernant les institutions éducatives et culturelles dans les territoires arabes occupés:

«Le Conseil Exécutif prend note avec une vive préoccupation de la censure pratiquée par Israël sur les programmes d’enseignement scolaires et universitaires palestiniens à Jérusalem-Est, et prie instamment les autorités israéliennes de mettre immédiatement fin à cette censure.»

Maison des cultures du monde, de la pensée critique, du dialogue, l’UNESCO, dont un des grands programmes est consacré aux sciences sociales et humaines, joue dangereusement à réviser l’histoire, à se complaire dans un déni de réalité.

Dans la pure tradition des révisionnistes, elle a fini par dénier tout lien entre le peuple juif et Jérusalem. Fin octobre 2015, par la décision 185 EX/15, elle a classé le caveau des Patriarches et la tombe de Rachel comme sites musulmans et palestiniens, et exigé qu’Israël les retire de son patrimoine national. Mais elle vient de franchir un pas supplémentaire dans le négationnisme. Le mois d’avril 2016 pourra être retenu dans son histoire comme le jour où le Conseil Exécutif, en grand falsificateur, a dénié tout lien entre les juifs, le Mont du Temple et le mur Occidental. Cette résolution 199 EX/19 a été adoptée par 33 pays, et parmi eux la France (mais pas l’Allemagne, l’Angleterre, l’Irlande du Nord ni les Etats-Unis, qui ont voté contre). Ainsi nos «Lumières» s’estompent sous un épais voile de fumée. Et l’on se demande s’il ne faudrait pas recommander aux Etats-membres de l’UNESCO de promouvoir maintenant une résolution visant carrément à supprimer dans l’Histoire de l’humanité (éditions Unesco) tous les passages relatifs à la présence juive à Jérusalem et dans le royaume de Judée.a

Conscience intellectuelle des Nations, l’UNESCO est devenue une organisation sous influence, s’inscrivant dans la pure tradition des totalitarismes du XXème siècle. Perdant ainsi sa légitimité, a-t-elle encore sa raison d’être?

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Décryptage – Résolution de l’UNESCO niant tous liens entre le Judaïsme et Jérusalem, remettant en cause l’existence de Jésus: Ce que dit vraiment le texte de la résolution

Décryptage – Résolution de l’UNESCO niant tous liens entre le Judaïsme et Jérusalem, remettant en cause l’existence de Jésus: Ce que dit vraiment le texte de la résolution

La résolution 199 Ex/33 du conseil exécutif de l’UNESCO du 14 avril 2016, approuvée par la France, nie expressément tous liens entre le Judaïsme et les lieux les plus Saints du Judaïsme, le Mur Occidental et le Mont du Temple. Cette résolution, issue de pays Arabes de l’OCI, tente purement et simplement d’effacer toute trace du Judaïsme à Jérusalem et par conséquent elle efface également tous liens entre Jésus et la Ville Sainte.

Beaucoup d’articles ont été publiés sur cette résolution révisionniste scandaleuse, mais bien peu ont pris la peine de la lire et de la commenter.

Des soutiens actifs de la propagande arabe qualifient les Juifs, et tous ceux qui réagissent à cette résolution, « d’extrême droite ». C’est ce qu’on peut lire sur Boursorama ou sur Hoaxbuster.

La chaine ARTE, dans son soucis de contribuer à la propagande arabe, s’est même fendue d’un film d’animation pour démontrer que les Juifs et les sionistes sont tous des méchants extrémistes de droite et que cette résolution ne fait que parler de paix… Lire notre article ici sur cette émission d’ARTE.

Certains lecteurs ne comprennent pas en quoi cette résolution nie le lien entre Judaïsme et Jérusalem et encore moins entre Jésus et Jérusalem.

Il est donc nécessaire de décrypter ce que dit réellement le texte de la résolution que vous pouvez télécharger ici.

La partie de la résolution qui concerne Jérusalem est l’article « I.A Jérusalem » en page 7.

Dès l’alinéa 3, la résolution plante le décor « politique » :

3. Affirmant que rien dans la présente décision, qui vise, entre autres, à sauvegarder le patrimoine culturel palestinien et le caractère distinctif de Jérusalem-Est, n’affectera en aucune manière les résolutions et décisions pertinentes du Conseil de sécurité et des Nations Unies concernant le statut juridique de la Palestine et de Jérusalem

L’UNESCO veut sauvegarder le patrimoine « palestinien » et le caractère distinctif de « Jérusalem-Est » en considérant d’emblée que la Vieille Ville de Jérusalem, la partie la plus Sainte, abritant les quartiers Juifs, Arabes, Chrétiens et Arméniens, fait partie du patrimoine « palestinien »… Le « ton » est ainsi donné.

L’alinéa 5 va très vite indiqué le sens politique de cette résolution en qualifiant Israël de « Puissance occupante ». Niant au passage que Jérusalem est la capitale d’Israël et que la ville de Jérusalem est juive depuis plus de 3000 ans de façon ininterrompue. Elle ne fût en partie vidée de la présence juive qu’entre 1948 et 1967 pendant l’occupation Jordanienne.

5. Déplore vivement le fait qu’Israël, la Puissance occupante, n’ait pas cessé les fouilles et travaux menés constamment dans Jérusalem-Est, en particulier à l’intérieur et aux alentours de la Vieille Ville, et demande de nouveau à Israël, la Puissance occupante d’interdire tous ces travaux, conformément aux obligations qui lui incombent en vertu des dispositions des conventions, résolutions et décisions pertinentes de l’UNESCO

Cet alinéa reproche à Israël de faire des fouilles archéologiques dans la Vielle Ville car les Arabes ne veulent en aucun cas qu’Israël mette en évidence la présence Juive multi-millénaire en découvrant des vestiges de la vie juive au cours de fouilles, comme le démontrent les fouilles des tunnels du Mur Occidental où l’on peut admirer les vestiges juifs

Ainsi l’UNESCO, censée promouvoir le patrimoine mondial, veut empêcher Israël de procéder à des fouilles archéologiques qui pourrait enrichir le dit patrimoine mondial… On croit rêver !

L’UNESCO se fait ainsi complice de l’obscurantisme islamiste qui refuse la vérité historique. De fait elle cautionne indirectement les destructions de vestiges archéologiques auxquelles se livre Daesh.

Il est vrai, n’en déplaise à l’UNESCO, que toutes les fouilles archéologiques effectuées à Jérusalem, mais aussi dans tout Israël, ne dévoilent que des vestiges attestant de la présence des Juifs, des Chrétiens et des Romains, mais jamais de « Palestiniens »

Ainsi cette résolution devient politique en qualifiant de « Puissance occupante » Israël à chaque alinéa.

Article « I.B La mosquée al-Aqsa/al-Haram al-Sharif et ses environs » et « I.B.1 La mosquée al-Aqsa/al-Haram al-Sharif » page 8 et suivante:

La résolution 199 EX/33 entre dans le « vif du sujet » en deux temps:

Tout d’abord elle va effacer purement et simplement l’existence du Temple de Jérusalem sur le lieu appelé « Mont du Temple » qui n’est ici nommé que pas son appellation arabo-musulmane « mosquée al-Aqsa ».

Chaque alinéa de cet article ne parle exclusivement que de la mosquée al-Aqsa et du caractère sacré exclusivement pour les musulmans ce ce lieu. En voici un exemple

8. Condamne fermement les agressions israéliennes et les mesures illégales limitant la liberté de culte et l’accès des musulmans au site sacré de la mosquée al-Aqsa/al-Haram al-Sharif, et demande à Israël, la Puissance occupante, de respecter le statu quo historique et de mettre immédiatement un terme à ces mesures

La résolution martèle à chaque phrase qu’il s’agit de la mosquée al-Aqsa, sacrée pour les musulmans. Pas un seul mot n’évoque le Mont du Temple, ni même le Second Temple de Jérusalem construit par le roi Hérode.

Pas une phrase ne fait référence au fait que si le calife Abd al-Malik ben Marwan a construit le Dôme du Rocher à cet emplacement c’est parce qu’il est le lieu, selon la tradition biblique nommé mont Moriah, sur lequel Abraham monta avec son fils afin de l’offrir à Dieu en sacrifice, puis sur lequel Salomon bâtit le premier Temple de Jérusalem, puis Hérode le Second Temple.

Pour le Judaïsme, cet emplacement est le lieu de le plus Saint qui soit. puisqu’il abritait les deux Temples sacrés. Le Kotel, le Mur Occidental où prie les Juifs du monde entier depuis 2000 ans, date de la destruction du Second Temple par les Romains, est le mur qui soutenait le Temple Sacré.

Le Temple de Jérusalem est, selon la Torah, le bâtiment religieux construit par les Israélites pour abriter l’Arche d’Alliance. Il fut détruit par l’armée de Babylone. Puis reconstruit par le Roi Hérode 1er en 19 avant l’ère chrétienne. Lors de la chute de Jérusalem en 70, le Temple fût détruit par les armées romaines.

L’UNESCO efface purement et simplement toute l’histoire des deux Temples Sacrés Juifs et au passage celle de Jésus qui vint prier au Temple et « chasser les marchands du Temple », mais aussi celle des Romains qui occupèrent Jérusalem et détruisirent le Second Temple.

Ainsi à chaque phrase cette résolution va nier tous liens sacrés entre ce lieu et le Judaïsme:

9. Déplore vivement les irruptions persistantes d’extrémistes de la droite israélienne et de forces en uniforme sur le site de la mosquée al-Aqsa/al-Haram al-Sharif, et exhorte Israël, la Puissance occupante, à prendre les mesures nécessaires pour empêcher les agissements provocateurs qui violent le caractère sacré et l’intégrité de la mosquée alAqsa/al-Haram al-Sharif ;

Pire encore, cette résolution qui nie le caractère sacré pour les Juifs de ce lieu, va exhorter Israël et les Juifs à ne plus y mettre les pieds

Je ne m’attarderai pas sur les mensonges de cette résolution sur les « tensions » provoquées par les israéliens sur l’esplanade des mosquées qui ne sont qu’un flot de propagande palestinienne, sachant que ce sont les palestiniens eux mêmes qui agressent tout non-musulman qui vient visiter ce lieu sacré, y compris les non-juifs.

A titre d’illustration de ce flot de propagande palestinienne, voici l’article le plus mensonger car pour ceux qui se remémorent les incidents survenus le 23 août 2015 ce sont des islamistes forcenés qui se sont retranchés dans la mosquée et qui ont tout brisés :

13. Regrette également les dégâts causés par les forces israéliennes, en particulier depuis le 23 août 2015, aux portes et fenêtres historiques de la mosquée Qibli, à l’intérieur de la mosquée al-Aqsa/al-Haram al-Sharif,

L’alinéa 14 ira même jusqu’à prétendre qu’Israël construit de « fausses tombes juives » dans les cimetières musulmans… Bien évidemment aucune preuve de ces allégation fantaisistes n’est donnée par la résolution.

Il s’agit là d’un fatras d’allégations mensongères et propagandistes écrit par les Arabes et dont l’UNESCO se fait le porte-parole sans aucune nuance ni retenue.

La négation du caractère Juif et sacré du Mur Occidental: 

L’alinéa 17 et l’article « I.B.2 La Rampe des Maghrébins dans la mosquée al-Aqsa/al-Haram al-Sharif » va aller encore plus loin dans la négation des lieux Saint Juifs en définissant comme « Place Al Buraq » le Kotel, appelé improprement et péjorativement par les français « Mur des Lamentations » plus connu dans le reste du monde sous l’appellation « Mur Occidental », dernier vestige du mur Ouest du Second Temple de Jérusalem.

En voici quelques extraits :

17. Regrette en outre la décision israélienne d’approuver un plan de construction d’une ligne de funiculaire à deux voies à Jérusalem-Est, ainsi que le projet de construction de la dénommée « Maison Liba » dans la Vieille Ville de Jérusalem, la construction d’un centre destiné à accueillir les visiteurs – le dénommé « Centre Kedem » – à proximité du mur sud de la mosquée, la construction du Bâtiment Strauss et le projet d’ascenseur Place Al Buraq (« place du Mur occidental »), et prie instamment Israël, la Puissance occupante, de renoncer aux projets susmentionnés et de cesser les travaux de construction conformément aux obligations qui lui incombent en vertu des conventions, résolutions et décisions pertinentes de l’UNESCO ;

I.B.2 La Rampe des Maghrébins dans la mosquée al-Aqsa/al-Haram al-Sharif

18. Réaffirme que la Rampe des Maghrébins fait partie intégrante de la mosquée al-Aqsa/ al-Haram al-Sharif et est indissociable de celle-ci

20. Réprouve le fait qu’Israël persiste à prendre des mesures et des décisions unilatérales au sujet de la Rampe des Maghrébins, y compris les récents travaux effectués à l’entrée de la Porte des Maghrébins en février 2015, l’installation d’un auvent à cette entrée, la création imposée d’une nouvelle plate-forme de prière juive au sud de la Rampe des Maghrébins, sur la Place Al-Buraq (« place du Mur occidental »), et le déplacement des vestiges islamiques présents sur le site, et réaffirme qu’Israël ne doit prendre aucune mesure unilatérale,

21. Se déclare profondément préoccupé par les démolitions illégales de vestiges omeyyades, ottomans et mamelouks, ainsi que par les travaux et fouilles intrusifs dans et autour de la rampe d’accès à la Porte des Maghrébins, et demande à Israël, la Puissance occupante, de cesser ces démolitions, fouilles et travaux

Ainsi selon ces alinéas, l’espace situé devant le Mur Occidental (cité entre parenthèses par l’UNESCO) est renommé « Place Al Buraq » du nom du cheval sur lequel le Prophète Mahomet aurait fait son mystérieux voyage nocturne sans qu’à aucun endroit dans le Coran la ville de Jérusalem, ville juive à l’époque, ne soit citée.

Le lieu le plus Saint du Judaïsme, où viennent prier les Juifs du monde entier depuis 2 000 ans, depuis la destruction du Second Temple, n’est plus qu’une simple place du nom d’un cheval hypothétique et ferait partie intégrante de la mosquée Al-Aqsa située au dessus.

Le Kotel, le Mur Occidental connu dans le monde entier comme le vestige du Temple Sacré Juif, devient un simple mur de « mosquée » !

Et dans sa folie révisionniste l’UNESCO persiste à interdire à Israël à vouloir procéder à des fouilles archéologiques car l’UNESCO affirme qu’elle doit protéger des vestiges « omeyyades, ottomans et mamelouks » mais nier tous traces de présence juive historique

Ainsi il est clairement établit que cette résolution 199 EX/33 de l’UNESCO nie totalement le caractère Saint et Sacré du Mont du Temple et du Mur Occidental.

Elle efface les liens entre le Judaïsme et ses lieux les plus Saints, comme elle l’a déjà fait en attribuant précédemment en 2015 deux autres lieux Saint du Judaïsme le Caveau des Patriarches et le Tombeau de Rachel au « patrimoine palestinien ».

L’UNESCO, sous le dictat islamo-arabe des pays de l’OCI, procède par étape pour déjudaïser progressivement la Terre Sainte, effacer tous liens historiques entre les Juifs et cette Terre Sainte qui leur fût donner par D.ieu selon les récits bibliques.

L’UNESCO, avec la complicité active de la France, veut purement et simplement éliminer le Judaïsme de sa propre terre afin que la présence des Juifs en Terre Sainte devienne un jour une « hérésie » aux yeux du reste du monde, dans 10 ans, 50 ans ou 100 ans…

Mais l’UNESCO et ses nouveaux Maîtres Arabes va plus loin car en niant l’histoire Juive en Terre Sainte, elle nie également les fondements du Christianisme.

En effet, Juifs et Chrétiens sont liés par un corpus commun appelé « Ancien Testament » dans lequel est relaté l’histoire du Judaïsme, de la Génèse à la construction du Temple de Jérusalem.

Puis les Evangiles rapportent l’histoire de Jésus, de sa vie notamment à Jérusalem et au Temple Sacré Juif où il vint prier, où il prêchât, où il effectuât des miracles, où il « chassât les marchands du Temple », jusqu’à sa crucification…

En niant l’existence même du Temple Sacré Juif, l’UNESCO remet en cause l’intégralité des Evangiles et l’existence même de Jésus qui ne l’oublions pas était Juif et ne l’a jamais renié.

Il est totalement impossible de continuer à croire en Jésus sans reconnaitre sa judaïté, sans  sa présence à Jérusalem et sans l’existence du Temple Sacré.

Les quelques critiques incultes qui ne voient en cette résolution aucune atteinte à l’existence du Christ et une remise en cause indirecte du Christianisme devraient relire les Evangiles plutôt que de s’autoriser à prétendre qu’il s’agit là d’un « hoax » de Juifs d’extrême droite…

On le voit ici clairement, l’UNESCO à la botte du dictat des pays Arabes de l’OCI procède à l’effacement des autres religions monothéistes en Terre Sainte.

Que ces pays arabes de l’OCI, dont la volonté affichée d’imposer l’Islam de façon hégémonique, se livrent à une réécriture de l’histoire du reste du monde n’est en rien étonnant.

Mais que des pays occidentaux comme la France, jadis « fille ainée de l’Eglise » et censée être éclairée par les Lumières, les suivent sur cette voie est un scandale sans nom, une infamie qui va bien au delà des positions habituellement anti-israéliennes du Quai d’Orsay.

La France a choisit la dhimmitude totale à l’Islam le plus radical, le plus conquérant en acceptant d’apporter sa voix au négationnisme religieux islamique.

La France, du moins son gouvernement socialiste, devient l’ennemi déclaré d’Israël mais aussi de l’ensemble du Peuple Juif en participant à la négation de ses lieux les plus Saints.

Jamais une telle décision ne pourra « passer » et tous les Juifs de France doivent se rappeler que le 14 avril 2016 le gouvernement socialiste de François Hollande est passé dans le camp de la haine anti-juive.

Il est clair qu’après un tel vote français pas une seule voix juive ne doit aller pour le futur candidat socialiste aux prochaines élections présidentielles.

Les Juifs de France doivent enfin faire payer électoralement ceux qui les salissent, ceux qui nient leur religion.

Quant aux « Juifs de cour » du CRIF, ils feraient mieux d’appeler les Juifs de France à ne plus jamais voter « socialiste » plutôt que se polariser uniquement contre le FN, oubliant au passage les antisémites de l’extrême gauche du Front de Gauche, du PCF ou des EELV…

© Jean-Marc Moskowicz pour Europe Israël News

Président d’Europe Israël

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Si l’Unesco laisse plus tard, dans un avenir lointain, un souvenir, ce sera probablement quelque chose ayant malheureusement un goût d’amertume, sous la forme d’une plaie, à la manière de celles laissées par la défunte URSS.

Théoriquement, l’URSS devait être une république socialiste fédérative de conseils (Soviets) élus.

Pratiquement, elle n’aura été qu’un système totalitaire : le pouvoir s’y est concentré à l’extrême entre les mains d’un seul homme, Staline (puis ses duplications de plus en plus pâlottes), au moyen d’une police politique terroriste sur laquelle le tyran rouge avait la mainmise absolue.

Cette république fédérative, centralisée politiquement, devait construire l’égalité sociale : elle produisit, en fait, sous une égalité sociale théorique, une inégalité extrême.

Et l’Unesco ?

Née après la seconde guerre mondiale, en tant qu’outil des Nations-Unies dans les domaines visant à favoriser l’accès universel à la culture et au développement scientifique, cette agence devient le contraire de sa raison sociale.

Procès d’intention ?

C’est ainsi que pour complaire au lobby des gouvernements membres de la conférence des Etats islamiques (OCI), l’exécutif de l’Unesco a commencé à voyager dans le temps. Il est parti dans le passé pour y faire le ménage, effaçant des pans entiers d’Histoire. Les évènements passés, gommés par nos chrononautes de l’Unesco, étant, plus particulièrement, ceux ayant trait à la présence des douze tribus hébreues sur le territoire de Canaan.

L’exploit le plus récent des voyageurs du temps de l’équipe de Madame Bokova a consisté à proclamer :

  • que le Temple de Salomon-Hérode n’avait pas existé ;
  • que le puissant mur de soutènement, bâti par Hérode-le grand pour le Temple remanié, n’avait rien à voir avec le Temple
  • et qu’il n’était en rien une construction ayant un lien quelconque avec les Juifs…
  • il ne serait, et rien d’autre qu’un mur dont on ne saurait rien, sauf qu’il n’aurait aucun lien avec le Temple remanié par Hérode et rien à voir avec les Juifs.

En vertu de quoi, cette affirmation « scientifique » péremptoire ?

Mystère et boule de gomme : cette conclusion obligatoire fait partie de ces intuitions qui rendent poétiques les hypothèses scientifiques.

Ce qui est sûr et certain, pour nos scientifiques unescuesques-voyageant dans le temps pour débusquer les mythes hébreux sans fondement, c’est que le brave Mahomet y a attaché, à ce mur et pas un autre, sa monture ailée mi-cheval, mi-on-ne-sait-pas-quoi (une mule disent certaines traditions, une femme disent d’autres).

Pour l’exécutif de l’Unesco et pour ses équipes de chercheurs, c’est un fait historique, et c’est le seul recevable : (que) Bourak ayant été attaché, quelques instants d’une même nuit, à ce mur et pas à un autre, il serait lieu saint d’une religion née des siècles après qu’il ait été construit, ce mur dont on ne sait pas à quoi il servait, si ce n’est « qu’il n’était pas le mur de soutènement du Temple d’Hérode, et si ce n’est qu’il n’était pas un vestige du Temple d’où Jésus chassa les marchands ».

Bref, ce mystérieux mur sans utilité connue, -cette énorme construction de gros blocs non édifiée par les arabes ou par les Byzantins, non bâtie par les romains, non érigée par les Grecs d’Alexandre-, n’aurait pas été construit non plus par les Hébreux ni avant eux par les Jébuséens.

Alors qui est l’auteur de cette construction, « sans lien avec un Temple n’ayant jamais existé »? L’Unesco ne veut pas le savoir. Et pour cause…

L’Unesco se contente donc de décréter ; on est en démocratie n’est-ce pas : puisque le livre saint musulman dit que la monture fantastique du fondateur de l’islam a été attachée à un mur de « la mosquée lointaine » (qui doit être Jérusalem, même si le coran ne le dit pas), ce mur est lieu saint musulman. il n’est à plus personne d’autre et c’est le mur occidental (Kotel en hébreu) ; donc les juifs ne sauraient le revendiquer ; et si c’est eux qui l’on bâti, il suffit de dire : que ce n’est pas le cas et le débat est clos !

Nous vivons de drôles de temps

L’Unesco a décidé que ce mur était un lieu sans rapport avec le Temple, mais qu’il est en rapport physique avec une créature étrange envoyée du ciel et s’appelant Bourak. En d’autres termes, par ce bref contact avec une cavale volante éphémère (que le fondateur de l’islam ne chevauchera qu’une nuit et plus jamais ensuite), le mur ne pourrait plus être ce qu’il était pour les juifs de partout depuis la destruction du Temple en l’an 70 de l’ère actuelle.

Comme le plomb que les alchimistes changeaient en or, le mur a changé de nature et d’origine, au 7ème siècle : de plomb hébreu, il est devenu or, or de l’exclusive sainteté coranique.

Et il n’y a pas à objecter, c’est ainsi : l’exécutif de l’Unesco vote et sanctionne cette décision… « culturelle et scientifique ».

C’est évident que nous sommes là en présence d’une décision purement  « scientifique », et qu’il serait malvenu de critiquer le représentant du gouvernement français, qui n’a fait que se ranger à des arguments objectifs, à de purs arguments scientifiques…. c’est sûr.

Les témoins de l’Histoire

Reconstruction du temple de Jérusalem

Comme je le rappelais plus haut, le mur et le Temple ont des témoins.

Le mur a notamment Flavius Josèphe. Le Temple en a un, de taille, que je voudrai citer ici.

L’Unesco a décrété l’inexistence du Temple, dont le mur occidental est un mur de soutènement, et l’absence de liens entre les juifs et Jérusalem.

Ouvrons la Bible, au hasard. Voici Ezra, un « Prophète ».

Nous pouvons y lire : (7-27)

«  béni soit le Dieu de nos pères, qui a mis ainsi au cœur du roi le désir de glorifier le Temple de l’éternel à Jérusalem » (tiens, un sioniste, Ezra, et un sioniste, ce roi ?)

La parole d’Ezra, qu’elle soit prophétique ou purement humaine et politique, témoigne : elle réfute l’assertion spoliatrice et totalitaire de l’exécutif de l’Unesco approuvée par le gouvernement français.

Cette parole d’Ezra est datée

Elle parle des « anciens », « Yehoudaï » en hébreu (Judéens, habitants de Juda, territoire et groupe ethnique).

Ezra poursuit :

« les anciens parmi les Judéens poursuivent les travaux de construction –encouragés- par les prédications du prophète Haggaï et de Zacharie, fils d’Iddo. Ils bâtirent jusqu’à complet achèvement, par la volonté du Dieu d’Israël et celle de Cyrus, de Darius et d’Artahchasta, roi de Perse. Le Temple fut terminé le troisième jour du mois d’adar, dans la sixième année du règne du roi Darius ». 

Ezra précise : 

« Ils offrirent, pour cette inauguration du Temple de Dieu (6-7) (…) comme sacrifice expiatoire pour tout Israël, selon le nombre des tribus d’Israël ». 

Alors, mesdames et messieurs les historiens et les chefs de l’Unesco : Israël n’a aucun lien, plusieurs fois millénaires, avec Jérusalem ?

Aucun « Temple de Dieu » n’y a été bâti, par les hébreux de Juda, puis rebâti jusqu’à la destruction de 70 ?

Israël et la Perse

(Ezra 5-16) :

« Dans la première année de son règne, Cyrus roi de Babylone, le roi Cyrus rendit un édit prescrivant de rebâtir le Temple de Dieu (Beit Elaha ; Elaha s’épelant en hébreu : alef, lamed, hè, alef complété de points diacritiques servant de voyelles, d’où peut aussi provenir la forme arabe Allah).

On voit ici que les méchants faux-témoins sionistes sont nombreux et influents.

la tradition coranique, ça c’est de la preuve historique et scientifique

Dans sa très grande sagesse, l’exécutif de l’Unesco les a écartés : pensez, un prophète hébreu de la tribu de Juda et trois rois Perses du 6ème siècle avant l’ère chrétienne, sont-ce des témoignages crédibles et recevables, pour des savants, pour des experts scientifiques ?!….

Pensez donc, Ezra, il était juge et partie ; tandis que la tradition coranique, ça c’est de la preuve historique et scientifique ; ça c’est du témoignage fiable, objectif et impartial, s’imposant à tous et à chacun sans discuter, sans pinailler en perdant son temps en datation des blocs du mur occidental, et sans investigations dans les carrières dépôts d’ordures de Jérusalem-Est, où les responsables palestiniens s’en sont allés jeter des tonnes de gravats formés de vestiges archéologiques de toutes tailles, traités au marteau piqueur, à l’excavatrice et au camion poubelle, à l’occasion du creusement d’une vaste salle de prière sous l’esplanade dite des mosquées …

Reproduction autorisée avec la mention suivante : © Alon Gilad pour Dreuz.info.

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