Tribune libre à Salem ben Ammar : « Le voile est le linceul dans lequel l’islam enveloppera un jour la liberté en Occident… »

La liberté a des principes que les lois de la république ignorent. Il lui est intolérable moralement et politiquement que les partisans du pire système idéologico-religieux qui puisse exister ait l’outrecuidance de s’en servir comme voile pour masquer leurs desseins mortifères et totalitaires dont la finalité est de la réduire en cendres.

Il n’y a pas plus insupportable à ses yeux que ses pires ennemis obsédés par sa destruction se revendiquent d’elle pour abuser de la vigilance de l’opinion publique de plus en plus méfiante et hostile à leur . Elle n’est pas naïve pour tomber dans le piège de leur manoeuvre inique et sournoise, ni dupe de leur mauvaise foi et de leur tentative d’escroquerie intellectuelle.

Elle est consciente et avertie qu’un musulman qui défend la liberté qui est un concept inconnu dans leur culture et que le mot lui-même est récent dans la langue du Coran et se confond phonétiquement avec houria en arabe, houri, est comme si les membres du Polit Bureau du Soviet suprême prônait la liberté d’expression.

Ces musulmans et tous les idiots utiles qui cherchent à faire ce symbole de l’oppression de la femme qu’est le voile comme étant une adhésion libre et sans équivoque à la liberté de cette dernière sont ceux-là-mêmes qui un jour ils la décapiteront à l’image du sort que les pays musulmans lui font subir aujourd’hui.

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Un concept dont l’humanité ne leur est pas redevable, du latin, liber, libre qui définit selon la Toupie : » l’état d’une personne ou d’un peuple qui ne subit pas de contraintes, de soumissions [, TOUT LE CONTRAIRE DE L’ISLAM], de servitudes exercées par une personne, par un pouvoir tyrannique [ sur le modèle saoudien, iranien ou la Turquie d’Erdogan qui se rêve en Clife] ou par une puissance étrangère; c’est aussi l’état d’une personne [la femme musulmane dans le cas d’espèce] qui n’est ni prisonnière ni sous la dépendance de quelqu’un [ son tuteur dans le droit musulman qui est généralement son conjoint] », selon état d’hommes libres et libérés de toutes contraintes savent-ils qu’ils violent les dogmes de leur système de croyance ?

La femme musulmane dans son pays d’origine n’est pas plus libre dans le choix de son mode de vie qu’un travailleur immigré en Arabie Saoudite ou le Qatar dans ses mouvements.

Etre libre n’est pas faire l’objet d’interdits vestimentaires de caractère pseudo religieux. Une femme n’a pas besoin pour exister socialement et humainement à l’abri du regard de l’homme ce qui ne la protège pas pour autant de ses velléités sexuelles dans les rues comme c’est le cas au Caire.

La liberté a des règles que le droit et les traditions culturelles qui figent l’homme dans le marbre mortuaire de l’archaïsme et la réaction ignorent.

Le voile est l’antithèse de la liberté par excellence, il est la marque de fabrique de l’idéologie musulmane inhumaine, misérable, despotique, liberticide, inégalitaire, ultra-machiste et discriminatoire

Et celles et ceux qui utilisent le voile comme une forme de liberté retrouvée chez la femme musulmane doivent savoir que le voile était à l’origine réservé aux femmes prostituées et dont le port ne peut être interprété que comme une véritable prostitution des droits de la femme.

Il est temps que la manipulation du concept liberté cesse de servir de cache-sexe et d’enfumage aux promoteurs du retour toutes voiles dehors sur le monde des ténèbres dans lequel Mahomet et ses sbires ont plongé la société arabe. D’une société où la femme n’était pas voilée l’est devenue avec l’apparition de l’engeance islamique.

Ces femmes voilées sont les premières alliées de leurs bourreaux et les ennemies de leurs propres coreligionnaires féminines en bute au despotisme masculin sous couvert de la religion.
En Occident elles peuvent effectivement sous protection de la loi sur les libertés le porter mais chez elles, dans leurs pays d’origine elles sont bien souvent contraintes et forcées à le porter.

Elles ne font qu’ exhiber ostentatoirement les signes de l’infamie de leurs conditions humaines au nom de leur soi-disant liberté.

Etre libre n’a jamais été synonyme d’étalage sur la place publique de son état d’aliénation aux dogmes machistes et barbares.

Être libre ne consiste pas à sortir de la naphtaline de l’histoire l’image du voile de la femme prostituée et l’oppression et la négation de ses droits.

Être libre est d’accepter les codes en vigueur dans son pays d’accueil ou se casser.

Quand on est libre on ne fait pas des signes prosélytes et communalistes un étendard de liberté. Ces femmes ne savent pas les temps immémoriaux que le port du voile n’a jamais été un acte libre il a toujours été imposé par les hommes aux femmes.

La première des libertés est de scier les barres de sa prison et non pas d’en faire une gloriole comme si on était fière d’être une bagnarde au service de son laboureur ici bas si elle ne veut pas crever en enfer.

Son voile est l’attestation religieuse de son espérance de faire partie des 72 réceptacles de pisse promis aux pieux musulmans.

Son voile veut dire aussi je me voile pour témoigner publiquement de mon obéissance pour mon maître esclavagiste. Il n’a rien de pudique, de chaste et de vertueux.

Assimiler le port du voile à la dignité humaine dont la liberté est le vrai visage revient à faire de son état d’esclave le stade ultime du développement humain;

 

Tous les articles par Salem Ben Ammar : Docteur en Sciences politiques, Diplômé de l’Institut des Hautes Etudes Internationales de l’Université de Paris 2, en Anthropologie Sociale et en Démographie.

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