À Jérusalem, ces « amoureux du Temple » qui veulent hâter sa reconstruction
Aujourd’hui, des apprentis choristes viennent de tout le pays pour se plonger dans des recueils de chants antiques en vue de « l’ère du Troisième Temple »
Des membres de la chorale de l’Institut du Temple, dirigée par le directeur musical Itzik Weiss, lors de répétitions dans la ville israélienne de Petah Tikva, près de Tel Aviv, le 28 avril 2023. (Crédit : Jack Guez/AFP)
Quelques heures avant le début du Shabbat, des vocalises emplissent une salle. Une vingtaine d’Israéliens y préparent la chorale du Temple qu’ils veulent rebâtir à Jérusalem, 2 000 ans après sa destruction, sur l’actuel mont du Temple.
Pour ces Juifs nationalistes, le Temple symbolise la rédemption et doit accélérer la venue du Messie. Mais pour leurs détracteurs, nombreux au sein même du judaïsme, cela confine à jouer avec le feu, sur un site au cœur des tensions israélo-palestiniennes.
Le peuple juif « attend » ce Temple depuis 2 000 ans, a expliqué Shmuel Kam, 52 ans, membre de la chorale composée de descendants de la tribu de Lévi, autrefois chargée des chants et de la musique dans le sanctuaire.
« Je pense que je verrai le Temple reconstruit de mon vivant (…) c’est inévitable », a-t-il ajouté.
Aujourd’hui, ces apprentis choristes viennent de tout le pays jusqu’à Petah Tikva, une ville du sud de Tel Aviv, pour se plonger dans des recueils de chants antiques.
« Quand le Temple sera construit, on demandera aux Lévi de venir chanter et ils ne sauront pas, il faut leur apprendre », a expliqué Menahem Rozenthal, directeur du choeur créé il y a quelques mois par l’Institut du Temple.
Des membres de la chorale de l’Institut du Temple lors de répétitions dans la ville israélienne de Petah Tikva, près de Tel Aviv, le 28 avril 2023. (Crédit : Jack Guez/AFP)
Cette organisation oeuvre depuis 1987 à la réédification du Temple en formant choristes et prêtres et en confectionnant les objets devant servir au culte.
Robes de prêtres, moules à pain, encensoirs et instruments de musique : tout est prêt, reproduit d’après des instructions rabbiniques.
Rasé par les Romains en 70 de notre ère, le Second Temple, dont le mur Occidental – ou Kotel – est un vestige, a été bâti à l’endroit où se trouvait, selon la tradition juive, le Premier Temple détruit par les Babyloniens au VIe siècle avant notre ère.
Sur ses ruines a été construite plusieurs siècles plus tard le mont du Temple où se dressent aujourd’hui le Dôme du Rocher et la mosquée Al-Aqsa, troisième lieu saint de l’islam, à Jérusalem-Est, annexée par Israël.
« Signe messianique »
Situé dans la Vieille Ville, le mont du Temple est le lieu le plus sacré du judaïsme.
« On peut dire ce qu’on veut, ici était la place des Juifs », a dit Haïm Berkovitz, pour qui la reconstruction n’est « qu’une question de temps ».
Ce Franco-Israélien de 50 ans est membre de l’organisation Boneh Israel (« Construire Israël ») qui souhaite « hâter la rédemption ».
En 2022, son association a acheminé cinq génisses rousses du Texas jusqu’en Israël en vue de les sacrifier. Selon des prescriptions talmudiques, il conviendra en effet de se badigeonner d’un mélange d’eau et de cendres de cette vache rarissime afin de se purifier avant d’entrer dans le lieu saint.
Tant que cette condition n’est pas respectée, le Grand-Rabbinat d’Israël interdit les visites juives sur le mont du Temple. Le rite de la génisse est donc crucial.
Son « retour est un signe messianique », a affirmé Berkovitz, dans une ferme du nord d’Israël où les génisses sont inspectées poil par poil par des vétérinaires et des rabbins afin de s’assurer que leur robe reste intégralement rousse au cours de leur croissance.
Des génisses rouges importées des États-Unis par l’organisation Boneh Israel (« Construire Israël »), se nourrissant dans une ferme à Hamadya, près de la ville de Beit Shean, dans le nord d’Israël, le 27 avril 2023. (Crédit : Jack Guez/AFP)
« On les bichonne, on les garde pour le moment opportun », a-t-il ajouté, précisant que son organisation a déjà acquis une parcelle sur le mont des Oliviers, quartier palestinien de Jérusalem, en vue de brûler les bêtes, en face du mont du Temple.
« Propriétaires »
Pour Yizhar Beer, ces « amoureux du Troisième Temple » ne sont en rien des marginaux.
Directeur du Centre Keshev pour la protection de la démocratie en Israël, il a suivi l’évolution de cette partie de la société israélienne. Ils n’étaient que « quelques dizaines de membres » il y a vingt ans, mais leur nombre ne fait que croître et leur idéologie « s’est propagée jusqu’au centre de la sphère politique », a-t-il noté.
Depuis l’entrée en fonctions en décembre d’un des gouvernements les plus à droite de l’histoire d’Israël, le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, s’est déjà rendu à deux reprises sur le mont du Temple, pour y affirmer la souveraineté israélienne.
« Nous sommes les propriétaires de Jérusalem et de tout Israël », y avait-il déclaré le 22 mai.
Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, sur le mont du Temple, le 3 janvier 2023. (Crédit : Minhelet Har HaBaït)
Défiant l’interdiction du Grand-Rabbinat, environ 50 000 Juifs se sont rendus sur le mont du Temple en 2022, selon l’organisation nationaliste israélienne Har HaBaït.
L’ONU a réitéré ses appels ces derniers mois à « respecter le statu quo » sur le mont du Temple, dont les entrées sont gardées par la police israélienne mais qui est gérée par une institution islamique jordanienne, le Waqf.
Celui-ci répète régulièrement que le mont du Temple est un site uniquement musulman, dénonçant des tentatives israéliennes de la « judaïser », et les Palestiniens assurent qu’elle est « menacée ».
Du rêve à la réalité
Chaque incident peut y devenir « une bombe atomique », a estimé Beer. « C’est un mélange de religion et de politique (…). Une étincelle là-bas peut tout faire sauter. »
Chargé de la communication à l’Institut du Temple, Yitzchak Reuven, accuse les Palestiniens d’attiser « la controverse sur le mont du Temple » et d’être responsables des violences, fréquentes, avec les forces israéliennes.
Mais il ne précise pas ce qu’il doit advenir des lieux saints musulmans à l’ère du Troisième Temple.
Ceux-ci n’apparaissent pas dans les plans des organisations qui s’activent en vue de sa construction. Et toutes affirment qu’il est impossible de le bâtir ailleurs que sur l’Esplanade. Des hommes juifs priant à la sortie du site du mont du Temple, le 18 mai 2023. (Crédit : Capture d’écran utilisée conformément à l’article 27a de la Loi sur le droit d’auteur)
« C’est ici qu’il était construit, c’est l’endroit choisi par Dieu », a dit Reuven. « C’est un rêve, mais que les Juifs reviennent en Israël en était un également et c’est devenu une réalité. »
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| Le Mufti admet : Le Mont du Temple est le site du Temple de Salomon >> |
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_0.png?dummy=161) Pendant la Pâque, un certain nombre d’activités ont eu lieu à Jérusalem, la ville sainte : plus de 15 000 personnes ont participé à la bénédiction des prêtres qui a eu lieu sur la place du mur occidental. Le point culminant a été la cérémonie de pratique du sacrifice de la Pâque, qui a eu lieu sur la place “Shaar Ahachepot” au pied du Mont du Temple. De nombreuses personnes se sont rassemblées pour s’entraîner à apporter un sacrifice de la Pâque au Temple, tel qu’il apparaît dans les versets de la Torah. Pendant les jours de fête, environ un demi-million de personnes ont choisi de commémorer le « Pèlerinage » et ont visité le Mur Occidental. |
 (crédit photographe du congrès)En seulement 4 jours, 3 430 Juifs sont montés sur le Mont du Temple.En outre, une conférence de l’organisation « Cry of Zion », qui comprend des orateurs juifs, laïcs et religieux, et des évangéliques, a eu lieu pendant les vacances. La conférence portait sur le retour du peuple d’Israël dans son pays. Les orateurs de la conférence ont souligné que le peuple d’Israël doit réaliser son destin dans le monde – se diriger vers le Troisième Temple. |
_(1).png?cache=1674471044249) En 2023, 8160 Juifs israéliens et 136675 touristes sont montés sur le Mont du Temple. Et vous ?(Credit Journal Makor Richon). |
| (photo Credit journaliste dans Maariv Ofira Alevi) |
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| Le mois de Iyar est appelé dans la Bible le mois de Ziv (Rois 1, 6). Quel est le « Ziv » (Aura) spécial du mois ? Ce n’est pas seulement la lumière du soleil, qui brille en ce mois où le printemps s’installe progressivement, mais c’est aussi la lueur de la révélation et de l’épanouissement spirituel.Ce mois-ci, la construction du premier Temple et la construction du deuxième Temple ont commencé. Dans notre génération, nous avons eu la chance de recevoir deux énormes révélations au cours du mois de Iyar: le Jour de l’Indépendance d’Israël et le Jour de la libération de Jérusalem. Jour de l’Indépendance, qui exprime la libération du joug des nations .La résurrection du peuple d’Israël après le terrible holocauste qui a consumé une si grande partie de notre peuple. La nation d’Israël est née des cendres dans le sens où « je me suis agenouillé comme un lion et comme un lion il le lèvera » (Rois 1:6).Plus tard, le peuple d’Israël de notre génération a remporté au mois d’Iyar la libération de notre Temple pendant la guerre des Six Jours. L’appel « Le Mont du Temple est entre nos mains », qui a fait battre les cœurs, a été un jalon dans l’histoire du peuple d’Israël sur sa terre. Malheureusement, cet appel a eu peu de suite pratique. Le mois de Iyar a raté une occasion historique de devenir également le mois du début de la construction du troisième Temple. Cependant, du fait qu’il s’agit d’un mois d’éveil, c’est le moment approprié pour renouveler l’attente de l’accomplissement de la construction du 3ème Temple (propos du Rav Makover) |
| “Ne recherche pas les grandeurs, n’ambitionne pas les honneurs; mais dans la pratique de la vertu, il t’est permis de te surpasser“ (Maximes des pères) |
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LES LÉGISLATEURS ISRAÉLIENS PARTICIPENT AU REPAS DE THANKSGIVING POUR CÉLÉBRER LA CONQUÊTE DU MONT DU TEMPLE
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- Des rabbins, des ministres, des membres de la Knesset et des militants du Mont du Temple
- Le ministre des Affaires étrangères Eli Cohen a prédit
- La ministre des Transports, Miri Regev, a fait une fière déclaration :
Lors de la dédicace du mur de Yerushalayim, les Leviim, où qu’ils vivaient, ont été recherchés et amenés à Yerushalayim pour célébrer une joyeuse dédicace avec action de grâces et chant, accompagnés de cymbales, de harpes et de lyres. Néhémie 12:27 (LA BIBLE D’ISRAËL)
Par Adam Eliyahou BERKOWITZ – le 22 mai 2023
Des rabbins, des ministres, des membres de la Knesset et des militants du Mont du Temple
ont participé dimanche à un repas festif pour marquer les cinquante-six ans de la libération du site du Mont du Temple et du reste de notre pays, organisé par l’administration du Mont du Temple.
L’administration du Mont du Temple a organisé un repas festif de Thanksgiving pour marquer 56 ans depuis la libération du Mont du Temple et les victoires dans le reste de notre pays.
L’événement a été suivi par le rabbin Israel Ariel, le rabbin Baruch Kahana, le professeur Hillel Weiss, le rabbin Shimshon Elbaum, le ministre Eli Cohen, le ministre Itamar Ben Gvir, le ministre Nir Barkat, le ministre Miri Regev, le ministre Amichai Eliyahu, le ministre Yitzchak Waselrauf, le ministre Idit Silman. , président de la Knesset Amir Ohana et membres de la Knesset Amit Halevi, Dan Illouz, Ariel Kellner, Shlomo Karhi, Yitzhak Kreuzer, et président de l’Organisation sioniste mondiale, Yaakov Hagoel, et plus encore.
Le ministre des Affaires étrangères Eli Cohen a prédit
que les années à venir apporteraient une concentration et une croissance importantes à Jérusalem. :
- “J’ai eu le privilège de diriger un groupe de près d’une centaine d’amis sur le mont du Temple”, a déclaré Cohen. « Cette année, grâce au gouvernement de droite qui place Jérusalem en tête de son agenda, nous allons presque doubler le nombre d’ambassades situées à Jérusalem.
Le président de la Knesset, Amir Ohana, a cité le célèbre poète, journaliste et homme politique israélien du XXe siècle, Uri Zvi Greenberg.
- « Dans le contexte national, lorsque nous parlons du Mont du Temple, ‘Celui qui contrôle le Mont du Temple, contrôle Jérusalem. Et celui qui contrôle Jérusalem contrôle la Terre d’Israël », a déclaré Ohana. « Il y a un lien logique clair ici. Je crois que.”
« Et je suis béni de vivre dans une génération où beaucoup croient cela, et non seulement croient mais aussi… agissent pour que cette vision, ce rêve se réalise et je tiens à vous en remercier. Pas en mon nom, pas au nom de la Knesset, ni même au nom du peuple d’Israël, mais au nom de cent générations de Juifs qui ont rêvé. Vous le réalisez ! Merci beaucoup”.
La ministre des Transports, Miri Regev, a fait une fière déclaration :
“Notre travail consiste à monter sur le mont du Temple et à dire les choses telles que nous y croyons”, a-t-elle déclaré. “Parce que c’est notre pays, notre Jérusalem et notre Mont du Temple”
Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a décrit sa récente visite controversée sur le site.
“J’étais sur le mont du Temple aujourd’hui”, a déclaré Bern Gvir. « Pendant que j’étais là-bas, j’ai dit que la gouvernance [israélienne] devrait être renforcée à Jérusalem et aussi dans le Néguev et la Galilée. Il y avait des jours où toi, Rabbi Shimshon [Elbaum], ton père et ton grand-père, eux seuls montaient. Les portes du Mont du Temple étaient vides. Mais tout à coup, vous vous frottez les yeux et voici, le président de la Knesset vient ici, ainsi que des ministres et des membres du cabinet.
“Nous sommes privilégiés de vivre à une telle époque”, a poursuivi Ben Gvir. “Avec persévérance et dévouement, nous aurons le privilège d’apporter la rédemption finale. Il y a des changements que nous apportons lentement et tranquillement.
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LE RÉVÉREND KENYAN ET CONSEILLER PRÉSIDENTIEL APPELLE A LA PRIÈRE CHRÉTIENNE SUR LE MONT DU TEMPLE
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Je les amènerai à Ma montagne sacrée Et qu’ils se réjouissent dans Ma maison de prière. Leurs holocaustes et leurs sacrifices Seront les bienvenus sur Mon mizbayach ; Car ma maison sera appelée une maison de prière pour tous les peuples. ISAÏE 56-7 (LA BIBLE D’ISRAËL)
Par Adam Eliyahou BERKOWITZ – le 22 mai 2023
Le révérend Dennis Nthumbi, chrétien évangélique et conseiller principal du président du Kenya, faisait partie de la délégation du président William Ruto lors de sa visite en Israël en mai. La délégation a fait la une des journaux lorsqu’elle a prié au Mur Occidental, une visite que tous les invités politiques ne choisissent pas de faire.
Nthumbi a dit dans une prière que les peuples du Kenya et d’Israël “soient unis dans la paix comme un seul peuple au Kotel [Mur des Lamentations]”.
Le Kenya ne reconnaît pas officiellement Jérusalem
comme la capitale d’Israël, mais Nthumbi a fait référence à la ville en tant que telle. Le lieu de son annonce est peut-être encore plus controversé : le mont du Temple, où il était accompagné il y a une semaine par l’ancien membre de la Knesset et avocat du mont du Temple, le rabbin Yehudah Glick.
« Le fait que le mont du Temple ne soit pas accessible aux personnes de toutes confessions ne devrait pas être toléré », a écrit le révérend Nthumbi, directeur pour l’Afrique de la Fondation des alliés d’Israël qui supervise 16 caucus des alliés d’Israël, sur sa page Facebook . “Il est temps que le voile de l’hypocrisie soit levé et que le problème soit abordé de front.”
Dans une vidéo sur le lieu saint, le rabbin Glick a félicité Nthumbi pour sa visite, notant que “Kenya” en hébreu signifie “Ken-yah, dire “oui” à Dieu”.
« Que Dieu bénisse Israël »
a répondu Nthumbi. « Israël et la communauté juive font partie de notre héritage biblique. Vous êtes nos frères. Votre Dieu est notre Dieu et nous vous aimons. Le Kenya aime Israël… Lorsque nous venons ici, nous rentrons chez nos frères et nous prions pour la paix et la prospérité de Jérusalem. Et qu’un jour, le Dieu d’Israël que nous prions viendra montrer la force du peuple juif.
“En tant que chrétien, je ne peux pas me réconcilier avec le fait que je ne peux pas exercer ma foi quand je le veux. Dieu est omniprésent et omnipotent, et il n’est pas juste que lorsque je suis sur le Mont du Temple, je doive ‘me comporter moi-même’ », a déclaré Nthumbi. « Je voulais y passer toute la journée, mais on ne m’a donné que 10 minutes. J’ai senti la spiritualité là-haut, j’ai enlevé mes chaussures et j’ai marché pieds nus en présence de Dieu. Mais je ne pouvais pas prier à haute voix, je ne pouvais pas me prosterner.
Alors que la loi israélienne exige l’égalité et la liberté de religion sur les lieux saints, la police israélienne applique des restrictions aux non-musulmans en raison des menaces de violence arabo-musulmane. Les Juifs israéliens sont limités lorsqu’ils peuvent visiter le site, doivent subir une vérification des antécédents et une fouille, et ne peuvent pas apporter d’objets rituels ou de livres sur le site. Les drapeaux israéliens et les images nationalistes sont interdits. Les non-musulmans n’ont pas le droit de prier et ne peuvent accomplir aucun rituel. Ils ne sont autorisés à entrer sur le site que pendant des heures très limitées par une seule porte, ce qui génère de longues files d’attente et des temps d’attente.
Aucune direction ou panneau ne mène au Mont du Temple en hébreu ou en anglais à l’entrée. Bien qu’ils soient autorisés à se promener librement sur le site, les touristes non israéliens ne sont pas accompagnés par la police, ce qui les expose au harcèlement des Arabes sur le site.
Alors que la loi israélienne exige la liberté et l’égalité de religion, les non-musulmans ne sont pas autorisés à prier sur le mont du Temple ou à apporter des objets sacrés sur le site. De plus, le Waqf exige que certains visiteurs chrétiens du Mont du Temple portent des vêtements ornés de rayures jaune vif en signe de statut diminué du christianisme.
“Je voulais m’agenouiller, crier à Dieu, danser, et ces droits m’ont été retirés”, a poursuivi Nthumbi. “C’est une violation des droits de l’homme, et le gouvernement d’Israël et l’ensemble de la communauté mondiale devraient lutter contre cela.”
- « Les chrétiens et les juifs ne devraient pas être considérés comme des citoyens de seconde classe sur le mont du Temple », a-t-il déclaré. “S’ils ne peuvent pas y accéder, personne ne devrait.”
Le rabbin Glick a déclaré à Israel365 News que la visite du révérend Nthumbi était le début d’un mouvement mondial.
- « Nous avons établi le mouvement sioniste mondial, qui est un mouvement qui encourage les gens du monde entier à venir à Sion, la montagne sacrée d’Hachem, pour prier et annoncer le royaume d’Hachem », a déclaré le rabbin Glick à Israel365 News. “Et c’est exactement ce que nous faisons.”
Le rabbin Glick est infatigable concernant cette vision des nations venant à Sion et a dédié son organisation, la Fondation Shalom Jérusalem , à cette fin.
- “A l’instant même, je suis descendu du Mont du Temple, où j’ai prié avec un groupe de sionistes chinois”, a déclaré le rabbin Glick, notant qu’ensemble, ils ont récité les Psaumes 96, 97 et 48, qui parlent tous du monde entier venant prier à Sion.
- « Nous avons crié au nom d’Hachem parce que c’est ce que nous essayons de faire ; générer un mouvement sioniste mondial. Le sionisme mondial place la montagne sacrée d’Hachem au centre, au centre des prières de chacun. Notre objectif est d’amener le monde entier à reconnaître la sainteté de Jérusalem et du royaume d’Hachem.
La religion prédominante au Kenya est le christianisme, auquel adhèrent environ 85,5% de la population totale. Alors que 33,4% de la population est protestante et 20,6% catholique, le Kenya compte de loin le plus grand nombre de quakers de tous les pays du monde, avec environ 119 285 membres.
Il y a une colonie juive au Kenya d’environ 600 membres, qui a commencé en 1899.
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LES RABBINS DEMANDENT AU GOUVERNEMENT D’AUTORISER LE SACRIFICE DE LA PÂQUE SUR LE MONT DU TEMPLE : LES ARABES DÉNONCENT LA TENTATIVE
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Par ADAM ELIYAHOU BERKOWITZ
Ce jour sera pour vous celui du souvenir : vous le célébrerez comme une fête à Hachem à travers les âges ; vous la célébrerez comme une institution pour toujoursExode 12 :14 (LA BIBLE D’ISRAËL)
Un groupe de rabbins
a envoyé une lettre au Premier ministre Benjamin Netanyahu et à Itamar Ben Gvir, le ministre de la Sécurité nationale, demandant que les Juifs soient autorisés à accomplir le rituel biblique de la Pâque sur le Mont du Temple.
“Le sacrifice de la Pâque est l’un des commandements positifs les plus importants de la Torah et est le premier que la nation d’Israël a exécuté pendant l’Exode d’Égypte en signe de l’alliance avec le Créateur”, lit-on dans la pétition. “Cette alliance est renouvelée chaque année dans la cour du Temple lorsque tout Israël doit participer au sacrifice rituel.”
La lettre poursuit en expliquant qu’actuellement nous manquons de génisse rousse et sommes donc dans un état d’impureté rituelle, mais que les sacrifices publics limités dans le temps, comme l’offrande de la Pâque, doivent être apportés même dans un état d’impureté.
“Bien que nous ayons la capacité d’accomplir cette mitsva et que nous ne le fassions pas, cela renonce à la responsabilité que nous avons assumée en quittant l’Égypte”, ont écrit les rabbins.
La lettre soulignait également que la Halacha (loi juive) n’exige pas une structure de temple pour accomplir les sacrifices. Dans ce cas, lorsqu’il n’existe pas de Temple, un autel de pierres brutes suffit.
« Nous [les Juifs] avons le mérite de contrôler le mont du Temple », lit-on dans la lettre. “Dans le cas où l’État d’Israël verrait un intérêt national dans le sacrifice de la Pâque, nous serions en mesure d’accomplir le sacrifice au moment et à l’endroit qui lui conviennent malgré toutes les difficultés.”
Parmi les 15 rabbins qui ont signé la lettre
figuraient le chef de l’Institut du Temple, le rabbin Israel Ariel, le rabbin de Mitzpe Jericho Yehuda Kreuzer et le rabbin d’Amichai Yair Frank. Une copie de la lettre a également été envoyée au Bureau du Grand Rabbinat à Jérusalem.
Grâce aux efforts de l’Institut du Temple et d’autres groupes de défense du Temple, tous les éléments nécessaires pour commencer le service du Temple sont prêts. Mais les Juifs ne peuvent accomplir les rituels du temple que sur le site où se trouvait l’autel dans les temples bibliques qui se trouve sur le mont du Temple. Le seul obstacle à l’exécution du service de la Pâque est le refus du gouvernement de permettre qu’il ait lieu à cet endroit.
L’importance de la reconstitution a été soulignée en 2021 lorsque le rabbin Aryeh Stern , le grand rabbin de Jérusalem, a statué que le Korban Pessa’h (sacrifice de la Pâque) incombe au peuple juif même à l’époque actuelle, même en l’absence d’une structure de temple ou en l’absence d’une génisse rousse pour purifier Israël.
Le Sanhédrin a statué qu’à ce stade, un seul sacrifice fait au Mont du Temple apporté au nom de tout le peuple juif suffirait.
Le Korban Pessa’h est de la plus haute importance. Il n’y a que deux mitsvot (commandements bibliques) pour lesquels le non-respect reçoit la peine la plus sévère imposée par la Torah, karet (être coupé de la communauté ou excommunié) : la brit milah (circoncision) et le korban Pessa’h (sacrifice de la Pâque).
Ir Amim , une ONG israélienne qui plaide pour les droits des Palestiniens à Jérusalem, a émis un avertissement qu’une “vigilance accrue” était nécessaire sur le mont du Temple menant à la Pâque, qu’ils ont décrite comme “l’une des principales périodes de fête qui sert de paratonnerre”. pour des actions accrues des militants du Temple Movement – des militants juifs radicaux. Ir Amim a dénoncé la demande d’autorisation d’accomplir le rituel de la Pâque.
Les médias arabes ont également émis des avertissements concernant un sacrifice de la Pâque, soulignant que la fête juive tombait pendant le mois de Ramadan.
« Ces organisations considèrent la présence du ‘sionisme religieux’ dans le gouvernement d’occupation comme une fenêtre historique pour imposer ses rêves à Al-Aqsa », a rapporté Ramallah News . “Ces organisations et leurs rabbins ont lancé une campagne effrénée pour appeler à imposer le sacrifice de ‘Pâque’ dans la mosquée bénie.”
Les abattages rituels sont autorisés en Israël et la communauté samaritaine abat chaque année des centaines de moutons lors de leur sacrifice de Pâque sur le mont Gerizim en Samarie.
Une reconstitution du rituel de la Pâque aura lieu dimanche à 14h00 à côté de la porte Dung dans la vieille ville de Jérusalem.
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NETANYAHU A L’ONU : LA CONSTRUCTION DU TROISIÈME TEMPLE NE SERA PAS UN OBSTACLE A LA PAIX AVEC LES PALESTINIENS
« Le fait est », a déclaré le Premier ministre israélien aux dirigeants mondiaux aux Nations Unies, « qu’un temple juif se dressait là où se trouve maintenant la place de la mosquée Al Aqsa. Même les archéologues musulmans ont signalé son existence.
Le temple dont il parlait était le Second Temple, construit par le roi Hérode, qui a duré près de 600 ans.
Et tandis que les Romains ont détruit le Temple 70 ans après avoir cloué un certain charpentier juif bien connu, de nombreux Juifs modernes prient encore pour le jour où le Temple sera reconstruit, car comme chacun le sait, le troisième volet d’une trilogie, bien que jamais aussi bon que l’original, est toujours meilleur que la suite.
Lorsqu’on les presse, beaucoup admettent que la construction d’un troisième temple sur le Mont du Temple pourrait irriter le monde musulman, plus encore qu’une nouvelle saison de yet another season of Keeping Up with the Kardashians n’énervera les Américains. On peut donc en conclure que, pour l’instant, le troisième temple n’est peut-être pas la meilleure idée si les juifs israéliens veulent que quelqu’un s’assoie avec eux à la cafétéria du Proche-Orient.
Malgré cela, Netanyahu a maintenant affirmé de manière préventive que, comme les colonies de Cisjordanie, un troisième temple ne sera pas un obstacle aux pourparlers de paix avec les Palestiniens.
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Les Israéliens préparent un nouveau temple juif sur le site d’Al-Aqsa
Par Claire Gounon – JACK GUEZ AHMAD GHARABLI , il y a 5 jours
Avec des vaches sacrificielles importées, des hymnes anciens et un soutien croissant, certains juifs nationalistes espèrent reconstruire leur temple dans la vieille ville de Jérusalem, sur un site au cœur des tensions israélo-palestiniennes.
Dans une banlieue de Tel-Aviv, un groupe de choristes se préparait pour l’instant ils vont se réjouir de la reconstruction du temple juif quelque 2000 ans après sa destruction, qui selon eux va accélérer l’arrivée du messie.
Mais pour d’autres, la réalisation de leur objectif attiserait massivement les tensions autour de l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa à Jérusalem-Est annexée par Israël.
Le choriste Shmuel Kam a déclaré que les Juifs « attendaient » depuis deux millénaires la renaissance du temple.
Les membres du groupe juif orthodoxe prétendent être des descendants de la tribu biblique de Lévi, qui a interprété des hymnes et de la musique sur le lieu saint.
« Quand le temple sera construit, nous demanderons aux Lévites de venir chanter et ils ne le sauront pas. Il faut qu’ils apprennent », a déclaré Menahem Rozenthal, directeur de la chorale réservée aux hommes créée il y a quelques mois par le Temple Institute.
Fondé en 1987, l’institut vise à reconstruire le temple, à former des chœurs et des clercs et à fabriquer des objets destinés aux rites religieux.
Alors que des apprentis choristes viennent de tout Israël pour se plonger dans la collection d’hymnes anciens, l’Institut du Temple a fabriqué tous les objets jugés nécessaires aux rites juifs selon les instructions rabbiniques.
Ceux-ci comprennent des robes sacerdotales, des moules à pain, des brûleurs d’encens et des instruments de musique.
– ‘Une question de temps’ –
Les fidèles ont en vue le grand complexe parsemé d’arbres au cœur de la vieille ville de Jérusalem.
Connu sous le nom de Mont du Temple pour les Juifs et vénéré comme leur site le plus sacré, le complexe a abrité pendant des siècles la mosquée Al-Aqsa, le troisième lieu le plus sacré de l’Islam.
Ceux qui cherchent à reconstruire le temple se souviennent de l’ancien lieu de culte, détruit vers 70 après JC à l’époque romaine.
Selon la tradition juive, leur premier temple a été démoli en 586 avant JC par le souverain Nabuchodonosor II au même endroit.
Pour Haim Berkovits, un défenseur du troisième temple de 50 ans, « vous pouvez dire ce que vous voulez (sur la présence musulmane), c’était l’endroit pour les juifs ».
Le culte juif au futur temple n’est « qu’une question de temps », a-t-il déclaré.
Berkovits fait partie de Boneh Israel (« Construire Israël »), une organisation qui, selon son site Internet, travaille à « rapprocher la rédemption ».
Afin d’accélérer leur rachat recherché, Boneh Israel a importé cinq génisses rouges des États-Unis l’année dernière.
Le plan est de les sacrifier et de mélanger les cendres avec de l’eau, un mélange qui servira à brosser toute personne jugée impure – par exemple ceux qui ont été en contact avec un cadavre – avant leur ascension vers le troisième temple.
Les vaches rares sont cruciales, car l’impossibilité d’accomplir ce rituel fait partie de l’opposition des autorités rabbiniques israéliennes aux visites juives au Mont du Temple.
« Le retour des animaux est un signe messianique », a affirmé Berkovits dans une ferme du nord d’Israël où ils sont inspectés par des vétérinaires et des rabbins pour s’assurer que chaque poil est roux.
« On les chouchoute, on les garde pour le moment opportun », a-t-il ajouté.
– Diffusion de l’idéologie –
Berkovits a déclaré que Boneh Israel avait déjà acquis des terres sur le mont des Oliviers à Jérusalem-Est, afin que les animaux puissent être brûlés face au mont du Temple.
Pour Yizhar Beer, directeur du Centre Keshev pour la protection de la démocratie en Israël, ces « amoureux du troisième temple » ne sont en rien des marginaux.
De quelques dizaines d’adhérents il y a deux décennies, leur idéologie s’est « propagée au centre du niveau politique – au parlement, au gouvernement », a déclaré Beer.
Depuis décembre, Benjamin Netanyahu dirige un gouvernement aux côtés de ministres d’extrême droite qui prônent l’imposition de la souveraineté israélienne sur l’enceinte de la mosquée Al-Aqsa.
Le complexe est administré par le Conseil des affaires islamiques du Waqf de Jordanie, dont les forces ont été chassées de Jérusalem-Est lors de la guerre des Six jours de 1967.
Défiant l’interdiction des grands rabbins, quelque 50 000 Juifs « sont montés sur le mont du Temple » l’année dernière, selon une organisation nationaliste israélienne qui porte le nom hébreu du site, Har Habait.
Parmi les visiteurs juifs figure le politicien incendiaire Itamar Ben-Gvir, qui s’est également rendu deux fois cette année depuis qu’il est devenu ministre de la Sécurité nationale d’Israël.
Les Nations Unies, les États-Unis et l’Union européenne ont tous fait pression ces derniers mois pour que le statu quo soit respecté sur les lieux saints de Jérusalem.
Les visites par des Juifs de l’enceinte sacrée, où seuls les musulmans sont autorisés à prier, sont dénoncées par les Palestiniens comme une « menace » et une tentative de « judaïser » le site.
– « Bombe atomique » politique –
Le complexe est un point de tensions permanentes dans le conflit israélo-palestinien, et toute visite juive a le potentiel de devenir « une bombe atomique », a averti Beer.
« Une combinaison de religion et de politique… c’est un réacteur nucléaire, donc une explosion là-bas fait tout exploser », a-t-il dit.
La communauté internationale n’a jamais reconnu l’annexion par Israël de Jérusalem-Est et considère qu’il s’agit d’un territoire palestinien occupé.
Pour Yitzchak Reuven, responsable de la communication du Temple Institute, « la polémique est attisée par les Palestiniens qui l’utilisent à des fins nationalistes ».
« Ce n’est pas vraiment un problème musulman », a-t-il déclaré.
Reuven n’a pas précisé ce qu’il adviendrait de la mosquée Al-Aqsa, une anomalie notable dans les plans autrement détaillés d’organisations axées sur le troisième temple.
Cependant, ces groupes affirment qu’il serait impossible de construire le site sacré juif ailleurs que dans l’enceinte de la mosquée.
« C’est l’endroit que Dieu a choisi », a déclaré Reuven. « C’est un rêve, mais le retour des Juifs en Israël était un rêve – et puis c’est devenu une réalité. »