Nucléaire Iranien à Genêve : rounds intenses de négociation pour durcir ou alléger les sanctions économiques sur l’IRAN. Sur mandat de l’ONU, l’UE parle au nom des six puissances impliquées dans les discussions avec l’Iran, les cinq membres du Conseil de sécurité (Etats-Unis, Russie, Chine, France, Grande-Bretagne) plus l’Allemagne. C’est une nouveauté que cette voix européenne ! Elle ne porte pas chance à Israël…
Le 13 novembre, le vice-président Joe Biden et le secrétaire d’Etat John Kerry ont exhorté le Comité sénatorial des banques de suspendre les plans visant à imposer des sanctions supplémentaires à l’Iran. Israël a précisé que la suspension des sanctions permettrait à Téhéran de renforcer ses capacités d’armement. «Israël rejette l’accord avec l’Iran et ne se sent pas lié par lui.» En quelques mots prononcés vendredi matin à la sortie d’une rencontre avec le secrétaire d’Etat américain, John Kerry, qui s’envolait à destination de Genève, Benyamin Netanyahou a révélé l’étendue grandissante des divergences entre Jérusalem et Washington à propos du nucléaire iranien.
Avigdor Lieberman, qui est de retour au Ministère des Affaires Etrangères depuis une semaine, a affirmé ces dernières heures qu’Israël devait chercher d’autres alliés que les Etats-Unis, au moment où les relations avec Washington connaissent une période de tension. Tout comme Jonathan-Simon Sellem [politique franco-israélien] le notait il y a quelques jours: « Israël a eu la France comme super-allié et puis, il y a eu de Gaulle. Les Etats-Unis ont remplacé la France. Et puis, il y a Obama. Dans un monde où la Chine, l’Inde et la Russie jouent un rôle énorme, et où les bases de ces pays, dans le monde arabe, s’écroulent, on peut aisément imaginer la construction de liens de plus en plus fort avec les pays d’orient. » Et d’ajouter que « au moins, Poutine, il ne lâche pas ses amis. On peut ne pas être d’accord avec lui quand il soutien la Syrie, mais il prouve qu’il est fidèle en amitié. On aurait aimé voir la même chose de la part d’Obama. »
« Le lien entre Israël et le grand allié stratégique américain s’est affaibli. On peut le comprendre, car les Américains doivent faire face à trop de défis en Corée du nord, en Afghanistan, au Pakistan, en Iran et en Irak et ils sont confrontés à des problèmes économiques internes », a affirmé Lieberman, dont les propos ont été diffusés par la télévision. « Il faut cesser de réclamer, de se plaindre, de râler » auprès des Etats-Unis, a ajouté le chef de la diplomatie. Comme alternative, Lieberman a proposé de « chercher des pays qui n’ont pas besoin de l’argent du monde musulman et arabe et qui veulent coopérer avec nous dans la domaine de l’innovation ».
Après avoir reçu François Hollande en grande pompe, le Premier Ministre Netanyahu était en visite express au Kremlin pour rencontrer le Président Russe Vladimir Poutine. Au menu: le nucléaire iranien.
Le Premier ministre israélien a promis que l’Iran « n’aurait pas l’arme nucléaire », s’exprimant devant des représentants de la communauté juive locale au deuxième jour d’une visite à Moscou. « Hier, le guide suprême iranien, Khamenei, a dit mort à l’Amérique, mort à Israël, il a dit que les juifs ne sont pas des êtres humains », a déclaré M. Netanyahu. « Un tel Iran ne doit pas avoir l’arme nucléaire. » Dans un discours diffusé en direct à la télévision, le guide suprême iranien a déclaré mercredi que « les fondements du régime sioniste avaient été affaiblis très fortement et qu’il est voué à la disparition ». A Moscou mercredi, Netanyahu, a insisté sur la nécessité d’une « véritable solution » au problème du nucléaire iranien, à l’issue d’entretiens avec le président Vladimir Poutine dans le cadre d’une campagne éclair visant à empêcher tout accord lors des négociations en cours à Genève. Poutine a de son côté dit espérer qu’une solution « mutuellement acceptable soit trouvée dans un avenir proche ».
Lieberman: « cessons de demander aux Etats-Unis, trouvons d’autres alliés qui n’ont pas besoin des arabes. »
Avigdor Lieberman, qui est de retour au Ministère des Affaires Etrangères depuis une semaine, a affirmé ces dernières heures qu’Israël devait chercher d’autres alliés que les Etats-Unis, au moment où les relations avec Washington connaissent une période de tension.
Tout comme Jonathan-Simon Sellem le notait il y a quelques jours: « Israël a eu la France comme super-allié et puis, il y a eu de Gaulle. Les Etats-Unis ont remplacé la France. Et puis, il y a Obama. Dans un monde où la Chine, l’Inde et la Russie jouent un rôle énorme, et où les bases de ces pays, dans le monde arabe, s’écroulent, on peut aisément imaginer la construction de liens de plus en plus fort avec les pays d’orient. » Et d’ajouter que « au moins, Poutine, il ne lâche pas ses amis. On peut ne pas être d’accord avec lui quand il soutien la Syrie, mais il prouve qu’il est fidèle en amitié. On aurait aimé voir la même chose de la part d’Obama. »
« Le lien entre Israël et le grand allié stratégique américain s’est affaibli. On peut le comprendre, car les Américains doivent faire face à trop de défis en Corée du nord, en Afghanistan, au Pakistan, en Iran et en Irak et ils sont confrontés à des problèmes économiques internes », a affirmé Lieberman, dont les propos ont été diffusés par la télévision.
« Il faut cesser de réclamer, de se plaindre, de râler » auprès des Etats-Unis, a ajouté le chef de la diplomatie.
Comme alternative, Lieberman a proposé de « chercher des pays qui n’ont pas besoin de l’argent du monde musulman et arabe et qui veulent coopérer avec nous dans la domaine de l’innovation ».
Lieberman n’a pas précisé à quels pays il faisait allusion.
Le ton est monté ces derniers jours entre Israël et Washington – avec notamment des passes d’armes entre le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et le secrétaire d’Etat américain John Kerry – à propos du dossier nucléaire iranien. Les dirigeants israéliens accusent l’administration américaine de Barack Obama de faire preuve de trop de souplesse vis-à-vis de Téhéran.
Lieberman, chef de file du parti russophone Israël Beiteinou et « bête noire » des chancelleries occidentales, est redevenu lundi dernier ministre des Affaires étrangères après avoir été blanchi d’accusations de fraude et d’abus de confiance qui l’avaient contraint à quitter son poste en décembre 2012.
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Proche-Orient : l’abominable trahison d’Obama et de son administration
On ne peut certainement pas soupçonner Israël d’avoir de mauvais services de renseignement, on peut sans aucun doute affirmer le contraire. On peut également confirmer que l’administration américaine actuelle est la plus néfaste qui soit pour Israël, la région et aussi pour les américains. Hollande se rend en visite aujourd’hui à Jérusalem, et Netanyahu demandera à la France de ne pas fléchir face à la menace nucléaire de l’Iran et au chantage américain.
Durant les négociations avec l’Iran seule la France est restée ferme. Les iraniens ont continué de mentir et de rouler tout le monde dans la farine. Et ce n’est pas avec la piêtre carure d’une Ashton menant les négociations que l’on risque d’avoir des résultats
Pour résumer, Israël a présenté un rapport très précis sur le danger que représente un Iran nucléarisé, même le directeur de l’AIEA – Amano a tiré la sonnette d’alarme pour expliquer que jamais l’Iran n’a cessé d’enrichir l’uranium et a même accélerer la cadence.
A accélerer la cadence avec la bénédiction des Etats-Unis.
L’administration de Barack Obama a rejeté l’évaluation par Israël de la capacité nucléaire de l’Iran et la volonté de réduire son programme.
Les fonctionnaires ont déclaré à la communauté du renseignement américain que l’estimation faite par Israël de l’ imminence de produire des armes nucléaires était exagérée et alarmiste.
« Certains des rapports ont été franchement trompeurs », a déclaré la conseillère de la sécurité nationale, Susan Rice.
Le 13 novembre, le vice-président Joe Biden et le secrétaire d’Etat John Kerry ont exhorté le Comité sénatorial des banques de suspendre les plans visant à imposer des sanctions supplémentaires à l’Iran.
Israël a précisé que la suspension des sanctions permettrait à Téhéran de renforcer ses capacités d’armement.
Selon le sénateur républicain de l’Illinois Mark Kirk, le briefing de l’administration était assez anti-israélien.
Il a cité la volonté de l’administration de permettre à l’Iran de maintenir la plupart de ses capacités nucléaires.
«Je crois tout ce que les Israéliens disent, et je pense qu’ils ont probablement un bon service de renseignement », a déclaré Kirk.
Les banques ont exprimé elles aussi leur scepticisme sur ces renseignements. Il a été convenu que l’Iran conserverait ses actifs nucléaires tout en profitant d’une réduction significative des sanctions.
Kerry, qui s’est entretenu avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu le 14 novembre a averti que des sanctions américaines supplémentaires torpilleraient toute chance d’un accord nucléaire avec l’Iran. Il a déclaré que le dialogue actuel entre Washington et Téhéran, le premièr depuis 1979, se maintiendrait.
Comme le précise Caroline Glick, ce qui s’est produit lors de ces négociations à Genève est un évènement majeur depuis la chute de l’URSS qui avait fait des USA, la première puissance mondiale.
La crédibilité de l’Amérique a volé en éclats.
Kerry avant d’aller à Genève était dans la région pour tenter de calmer les pays arabes du Golfe qui sont furieux de la tromperie grossière de l’administration Obama.
Non seulement il a menti sur le contenu des négociations aussi bien aux arabes mais également à Israël, en allant jusqu’à menacer les Israëliens d’une vague de terreur si un accord avec les terroristes de l’OLP qui rejettent le droit d’Israël à exister n’était pas signé.
A part cela, il a expliqué que notre présence dans le cœur historique de la civilisation juive à Jérusalem à Alon Moreh est illégitime.
Il est difficile de séparer l’ augmentation de l’activité terroriste depuis les remarques de Kerry.
Une carte blanche en direction de Ramallah et Gaza pour assassiner des civils.Les Palestiniens ont reçu la légitimation de leurs crimes par le chef de la diplomatie du plus proche allié d’Israël !
Catherine Ashton, ne pouvait pas avoir reçu un signal pour clair pour son oeuvre de boycott économique des entreprises juives israéliennes avec le message de chantage de Kerry , et cela deux jours avant le 75e anniversaire de la Nuit de Cristal .
Les menaces de Kerry étaient tellement obscènes et sans précédent que les responsables israéliens ont rompu avec la tradition et ont été en désaccord avec lui ouvertement et directement , alors qu’il était encore dans le pays.
Les commentateurs de la gauche qui soutiennent normalement Obama et sa clique ont commencé à rendre compte de cette histoire, y compris sa lettre d’appui pour les militants pro-Hamas d’organiser des flottilles pour Gaza en violation du droit international et américain.
En ce qui concerne les mensonges de Kerry, ce sont les Britanniques et les Français , qui ont informé les Israéliens et les Saoudiens du projet d’accord qui impliquait la fin des sanctions sur le pétrole iranien,le secteur du gaz , et d’autres industries.
En d’autres termes , la volonté de Washington de mettre fin effectivement aux sanctions économiques contre l’ Iran en échange de l’accord de l’Iran de concessions cosmétiques ne ralentira pas son programme d’armement nucléaire.
La crédibilité des USA était déjà en lambeaux par l’inconséquence américaine en Syrie et le soutien aux Frères musulmans en Egypte.
La France a mis son veto contre un accord qui ouvre la voie d’un Iran nucléaire.
L’échec de Kerry – un coup dur pour l’Amérique, et une double victoire pour l’Iran. Le simple fait que Washington était prêt à signer l’accord – et mentir à ses alliés les plus proches – a fait que les États-Unis ont perdu leur crédibilité au Moyen-Orient . Même sans cet accord, les Etats-Unis ont payé le prix afin d’apaiser l’Iran et la remise du leadership du monde libre à la France et Israël.
Tout en obtenant des Américains à s’engager à réduire les sanctions même si l’Iran poursuit sa marche vers l’arme nucléaire , l’Iran a détruit toute possibilité restante de faire des dommages non – militaires sérieux. Dans le même temps , les Américains ont stimulé la crédibilité iranienne , approuvé le pouvoir iranien , rabaissé Israël et l’Arabie Saoudite . Ainsi , l’Iran a mis un terme à la Pax Americana au Moyen-Orient , en enlevant le plus grand obstacle sur son chemin à l’hégémonie régionale . Et il l’a fait sans avoir à faire la moindre concession pour le “grand Satan” .
Comme Walter Russell Mead l’a écrit la semaine dernière , c’était la peur de perdre la Pax Americana qui a fait que toutes les administrations américaines précédentes rechignaient à parvenir à un accord avec l’Iran. Comme il le dit , “ Essentiellement, pour obtenir un accord avec l’Iran , nous aurions dû vendre tous nos autres alliés.
L’administration Obama vient de payer ce prix insoutenable , et n’a même pas eu une relation différente avec l’Iran.”
Mais la véritable histoire de ce qui s’est passé la semaine dernière est beaucoup plus importante que l’avenir de la politique étrangère d’Obama. La semaine dernière, c’était l’Amérique qui a perdu sa crédibilité , pas Obama. C’était l’Amérique qui a dilapidé l’ élément essentiel du leadership mondial. Et c’est le tournant de ce jeune siècle .
Si Israël et l’Arabie Saoudite s’allient pour attaquer les installations nucléaires de l’Iran , ce sera en raison de leur intérêt commun à empêcher l’Iran de se doter d’un arsenal nucléaire . Mais cette action concertée n’en fera pas pour autant des alliés .
Jusqu’à ce qu’Obama deviennent président, le consensus de la politique étrangère américaine était que les Etats-Unis avaient un intérêt permanent à être la puissance hégémonique au Moyen-Orient .
L’hégémonie américaine assurait trois interêts permanents de la sécurité nationale:
Se prémunir contre des régimes ennemis. Empêcher les groupes terroristes d’acquérir les moyens de causer des dommages catastrophiques , en veillant à la bonne circulation des produits pétroliers dans le golfe Persique et le canal de Suez , et de démontrer la crédibilité de la puissance américaine en veillant à la sécurité des alliés des États-Unis comme Israël et l’Arabie Saoudite. Le troisième intérêt est un fondement essentiel de la dissuasion américaine sur les Soviétiques durant la guerre froide , et de la Chine au cours de la dernière décennie .
Peu importe qui était à la Maison Blanche , durant la plus grande partie des années 70, chaque gouvernement américain a confirmé ces intérêts. Cette cohérence a construit la crédibilité américaine , qui à son tour a permis aux États-Unis de garder son hégémonie .
Ce n’est pas important de savoir qui succèdera en 2016 a Obama.
Si c’est un internationaliste conservateur dans le moule de Harry Truman , John F. Kennedy ou Ronald Reagan, avec l’héritage d’Obama , il sera impossible pour lui de reconstruire la structure de l’ alliance US . Les alliés des États-Unis seront prêts à acheter du militaire américain – mais pas exclusivement .
Ils seront prêts à agir de façon concertée avec les Etats-Unis sur une base temporaire pour atteindre des objectifs spécifiques.
Mais ils ne seront pas prêts à prendre des engagements à long terme fondés sur des garanties de sécurité américaines .
Ils ne seront pas prêts à metre tous leurs œufs stratégiques dans le panier américain .
Obama a enseigné au monde que les Etats-Unis qui ont élu un Truman a formé l’OTAN, a élu George HW Bush, ont jeté Saddam Hussein hors du Koweït , peuvent élire aussi un homme qui trahit les alliés des américains et les intérêts des États-Unis pour faire avancer une idéologie radicale fondée sur un rejet de la morale de la puissance américaine .
Tout allié des américains sait maintenant que les promesses des États-Unis – même si elles sont fondées sur les intérêts américains – ne sont pas fiables . Les engagements américains peuvent expirer la prochaine fois que l’Amérique élit un radical à la Maison Blanche .
Les américains indifférents à renoncer à leur rôle en tant que leader mondial pour les goûts des ayatollahs de Téhéran , l’état du KGB de la Russie et les successeurs de Mao , doivent prendre des mesures immédiates pour atténuer les dommages dont Obama est à l’origine .
Si suffisamment de Démocrates peuvent être convaincus de rompre les rangs avec Obama et les bailleurs de fonds du Parti démocrate , le Congrès pourra apposer son veto pour des sanctions supplémentaires contre l’Iran. Ces sanctions ne peuvent être crédibles avec les alliés de l’Amérique méprisés s’ils ne contiennent aucune renonciation présidentielle qui permettrait à Obama d’ignorer la loi.
Ils peuvent également prendre des mesures pour limiter la capacité d’ Obama de faire chanter Israël, une étape essentielle à la capacité des Etats-Unis de reconstruire sa crédibilité internationale .
Pour Anouar el-Sadate jusqu’aux démocrates d’Amérique du Sud , durant les 45 dernières années, l’ alliance de l’Amérique avec Israël était un point d’ancrage central de la crédibilité stratégique américaine . L’Amérique debout avec l’Etat juif, face à une mer de haine arabe , a convaincu les sceptiques dans le monde entier que l’on pouvait faire confiance à l’Amérique.
La trahison épouvantable de l’Amérique à Jérusalem sous Obama est également la paille qui a brisé le dos de la crédibilité stratégique américaine de Taipei à Santiago. Si le Congrès decide de corriger ou limiter les dégâts , il pourrait également supprimer la dérogation présidentielle qui permet à Obama de continuer à financer l’OLP en dépit de son implication dans le terrorisme et son engagement continu à la destruction d’Israël .
Le Congrès pourrait également supprimer la dérogation présidentielle de la loi obligeant le Département d’Etat à déplacer l’ambassade américaine en Israël à Jérusalem.
Enfin , le Congrès peut mettre à jour ses lois anti-boycott pour empêcher de nouveaux boycotts anti- Israël et des sanctions économiques à l’encontre de l’Etat juif et les entreprises appartenant à des Juifs israéliens .
Ces mesures ne permettront pas toutefois de rétablir pleinement la crédibilité de l’Amérique .
Après tout , le président élu deux fois des États-Unis a envoyé son secrétaire d’Etat menacer et tromper les alliés américains, et céder aux ennemis des États-Unis .
Il est maintenant un fait indiscutable que le gouvernement américain peut utiliser son pouvoir pour saper ses propres intérêts et ceux de ses amis à travers le monde .
Ce que ces mesures au Congrès peuvent faire, cependant, c’est envoyer un message aux alliés et adversaires des États-Unis que les mesures radicales d’Obama ne représentent pas la volonté du peuple américain et ne vont pas rester sans réponse par leurs représentants au Congrès .
Plus tard, le menteur Kerry pris la main dans le sac a reconnu que Washington prévoit de débloquer certains des actifs iraniens aux Etats-Unis sur les 45 milliards de dollars immobilisés.
Selon Kerry, les Iraniens accepteraient de négocier si on leur propose en échange quelque chose d’intéressant
L’Arabie saoudite et d’autres alliés arabes au Moyen-Orient sont également opposés à cet accord.
Le sénateur Mitch McConnell déclare. »Les Israéliens pensent que c’est une mauvaise affaire il est également clair que pour nos alliés arabes sunnites c’est aussi une mauvaise affaire et d’un point de vue américain, pour les USA également «
Si il est effectif que les santions imposées à l’Iran ont un réel impact sur l’économie du pays, il n’en reste pas moins que les Iraniens ont trompé la Communauté internationale depuis maintenant 10 ans, que leur objectif est de devenir une puissance nucléaire, et faire fléchir les 5+1 sans qu’ils ne fléchissent eux-mêmes.
Les fameuses lignes rouges d’Obama, ne sont en fait que des feux verts qui mettront toute la région en danger.
Si Obama et les autres négociateurs permettent à l’Iran d’avoir des capacities nucléaires militaires, alors l’Arabie Saoudite en aura aussi grâce au Pakistan.
L’Egypte se tourne déjà vers la Russie pour relancer son programme, la Turquie a relancé le sien.
La volonté de l’Iran de rayer Israël de la région est une véritable menace existentielle pour l’Etat Juif, et même, si les mollah ne lance pas directement une ogive nucléaire, on peut s’attendre à une proliferation.
Les groupes terroristes de la région sont à l’affût et on peut facilement prévoir que du materiel nucléaire ira alimenter des bombes sales.
On peut féliciter la position de la France qui prend ainsi sa revanche sur le mauvais tour que lui a joué (le fiasco syrien) Obama.
Netanyahu doit affermir la position de Hollande lors de son entrevue avec lui, en ce qui concerne l’Iran mais il doit aussi de son coté rester ferme concernant les arabes-palestiniens et leurs prétentions démesurées, notamment sur Jérusalem. On ne connait que trop bien malheureusement ici en Israël la politique arabe désastreuse de Paris et du Quai d’Orsay.
Hollande est accompagné d’une centaine de Chefs d’entreprise qui comptent réaliser des contrats dans ce petit pays qui affiche une bonne santé économique.
Obama et son administration perdent pied chaque jour qui passe au Proche et Moyen-Orient, ont trompé leurs alliés régionaux, permettent ainsi à la France de retrouver une certaine crédibilité, et à Israël de garder la tête haute du monde libre.
Comme l’a répété Netanyahu, aujourd’hui plus que jamais Israël est le seul garant de sa sécurité.
Aschkel Lévy et David Feldman – adapté des sources
caroline@carolineglick.com – http://www.worldtribune.com/2013/11/15/administration-dismissed-israeli-intel-on-irans-nuke-program-as-misleading/
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Israël déplore la «trahison» américaine
Iran
L’Etat hébreu dénonce une «erreur historique»
Ces dernières semaines, l’Etat hébreu et ses relais à Washington ont redoublé d’efforts pour convaincre Barack Obama et John Kerry «de ne pas se précipiter pour négocier avec Téhéran et de durcir les sanctions économiques frappant ce pays».
Israël a commencé à mener campagne sur le «danger nucléaire iranien» à partir de 2002, mais il a fallu attendre 2008 pour que Benyamin Netanyahou convainque les Occidentaux de le suivre. A ses yeux, l’attitude d’Obama passe donc pour une sorte de «trahison». Certes, les relations entre le président américain et le premier ministre de l’Etat hébreu n’ont jamais été chaleureuses. Mais elles sont devenues exécrables depuis que les Etats-Unis ont tendu la main à l’Iran et que l’initiative a débouché sur les négociations de Genève.
Au point mort
L’«amitié» entre Washington et Jérusalem est d’autant plus mise à l’épreuve que les négociations israélo-palestiniennes portées sur leurs fonts baptismaux par John Kerry ont du plomb dans l’aile. Pour l’heure, elles sont carrément au point mort et l’administration américaine en tient Israël pour responsable. Parce que le gouvernement de ce pays multiplie les annonces de nouvelles constructions dans les implantations de Cisjordanie, et parce qu’il refuse d’envisager la Palestine comme un Etat viable.
«Est-ce qu’Israël veut une troisième Intifada?» a interrogé John Kerry au cours d’une interview télévisée. «Si nous ne résolvons pas ce conflit, il y aura un isolement croissant d’Israël. Et si nous ne résolvons pas la question des implantations et ne mettons pas fin à la présence perpétuelle de soldats israéliens en Cisjordanie, il y aura un sentiment croissant (chez les Palestiniens, ndlr) que l’on ne peut rien obtenir avec une direction non violente et l’on cherchera un leadership tourné vers la violence», a-t-il pronostiqué. Jusqu’à présent, jamais aucun responsable de la diplomatie américaine n’avait tenu des propos publics aussi forts, mais les dirigeants de l’Etat hébreu ne comprennent pas la leçon.
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Après l’échec des discussions nucléaires entre Téhéran et les Six, tenues du 7 au 9 novembre à Genève, les regards sont braqués sur le nouveau round de négociations qui vient de s’ouvrir, toujours à Genève. Mais l’espoir d’aboutir à une solution à la crise iranienne reste fragile. La semaine dernière, l’accord espéré s’était évanoui après 3 jours d’intenses négociations, après notamment des objections de la France.
Cette déception de dernière minute a poussé Téhéran à être plus sceptique, voire plus pessimiste, sur fond d’une intense campagne israélienne contre tout allégement des sanctions à l’égard de Téhéran. « Les négociations du 20 novembre seront difficiles », a prévenu le vice-ministre des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, qui dirige l’équipe des négociateurs iraniens. Ces derniers sont à Genève avec les Six pour la troisième fois en 5 semaines. « Aucun accord ne sera atteint en cas de non-respect des droits de la nation iranienne sur l’enrichissement d’uranium », a prévenu le ministre iranien des Affaires étrangères, Javad Zarif, répétant que l’enrichissement d’uranium fait partie intégrante des droits de l’Iran. Selon les analystes, le scepticisme de Téhéran est justifié en raison de la vague de mobilisation déchaînée par Tel-Aviv qui ne perd pas une occasion de presser les grandes puissances de ne pas accepter un accord « dangereux » avec Téhéran. Dimanche 17 novembre, le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu, a saisi l’occasion de la première visite du président français, François Hollande, à Tel-Aviv pour établir un front commun contre tout fléchissement face à Téhéran, qualifiant Paris d’« ami proche d’Israël ». En fait, le choix de l’allié français semble le plus judicieux pour « Bibi » car la France a pris le côté des Israéliens à Genève le 9 novembre et a été accusée par Téhéran d’avoir fait échouer les négociations par son intransigeance. Selon les experts, cet axe « Paris-Tel-Aviv » va rendre de plus en plus difficile l’aboutissement d’un accord lors des prochaines négociations.
Considéré comme une bouée de sauvetage pour l’Etat hébreu, François Hollande a été accueilli en héros par son homologue israélien, Shimon Pérès, et Netanyahu qui s’était félicité de la « position ferme » de Paris contre les tentatives de stopper l’Iran de se doter d’armes nucléaires. « Il ne faut jamais permettre à l’Iran d’acquérir des armes nucléaires. Cela ne mettrait pas en danger seulement Israël, mais aussi la France et le monde entier », a plaidé Netanyahu. « Je suis très inquiet sur le fait que cet accord ne raye d’un coup de crayon des sanctions qui ont nécessité des années pour être mises en place et qu’en échange de cela, l’Iran ne donne rien », a-t-il mis en garde.
Dans une tentative de réconforter Netanyahu, Hollande a affirmé que son pays ne céderait jamais sur la prolifération nucléaire. « Tant que nous n’aurons pas la certitude que l’Iran a renoncé à l’arme nucléaire, nous maintiendrons toutes nos exigences et les sanctions », a promis Hollande, qui a placé 4 exigences pour un accord. Première exigence : mettre l’intégralité des installations nucléaires iraniennes sous contrôle international et dès à présent. Deuxième point : suspendre l’enrichissement d’uranium à 20 %. Troisième exigence : réduire le stock existant. Et enfin, arrêter la construction de la centrale d’Arak. Des conditions qui ne pourraient pas être facilement acceptées par Téhéran, surtout par les faucons du régime
Tensions israélo-américaines
Ce soutien français accordé à Tel-Aviv intervient au moment où Israël se sent lâché ou plutôt « trahi » par Washington. Déjà, les relations entre Israël et les Etats-Unis traversent une crise à cause du nucléaire iranien, sur lequel ces deux alliés stratégiques étalent leurs divergences sur la place publique.
Alors que Netanyahu prône un durcissement des sanctions, Obama est favorable à des négociations accompagnées d’un allégement des sanctions. L’Administration américaine n’a épargné aucun effort pour paver le chemin aux négociations du 20 novembre. Obama a appelé le Congrès à laisser l’Iran démontrer le sérieux de son engagement dans les négociations, sans imposer de sanctions supplémentaires.« Il n’y a pas de raison d’ajouter de nouvelles sanctions à celles existantes, qui sont déjà très efficaces et ont conduit les Iraniens à négocier », a souligné Obama. Le chef de la diplomatie américaine, John Kerry, a affirmé que de nouvelles sanctions pousseraient au contraire la République islamique à aller de l’avant dans son programme nucléaire. Pêchant en eaux troubles, Israël a joué de son influence cette semaine au Congrès américain pour faire pression sur l’administration Obama, en dépêchant le ministre de l’Economie, Naftali Bennett, chef du Foyer juif, aux Etats-Unis pour faire du lobbying auprès du Congrès hostile à tout allégement des sanctions contre Téhéran. Reconnaissant le poids de Tel-Aviv dans l’équation politique, le chef de la diplomatie américaine a décidé de se rendre vendredi prochain à Tel-Aviv pour faire le point avec Netanyahu sur les résultats du nouveau round de négociations de Genève.
Une proposition « dure »
Face à toutes ces pressions, que faut-il attendre des discussions de Genève ? Selon des sources diplomatiques, les Six sont désormais unis autour d’une proposition « dure ». Ce document prévoit la neutralisation d’activités iraniennes suspectes en échange d’une levée réversible de sanctions. Bien que les deux parties maintiennent la confidentialité de cette proposition, des sources diplomatiques affirment qu’elle porte sur un accord intérimaire qui prévoirait une suspension totale ou partielle de l’enrichissement d’uranium par l’Iran sur une période de 6 mois en échange d’une levée ciblée et réversible des sanctions internationales.
Parmi les points-clés de cet accord figurent l’avenir du réacteur à eau lourde en cours de construction à Arak qui peut permettre à terme d’acquérir une bombe nucléaire et l’avenir du stock d’uranium enrichi par l’Iran à 20 %. Si dure qu’elle soit, toute solution diplomatique sera rejetée par Netanyahu, partisan d’un seul scénario : l’option militaire. En cas d’échec répété des négociations de Genève, le président iranien modéré, Hassan Rohani, dont l’entrée en fonctions en août a redonné de l’élan aux discussions, risquerait de perdre le soutien du guide suprême, Ali Khamenei, et les faucons du régime iranien pourraient plaider, une fois de plus, pour un retour aux vieilles politiques de réticence et d’impassibilité face à l’Occident. Même réaction à Washington où les durs du Congrès ne feraient que durcir les sanctions contre Téhéran face à l’absence d’une solution diplomatique. Une impasse qui rapprocherait, une fois de plus, le spectre de la guerre.
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Après avoir reçu François Hollande en grande pompe, le Premier Ministre Netanyahu était en visite express au Kremlin pour rencontrer le Président Russe Vladimir Poutine. Au menu: le nucléaire iranien.
Le Premier ministre israélien a promis que l’Iran « n’aurait pas l’arme nucléaire », s’exprimant devant des représentants de la communauté juive locale au deuxième jour d’une visite à Moscou.
« Hier, le guide suprême iranien, Khamenei, a dit mort à l’Amérique, mort à Israël, il a dit que les juifs ne sont pas des êtres humains », a déclaré M. Netanyahu. « Un tel Iran ne doit pas avoir l’arme nucléaire. »
Dans un discours diffusé en direct à la télévision, le guide suprême iranien a déclaré mercredi que « les fondements du régime sioniste avaient été affaiblis très fortement et qu’il est voué à la disparition ».
A Moscou mercredi, Netanyahu, a insisté sur la nécessité d’une « véritable solution » au problème du nucléaire iranien, à l’issue d’entretiens avec le président Vladimir Poutine dans le cadre d’une campagne éclair visant à empêcher tout accord lors des négociations en cours à Genève. Poutine a de son côté dit espérer qu’une solution « mutuellement acceptable soit trouvée dans un avenir proche ».
Le Premier ministre israélien n’est pas parvenu à rallier Poutine à ses positions hostiles à l’accord actuellement négocié à Genève sur le nucléaire iranien, ont observé jeudi les experts israéliens.
« Lorsque les deux hommes ont donné leur conférence de presse commune, à la fin de leurs discussions, il est apparu évident que le texte de Poutine avait été donné aux journalistes avant leur rencontre. Il a seulement adouci et changé certains passages après, afin de le rendre plus acceptable pour Netanyahu », écrit le correspondant diplomatique de Maariv.
Par Avi Retschild – JSSNews