Nouvel Ordre Monétaire en marche forcée : le 3ème sceau de l’Apocalypse a été ouvert et le 3ème cavalier parcourt la planète au galop !

Après la Grêce, c’est l’Europe toute entière qui est à vendre…la Chine achète, pour mettre l’Euro sous dépendance et pour mieux tuer le dollar ?

1/ La Banque des règlements internationaux (BRI) a mis le doigt sur le risque de contagion  pour les banques européennes exposées aux dettes cumulées de la Grèce, de l’Espagne, de l’Irlande et du Portugal.

2/ La crise grecque commence à se répercuter sur le système bancaire français. L’agence de notation Moody’s a annoncé qu’elle envisageait de baisser la note des 3 plus importantes banques françaises : la Société Générale, BNP Paribas et Crédit Agricole. Les banques US (JP MORGAN, GOLDMANS SACHS,…) sont à la fête…

3/ L’agence de notation Standard & Poors a abaissé lundi de trois crans la note de la dette à long terme de la Grèce, de B à CCC et  l’agence de notation chinoise Dagong a placé la note de la France  sous surveillance négative…faisant grimper les taux des créanciers, dont la Chine, CQFD !

4/ La Chine est un investisseur à long terme sur le marché de la dette européenne, a déclaré Hong Lei, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Le Nouvel Ordre Monétaire est en marche : rendez-vous au G20 de novembre à Cannes pour le constater. Le festival de Kahn (DSK) lancée depuis le FMI n’était donc qu’un top départ. L’élite financière du cartel bancaire est sur le point de proposer à l’ancien monde finissant, une solution originale, moderne et indolore :

une disparition de la dette planétaire contre une monnaie « privatisée » et « dématérialisée »

 

Analyses plus détaillées des 4 points, cliquez lire la suite…

 

Crise de la dette grecque et européenne : les banques Françaises et allemandes sont en première ligne, notamment en Espagne.

2 533 milliards de dollars, c’est le montant des créances totales des banques vis-à-vis de la Grèce, de l’Espagne, de l’Irlande et du Portugal selon la BRI dans son dernier rapport trimestriel. Et 62% de ces créances sont dans le bilan de banques européennes.  L’Espagne présente le plus gros risque avec  727 milliards de dollars de dettes, devant l’Irlande (402 milliards de dollars), le Portugal (244 milliards de dollars) et la Grèce (206 milliards de dollars).

Et ce sont les banques françaises et allemandes qui sont les plus exposées. Les banques françaises ont financé les dettes des quatre pays à hauteur de 493 milliards de dollars tandis que les banques allemandes ont fourni 465 milliards de dollars, dont 174 milliards de dettes souveraines et 784 milliards de dollars de dette privée.

Toujours selon la BRI, le risque souverain des 4 pays  par rapport aux fonds propres des banques (la partie tier 1) est évalué à 12,1% pour les banques allemandes et 8,3% pour les banques françaises. La BRI craint désormais le risque de contagion. Entre dépréciations et provisions supplémentaires, les banques de la zone euro n’en ont pas fini. Elles devront vraisemblablement réinjecter 90 milliards d’euros de provisions en 2010 puis 105 milliards d’euros en 2011.

L’exposition des banques françaises dans ces pays, notamment en Grèce en Espagne, pourrait menacer votre assurance vie.
Et si ce ne sont pas les banques espagnoles qui grignoteront vos économies, l’inflation pourrait bien s’en charger.

La crise grecque commence à se répercuter sur le système bancaire français. L’agence de notation Moody’s a annoncé qu’elle envisageait de baisser la note des 3 plus importantes banques françaises : la Société Générale, BNP Paribas et Crédit Agricole.

Concrètement, l’agence de notation, qui comme d’autres n’écarte plus un défaut de paiement de la Grèce, estime que ses nouvelles évaluations pourraient entraîner un abaissement de notation d’un cran pour BNP et Crédit Agricole. Société Générale, elle, pourrait voir sa note baisser de deux crans.

Les banques françaises sont aujourd’hui plus en danger que leurs homologues d’outre-Rhin. Selon l’économiste Patrick Arthus, les banques allemandes auraient depuis janvier dernier revendues une part importante de leurs titres grecs à la BCE. A ce jour, elles détiendraient 10 et non plus 20 milliards d’euros de dette grecque, contre 15 milliards pour les banques françaises.

Par ailleurs, les banques françaises sont extrêmement exposées aux crédits internes grecs. Au travers de sa filiale Geniki, la Société Générale a prêté 3,4 milliards d’euros aux entreprises et aux particuliers. Elle est donc non seulement directement exposée à une restructuration de la dette souveraine (2,5 milliards) mais aussi aux conséquences qu’auraient cette opération sur l’économie grecque et sur la solvabilité de ses clients. De son côté, BNP est exposée à hauteur de 3 milliards d’euros au secteur privé et de 5 milliards à la dette souveraine. Quant à Crédit Agricole, elle détient 22,7 milliards de crédits en Grèce au travers de sa filiale Emporiki. Elle est en revanche très peu exposée à la dette souveraine : 600 millions d’euros.

En fin de journée la Société Générale perdait 2,48%, BNP 2,19% et Crédit Agricole 2,30%…

Moody’s a abaissé de trois crans la note de la Grèce début juin, de B1 à Caa1, et indiqué qu’elle envisageait de l’abaisser de nouveau, citant une « augmentation du risque que la Grèce ne puisse stabiliser son endettement sans une restructuration de sa dette ».

L’agence de notation Standard & Poors a abaissé lundi de trois crans la note de la dette à long terme de la Grèce, de B à CCC.

L’agence de notation Standard & Poors a abaissé lundi de trois crans la note de la dette à long terme de la Grèce, de B à CCC, et l’a assortie d’une perspective négative, considérant que le pays présente un risque encore plus élevé de défaut.

La perspective sur le long terme est négative. La dégradation reflète notre opinion qu’il y a un risque encore plus élevé d’un ou de plusieurs défauts, a souligné l’agence dans un communiqué.

S&P rappelle notamment que la Grèce ne pourra pas aller sur les marchés financiers en 2012 et probablement après, comme il était convenu dans le cadre du plan d’urgence de soutien de l’UE et du FMI pour le pays.

Le 9 mai, l’agence avait déjà dégradé la note de la Grèce de deux crans, à B contre BB-, dans la catégorie des emprunteurs peu fiables

L’agence de notation chinoise Dagong a placé la note de l’Hexagone sous surveillance négative, en raison de la FAIBLESSE de la demande intérieure et de la forte hausse des intérêts de la dette.

L’agence chinoise de notation Dagong Global Credit Rating Co. a abaissé la note de la France de « AA- » à « observation négative », en raison de la faible demande domestique, de la dette élevée et du système financier fragile de la France.

« La situation financière du gouvernement français pourrait empirer à moyen terme, car sa dette continuera à augmenter et le gouvernement n’a qu’une marge limitée de mesures pour réduire son déficit » indique le communiqué de Dagong, repris par les médias chinois.

Dagong estime que la dette du gouvernement continuera à augmenter en raison des dépenses massives et des intérêts de la dette.

Selon Dagong, le déficit du gouvernement français représentera entre 3% et 5% du PIB durant les cinq prochaines années.

Dagong, s’était fait connaitre l’année dernière en passant au crible selon des critères différents des trois principales agences de notation (toutes occidentales) 27 pays.

En juillet 2010, Dagong avait donné à la France une note de « AA- » avec une perspective négative. Mais avait doté la Chine d’un AA+. Dagong se présente comme une »entité privée, indépendante des autorités chinoises ».

La Chine s’est déclarée jeudi prête à continuer à acheter de la dette souveraine européenne, forte de sa confiance dans la zone euro et malgré le danger de défaut de paiement de la Grèce.

La Chine est un investisseur à long terme sur le marché de la dette européenne, a déclaré Hong Lei, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.

Nous espérons que la Grèce va parvenir à la stabilité et au développement grâce à la coopération avec l’Union européenne et la communauté internationale, a-t-il ajouté dans le contexte actuel d’aggravation de la crise grecque.

Mardi soir, les responsables européens ont été incapables de se mettre d’accord sur les conditions d’une nouvelle aide financière à la Grèce, qui s’est enfoncée mercredi dans la crise politique et sociale.

Au soir d’imposantes manifestations contre son projet de budget d’austérité, le Premier ministre grec Georges Papandréou a annoncé qu’il procéderait jeudi au remaniement de son gouvernement et demanderait un vote de confiance au Parlement.

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Cette guerre monétaire aura un impact dévastateur sur les taux de change et sur les prix des denrées alimentaires et autres matières premières, car seule une hyperinflation mondiale pourra résorber cette dette planétaire.

Les « petits » vont trinquer…

Les gros portefeuilles d’Or vont fonder un Nouvel Ordre Monétaire basée sur une monnaie « privatisée » et « dématérialisée ».

ICI une initiative camerounaise qui fait sourire…ou pleurer.

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