L’Europe s’est trouvée 12 apôtres…

Douze écrivains européens, dont le Britannique Salman Rushdie, l’Italien Umberto Eco et le Français Bernard-Henri Lévy, lancent un cri d’alarme dans une tribune publiée vendredi par Le Monde : « Sans union politique, c’en sera fini de l’Europe »

Le projet européen est « en train de mourir », écrivent ces 12 intellectuels, parmi lesquels figurent aussi la Française Julia Kristeva, l’Italien Claudio Magris, le Portugais Antonio Lobo Antunes, les Espagnols Fernando Savater et Juan-Luis Cebrian, les Allemands Peter Schneider et Hans-Christoph Buch, le Grec Vassilis Alexakis et le Hongrois Gýorgy Konrad.

L’Europe « se délite partout, d’ouest en est, du sud au nord, avec la montée de ces populismes, de ces chauvinismes, de ces idéologies d’exclusion et de haine que l’Europe avait précisément pour mission de marginaliser », poursuivent-ils. Aujourd’hui, il faut dire : union politique ou barbarie (…) Ou bien l’Europe fait un pas de plus mais décisif dans la voie de l’intégration politique, ou bien elle sort de l’Histoire et sombre dans le chaos », plaident ces écrivains.

Cest ce que se disaient aussi les hommes de BABEL : « faisons nous un NOM ou disparaissons…! ».

12 intellectuels…douze STARS…comme ces douze étoiles à 5 branches (renversées) qui planent au dessus du projet de construction européenne ? 

 

Cri d’alarme d’écrivains sur l’UE-« L’Union politique ou la mort »

25/01 | 10:58

 

 
 

 

Sans union politique, c’en sera fini de l’Europe : douze écrivains européens, dont le Britannique Salman Rushdie, l’Italien Umberto Eco et le Français Bernard-Henri Lévy, lancent un cri d’alarme dans une tribune publiée vendredi par Le Monde.
Le projet européen est « en train de mourir », écrivent ces 12 intellectuels, parmi lesquels figurent aussi la Française Julia Kristeva, l’Italien Claudio Magris, le Portugais Antonio Lobo Antunes, les Espagnols Fernando Savater et Juan-Luis Cebrian, les Allemands Peter Schneider et Hans-Christoph Buch, le Grec Vassilis Alexakis et le Hongrois Gýorgy Konrad.
L’Europe « se délite partout, d’ouest en est, du sud au nord, avec la montée de ces populismes, de ces chauvinismes, de ces idéologies d’exclusion et de haine que l’Europe avait précisément pour mission de marginaliser », poursuivent-ils.
Autre facteur de délitement : la crise de l’euro « dont chacun sent bien qu’elle n’est nullement réglée » et qui confirme à leurs yeux un « théorème implacable » : « Sans fédération, pas de monnaie qui tienne. »
Sans progrès de l’intégration politique européenne, l’euro se désintègrera, prédisent-ils, à quelques jours du Conseil européen des 7 et 8 février, qui tentera de boucler de laborieuses négociations sur le budget de l’UE, et en plein débat sur le renforcement de l’union économique et monétaire.
« Aujourd’hui, il faut dire : union politique ou barbarie (…) Ou bien l’Europe fait un pas de plus mais décisif dans la voie de l’intégration politique, ou bien elle sort de l’Histoire et sombre dans le chaos », plaident ces écrivains.

 

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