La double visite en terre promise d’OBAMA II : séduction et charme pour un futur « printemps de JERUSALEM »…

Retour sur les 3 jours et 3 nuits de visite d’OBAMA II  en ISRAËL – PALESTINE :

L’avion présidentiel américain Air Force One a atterri peu après 12H15 locales (11H15 heure belge) à l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv le 20 mars. La visite a été baptisée «Alliance Indestructible», et Israël a préparé un accueil triomphal à Obama.

M. Obama, descendant seul de l’appareil, a été accueilli par le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le président Shimon Peres, qu’il a qualifié d’« ami », et l’ambassadeur des Etats-Unis en Israël. Dans une brève allocution, le président israélien Shimon Peres a salué le « soutien inébranlable » de son homologue américain Barack Obama envers Israël, en accueillant ce dernier à Tel-Aviv pour sa première visite en Israël.

« En temps de paix, en temps de guerre, votre soutien à Israël est inébranlable », a déclaré M. Peres en qualifiant le président américain de « dirigeant mondial remarquable ». Quant au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, il a remercié Barack Obama de défendre « le droit d’Israël à exister ». « Merci de défendre sans équivoque le droit d’Israël à exister », a déclaré M. Netanyahu lors d’un bref discours à l’aéroport Ben Gourion de Tel-Aviv.

«C’est bon d’être de retour en Israël», a dit Obama en hébreu. Il a aussi insisté sur l’alliance étroite entre les USA et Israël en raison de leur histoire et de leurs valeurs communes. «Nous sommes des démocraties… la meilleure forme de gouvernement», a dit aussi Obama. Si cette brève allocution donne le ton de sa visite, elle confirme qu’Obama est surtout venu en Israël pour rétablir la confiance entre lui et le peuple israélien

« La paix doit arriver en Terre sainte. Nous ne perdrons jamais de vue la paix entre Israël et ses voisins », a déclaré M. Obama dans une brève allocution, assurant que les Etats-Unis étaient « fiers d’être le plus fort allié d’Israël ». Obama réaffirme qu’il fera « ce qui est nécessaire » pour empêcher l’Iran de se doter de l’arme nucléaire.  Pour lui, la diplomatie a encore ses chances, mais « toutes les options restent sur la table ». « Je ne m’attends pas à ce que le Premier ministre prenne une décision sur la sécurité de son pays et s’en remette pour cela à n’importe quel autre pays », affirme par ailleurs Obama. Allusion au fait qu’Israël est autorisé à agir seul ? Nétanyahou, se faisant l’écho du président américain, assure qu’il faudra un an environ pour que Téhéran se dote de l’arme nucléaire.

Obama s’est ensuite rendu à Ramallah, où il a rencontré le président de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Lors d’une conférence de presse avec Abbas, Obama a souligné que l’autorité palestinienne ne devrait pas imposer des conditions préalables aux négociations avec Israël, comme elle le fait depuis des années.  Le président a déclaré que la solution à deux états est la meilleure manière de mettre fin au conflit. Obama n’a pas condamné la construction juive en Judée Samarie, mais a dit qu’elle était un « obstacle » qui retarde le processus de paix. Barack Obama a reconnu que « le peuple palestinien méritait la fin de l’occupation et des humiliations quotidiennes qui en découlent ». « Les Palestiniens méritent leur propre Etat« , a-t-il insisté.

Obama est ensuite retourné à Jérusalem, où il a prononcé un discours devant des centaines d’étudiants. LE moment fort de la journée, prononcé en fin d’après-midi au centre des Conventions de Jérusalem. Le président américain veut s’adresser à la jeunesse israélienne et utiliser son talent oratoire pour achever son offensive de charme sur Israël. L’ambassade américaine avait organisé sur Facebook un concours pour assister au discours, et toutes les universités israéliennes ont été sollicitées pour envoyer des étudiants, qui se disputaient le privilège d’assister en direct à l’évènement. Pendant le discours, le président a de nouveau appelé à la solution à deux états, ajoutant que les « israéliens doivent reconnaître que la colonisation continue est contre-productive pour la cause de la paix. » Improvisant à des moments, et recevant des applaudissements chaleureux tout au long de son discours, Obama a finalement atteint le point où il a appelé les israéliens à faire pression contre leur propre gouvernement. « Les dirigeants politiques ne prennent pas de risques si leur peuple ne les pousse pas à prendre de risques, » a-t-il dit. « Vous devez créer le changement que vous voulez voir. Votre voix doit être plus forte que celle de ceux qui étouffent l’espoir. »

C’est avec ces mêmes mots qu’OBAMA premier s’était adressé à la juenesse égyptienne, en initiant ce qui deviendrait le « printemps arabe ». Alors, OBAMA II pour un « printemps de Jérusalem »? 

Le président américain a estimé qu’Israël était « à la croisée des chemins » et devait choisir la paix avec les Palestiniens. « Je crois que la paix est la seule voie vers la vraie sécurité », a déclaré Obama.

Avant le dîner, le chef d’État américain s’est vu remettre par Shimon Peres la médaille présidentielle de la Distinction, la plus haute distinction civile d’Israël.

Pour le troisième et dernier jour de sa visite en Israël et dans les territoires Palestiniens, Obama s’est rendu ce matin au cimetière du Mont Herzl à Jérusalem. Il a déposé une gerbe sur la tombe de Theodor Herzl, le fondateur du Sionisme, et sur celle d’Ytzhak Rabin, le premier ministre assassiné en 1995. Dans son discours prononcé jeudi à Jérusalem, Obama avait affirmé son intention de « rendre hommage.. à Herzl, un homme qui prédit que le futur du peuple Juif devait être reconnecté avec son passé », et à Rabin, « qui a compris que les victoires d’Israël dans la guerre devaient être suivies par des batailles pour la paix ».

Le Hezbollah réagit aux déclarations d’Obama

Le Hezbollah a qualifié Barack Obama de « simple fonctionnaire de l’entité sioniste » après l’appel du président américain à considérer le mouvement chiite libanais comme une organisation terroriste. « Obama veut que les Arabes acceptent un État strictement juif dans la région et entament une normalisation complète avec lui alors qu’il n’a pas évoqué une seule des demandes légitimes des Palestiniens comme le retour des réfugiés, le statut de la ville de Jérusalem ou l’arrêt de la colonisation », a ajouté cette organisation dans un communiqué publié dans la nuit de jeudi à vendredi.

Après 3 jours et 3 nuits, la visite d’OBAMA continue : le secrétaire d’Etat américain John Kerry, qui accompagnait le président Barack Obama, doit vraisemblablement s’entretenir séparément le 23 mars avec le Premier ministre israélien, selon un responsable officiel américain.

 

 

Analyse par lez Rav DUFOUR de Modia.org

C – LE POINT APRES LA GRANDE CONFÉRENCE DE OBAMA (20 mars 2013):

1 – La conférence fut préparée à l’américaine: sélection draconienne du public prêt à applaudir, contrôle de leur attitude sur place etc. Un seul incident survint quand un étudiant arabe cria : « Free Palestine, fin à l’occupation » et fut expulsé. Ce public ultra choisi applaudit continuellement aux propos de Obama quels qu’il soient, spécialement à tous ceux qui répétaient: ‘Il n’est pas juste que le peuple palestinien soit sous occupation, soit, soit, etc ». Cela suffit à prouver que ce fut une représentation combinée, théâtrale, non représentative dans les réactions du public et sans véritable valeur effective mais une long liste d’accusations contre Israël applaudies uniquement par un public d’extrême gauche qui ne trouve guère de représentation dans les élections en Israël. Vérifier en écoutant le discours et les applaudissements comme dans les congrès des anciens partis communistes. Lire ce lien. Voici ses mots accusateurs par exemple et applaudis par ce public non représentatif: « the Palestinian people’s right to self-determination, their right to justice must also be recognized…Put yourself in their shoes. It is not fair that a Palestinian child cannot grow up in a state of their own. » Regarding the settlers and the occupation… It’s not just when settler violence against Palestinians goes unpunished… It’s not right to prevent Palestinians from farming their lands or restricting a student’s ability to move around the West Bank or displace Palestinian families from their homes » etc.etc… 2 – Obama revint maintes et maintes fois sur le fait qu’il est un ami d’Israël qui fait la louange tous azimuths de ce peuple, le soutient, l’aide sous toutes formes et qu’on peut lui donner totale confiance. Il aura convaincu sans aucun doute et cela n’était pas son discours auparavant. Dans la soirée, dans le repas commun, il a continué dans ce style, brillant dans le jeu des émotions, insérant des mots ou expressions d’hébreu en remarquable comédien de grand  et distingué talent. On savait que chaque point était préparé avec précision incroyable avec une équipe d’experts, mais il est sûr aussi qu’il est extrèmement doué pour séduire et le public officiel « invité » a semblé n’avoir aucune résistance devant cela; leurs mots à la sortie furent: « zé haya méraghesh » (ce fut émouvant »). Par contre, le parti Habayit hayéhoudi, de droite et qui est monté en force aux dernières élections et fait partie du nouveau gouvernement a commencé une critique point par point de ce qu’ils appellent des erreurs de connaissance du dossier sur le terrain et dans l’histoire (Lire ce lien: Lire ce lien ). « L’association américaine des Juifs pour la terre d’Israël » a exprimé son indignation que Obama ait agi ainsi par des effets publics et n’ait pas osé présenter ses thèses devant la Knesset qui gère le pays au nom du peuple. 3 – Il a tracé sa stratégie et ses thèses: trois étapes, d’abord la sécurité, ensuite la paix, puis enfin l’aboutissement de négociations. Miser sur le fait que la jeune génération de Palestiniens et d’Israéliens est identique (affirmation gratuite) dans son désir de paix. Et donc on peut se lancer dans sa thèse : la négociation entre deux peuples qui ont droit chacun à leur Etat au même titre sur le territoire (il ne tient nullement compte du fait que les Palestiniens n’acceptent pas les termes d’Etat juif et ne sont pas non plus prêts à quitter le territoire israélien). Et il soutient que Abou Mazen est fiable. (Il semble avoir oublié toutes les nombreuses composantes anti-israéliennes de Palestiniens et aboutit ainsi à une simplification hors réalité, et sous les applaudissements continus du public choisi). 4 – En conséquence, il affirme que la conception de la seule sécurité n’est pas valable, ni celle des constructions juives dans les territoires disputés, et que le danger n’est pas chez les Palestiniens mais chez l’Iran et qu’il ne fera pas de concessions sur ce point (mais on sait qu’il y a divergence entre lui et Netanyahou sur l’avancée de l’Iran dans le nucléaire). 5 – Il a terminé par l’affirmation: « Que Elokim garde Israël et les USA ». 6 – L’avantage de ce discours est l’élément nouveau  de l’amitié de Obama (attitude sans aucun doute face à une opinion américaine favorable à 68 pour cent à Israël de son amitié sûre envers Israël dans ses choix politiques et face à l’entrée en action prochaine sur le terrain de son ministre accusé de passé anti-israélien). 7 – Il reste à voir maintenant comment les courants très différents qui composent le nouveau gouvernement israélien réagiront à ce qui apparaît comme largement divergeant de leurs convictions fermes. 8 – Obama a agi en acculant Netanyahou à adopter ses thèses et à montrer qu’ils forment un couple politique identique sur le problème palestinien, contrairement aux courants internes qui montent en Israël. Comment Netanyahou réagira-t’il, spécialement dans son refus de bloquer les constructions en Judée et Samarie? 9 – Sans aucun doute, ce discours prépare sa visite qui va commencer à Ramallah dans le territoire de l’Autorité palestinienne.

B- LE POINT APRES LA CONFÉRENCE DE PRESSE DE  OBAMA ET NETANYAHOU (20 mars 2013):   1 – APPAREMMENT aucune grande révélation. Beaucoup de mots agréables réciproques. MAIS Bibi (comme le nomme publiquement Obama) a tenu a affirmer pour la première fois de façon claire-et-absolue qu’il veut deux Etats (Israël et l’Etat palestinien) qui vivront en bonnes relations. Obama a repris cette donnée. Et les deux ont préparé ainsi ensemble l’entrée de Obama dans les territoires palestiniens pour parler de leurs droits face aux Juifs et Israéliens. 2 – Aucun des deux n’a parlé des habitations juives en Judée-Samarie et nous savons ainsi que Netanyahou n’a pas de principes clairs sur ce sujet et qu’ils se sont mis d’accord pour prendre cette position commune, mais de parler seulement du droit à l’Etat palestinien. Ils ont pris probablement ensemble cette ligne pour permettre à Obama d’exprimer des positions favorables aux Palestiniens dans ses discours demain et ensuite dans les territoires qu’ils veulent obtenir. Affirmera-t’il là-bas également la définition d’Israël comme Etat du peuple juif, ce que contestent tous les Palestiniens.3 – Les deux ont affirmé le droit de chacun d’assurer la sécurité de son peuple militairement s’il le faut et d’en juger par soi-même. Et les USA continueront à aider financièrement Israël pour cela. 4 – Il y a eu une différence: Bibi pense qu’il « faut » une intervention militaire contre l’Iran qui ne respecte pas les pressions internationales et est un danger certain pour Israël. Obama pense qu’il faut « continuer » les pressions (donc divergence) et Obama ne place pas la menace iranienne au premier plan de ses préoccupations ni des dangers. Il ne semble pas qu’il s’opposera si Israël intervient militairement mais gardera sa position de non-intervention. Pourquoi? Il ne l’a pas précisé. 5- Leur grand résultat: ils font équipe commune sur un point, le droit des Palestiniens d’accéder à leur Etat. Chaque citoyen jugera par soi-même s’il partage ou non le point de vue de ces deux gouvernants. En tous cas, c’est une grave erreur de jugement de penser que Obama aurait limité ses ambitions sur le conflit palestinien et laisse Bibi faire ce qu’il veut.  En fait, il a obtenu exactement le plus qu’il pouvait souhaiter et il l’a fait porter par Bibi soi-même. Il faudra un jour étudier pourquoi Bibi -derrière ses apparents mouvement d’humeur par rapport à des dirigeants américains- se soumet et favorise leurs choix. Ce fut souvent clair, ce l’est éminemment cette fois concernant la question palestinienne. Bien plus que ne le fit Sharon car il ne s’agit pas seulement de la Bande de Gaza. Obama a ainsi gagné: « accordez-moi ce que je veux pour les Palestiniens et je vous laisse faire ce que vous voulez avec l’Iran ». Et Bibi n’a pas pu ou n’a pas voulu être opposant. Pourquoi ? L’histoire nous l’apprendra un jour. 6 – Mais il est certain qu’il y a des ministres israéliens qui ne partagent nullement le point de vue de leur Premier ministre et de cette nouvelle équipe sur ce point qui est devenu commun dans le duo Obama-Netanyahou. Nous verrons comment ces ministres et leurs partis réagiront.

7 – La seule question à notre niveau: comment pouvons-nous aider dans ce contexte? A chacun de chercher selon ce qu’il est et aussi d’agir. Et chercher aussi l’éclairage non seulement de la Torah mais aussi de l’ensemble du Tanakh, la Bible, transmis pour cela.

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A – LA  PHASE DE L’APPROCHE Une grande fête est préparée pour Obama dont on sait les positions pourtant statiques face à l’Iran (etc) alors que le soutien à Israël chez les citoyens américains atteint des sommets. Et les Palestiniens ragent pourtant contre Obama et ont été jusqu’à barrer son portrait de croix gammées…
Dans ses premiers discours, Obama a voulu faire passer un message (qu’il aime Israël, qu’il reconnaît « Israël homeland of the Jewish people », déclaration politique TRES IMPORTANTE) et qu’il tourne la page des heurts passés (avec Netanyahou) mais surtout sans en tirer des assurances car il ne semble pas faire de concessions dans ses idées théoriques de gauche sur les données du conflit vécu par Israël. Le fait qu’il se soit obstiné à choisir un ministre des Affaires étrangères (célèbre pour ses propos antiisraéliens en politique en dit long à beaucoup, et il a été contraint de réassurer lors de sa nomination) et il laisse à ce personnage qui est venu avec lui les réalisations concrètes et effectives pour le proche demain. Cela a produit dans le peuple aux USA une réaction en sens contraire : adhésion et soutien comme jamais envers Israël mais Obama qui vient d’être élu ne s’en affole pas, il règne. Au fur et à mesure de la visite, les commentateurs de diverses tendances politiques d’Israël disent que la chimie et l’affection sont grandes entre Obama et le Président Pérés en raison des choix très gauchistes extrêmes de Péres et qui sont très minoritaires en Israël, et ils en témoignent par leur grande proximité physique au cours de la journée. Obama a même certifié que Péres sera toujours dans le procesus de paix car ses positions sont les meilleures! Etonnant pourtant qu’il ait marqué ainsi une distance envers le Chef du gouvernement, seul mandaté par le peuple d’Israël. A ne pas oublier. Car cela n’est guère important puisque l’est seulement ce qui va se passer entre Obama et Netanyahou, qui sont les 2 seuls décideurs, et sachons aussi que nous ne saurons pas exactement leurs échanges ni leurs décisions même dans le texte commun qu’ils co-signeront et porteront devant les micros à 20 heures et dans les jours suivants.

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Troisième et dernier jour de la visite d’Obama en Israël

Source: http://www.juif.org/diplomatie-moyen-orient/184889,troisieme-et-dernier-jour-de-la-visite-d-obama-en-israel.php

Il y a 4 heures – Benjamin Gabay

Le président américain Barack Obama entre vendredi dans sa troisième et dernière journée de son voyage en Israël.

Peu avant 9h00, Obama doit se rendre sur la tombe de Binyamin Zeev Herzl, le père du sionisme moderne, et de l’ancien premier ministre Yitzhak Rabin. Il déposera une couronne de fleurs sur chacune des tombes.

A 9h35, le président américain se rendra au mémorial Yad Vashem, et à 10h50, il tiendra une autre réunion avec le premier ministre Benyamin Netanyahou.

Suite à sa rencontre avec Netanyahou, Obama se rendra à Bethlehem pour visiter l’église de la nativité. A 15h30, il fera ses adieux à Israël lors d’une cérémonie officielle à l’aéroport Ben Gourion. Il prendra alors son envol pour la Jordanie, où il rencontrera le roi Abdallah II.

Jeudi, le président Obama et le premier ministre Netanyahou ont visité le musée d’Israël à Jérusalem, la plus importante institution culturelle de l’état d’Israël, classée parmi les leaders mondiaux en art et archéologie.La délégation a visité spécifiquement le Sanctuaire du Livre, l’exposition permanente dans laquelle on peut voir les Manuscrits de la Mer Morte et le Codex d’Alep.

Obama s’est ensuite rendu à Ramallah, où il a rencontré le président de l’autorité palestinienne, Mahmoud Abbas. Lors d’une conférence de presse avec Abbas, Obama a souligné que l’autorité palestinienne ne devrait pas imposer des conditions préalables aux négociations avec Israël, comme elle le fait depuis des années.

Le président a déclaré que la solution à deux états est la meilleure manière de mettre fin au conflit. Obama n’a pas condamné la construction juive en Judée Samarie, mais a dit qu’elle était un « obstacle » qui retarde le processus de paix.

Obama est ensuite retourné à Jérusalem, où il a prononcé un discours devant des centaines d’étudiants. Pendant le discours, le président a de nouveau appelé à la solution à deux états, ajoutant que les « israéliens doivent reconnaître que la colonisation continue est contre-productive pour la cause de la paix. »

Improvisant à des moments, et recevant des applaudissements chaleureux tout au long de son discours, Obama a finalement atteint le point où il a appelé les israéliens à faire pression contre leur propre gouvernement. « Les dirigeants politiques ne prennent pas de risques si leur peuple ne les pousse pas à prendre de risques, » a-t-il dit. « Vous devez créer le changement que vous voulez voir. Votre voix doit être plus forte que celle de ceux qui étouffent l’espoir. »

Le deuxième jour d’Obama en Israël s’est conclu par un dîner festif à la résidence du président Shimon Pères.Avant le dîner, Pères a décerné la médaille présidentielle à Obama. La médaille a été décernée à Obama pour sa contribution exceptionnelle à la sécurité d’Israël.

C’est la première fois qu’une décoration honorifique est décernée par un président israélien à un président qui est toujours en fonction. Pères a reçu l’an dernier la médaille de la liberté du président des Etats-Unis des mains d’Obama.

Le dîner de gala à la résidence du président a vu la présence du premier ministre et de son épouse, de divers représentants du public israélien et des responsables de l’administration américaine.

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