Vers un accord de paix Israël – Palestine grâce au tandem Pape / Trump ?

Le pape François avant son audience hebdomadaire, au Vatican, le 14 septembre 2016. (Crédit : AFP/Tiziana Fabi)Une visite du Pape en Israël pour les négociations de paix  : Le pape François pourrait venir en automne pour prôner la nécessité d’un accord de paix ; une délégation pourrait venir dès le mois prochain.

Cette information survient vingt-quatre heures après la rencontre entre le président américain Donald Trump et le souverain pontife à Rome. Trump a achevé mardi une visite au Moyen Orient en Israël, en Cisjordanie et en Arabie Saoudite.

En Israël, Trump a indiqué vouloir mener à bien « l’accord ultime » et voudrait aider à faciliter les négociations entre Israël et les Palestiniens. Il a chargé son gendre Jared Kushner et l’ancien avocat en droit de l’immobilier Jason Greenblatt d’ouvrir la voie. Greenblatt est revenu après son voyage et organise actuellement des réunions de suivi avec des responsables israéliens et palestiniens.Le pape françois, à gauche, échange des cadeaux avec le président américain Donald Trump durant une audience privée au Vatican, le 24 mai 2017 ( Crédit : Alessandra Tarantino/POOL/ AFP PHOTO / )

 

Après sa rencontre « fantastique » avec le pape, mercredi, le président américain a promis de promouvoir la paix dans le monde entier.

Le souverain pontife a appelé Israéliens et Palestiniens à conclure un accord de paix à de multiples reprises, plus récemment au mois de janvier.

Le pape s’était rendu en Israël en 2014, embarquant pour un voyage de trois jours qui lui avait aussi permis de rencontrer l’Autorité palestinienne.  En Israël, il avait prié au mur Occidental, laissant une note écrite à la main avec le « Notre père » écrit en espagnol, sa langue natale. Il avait rendu hommage aux victimes de l’Holocauste en baisant la main de plusieurs rescapés et avait accepté la requête d’Israël de prier à un mémorial des victimes d’attentats suicides à la bombe et autres attaques.

Le Pape, derrière ou devant Trump ?

Dans son premier point-presse en tant que porte-parole du département, Heather Nauert n’a pas répondu à une question sur la déclaration faite par le secrétaire-général des Nations unies Antonio Guterres qui déplorait 50 années « d’occupation israélienne » de la Cisjordanie, préférant noter que Trump et le secrétaire d’Etat Rex Tillerson sont déterminés à trouver un accord malgré les défis inévitables qui surgiront :  « La paix au Moyen-Orient est quelque chose qui est très important pour cette administration », a dit Nauert aux journalistes. « Le président et le secrétaire ont dit tous deux qu’ils reconnaissaient que ce ne sera pas facile et que les deux pays devront trouver un compromis ».

Tillerson, pour sa part, a récemment indiqué aux journalistes que Trump avait déployé « beaucoup d’énergie » auprès du Premier ministre Benjamin Netanyahu et du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas au cours de son voyage dans la région le mois dernier, au cours duquel il a tenté de donner un nouvel élan aux négociations : « Il a mis beaucoup de pression sur eux en leur disant qu’il était temps de reprendre place à la table des négociations », a ajouté Tillerson.

Depuis qu’il a pris ses fonctions, Trump a souligné à de multiples reprises son intention de réussir là où d’autres présidents avaient échoué en faisant aboutir un accord de statut final entre Israéliens et Palestiniens.  Nauert a répété cette détermination mercredi. « Le président a fait de ce sujet l’une de ses plus hautes priorités et nous oeuvrons à travailler avec ces deux entités pour tenter de les faire se rencontrer pour réfléchir au sujet d’un accord de paix au Moyen-Orient et de le finaliser », a-t-elle dit.

En effet, Trump a d’ores et déjà accueilli Netanyahu et Abbas à la Maison Blanche et a chargé son gendre Jared Kushner et l’ancien avocat spécialisé dans l’immobilier Jason Greenblatt de préparer le terrain à d’éventuels pourparlers.  Greenblatt, l’envoyé spécial de Trump pour les négociations internationales, a accompli des « tournées d’écoute » des protagonistes à travers toute la région. Durant ces déplacements, il a écouté les acteurs multiples du conflit, notamment les autres leaders arabes. Au cours du premier voyage à l’étranger de Trump, le mois dernier, qui a compris des étapes en Arabie saoudite, en Israël et en Cisjordanie, le président américain a prononcé un discours au musée d’Israël demandant aux deux parties de mettre de côté les « douleurs et les désaccords du passé » pour avancer vers la paix.

Trump a dit de manière répétée qu’il désirait négocier « l’accord ultime » entre les Israéliens et les Palestiniens et il a la conviction d’être en mesure de le faire. Trump a confié à son gendre Jared Kushner et à l’ancien avocat immobilier Jason Greenblatt la tâche de tracer la voie ouvrant à un accord.

Dans un discours prononcé mardi au musée d’Israël, le président n’a pas tari d’éloges sur Israël tout en demandant aux deux parties de faire des compromis pour avancer vers la paix. Il leur a vivement recommandé de mettre de côté « les douleurs et désaccords du passé » et a déclaré que les deux parties étaient prêtes à aller de l’avant.

Dans une rencontre avec le chef de l’opposition Isaac Herzog mardi, Kushner a expliqué que Washington avait l’intention d’avancer rapidement vers une reprise des négociations de paix entre Israël et les Palestiniens, a fait savoir un porte-parole de Herzog, tandis que l’envoyé de Trump Jason Greenblatt reviendrait dans la région la semaine prochaine de manière à ne pas laisser de « vide diplomatique ».

Kushner, qui, aux côtés de Greenblatt, l’envoyé chargé des négociations internationales a été mandaté par Trump pour relancer le processus de paix, aurait dit à Herzog : « Nous prévoyons d’avancer rapidement pour débuter le processus diplomatique qui nous fera parvenir à un accord ».

Trump, pour sa part, aurait dit à Herzog, chef de l’Union sioniste : « Je suis sérieux concernant cet accord et je suis déterminé ».  Herzog a indiqué à Trump que Netanyahu recevrait le soutien de l’opposition lors de l’éventuelle avancée d’un processus de paix.

Washington : ‘les deux parties seront contraintes à trouver un compromis’ pour un accord de paix au Moyen-Orient

Le porte-parole du département d’Etat a déclaré que Trump a fait de l’accord israélo-palestinien ‘l’une de ses plus hautes priorités’

Heather Nauert (Capture d'écran)

Heather Nauert (Capture d’écran)

Dans son premier point-presse en tant que porte-parole du département, Heather Nauert n’a pas répondu à une question sur la déclaration faite par le secrétaire-général des Nations unies Antonio Guterres qui déplorait 50 années « d’occupation israélienne » de la Cisjordanie, préférant noter que Trump et le secrétaire d’Etat Rex Tillerson sont déterminés à trouver un accord malgré les défis inévitables qui surgiront.

« La paix au Moyen-Orient est quelque chose qui est très important pour cette administration », a dit Nauert aux journalistes. « Le président et le secrétaire ont dit tous deux qu’ils reconnaissaient que ce ne sera pas facile et que les deux pays devront trouver un compromis ».

Tillerson, pour sa part, a récemment indiqué aux journalistes que Trump avait déployé « beaucoup d’énergie » auprès du Premier ministre Benjamin Netanyahu et du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas au cours de son voyage dans la région le mois dernier, au cours duquel il a tenté de donner un nouvel élan aux négociations.

« Il a mis beaucoup de pression sur eux en leur disant qu’il était temps de reprendre place à la table des négociations », a ajouté Tillerson.

Depuis qu’il a pris ses fonctions, Trump a souligné à de multiples reprises son intention de réussir là où d’autres présidents avaient échoué en faisant aboutir un accord de statut final entre Israéliens et Palestiniens.

Nauert a répété cette détermination mercredi. « Le président a fait de ce sujet l’une de ses plus hautes priorités et nous oeuvrons à travailler avec ces deux entités pour tenter de les faire se rencontrer pour réfléchir au sujet d’un accord de paix au Moyen-Orient et de le finaliser », a-t-elle dit.

En effet, Trump a d’ores et déjà accueilli Netanyahu et Abbas à la Maison Blanche et a chargé son gendre Jared Kushner et l’ancien avocat spécialisé dans l’immobilier Jason Greenblatt de préparer le terrain à d’éventuels pourparlers.

Greenblatt, l’envoyé spécial de Trump pour les négociations internationales, a accompli des « tournées d’écoute » des protagonistes à travers toute la région. Durant ces déplacements, il a écouté les acteurs multiples du conflit, notamment les autres leaders arabes.

Au cours du premier voyage à l’étranger de Trump, le mois dernier, qui a compris des étapes en Arabie saoudite, en Israël et en Cisjordanie, le président américain a prononcé un discours au musée d’Israël demandant aux deux parties de mettre de côté les « douleurs et les désaccords du passé » pour avancer vers la paix.

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Trump recherche ‘une série de principes communs’ dans la construction de l’élan pour la paix, selon un responsable

S’exprimant à bord d’Air Force One, un haut-responsable de l’administration a indiqué que les Etats-Unis veulent, lors d’une première phase, construire des liens plus forts dans la région entre Israël et le monde arabe

Le président Donald Trump et le Premier ministre  Benjamin Netanyahu à l'aéroport Ben Gurion, à la fin de la visite de Trump en Israël, le 23 mai 2017. (Crédit : Koby Gideon/GPO)

Le président Donald Trump et le Premier ministre Benjamin Netanyahu à l’aéroport Ben Gurion, à la fin de la visite de Trump en Israël, le 23 mai 2017. (Crédit : Koby Gideon/GPO)

Le responsable a expliqué que « le premier pas [vers la paix]… est de créer des relations qui soient chaleureuses et fortes dans le privé, avant de les rendre davantage publiques. Il faut également rassembler une série de principes communs auquel chacun des acteurs voudra se soumettre ».

Le responsable, lors d’un point-presse organisé à bord d’Air Force One alors que l’avion se dirigeait vers l’Italie après avoir quitté Israël, n’a pas donné de détails sur ces éventuels principes communs mais a déclaré que les efforts livrés devaient être à la fois « sereins et discrets ».

« Avec un peu de chance, plus nous saurons construire la confiance, plus nous aurons un dialogue ouvert autour de ces sujets et d’une manière qui n’a jamais existé auparavant, et je pense que cela nous donnera une plus grande chance de réussir à trouver une issue à ce problème ».

Le responsable a par ailleurs salué le voyage « très réussi » et « historique » en Arabie saoudite et en Israël, disant que Trump « a uni le monde musulman dans sa totalité d’une façon qui n’était pas survenue depuis des années ».

« L’objectif global que nous voulons accomplir ici, c’est vraiment de tenter de trouver un moyen pacifique de créer une nouvelle direction pour le Moyen-Orient », a expliqué le responsable, et de « construire des relations très fortes avec les différents acteurs, pas seulement les parties impliquées, mais tous les acteurs présents dans la région. Et essayer aussi de créer beaucoup d’impulsion et d’optimisme autour de la perspective de paix ».

Le voyage a « également été essentiel pour tenter de réinstaurer la crédibilité américaine dans la région », a poursuivi le responsable de l’administration Trump.

Trump a dit de manière répétée qu’il désirait négocier « l’accord ultime » entre les Israéliens et les Palestiniens et il a la conviction d’être en mesure de le faire. Trump a confié à son gendre Jared Kushner et à l’ancien avocat immobilier Jason Greenblatt la tâche de tracer la voie ouvrant à un accord.

Et pourtant, des responsables de la Maison Blanche avaient minimisé les perspectives d’une réelle percée lors de ce voyage, affirmant qu’il était important de revoir leurs ambitions alors qu’ils s’apprêtaient à s’aventurer sur des terrains qui ont déjà fait trébucher des diplomates plus aguerris.

Le haut-conseiller à la Maison Blanche Jared Kushner, à gauche, Ivanka Trump se rendent à une conférence de presse organisée à la résidence du président à Jérusalem le 22 mai 2017 (Crédit : Thomas Coex/ AFP Photo)

Dans un discours prononcé mardi au musée d’Israël, le président n’a pas tari d’éloges sur Israël tout en demandant aux deux parties de faire des compromis pour avancer vers la paix. Il leur a vivement recommandé de mettre de côté « les douleurs et désaccords du passé » et a déclaré que les deux parties étaient prêtes à aller de l’avant.

Le président a évité en particulier les questions épineuses qui ont entravé les efforts de paix depuis des décennies. Il n’a pas abordé la question des implantations israéliennes, le statut de Jérusalem ou même l’éventuelle insistance des Etats-Unis sur une solution à deux états – qui accorderait aux Palestiniens un territoire souverain.

Dans une rencontre avec le chef de l’opposition Isaac Herzog mardi, Kushner a expliqué que Washington avait l’intention d’avancer rapidement vers une reprise des négociations de paix entre Israël et les Palestiniens, a fait savoir un porte-parole de Herzog, tandis que l’envoyé de Trump Jason Greenblatt reviendrait dans la région la semaine prochaine de manière à ne pas laisser de « vide diplomatique ».

De gauche à droite La 'First Lady' américaine Melania Trump, le président Donald Trump, le chef de l'opposition Isaac Herzog et son épouse Michal Herzog au musée d'Israël à Jérusalem (Crédit : Haim Zach/GPO)

Herzog a rencontré Trump, Kushner et le Premier ministre Benjamin Netanyahu pendant quelques minutes à l’issue du discours du président américain au musée d’Israël et juste avant le départ de Trump du pays.

Kushner, qui, aux côtés de Greenblatt, l’envoyé chargé des négociations internationales a été mandaté par Trump pour relancer le processus de paix, aurait dit à Herzog : « Nous prévoyons d’avancer rapidement pour débuter le processus diplomatique qui nous fera parvenir à un accord ».

Selon Moav Vardi, de la Dixième chaîne, Kushner aurait également affirmé que Greenblatt reviendrait dès la semaine prochaine en Israël pour des discussions de suivi avec les deux parties. Il aurait ajouté à l’attention de Herzog que les Etats-Unis ne voulaient pas laisser « un vide diplomatique ».

Greenblatt a accompagné Trump au cours de sa visite de quarante-huit heures en Israël et il avait organisé une série de rencontres avec des responsables israéliens et palestiniens en amont de l’arrivée du président américain.

Trump, pour sa part, aurait dit à Herzog, chef de l’Union sioniste : « Je suis sérieux concernant cet accord et je suis déterminé ».

Herzog a indiqué à Trump que Netanyahu recevrait le soutien de l’opposition lors de l’éventuelle avancée d’un processus de paix.

La Deuxième chaîne a fait savoir que l’homme d’affaires et milliardaire américain Sheldon Adelson — allié de Trump et de Netanyahu – était également présent durant cette réunion. Sa présence n’a toutefois pas été confirmée par des responsables.

 

 

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