VATICAN : qui a intérêt à déstabiliser le trône de Saint Pierre et pourquoi ? (1)

foudre_vatican_AFPIl est de plus en plus évident que B16 n’a pas démissionné pour raison de santé ou de sénilité ! Il a été démissionné par des luttes fratricides internes à la curie, liées à des scandales financiers, eux-mêmes cachés par des scandales de moeurs…opportunément utilisés comme écrans de fumée !

Info et Intox sur ce sujet inondent le WEB, jusqu’à annoncer des plaintes pour « crimes contre l’humanité » (via des réseaux cléricaux pédophiles) contre la personne de Ratzinger !

« C’est ainsi que certains invoquent un certain Tribunal International pour les Crimes des Eglises et des Etats ! C’est une blague de mauvais goût d’étudiants désœuvrés, largement relayée par ceux qui cherchent à nuire au VAtican. L’ITCCS se présente comme un tribunal international populaire, mais ce n’est qu’un groupuscule de bloggueurs, comme il y en a des millions sur le net, sans aucune légitimité, sans la moindre autorité…Vous ne vous étonnerez pas qu’ils situent le quartier général de leur tribunal fictif et totalement virtuel à Londres, puis au Canada et dernièrement à Bruxelles. Leurs «sponsors » sont des pseudo-organisations dans un certain nombre de pays. Ces organisations n’existent pas. La première chose à vérifier, c’est qui a créé le site ITCCS.org en faisant une recherche sur WHOIS. Le site a été enregistré par une graphiste d’une province paumée du Canada, qui s’appelle la Colombie Britannique. Rien à voir avec les sièges du pouvoir, qu’il soit à Londres, La Haye, Washington… ou Bruxelles. » (Info LIESI)

Le VATICAN fait l’objet d’une attaque en règle INTERNATIONALEMENT coordonnée : qui a ce pouvoir et dans quel objectif ? Pourquoi vouloir détruire l’Eglise de Rome ? Qui installer à la place de B16 et pour conduire quelle politique spirituelle ?

Sous le pontificat de Benoit XVI, l’église catholique a été attaquée en permanence, que ce soit pour des affaires de mœurs ou pour des histoires financières. La main occulte qui dirige ces attaques est extrêmement puissante tant au niveau bancaire qu’au niveau médiatique.  Qui cherche à détruire Rome en tant que centre de pouvoir spirituel et à créer 1,2 milliards d’orphelins spirituels ?

Rappel : le 15 février 2012, la sulfureuse banque JP Morgan informait le Saint Siège que le compte de IOR, la Banque du Vatican, à sa succursale de Milan serait clôturé d’autorité au 30 mars suivant. Cette décision de la Banque américaine  avait été prise du fait du manque d’informations sur des transferts d’argent obscurs. 1,5 milliard d’Euros avaient transité sur le compte en 18 mois sans justification en « sweeping facility », autrement dit, ce compte vidé tous les soirs, ne servait qu’à faire transiter de l’argent vers un autre compte de l’IOR en Allemagne. JPM n’était que l’une des banques travaillant avec l’IOR et sur ce seul compte transitaient près de 80 millions d’Euros par mois.

En mai 2012Paolo Gabriele, le majordome du Saint Père était arrêté  et d’autre part, le Président de l’IOR, Ettore Gotti Tedeschi, était limogé à l’unanimité du conseil d’administration. Le premier avait photocopié plus d’un millier de documents ultra-confidentiels, qu’il avait transmis notamment à un journaliste italien, Gianluigi Nuzzi, alors que le second avait constitué un dossier de documents encore plus secrets pour se préserver, documents qui avaient été saisis par la justice italienne.

Le 1er janvier 2013 à la demande de la Banque d’Italie, la Finance Internationale a d’abord coupé la cité papale des réseaux électroniques de cartes bancaires avant de bannir la Banque Vaticane du système SWIFT, comme elle l’a fait avec l’Iran. Les touristes, les pèlerins ne pouvaient utiliser leurs cartes de crédit et encore moins utiliser des Distributeurs de billets. En 39 jours, la Cité vaticane aurait eu un manque à gagner de 1.170.000 euros, rien qu’avec les dépenses des touristes. Ceux-ci ont dépensé 91 millions d’euros en 2011.

Le 5 février 2013, le Corriere della Sierra mettait en cause l’IOR, la Banque du Vatican sur des transactions douteuses avec la Banca Monte Paschi, à deux doigts d’une faillite qui parait frauduleuse à plus d’un titre. D’une part, une enquête est en cours sur des transactions douteuses sur des produits dérivés, qui auraient servi à maquiller les comptes de la Banque de 2006 à 2009, quand Mario Draghi présidait à la Banque d’Italie… D’autre part, avec l’argent de l’IOR en provenance de plusieurs comptes, Monte Paschi a racheté une banque concurrente, Antonvenetta, lui permettant de devenir la première banque d’Italie. Cette banque avait été vendue à ABN pour 3 milliards d’euros, qui la revend à Santander pour 6 Mds€, qui la revend à Monte Paschi pour 10,3 Milliards. Quand on sait que Goldman Sachs (GS) était le conseiller d’ABN dans l’achat d’Antonvenetta, et que le représentant de GS pour l’Europe était Mario Draghi… que l’on retrouve ensuite à la tête de la Banque d’Italie, pour superviser les maquillages de comptes et pour renflouer une première fois la Monte Paschi  de 1,9 milliard d’Euros. Aujourd’hui, c’est un autre homme de Goldman Sachs, Mario Monti, qui promet de renflouer à nouveau la banque de 3,9 Mds d’Euros, qui seront remboursés en produits dérivés. Autrement dit, dans le meilleur des cas, l’état ne sera pas remboursé, dans le pire, il va se retrouver avec des bombes à retardement, qui ne feront que gonfler la dette italienne et déstabiliser l’europe. Goldman Sachs est partout dans cette affaire…

11 février démission du Pape

Au lendemain de la démission de Benoît XVI, comme par magie, tous les interdits tombent, les D.A.B remarchent et SWIFT refleurit. Le 13 février, Huffingtonpost d’Anne Sinclair, qui est dans les secrets de la Haute Finance, annonce que la Banque du Vatican, l’IOR, va retrouver un président d’ici une semaine, après une période de 9 mois sans dirigeant. La démission de Benoît XVI est le résultat d’une lutte d’influence au niveau financier…cachée par des révélations de moeurs connus depuis toujours et opportunément lachée à l’opinion publique aujourd’hui, qui écoeurée, va se tourner vers d’autres « guides spirituels » ?

Le prochain Pape : soit il est imposé par les anglo-saxons (moins 1…le cardinal d’Ecosse !) pour mettre en oeuvre la partition géopolitique transatlantique avec une permissivité accrue des moeurs, soit la curie romaine orthodoxe s’organise, résiste et tente de faire le ménage en interne (le Cardinal Bertone) ! Dans les 2 cas, c’est l’implosion interne des Etats pontificaux en proie à un problème de gouvernance insolvable. Une banqueroute financière pourrait précipiter la BASILIC ( serpent !) Saint Pierre dans les enfers de Dante…

La question devient alors : QUI a intérêt à réaliser artificiellement la vraie-fausse prophétie de Saint Malachie qui annonce l’élection du dernier des Papes, le Pape Noir ? Barack Obama se dirige vers Israël (20 mars) pour annoncer « la paix » au moment même où les cardinaux seront rassemblés à Rome pour le conclave pour élire… le dernier pape : Petrus Romanus ? Coïncidence de calendrier ? Non ! Car la date du conclave a été expressement avancée…

Soyons circonspects dans nos jugements et ne mélons pas notre voix à cette offensive internationale qui vise à « déshabiller la prostituée » car « D.ieu a mis dans leur coeur de réaliser Ses propres desseins… »…et ceux qui mènent cette offensive sont bien pires que la prostituée ! Nous sommes à l’aube d’un évènement planétaire et fâcheux. Ce qui se passe actuellement à Rome est très important. Restons informés et non intoxiqués. Gardons le bon sens et la bonne lecture des évènements.

A suivre…cette affaire est grave. Pas pour la curie, mais pour le milliard de fidèles qui abandonera sa Foi pour se tourner vers d’autres idôles et fables. « Trouvera-t-Il la Foi…? »

 

Un cardinal écossais accusé de «comportement indécent» démissionne

 

          (Mis à jour: )

Le cardinal Keith O'Brien devant les portes de la cathédrale St-Mary, à Edimbourg, en mai 2007.

Le cardinal Keith O’Brien devant les portes de la cathédrale St-Mary, à Edimbourg, en mai 2007. (Photo David Moir. Reuters)

actualisé Keith O’Brien devait participer au conclave qui élira le successeur de Benoît XVI. Il quitte sa fonction d’archevêque et, bien que toujours cardinal, ne se rendra pas à Rome.

Libération

Le cardinal Keith O’Brien, principal ecclésiastique catholique en Grande-Bretagne, a annoncé lundi sa démission de son poste d’archevêque alors qu’il est soupçonné de comportement indécent et a précisé qu’il ne participerait pas au conclave chargé d’élire le nouveau pape.

«Le Saint-Père le pape Benoît XVI a accepté le 18 février la démission de son éminence le cardinal O’Brien de la gouvernance de l’archidiocèse de Saint Andrews et Edimbourg (Ecosse)», a annoncé l’Eglise catholique d’Ecosse dans un communiqué, confirmant une information annoncée plus tôt par les chaînes de télévision britanniques BBC et Sky News.

Keith O’Brien avait annoncé en novembre qu’il comptait démissionner de son poste d’archevêque de Saint Andrews et Edimbourg (Ecosse) en mars 2013, à l’occasion de son 75e anniversaire. Mais «le Saint-Père a désormais décidé que ma démission prendrait effet aujourd’hui, le 25 février 2013», a déclaré le cardinal dans un communiqué. «Au vu de mes années de ministère, je remercie Dieu pour tout ce que j’ai pu faire de bien. Pour mes échecs, je demande pardon à tous ceux que j’ai offensés», a-t-il ajouté.

Le cardinal O’Brien, 74 ans, est accusé par trois prêtres et un ancien prêtre de comportement indécent, selon le journal britannique The Observer. Il conteste ces allégations qui ont été transmises à Rome une semaine avant l’annonce de la renonciation du Pape Benoît XVI, le 11 février. «Je ne me rendrai pas au conclave en personne», a ajouté Keith O’Brien. «Je ne souhaite pas que les médias se focalisent sur moi à Rome, mais plutôt sur le pape Benoît XVI et son successeur».

Selon The Observer, les quatre plaignants du diocèse de St Andrews et Edimbourg, en Ecosse, ont affirmé au nonce apostolique en Grande-Bretagne, l’archevêque Antonio Mennini, que Mgr O’Brien avait commis des «actes inappropriés» il y a 33 ans. L’un des prêtres se plaint d’avoir été la victime d’attentions non désirées de la part du cardinal à l’issue d’une soirée très arrosée. Un autre prétend que Mgr O’Brien profitait de prières nocturnes pour avoir des contacts inappropriés.

Les prises de position conservatrices de Mgr O’Brien sur l’homosexualité lui ont attiré l’ire de la communauté gay. En 2012, il a été désigné «bigot de l’année» par l’association gay et lesbienne Stonewall. Le cardinal O’Brien, qui doit prendre sa retraite le mois prochain, a récemment déclaré que le mariage entre personnes du même sexe «serait nuisible au bien-être physique, mental et spirituel des contractants» et affirmé depuis longtemps son opposition à l’adoption par les couples gays.

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Un scandale derrière la démission du pape Benoît XVI?

Le Vatican pourrait être au coeur d’un nouveau scandale.

DR
            Par RFI

A quelques jours de la fin du pontificat de Benoît XVI, un article publié en Une du quotidien italien Repubblica relance les spéculations sur le rôle qu’auraient joué les conclusions d’un rapport confidentiel dans la décision de démission du pape.

 

Le titre de la Repubblica est pour le moins accrocheur : « Sexe et carrière, les chantages au Vatican derrière la renonciation de Benoît XVI ». On y apprend l’essentiel du scandale qui aurait achevé de convaincre Benoît XVI de renoncer à sa charge. Selon le journal, il s’agit de hauts prélats du Vatican qui entretenaient des relations homosexuelles avec des laïcs et auraient subi le chantage de ce que le journal appelle un « lobby homosexuel ».

L’article indique que le rapport confirme des informations déjà évoquées dans l’affaire Vatileaks : les rencontres « mondaines » de certains prélats dans des saunas, centres esthétiques du centre de Rome, etc. Peu de précisions toutefois, notamment sur la monnaie d’échange de ces chantages. Tout juste quelques noms, comme celui de l’ancien gentilhomme de sa sainteté, Angelo Balducci qui, selon la presse, aimait s’entourer d’enfants de chœur, et qui a été impliqué dans des affaires de mœurs et de corruption et arrêté en 2010.

L’article décrit en revanche longuement le processus de l’enquête et laisse clairement entendre que ce rapport pourrait être une véritable bombe à retardement entre les mains du successeur de Benoît XVI. Le porte-parole du Vatican, Federico Lombardi, a immédiatement qualifié ces informations de fantaisistes et ajouté qu’il n’y aurait ni démenti ni commentaire sur cette affaire.

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Société RSS

Démission de Benoît XVI: un « lobby gay » derrière le scandale Vatileaks?

Par LEXPRESS.fr, publié le

Selon le journal italien Repubblica, le rapport de trois cardinaux démontrant l’influence néfaste de certains laïcs sur des prélats dans le scandale des fuites au Vatican aurait conforté le pape Benoît XVI dans sa volonté de démissionner. L’Eglise catholique se refuse à commenter.

Selon le journal Repubblica, le pape Benoît XVI aurait démissioné après avoir appris qu’un « lobby gay » impliquant prélats et laïcs étaiet au coeur du scandale Vatileaks.AFP

Des spéculations, que le Vatican n’a pas confirmées, sont apparues jeudi dans la presse italienne sur un « lobby gay » qui aurait exercé du chantage sur certains prélats du petit Etat, dans le contexte du scandale de fuites « Vatileaks » de l’an dernier.

Selon un article publié en Une du quotidien italien Repubblica, la décision de Benoît XVI de renoncer à sa charge pourrait avoir été renforcée par sa vive contrariété après avoir pris connaissance des résultats de l’enquête ultra-secrète menée au sein de la Curie par une commission de trois cardinaux à la retraite.

Ceux-ci avaient été nommés l’an dernier par Benoît XVI après l’éclatement de fuites « Vatileaks ».

Ni « démentis, ni commentaires, ni confirmations » du Vatican

Le porte-parole, le père Federico Lombardi, a réagi en jugeant fantaisistes ou faux plusieurs points de l’article. Il a annoncé qu’il n’y aurait ni « démentis, ni commentaires, ni confirmations » sur les « affirmations et opinions » diffusées par la presse en cette période, et que les trois cardinaux n’accorderaient pas d’interviews.

Le père Lombardi avait indiqué auparavant que la décision historique du pape de renoncer à sa charge n’était due à aucune « dépression », ni à des motifs psychologiques mais à l’affaiblissement de ses forces.

Dans un article aux accents volontiers sensationnalistes, intitulé « Sexe et carrière, les chantages au Vatican derrière la renonciation de Benoît XVI », Repubblica établit un lien direct entre le rapport des cardinaux Juliàn Herranz, Jozef Tomko et Salvatore De Giorgi et la décision du pape de renoncer.

Des liens de « nature mondaine » entre des prélats et des laïcs

Selon le journal, le cardinal espagnol Herranz aurait évoqué le 9 octobre devant lui le dossier « le plus scabreux », à savoir « un réseau transversal uni par l’orientation sexuelle » et, « pour la première fois, le mot homosexualité était prononcé » dans l’appartement pontifical.

D’après Repubblica, le rapport indiquerait que certains prélats auraient subi « l’influence extérieure » (autrement dit le chantage) de laïcs auxquels ils seraient liés par des liens de « nature mondaine ».

Deux jours plus tard, le pape, dans un discours improvisé au ton pessimiste, évoquait sous forme de métaphore « les mauvais poissons » qui sont pêchés dans le filet de l’Eglise, le soir même de l’ouverture de l’Année de la foi.

Le rapport final aurait été remis au pape le 17 décembre par les trois hauts prélats: soit deux tomes de 300 pages, contenant noms et détails de l’affaire « Vatileaks ».

A l’approche de l’entrée en conclave, les articles à sensation risquent de se multiplier dans la presse italienne, entre rumeurs et intérêts personnels cherchant à peser sur l’élection, selon les experts des questions vaticanes.

Avec

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Des scandales pédophiles rattrapent les cardinaux électeurs

(20/02/2013)

Les partisans de Benoît XVI regrettent qu’on le diabolise sur le thème de la pédophilie

ROME Les victimes d’abus sexuels commis par des prêtres placent peu d’espoir dans le prochain pape, alors qu’enfle la controverse sur un cardinal américain, accusé d’avoir couvert les agissements de dizaines de pédophiles, qui doit participer à l’élection du successeur de Benoît XVI.
L’association américaine Catholics United a lancé une pétition pour empêcher l’ex-archevêque de Los Angeles (1985-2011) Roger Mahony, 76 ans, de se rendre au conclave.
Il y a un mois, le cardinal a été relevé de toutes ses fonctions « administratives et publiques » pour avoir couvert des prêtres, auteurs de dizaines d’abus pédophiles commis dans son diocèse dans les années 80.
Pour les associations de victimes, son comportement est l’exemple même de ce que Benoît XVI n’a pas réussi à remettre en ordre au sein de l’Église.
Les partisans de Benoît XVI regrettent qu’on le diabolise sur le thème de la pédophilie. Pour eux, il a été le premier pape à affronter réellement le problème, rencontrer les victimes, tenter d’énoncer des règles pour que ces abus ne se reproduisent plus.
« Sur le thème des abus sexuels, l’Église a vraiment changé d’attitude pendant son pontificat », assure Marco Scarpati, directeur pour l’Italie d’Ecpat, une organisation internationale contre la prostitution infantile et la pédopornographie.
En mai 2011, le Saint-Siège a demandé à toutes les conférences épiscopales de prendre des mesures anti-pédophilie. A ce jour, les trois-quarts ont répondu, a indiqué le nouveau promoteur de justice (procureur) du Vatican, le père américain Robert Oliver.
Mais selon les porte-voix des victimes, on est encore loin du compte. « Nous ne sommes absolument pas optimistes », a estimé Sue Cox, membre de l’association britannique Survivors Europe, et elle-même victime d’un prêtre pédophile. « Ils voudraient que l’affaire soit close et essaieront d’étouffer le passé. »
Le scandale des prêtres pédophiles a éclaté avec une première série d’affaires il y a plus d’une dizaine d’années, touchant particulièrement les Etats-Unis. Il a rebondi en 2010 avec une vague de révélations en Irlande, en Australie, aux Etats-Unis, en Allemagne et en Belgique.
Le Vatican a indiqué récemment qu’il continuait de recevoir près de 600 plaintes chaque année, pour des cas de pédophilie datant surtout des années 60, 70 et 80.
Selon Sue Cox et d’autres militants, plusieurs des cardinaux qui participeront au conclave sont directement ou indirectement impliqués.
Outre Roger Mahony, ils citent le cardinal Justin Francis Rigali, 77 ans, retraité de l’archevêché de Philadelphie. Officiellement, il a quitté ses fonctions en raison de son âge mais, selon eux, son départ est lié à une série d’abus ayant impliqué 37 prêtres de l’archevêché.
Le cardinal belge, Godfried Danneels, 79 ans, a été mis en cause il y a trois ans après la saisie de documents informatiques à son domicile prouvant qu’il aurait aidé à cacher des centaines de cas de pédophilie.
Le cardinal irlandais Sean Brady, 73 ans, chef de l’Eglise irlandaise pendant 16 ans, avait présenté des excuses publiques en mai 2012 pour n’avoir pas référé à la police des exactions d’un prêtre pédophile de son diocèse commises dans les années 70.
Pour Robert Hoatson, chef du groupe américain Road to Recovery, éradiquer vraiment le fléau de la pédophilie « signifierait limoger tous les évêques qui ont couvert les abus ».

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Qui pour remplacer  Benoît XVI ?

 

 

 

 

Le futur pape sera-t-il Italien, ou pour la première fois Africain ou Sud-américain ? À moins qu’il ne soit Québécois… Les paris sont ouverts y compris chez les bookmakers… de Londres à l’écoute des rumeurs de Vatican.

 
 

Le futur pape sera-t-il Italien, ou pour la première fois Africain ou Sud-américain ? À moins qu’il ne soit Québécois… Les paris sont ouverts y compris chez les bookmakers… de Londres à l’écoute des rumeurs de Vatican.

Un nom revient le plus souvent pour succéder à Benoît XVI : Angelo Scola, 71 ans. L’archevêque de Milan, a pour lui d’avoir été quasiment adoubé par Benoît XVI puisque ce dernier s’est rendu à Venise en 2011 (dont il était le Patriarche) et en mai dernier à Milan. Angelo Scola est Italien, ce qui est un bon point. Mais le fait d’être proche de la droite italienne pourrait le desservir (1).

Face à lui et à son ambition, il y aura Marc Ouellet, 68 ans. Ce Québécois préside la Congrégation des évêques ; un pouvoir qui le met dans la liste des successeurs potentiels. Il y aura aussi Peter Turkson, l’un des deux Africains à pouvoir prétendre à l’élection avec Robert Sarah. Le premier, un Ghanéen de 64 ans, était déjà papabile pendant le pontificat de Jean-Paul II et le second, Guinéen, est le président du Conseil pontifical, ce qui lui donne du poids dans le conclave. Le Nigérian Francis Arinze a 80 ans, ce qui joue contre lui.

Citons aussi Peter Erdo, Hongrois de 60 ans, président du Conseil des conférences épiscopales européennes et Odilo Pedro Scherer, 62 ans, archevêque de Sao Paulo. Cette figure latino-américaine est le concurrent direct de Joao Braz de Aviz, 65 ans, Brésilien progressiste, préfet de la Congrégation pour les instituts de vie consacrée et les sociétés de vie apostolique ce qui le met au contact de tous ceux qui comptent.

Mais le tout est de savoir si cela suffira pour lutter contre Angelo Scola et ses rivaux italiens : l’outsider Gianfranco Ravasi, 70 ans, fin communicant ; Giuseppe Bertello, 70 ans, diplomate ; Angelo Bagnasco, 69 ans, archevêque de Gênes, ou Dionigi Tettamanzi, habile gestionnaire qui ne parle qu’italien mais est quand même considéré comme papabile malgré son âge (presque 79 ans). Reste aussi à savoir quel poids les cardinaux accorderont aux critères géographiques et linguistiques, mais surtout théologiques et médicaux.

Le seul espoir français est l’archevêque de Paris André Vingt-Trois, 70 ans, mais il a deux défauts : il ne parle pas italien et le fait qu’il ait critiqué le fonctionnement du Vatican n’a pas été bien pris. Ce serait donc une surprise, tout comme la nomination de Christoph Schonborn,l’Autrichien de 67 ans qui parle sept langues sans accent mais qui est favorable au mariage des prêtres…

(1) Source Le Vatican indiscret de Caroline Pigozzi (éd. Plon).

 

 

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