Lundi 5 mars, le Premier ministre israélien B. NETANYAHOU est attendu par le B.H.OBAMA à la maison blanche. Lundi 27 février, le président israélien Shimon Peres et son ministre de la Défense Ehud Barak se sont tous deux rendus à Washington pour deux réunions indépendantes, mais urgentes. Lors de ces dernières semaines, le secrétaire américain à la Défense Leon Panetta, le chef d’état-major des armées Martin Dempsey et le conseiller à la Sécurité nationale Tom Donilon ont fait le voyage à Jérusalem. Ehud Barak a eu rendez-vous avec Leon Panetta et le vice-président Joe Biden. Shimon Peres a rencontré le président Barack Obama.
Israël presse les Etats-Unis, qui freinent Israël. Antony Blinken, conseiller à la sécurité nationale du vice-président américain Joseph Biden, a réitéré mardi les vues de l’administration américaine. « Il est encore temps pour la diplomatie au travail», a dit Blinken à l’Israel Policy Forum à New York. Toutefois, il a admis que les renseignements des États-Unis sur la question iranienne étaient «imparfaits». Blinken a déclaré qu’il comprenait qu’Israël voit le programme nucléaire iranien comme une menace existentielle, et a ajouté, « Israël doit prendre ses propres décisions. Nous n’avons pas à dire à nos alliés et partenaires ce qu’ils doivent faire lorsqu’ il s’agit de leur propre sécurité nationale. ». Au cours d’une audience du Sénat mardi, il a été demandé au Chef d’état-Major Dempsey si les Etats-Unis avaient exclu une frappe militaire sur l’Iran, il a répondu: «Absolument pas. »
Des membres du Pentagone ont revele a Bloomberg qu’ils ont prepare les options militaires, comprenant l’approvisionnememt en vol des avions de l’armee de l’air israelienne, l’attaque des batiments centraux du pouvoir iranien – y compris les installations des gardiens de la revolution, les bases de l’armee iranienne, et les bureaux des renseignements et de la securite du pouvoir de Teheran. le Commandant de l’armee de l’air americaine a declare que l’armee a prepare les options d’une attaque des installations nucleaires iraniennes. D’apres un article de Bloomberg, le General Norton Schwartz a declare aux journalistes : « avec ce que nous pouvons faire, vous ne voudriez pas etre dans la region quand ca va se passer ».
Traduction bing de l’article original en hébreu sur Haaretz, ICI !
Le Washington Post a rapporte que des responsables americains ont declare que l’armee americaine est de plus en plus persuadee qu’une attaque au moyen de « toutes les bombes destructrices de bunkers » – des bombes de 13 tonnes qui peuvent penetrer des installation souterraines – peut endommager serieusement le programme d’enrichissement d’uranium du pouvoir iranien.
Netanyahu pense que le gouvernement americain tente de rallier a sa cause le public israelien contre une attaque en Iran. D’autre part, le gouvernement americain pense que Netanyahu manipule le Congres et se sert meme de la campagne republicaine pour la presidence afin de mettre la pression sur le President Obama. Plus d’infos, lire la suite…
Bras de fer entre Israël et les Etats-Unis sur l’Iran
Lundi 27 février, le président israélien Shimon Peres et son ministre de la Défense Ehud Barak se sont tous deux rendus à Washington pour deux réunions indépendantes, mais urgentes. Lors de ces dernières semaines, le secrétaire américain à la Défense Leon Panetta, le chef d’état-major des armées Martin Dempsey et le conseiller à la Sécurité nationale Tom Donilon ont fait le voyage à Jérusalem. Ehud Barak a rendez-vous avec Leon Panetta et le vice-président Joe Biden. Shimon Peres rencontrera le président Barack Obama, lequel verra aussi le Premier ministre Benjamin Netanyahou, qui s’envolera vers Washington pour une réunion anticipée le 5 mars.
Israël presse les Etats-Unis, qui freinent Israël
Les conversations tournent toutes autour du nucléaire iranien et sur l’utilité des récentes sanctions économiques convenues contre l’Iran.
Eytan Gilboa, expert des relations bilatérales entre Etats-Unis et Israël, affirme que la situation actuelle entre les deux pays est sans précédent. « L’administration Obama a peu confiance en Netanyahou et vice-versa. Les sanctions imposées ont créé de grandes difficultés économiques à Téhéran, mais cela ne veut pas dire qu’elles fonctionnent. Pour fonctionner, la politique du gouvernement iranien sur le nucléaire doit changer, et ce n’est pas prêt d’arriver. »
« L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) vient d’annoncer que l’Iran avait commencé à produire de l’uranium enrichi à 20%, ce qui contredit les communiqués américains qui suggéraient que l’Iran n’avait pas encore pris de décision concernant la fabrication de l’arme nucléaire. »
Deux points de désaccord persistent entre les deux pays concernant les plans nucléaires iraniens.
Le premier concerne ce qui constitue un progrès inacceptable vers la fabrication d’un dispositif d’armement nucléaire, ou, selon les mots d’Ehud Barak, l’entrée de l’Iran dans une « zone d’immunité ». L’autre concerne l’enrichissement de l’uranium dans un site près de la ville sainte de Qom, mis en évidence dans le rapport de l’AIEA.
Les Etats-Unis et Israël s’entendent pour dire que les installations souterraines iraniennes sont extraordinairement bien protégées. Mais à partir de ce point-là, différentes conclusions sont tirées.
Attendre les effets secondaires des sanctions
Les analystes israéliens croient que l’Iran penche pour une option nucléaire militaire, et prend avantage de la pression des sanctions et du délai avant négociations offert par l’Europe afin d’assembler toutes les pièces nécessaires à la construction d’une bombe. Les Etats-Unis, en pleine année électorale, imaginent que les sanctions peuvent encore amener l’Iran, « s’il se comporte de manière rationnelle », selon les mots de l’expert Eytan Gilboa, à négocier.
« Ils préparent tout pour la construction d’une bombe, de manière à avoir toutes les pièces et n’avoir besoin que de peu de temps pour les assembler. C’est jouer sur les mots que de dire que nous ne savons pas s’ils ont pris une décision. S’ils produisent toutes les pièces, il est évident qu’ils ont l’intention de fabriquer une bombe », ajoute Eytan Gilboa.
« Je pense que Barack Obama veut convaincre Netanyahou de ne pas frapper l’Iran avant les élections présidentielles, afin de donner une chance aux sanctions et pour ne pas surprendre les Etats-Unis. »
« La situation actuelle est sans précédent. Les Etats-Unis n’ont jamais demandé à Israël de s’abstenir d’action militaire, et Israël n’a jamais demandé la permission des Etats-Unis. Ce sont de nouveaux horizons. »
En 1981, l’attaque aérienne israélienne sur Osirak, le réacteur nucléaire de Saddam Hussein, est désormais de l’histoire ancienne. A cette époque, l’attaque n’avait réquisitionné que huit avions de combat.
Le New York Times estime qu’au moins 100 avions israéliens seraient désormais nécessaires pour attaquer l’Iran. A l’époque d’Osirak, les Etats-Unis avaient fortement condamné Israël. Mais en 2005, l’ancien président Bill Clinton déclarait : « Tout le monde parle de ce que les Israéliens ont fait en 1981 à Osirak, et moi je pense, avec du recul, que c’était une très bonne chose. »
Aller au front avant qu’il ne soit trop tard
Le désaccord actuel entre Israël et les Etats-Unis ne semble pas porter sur la substance même du programme nucléaire iranien, ou même la possibilité, en dernier ressort, d’une attaque militaire, mais sur le calendrier et la réponse à apporter à la menace.
De nombreux analystes israéliens pensent que l’administration Obama et l’Europe ont mis tous leurs espoirs dans les sanctions. Pour les Israéliens, le temps que ces sanctions fassent effet, normalement l’été prochain, lorsque l’embargo pétrolier de l’Europe entrera en vigueur, il sera trop tard.
« Obama voudrait mettre les sanctions à l’épreuve. Il pense que les sanctions utilisées cette fois, à côté de l’embargo pétrolier, auront un impact », explique Uzi Rabi, professeur à l’université de Tel-Aviv et directeur du Centre Moshe Dayan pour le Moyen-Orient et les études africaines. « En fait, il dit à Israël : « Ne nous surprenez pas. Nous voulons être au courant de A à Z« . La seconde chose, je pense, est qu’il veut qu’Israël mette son idée de guerre entre parenthèses, le temps que les sanctions fassent effet. Si elles fonctionnent, elles pourraient signer l’arrêt de mort du régime iranien. »
Quant à Israël, Uzi Rabi déclare qu’« elle voudrait que tout le monde comprenne que l’idée même d’une bombe nucléaire en Iran est insupportable. Cette combinaison d’ayatollahs et de pouvoir est une menace constante sur Israël, et Israël en a vraiment peur. Israël pense que la bonne chose à faire est de s’assurer que l’option militaire n’est pas seulement au programme de la discussion, mais réalisable. »
L’Iran est-il si dangereux ?
Ils sont peu nombreux, en Israël, à croire que l’Iran, même avec une arme nucléaire, attaquerait Tel-Aviv.
« En se basant sur des arguments rationnels, ce qui n’est pas le fort du Moyen-Orient, si l’Iran construit une bombe nucléaire, ce serait comme une tentative de suicide de l’utiliser. L’Iran serait anéanti par les répliques israéliennes et par les frappes américaines », explique Eytan Gilboa.
« Je pense qu’ils veulent l’arme nucléaire pour devenir une puissance hégémonique au Moyen-Orient. En devenant une puissance nucléaire, ils peuvent menacer n’importe qui. Le pouvoir de la menace est beaucoup plus important que le pouvoir de la destruction. »
Eytan Gilboa prédit que Benjamin Netanyahou demandera à Obama comment il compte s’assurer du statut non-nucléaire de l’Iran si les sanctions ne permettent pas d’empêcher un programme nucléaire. Barack Obama « éludera sans doute la réponse. »
Pour Uzi Rabi, « Israël a peur de se retrouver seul. Je ne pense pas que l’Iran attaquera Israël. Mais leurs actions sont source d’inspiration pour les mouvements radicaux lunatiques comme le Hamas et le Hezbollah, et le fait qu’ils aient attaqué Israël à Bakou, New Delhi et Tbilissi, bien qu’aucune attaque n’ait fonctionné pour le moment, montre que l’Iran est un Etat qui peut agir avec le même modus operandi que les groupes terroristes. Et cela a de très mauvaises conséquences sur la stabilité du Moyen-Orient. »
L’attaque en dernier ressort
Tous les experts israéliens ne voient pas dans l’agitation de ces visites transatlantiques les preuves d’éventuelles tensions entre Etats-Unis et Israël. Shlomo Shpiro, vice-président du département politique de l’université Bar Ilan, estime d’ailleurs que ces affirmations ont été exagérées.
« Je pense qu’il y a de l’anxiété parmi certains membres de l’administration Obama, qui ont peur qu’une action militaire puissante d’Israël contre l’Iran ait un impact sur les élections de novembre. Je ne pense pas qu’il y ait de tension. De nombreux hauts responsables américains sont venus en Israël presque toutes les semaines. »
« Je pense que l’évaluation des menaces est très similaire à Washington comme à Jérusalem », ajoute-t-il. « Je crois qu’Obama est très préoccupé par l’idée que l’Iran puisse avoir la bombe nucléaire. Les deux pays ont très peur que le processus s’enclenche rapidement. Les désaccords tournent simplement autour de la manière de prévenir ou de retarder ce processus. »
N’importe quelle option militaire israélienne, pour Shlomo Shpiro, serait un « dernier ressort ».
« Mais si ce dernier ressort doit arriver, je pense que les autorités israéliennes n’hésiteront pas. Tout dépendra de l’évolution du programme nucléaire de l’Iran et des informations qu’Israël obtiendra à ce sujet. »
Guerre psychologique
Pour le moment, la guerre des nerfs suffira, Israël impose une pression sur les Etats-Unis et l’Europe pour mettre pleinement en œuvre les sanctions contre l’Iran, le plus vite possible, et demande des assurances, sans doute impossibles à donner, sur ce que l’Occident fera si les sanctions ne dissuadent pas l’Iran.
La guerre psychologique, pour beaucoup, peut conduire l’Iran à croire qu’il peut « continuer sans risque à poursuivre son plan visant à construire des armes nucléaires sans ingérence », explique Eytan Gilboa. « Les Iraniens sont peut-être en train de se moquer de tout le monde. Il faut les comprendre, des sanctions ont été annoncées, mais elles ne seront appliquées que dans six mois. »
« Les Iraniens sont les seuls producteurs de déclarations cohérentes, et c’est notre problème. Un trop grand nombre de déclarations provenant de l’Occident sont confuses et pourraient être interprétées de différentes manières. »
Global Post/Adaptation Sybille de Larocque – JOL Press
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Alors entente ou poursuite des désaccords entre Les Etats-Unis et Israël pour frapper l’Iran ?
Chacun bien sur y va de son analyse et on peut dire que les articles sur le sujet de manquent pas…
La semaine prochaine nous suivrons les allocutions, et serons attentifs à ce que diront les responsables américains et israéliens
Voici un résumé
Israël n’avertira pas les États-Unis si il venait à frapper l’Iran
Les responsables israéliens n’avertiront pas les Etats-Unis avant une attaque préemptive contre le programme nucléaire iranien , selon ce qu’a déclaré un responsable du renseignement américain sous couvert d’anonymat à l’Associated Press.
Les responsables israéliens n’informeraient pas les autorités américaines afin de diminuer les chances que les Etats-Unis soient tenus pour responsables de l’attaque , ce serait un message que le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a livré aux autorités américaines ces dernières semaines.
Netanyahu et Obama se réunissent lundi à la Maison Blanche, au menu des discussions – le programme nucléaire iranien.
Les responsables américains ont essayé de persuader les responsables israéliens de ne pas encore frapper l’Iran et qu’une attaque aurait des effets « destabilisateur » sur la région, propos notamment du Chef d’Etat-Major Dempsey plus tôt ce mois-ci provoquant la colère des Israéliens.
Dans le même temps, la Maison Blanche parle avec plus de fermeté des options militaires et des «lignes rouges» que l’Iran ne peut franchir, selon le Wall Street Journal.
Si Obama veut être plus sévère sur l’Iran, il aura une chance de le faire avant sa rencontre avec. Netanyahu à la conférence de l’American Israel Public Affairs Committee (AIPAC), où il parlera dimanche.
Netanyahu, quant à lui, prendra la parole à l’AIPAC lundi soir, après sa rencontre avec Obama.
Les Etats-Unis essayent de convaincre Israël que l’Iran n’a pas encore décidé de construire une arme, et que les sanctions imposées permettront d’isoler assez le pays assez pour l’amener à la table des négociations.
Les responsables israéliens eux affirment que l’Iran représente une menace existentielle, et ont averti que l’opportunité pour une attaque se situe dans une fenêtre d’exécution courte.
L’Iran affirme que son programme nucléaire ne sera utilisé qu’à des fins pacifiques.
Ehud Barak est arrivé Mardi et s’entretient avec Donilon (Sécurité Nationale) et Léon Panetta. Une déclaration conjointe doit être rédigée par les conseillers américains et israéliens de la sécurité nationale, Donilon et le major général de réserve Yaakov Amidror
Une déclaration conjointe devrait être faite après trois discours la semaine prochaine donnés par Obama, Netanyahu et Shimon Peres.
Antony Blinken, conseiller à la sécurité nationale du vice-président américain Joseph Biden, a réitéré mardi les vues de l’administration américaine.
L’Iran « n’a pas pris la décision de produire une arme nucléaire, ils ne sont pas sur le point d’obtenir une arme nucléaire, et il est encore temps et l’espace pour la diplomatie au travail», a dit Blinken à l’Israel Policy Forum à New York. Toutefois, il a admis que les renseignements des États-Unis sur la question iranienne étaient «imparfaits».
Blinken a déclaré qu’il comprenait qu’Israël voit le programme nucléaire iranien comme une menace existentielle, et a ajouté, « Israël doit prendre ses propres décisions. Nous n’avons pas à dire à nos alliés et partenaires ce qu’ils doivent faire lorsqu’ il s’agit de leur propre sécurité nationale. »
Au cours d’une audience du Sénat mardi, il a été demandé au Chef d’état-Major Dempsey si les Etats-Unis avaient exclu une frappe militaire sur l’Iran, il a répondu: «Absolument pas. »
Résumé par Aschkel pour Israël-flash –
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Juste avant la rencontre Netanyahu/Obama, les USA revelent leur option militaire. Details :
Des membres du Pentagone ont revele que l’armee americaine a entre les mains les options operationnelles d’une attaque contre l’Iran. Le commandant de l’armee de l’air des Etats-Unis : « avec ce que nous pouvons faire, vous ne voudriez pas etre la-bas ».
Quatre jours avant la rencontre entre le Premier Ministre Benyamin Netanyahu et le President des Etats-Unis Barak Obama, le Commandant de l’armee de l’air americaine a declare que l’armee a prepare les options d’une attaque des installations nucleaires iraniennes. D’apres un article de Bloomberg, le General Norton Schwartz a declare aux journalistes : « avec ce que nous pouvons faire, vous ne voudriez pas etre dans la region quand ca va se passer ».
Des membres du Pentagone ont revele a Bloomberg qu’ils ont prepare les options militaires, comprenant l’approvisionnememt en vol des avions de l’armee de l’air israelienne, l’attaque des batiments centraux du pouvoir iranien – y compris les installations des gardiens de la revolution, les bases de l’armee iranienne, et les bureaux des renseignements et de la securite du pouvoir de Teheran.
Le chef d’etat-major des armees des Etats-Unis, le General Martin Dempsey, a declare hier au comite budgetaire du Congres que « il n’y a pas de groupe en Amerique plus convaincu d’empecher l’Iran d’obtenir l’arme nucleaire que le siege general, ca je peux vous l’assurer ».
L’armee americaine aidera Tsahal a se ravitailler en vol
En plus, le Washington Post a rapporte que des responsables americains ont declare que l’armee americaine est de plus en plus persuadee qu’une attaque au moyen de « toutes les bombes destructrices de bunkers » – des bombes de 13 tonnes qui peuvent penetrer des installation souterraines – peut endommager serieusement le programme d’enrichissement d’uranium du pouvoir iranien.
A Jerusalem et a Washington, on sent qu’il existe des ecarts importants de confiance entre Israel et les USA sur le dossier iranien. Un haut fonctionnaire americain, implique dans l’organistion de la visite de Netanyahu aux Etats-Unis et qui a demande a rester dans l’anonymat, a revele qu’il a ete fait un travail de preparation intensif afin de garantir la reussite de cette rencontre avec Obama et d’essayer de reduire les ecarts. La Maison Blanche aurait propose hier au bureau du Premier Ministre de publier une declaration commune a la fin de la rencontre entre Netanyahu et Obama.
Le manque de confiance vient entre autre du sentiment que chacun agit en fonction de sa politique interieure. D’une part, Netanyahu pense que le gouvernement americain tente de rallier a sa cause le public israelien contre une attaque en Iran. D’autre part, le gouvernement americain pense que Netanyahu manipule le Congres et se sert meme de la campagne republicaine pour la presidence afin de mettre la pression sur le President Obama.
Traduit de l’hebreu par David Goldstein pour Haabir-haisraeli
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