OBAMA soulève la pierre pesante de JERUSALEM : les ennuis vont commencer…pour lui ou pour JERUSALEM ?

Qu’on se le dise,  depuis le vrai-faux assassinat de Ben Laden, Barack OBAMA est en campagne pour sa réelection, – pourtant largement assurée de 2012 !

Plutôt malmené sur le plan économico-social (crise du dollar et de la dette), il marque des points à l’international et surfe sur le printemps arabe qui DOIT passer à JERUSALEM, quitte à aider un peu les évènements. C’est ce qu’il a fait jeudi pendant que le monde entier regardait du côté de Ricker Island, un show judiciaire en direct. Son appel à créer 2 états en Eretz-palestine pose question…pourquoi maintenant ? C’est pas encore assez le SOUK ?

Un nouvel Etat islamique palestinien avec Jérusalem-Est pour capitale partagée, c’est :

ICI vu par LE POINT.fr

ICI le refus israélien vu par les anglophones de Sky News

ICI la synthèse du discours obamaesque vu par le Jérusalem Post  

L’apprenti sorcier BH.Obama joue avec le feu en soulevant le problème trois fois millénaire de JERUSALEM. Le Think Tank européen GEAB (Global Europe Anticpation Bulletin) a lancé ce mois une alerte majeure pour le second semestre 2011 au titre plus qu’évocateur de :  « Fusion explosive de la dislocation géopolitique et de la crise économique et financière mondiales (ICI ! c’est explosif…) »

 Si JERUSALEM est l’étincelle qui fera tout exploser, OBAMA tient le briquet ! Lire la suite et son discours pour s’en convaincre…

 

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Vu par Guysen News, le discours historique d’OBAMA :

Le président Barack Obama s’est élevé jeudi contre les efforts que pourraient engager les Palestiniens pour isoler Israël lors de la prochaine assemblée générale des Nations unies en septembre.
 
 « Laissez-moi conclure en vous parlant d’une autre pierre angulaire dans la région : la poursuite de la paix », a déclaré Barack Obama en entamant la partie de son discours sur Israël.Il revient aux Israéliens et aux Palestiniens d’agir. Aucune paix ne peut leur être imposée et un retardement sans fin de la résolution du conflit ne peut pas éloigner le problème non plus. Mais les Etats-Unis et la communauté internationale peuvent dire ce que tous veulent : cela implique deux Etats pour deux peuples, un Etat pour le peuple Juif et un Etat de Palestine pour les Palestiniens; chacun des Etats jouissant d’une auto-détermination pleine et entière, d’une reconnaissance mutuelle et de la paix », a-t-il ajouté.

« Depuis des décennies, le conflit entre Israéliens et Palestiniens a jeté une ombre sur la région. Pour les Israéliens cela a signifié de vivre avec la peur que leurs enfants puissent être tués dans un bus ou qu’une roquette atteigne leur maison, tout en souffrant de savoir que certains apprenaient à d’autres enfants dans la région de les haïr. Pour les Palestiniens cela signifiait de subir l’humiliation et l’occupation et de ne jamais vivre sur une terre qui leur est propre.

Mon administration travaille avec les deux parties et la communauté internationale depuis deux ans maintenant pour mettre fin à ce conflit, mais nos attentes n’ont pas encore été satisfaites. Les activités de constructions israéliennes continuent tandis que les Palestiniens se sont écartés des négociations. Le monde constate un conflit qui dure depuis des décennies et qui se trouve maintenant dans l’impasse. Évidemment il y a ceux qui affirment qu’avec tous les changements et l’instabilité de la région, il est simplement impossible d’avancer », a-t-il continué.

« Je ne suis pas d’accord. Au moment où les peuples du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord se débarrassent de leur passé, la route vers une paix durable qui mettrait fin au conflit et résoudrait toutes les revendications est plus urgente que jamais.

Pour les Palestiniens les efforts de dé-légitimiser Israël sont voués à l’échec. Les actions symboliques pour isoler Israël aux Nations-Unies en septembre ne créeront pas d’Etat palestinien. Les dirigeants palestiniens n’atteindront pas la paix ou la prospérité si le Hamas insiste sur le chemin de la terreur et du rejet. Les Palestiniens n’obtiendront jamais leur indépendance en niant le droit d’Israël à exister », a-t-il affirmé.

« En ce qui concerne Israël notre amitié est profondément ancrée dans une histoire et des valeurs communes. Notre engagement à la sécurité d’Israël est inébranlable. (…) Mais précisément en raison de notre amitié, il est important que nous disions la vérité : le statut quo n’est pas viable et Israël aussi doit agir avec audace pour avancer vers une paix durable.

Le fait est qu’un nombre de croissant de Palestiniens vit à l’Ouest de la rivière du Jourdain. La technologie rendra plus difficile encore à Israël de pouvoir se défendre. Une région qui subit des profonds changements et dont le populisme anime des millions de personnes – pas seulement de quelques dirigeants – doit croire que la paix est possible. La communauté internationale est fatiguée de ce processus sans fin qui ne produit rien. Le rêve du peuple juif et de l’Etat démocratique ne peut pas être entièrement rempli avec une occupation permanente.

 

« Si le coeur du règlement du conflit doit être négocié, les bases sont claires : un Etat palestinien viable et un Etat d’Israël en sécurité. Les Etats-Unis estiment que les négociations doivent aboutir à deux Etats avec des frontières palestiniennes permanentes avec Israël, la Jordanie et l’Egypte et des frontières israéliennes permanentes avec la Palestine. Les frontières israélo-palestiniennes devront être basées sur les lignes de 1967 avec un échange de terre et de population pour sécuriser les frontières des deux Etats.

Je sais que cela sera dur à mettre en place. Le doute et l’hostilité ont été transmis de génération en génération et ont même parfois été durcis. Mais je suis convaincu que la majorité des Israéliens et des Palestiniens préférerait regarder vers le futur que d’être happé par le passé », a estimé le président américain.

« Voilà le choix qui doit être fait – pas seulement dans le cadre du conflit, mais dans la région toute entière – : un choix entre la haine et l’espoir, entre les traumatismes du passés et la promesse du futur. C’est un choix qui doit être fait par les dirigeants et par les peuples et c’est un choix qui définira le futur de la région qui a été le berceau de la civilisation », a-t-il conclut.

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 ATTENTION

AVEC OBAMA, TOUT COMMENCE TOUJOURS PAR UN SIMPLE DISCOURS…

SOUVENEZ-VOUS DE CELUI DU CAIRE 18 MOIS AVANT LE PRINTEMPS ARABE !

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