Barrack Obama a demandé à ce que la Grèce ne sorte pas de l’euro tant que l’élection américaine n’aurait pas lieu !!
Comprenez par là que les effets dévastateurs seront si néfastes pour Obama, que cela le mettrait d’office perdant. Du coup, jusqu’à novembre minimum, nous continuerons à payer pour la Grèce.
Par cet avoeu et cette demande d’Obama, nous devons comprendre que la sortie grecque est déjà enterinée par nos élites. Quand cette annonce sera confirmée, les accords de Schengen (libre circulation des capitaux notamment) seront suspendus en Grêce, pour commencer…puis par contagion et effet domino…à…?
En début de ce mois d’août, Jean-Claude Juncker, a affirmé qu’une sortie de la Grèce de la zone euro serait « gérable », mais pas « souhaitable ». Une formule alambiquée et réservée aux initiés du langage bancaire.
Les pontes de Washington n’ont pas apprécié, semble-t-il, et Obama a demandé qu’on lui fiche la paix jusqu’en novembre, avant de faire craquer les bourses mondiales ! Les européens vont-ils lui obéir ?
Dans une interview accordée à la chaîne de télévision allemande WDR, le président de l’Eurogroupe, Quel ton adopter pour rassurer les marchés financiers face à la crise de la zone euro ? Après avoir longtemps éludé la question, Jean-Claude Juncker a opté pour un semblant de détachement face à l’hypothèse de la sortie de la Grèce de l’union monétaire. Une telle sortie « serait un processus gérable dans les conditions actuelles », a déclaré M. Juncker au cours de cet entretien dont le contenu a été publié mardi sur le site du gouvernement luxembourgeois. « Mais il faut ajouter que ce n’est pas une issue souhaitable parce qu’elle comporterait des risques importants, surtout pour les gens modestes en Grèce », a poursuivi le Premier ministre du Luxembourg.
Au-delà de la question grecque, le président de l’Eurogroupe s’en est vertement pris à l’Allemagne, régulièrement critiquée en Europe pour son intransigeance dans la gestion de la crise de la zone euro. « Les Allemands, beaucoup d’Allemands », ainsi qu’une partie de la presse allemande, « parlent de la Grèce comme si c’était un peuple qu’on peut ne pas respecter. Or, ce n’est pas le cas », a-t-il ajouté. « Nous devons réapprendre à nous aimer », a conclu M. Juncker.
Gros doutes en Allemagne
Dans une précédente interview, accordée en juillet à la presse allemande, le président de l’Eurogroupe s’était montré plus catégorique, soulignant qu’une sortie de la Grèce de la zone euro ne faisait pas partie de ses « hypothèses de travail », et avait sévèrement critiqué ceux qui faisaient la promotion de cette idée. Parmi ces personnes, le ministre allemand de l’Economie Philip Rösler a il y a peu réitéré ses doutes concernant la possibilité pour la Grèce de se maintenir dans la zone euro, ajoutant qu’une sortie de ce pays n’avait, de son point de vue, « plus rien d’effrayant depuis longtemps ».
Au bord de la faillite, la Grèce s’est vu accorder deux plans d’aide d’un montant total de plus de 240 milliards d’euros, accompagnés d’un programme draconien d’ajustements budgétaires. Un programme qui a toutefois pris du retard. Les experts du FMI, de l’Union européenne et de la Banque centrale européenne, connus sous le nom de « Troïka », ont commencé mi-juillet l’examen du programme économique du nouveau gouvernement. Leur rapport, attendu « mi-septembre » par Berlin, déterminera si la Grèce recevra la prochaine tranche de 31,5 milliards de crédit prévue dans le cadre du deuxième plan d’aide en deux ans adopté en faveur de ce pays en février.