Mont du Temple : on commence par en parler puis…

Le ministre israélien de la Sécurité veut changer le statut du Mont du Temple avec un accord 

On rapporte que le ministre israélien de la Sécurité a déclaré lors d’une interview que  » je pense qu’il y a une injustice dans le statu quo qui existe depuis 1967 « .

Erdan a poursuivi en disant à Radio 90 d’Israël : « Nous devons travailler à la changer pour que les Juifs, avec l’aide de Dieu, puissent prier au Mont du Temple ».

Il a clarifié ses remarques en ajoutant : « Cela doit être réalisé par des accords diplomatiques et non par la force. »

Ceci est directement lié aux prophéties bibliques comme dans Daniel chapitre 9. Comment un accord futur s’annonce pour qu’Israël puisse également récupérer son accès et ses droits sur le Mont du Temple.

Ce qui les amènera à avoir à nouveau un temple juif et un culte à Jérusalem autour duquel les prophéties majeures des derniers jours s’accompliront.

Bien sûr, la Jordanie, par l’intermédiaire d’un porte-parole du ministère jordanien des Affaires étrangères, a averti qu’un changement du statu quo sur le Mont du Temple aurait de graves conséquences.

Et d’ajouter que les tentatives de changer le statu quo dans Jérusalem occupée ne feraient qu’exacerber le conflit et faire exploser la situation, menaçant ainsi la paix et la sécurité internationales.

Israël reconnaît actuellement la garde jordanienne du Mont du Temple par l’intermédiaire du Waqf, un trust islamique. Mais les tensions s’intensifient en Israël sur le Mont du Temple, alors qu’ils réclament un accès plus large.

Et comme le montrent les commentaires du ministre israélien de la Sécurité, le désir d’un accord qui résoudra ce problème se fait de plus en plus pressant. Ce qui nécessiterait évidemment un médiateur, dont les prophéties (Daniel 9) prédisent la venue qui accomplira cet accord qui sera d’une durée de 7 ans.

Ce qui conduira à l’autonomisation et à la montée en puissance de ce médiateur, qui sera révélé comme l’antéchrist dans le Temple juif de Jérusalem 3 ans et demi après l’accord à venir que le ministre israélien de la Sécurité demande maintenant.

Ces événements et conditions qui se produisent maintenant sont des signes qui indiquent que les prophéties des Derniers Jours approchent de leur accomplissement à la fin de cet âge, révélant qu’il est temps de préparer l’apparition prochaine de Jésus-Christ pour Son Église en étant né de nouveau spirituellement dans le Royaume de Dieu comme Jésus le dit (Jean 3) et ses Apôtres qui étaient autorisés (Matthieu 16:19) ont décrit comment (Ac 2).

Préparer ceux qui sont nés de nouveau dans la Bible dans le Royaume de Dieu à être prêts à échapper à toutes ces choses qui arriveront, dans la colère de la tribulation de la prophétie de l’Apocalypse qui vient sur le monde de la désobéissance, comme l’Église née de nouveau est destinée non à la colère mais plutôt au salut par le Seigneur Jésus Christ.  [NdlR : la Salut individuel n’est pas incompatible avec le témoignage dans la chair, fusse-t-il mortel !] 

Source : Signs of the Last Days

Traduit par : SENTINELLE SAPS

Erdan: la loi au mont du Temple doit changer pour que les Juifs puissent y prier

Le ministre de la Sécurité intérieure, vivement critiqué par la Jordanie, a souligné que le nouvel arrangement du statu quo doit être fait « via des accords diplomatiques »

Le ministre de la Sécurité intérieur Gilad Erdan au mur Occidental, à Jérusalem, le 31 juillet 2019. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Le ministre de la Sécurité intérieur Gilad Erdan au mur Occidental, à Jérusalem, le 31 juillet 2019. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Le ministre de la Sécurité intérieure Gilad Erdan a déclaré mardi qu’Israël devrait favoriser un changement du statu quo sur le mont du Temple dans la Vieille Ville de Jérusalem, après des heurts sur le lieu saint dimanche.

Dans le cadre d’un arrangement conclu lors de la guerre des Six jours en 1967, quand Israël a capturé la Vieille Ville et Jérusalem-Est de la Jordanie, les non-musulmans ne sont pas autorisés à prier sur le mont du Temple, lieu le plus saint du judaïsme et troisième lieu le plus saint de l’islam.

« Je pense que le statu quo en vigueur depuis 67 est injuste », a-t-il dit à la station Radio 90. « Nous devons travailler pour le changer pour qu’à l’avenir, les Juifs, avec l’aide de Dieu, puissent prier au mont du Temple. »

Il a assuré qu’il s’opposait à tout changement unilatéral.

« Cela doit être fait par des accords diplomatiques, et non par la force », a souligné Erdan.

Ses propos ont été vivement critiqués par la Jordanie, dont les diplomates ont fait savoir que tout changement du statu quo aurait de graves conséquences.

Un porte-parole du ministère jordanien des Affaires étrangères a déclaré qu’Amman avait adressé une lettre de protestation par les voies diplomatiques au sujet des propos du ministre de la Sécurité intérieure.

En vertu du traité de paix de 1994 entre les deux pays, Israël reconnait la Jordanie comme gardien des Lieux saints de Jérusalem et du mont du Temple.

Yisraël Katz, ministre des Affaires étrangères, a répondu au communiqué jordanien et défendu Erdan. Il a affirmé qu’Israël était souverain sur le lieu saint, tout en soulignant le rôle de la Jordanie comme gardien islamique des lieux.

« Le ministre Erdan est en droit de suggérer une discussion. Il n’a rien imposé mais a proposé. Mais la souveraineté est celle de l’Etat d’Israel », a déclaré Katz qui est, à l’instar d’Erdan, membre du Likud, à la radio publique Kan.

Les rumeurs sur le changement de statu quo sur le lieu saint font systématiquement de virulentes protestations de la part du monde arabe, qui a accusé Israël de tenter de « judaïser » le site ou d’en étendre l’accès aux pèlerins juifs.

Certains activistes Juifs ont demandé aux autorités israéliennes d’autoriser la prière juive sur le mont du Temple, dans le cadre de l’engagement envers la liberté de culte.

Dimanche, Tamar Zandberg, députée du parti de gauche du Meretz, a tweeté que les Juifs avaient le droit d’y prier mais que la meilleure façon de garantir la liberté de culte passerait par un arrangement diplomatique.

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