Les USA d’accord pour le « mur budgétaire » : la théorie du choc appliquée à son inventeur ! Dans quel objectif ?

Après avoir évité le pire le 31 décembre dernier, cette fois-ci, le congrès US a foncé droit dans « le mur budgétaire ». Mais pourquoi ?

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MUR BUDGÉTAIRE – Les coupes automatiques dans le budget de l’Etat fédéral américain sont formellement entrées en vigueur vendredi avec la signature par le président Barack Obama d’un décret d’application, a annoncé la Maison Blanche. Barack Obama était tenu par la loi de déclencher cette cure de rigueur amputant les dépenses publiques de 85 milliards de dollars d’ici à la fin de l’exercice budgétaire en cours, le 30 septembre, en l’absence d’accord entre républicains et démocrates sur une solution de rechange. Plus tôt vendredi, Barack Obama a qualifié ces coupes de « stupides », affirmant qu’elles allaient coûter des emplois aux Etats-Unis et avoir un impact sur l’économie.

Les 85 milliards de dollars représentent une réduction de 8% pour le budget de la défense et 5% pour les autres postes, synonyme selon l’administration démocrate d’un dérèglement des services publics étant donné la nécessité d’imposer des congés sans solde à des centaines de milliers de personnes.

Cette mesure, appelée le Budget Control Act, a été adoptée en 2011 pour pousser le Congrès à trouver un compromis sur la réduction du déficit budgétaire. Le Budget Control Act : Cette loi avait permis le relèvement du plafond de la dette, mais posait comme condition des coupes automatiques et draconiennes dans les budgets de défense et de santé si aucun autre accord sur la réduction des dépenses n’était conclu avant son expiration. Sur 10 ans, ce sont 1200 milliards qui seront amputés automatiquement…!

« Tout le monde ne souffrira pas immédiatement des ces coupes. La douleur sera toutefois réelle. A compter de cette semaine, de nombreux familles de la classe moyenne verront leurs vies perturbées de façon importante. »                — Le président Barack Obama

Le Pentagone doit faire des compressions de 13 % d’ici le 30 septembre. Les autres programmes comme l’exploration spatiale de la NASA et l’éducation feront face à des compressions de 9 %. Le contrôle aérien, la garde-côtière, la santé et l’immigration seront aussi touchés. Le Fonds monétaire international (FMI) craint que cette impasse budgétaire n’affecte la croissance économique, aux États-Unis et au-delà. La prévision de croissance, actuellement de 2 %, pourrait être baissée d’un demi-point de pourcentage, selon le FMI.

Avec 2,7 millions de salariés, la fonction publique est le premier employeur des États-Unis. Si les coupes s’appliquent pleinement, 800 000 d’entre eux verront leur heures de travail et leurs salaires diminuer entre mars et septembre. Et même si les grands aéroports devraient être protégés au maximum, ils sentiront eux aussi l’impact des coupes budgétaires, avec des files d’attente qui devraient s’allonger. « Dans nos aéroports les plus fréquentés, l’attente qui dure déjà jusqu’à deux heures, pourrait facilement dépasser quatre heures. »                — La secrétaire à la Sécurité intérieure Janet Napolitano

Les coupes budgétaires automatiques pourraient entraîner la perte de 750 000 emplois en 2013 et retrancher 0,6% au taux de croissance de l’économie américaine, selon le Bureau du budget du Congrès. Il n’en faudrait pas plus pour pousser les États-Unis vers une nouvelle récession, ont averti certains économistes.

Plutôt qu’un «mur», le président a noté mercredi que les effets de ces coupes ressembleraient plutôt à un effet «boule de neige». Les conséquences ne se feront pas sentir «dans la première semaine, les deux premières, les trois premières semaines si votre entreprise n’est pas directement liée au département de la Défense», a-t-il assuré. Mais à terme, «cela va être un gros choc pour l’économie. Tant le secteur privé que le secteur public estiment que nous pourrions perdre 0,6 point de croissance économique», a-t-il rappelé.

 

 Un mur ? Un choc ! Le Pentagone dans l’impasse et un porte-avion en moins pour le GOLFE ! A quoi jouent les ricains ? Une balle dans le pied ? Un suicide collectif ? Ou la théorie du chaos et du choc contrôlé pour mieux maitriser l’étape d’après…mais laquelle ?  

 

Mur Budgétaire: le budget des Etats-Unis officiellement amputé de 85 milliards de dollars

Le HuffPost/AFP |                                                                                     Publication: 02/03/2013 09:04 CET  |  Mis à jour: 02/03/2013 09:04 CET

Mur Budgtaire Etats Unis

Les membres du Congrès n’ont pas réussi à se mettre d’accord sur une solution de rechange afin d’éviter le mur budgétaire aux Etats-Unis

MUR BUDGÉTAIRE – Les coupes automatiques dans le budget de l’Etat fédéral américain sont formellement entrées en vigueur vendredi avec la signature par le président Barack Obama d’un décret d’application, a annoncé la Maison Blanche.

Barack Obama était tenu par la loi de déclencher cette cure de rigueur amputant les dépenses publiques de 85 milliards de dollars d’ici à la fin de l’exercice budgétaire en cours, le 30 septembre, en l’absence d’accord entre républicains et démocrates sur une solution de rechange.

Plus tôt vendredi, Barack Obama a qualifié ces coupes de « stupides », affirmant qu’elles allaient coûter des emplois aux Etats-Unis et avoir un impact sur l’économie. Il a accusé ses adversaires républicains d’être responsables de cette situation.

« En l’absence de décision de la part du président (républicain) de la Chambre des représentants John Boehner et des autres pour placer les intérêts des familles de la classe moyenne devant les impératifs politiques, ces coupes vont entrer en vigueur », a-t-il ajouté.

LIRE AUSSI: » Mur budgétaire: Mois par mois, le scénario catastrophe » Obama rejette la faute sur les républicains

8% de réduction pour la Défense

Les 85 milliards de dollars représentent une réduction de 8% pour le budget de la défense et 5% pour les autres postes, synonyme selon l’administration démocrate d’un dérèglement des services publics étant donné la nécessité d’imposer des congés sans solde à des centaines de milliers de personnes.

Depuis 2011, quand les conservateurs ont pris le contrôle d’une partie du pouvoir législatif, Barack Obama et ses adversaires se sont affrontés sur la façon de rééquilibrer les comptes publics sur fond d’une hausse vertigineuse de l’endettement de la première économie mondiale, actuellement à plus de 16.000 milliards de dollars.

Faute d’accord de fond, les deux camps ont trouvé des solutions temporaires, dont l’idée –apparemment trop optimiste– de mettre en place des coupes automatiques dans les dépenses censées être suffisamment douloureuses pour inciter à s’entendre sur un compromis.

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85 milliards de compressions budgétaires aux États-Unis

Mise à jour le samedi 2 mars 2013 à 7 h 33 HNE
  |  Radio-Canada avec Agence France-Presse et Reuters

Les précisions de Joyce Napier

Le gouvernement américain a frappé le mur budgétaire qu’il avait réussi à éviter de justesse en janvier dernier. Le président Barack Obama a signé vendredi soir le décret d’application des coupes budgétaires.

En dépit d’une rencontre de dernière minute à la Maison-Blanche entre les chefs de file du Congrès et le président Barack Obama, les parties ne sont pas parvenues à un accord pour éviter le gel budgétaire de 85 milliards de dollars avant l’échéance de minuit.

Cette mesure, appelée le Budget Control Act, a été adoptée en 2011 pour pousser le Congrès à trouver un compromis sur la réduction du déficit budgétaire.

Le Budget Control Act
Cette loi avait permis le relèvement du plafond de la dette, mais posait comme condition des coupes automatiques et draconiennes dans les budgets de défense et de santé si aucun autre accord sur la réduction des dépenses n’était conclu avant son expiration. L’idée était de prévoir des coupes difficiles à accepter pour les démocrates (en santé) et pour les républicains (en défense), afin de pousser les deux partis à mettre au point un compromis.

Démocrates et républicains se renvoient la responsabilité de l’échec des négociations.

Le président a fait un point de presse pour expliquer l’état des négociations. « Soyons clairs, rien de tout ça n’est nécessaire. On y est à cause d’un choix que les républicains ont fait au Congrès. Ils ont permis ces compressions parce qu’ils ont refusé de céder un peu de terrain pour aider à réduire le déficit », a-t-il dit.

Barack Obama a blâmé les républicain de cet échec et a qualifié ces mesures de « stupides » et d’« arbitraires ».

John Boehner, président de la Chambre des représentants des États-UnisJohn Boehner, président de la Chambre des représentants des États-Unis Photo :  AFP/BRENDAN SMIALOWSKI

Pour les républicains, la faute revient au président parce qu’il a insisté pour que la solution comprenne des hausses d’impôts.

« Tout le monde ne souffrira pas immédiatement des ces coupes. La douleur sera toutefois réelle. A compter de cette semaine, de nombreux familles de la classe moyenne verront leurs vies perturbées de façon importante. »                — Le président Barack Obama

Pour sortir de l’impasse, Barack Obama exige le démantèlement de niches fiscales qui profitent essentiellement aux plus hauts revenus ainsi que l’abrogation d’exonérations accordées aux compagnies pétrolières et des avantages fiscaux des fonds de pension.

Après avoir accepté à contre coeur un alourdissement de la fiscalité dans le cadre de l’accord de décembre sur le mur budgétaire, les républicains excluent quant à eux toute concession.

Le Pentagone touché par les compressions

Le Pentagone                    Le Pentagone Photo :  AFP/Ken Hammond

Chuck Hagel, secrétaire américain à la Défense, dont le budget va être amputé d’environ 8 % sur les sept derniers mois de l’exercice budgétaire, a quant à lui souligné que les compressions « menacent » la capacité du Pentagone à mener à bien l’ensemble de ses missions.

La majeure partie des crédits concernés seront gelés dans les sept premiers mois.

Le Pentagone doit faire des compressions de 13 % d’ici le 30 septembre. Les autres programmes comme l’exploration spatiale de la NASA et l’éducation feront face à des compressions de 9 %. Le contrôle aérien, la garde-côtière, la santé et l’immigration seront aussi touchés.

Le Fonds monétaire international (FMI) craint que cette impasse budgétaire n’affecte la croissance économique, aux États-Unis et au-delà.

La prévision de croissance, actuellement de 2 %, pourrait être baissée d’un demi-point de pourcentage, selon le FMI.

Avec 2,7 millions de salariés, la fonction publique est le premier employeur des États-Unis. Si les coupes s’appliquent pleinement, 800 000 d’entre eux verront leur heures de travail et leurs salaires diminuer entre mars et septembre.

Des notes d’information sur d’éventuelle mises en disponibilité ont d’ores et déjà été adressées au personnel de certaines agences gouvernementales et à leurs syndicats. Près de 115 000 fonctionnaires du ministère de la Justice ont ainsi été les premiers à les recevoir.

Pagaille à prévoir dans les aéroports

Des avions d'American Airlines et US Airways                    Des avions d’American Airlines et US Airways à Phoenix, aux États-Unis (archives) Photo :  PC/AP Photo/Matt York

Ces coupes budgétaires, qui pourraient rendre l’été très difficile dans les aéroports américains, frapperont tous les métiers des aéroports : inspecteurs de l’administration fédérale de la sécurité des transports (TSA), personnel des douanes, agents de l’administration fédérale de l’aviation (FAA).

Les tours de contrôle d’une centaine de petits aéroports régionaux, de la ville de Mobile (Alabama, sud) à Niagara Falls (New York, nord-est), pourraient avoir à fermer. Une soixantaine d’autres, dans des villes plus importantes comme Jacksonville (Floride, sud-est) ou Sacramento (Californie, sud-ouest), pourraient ne plus avoir d’équipes de nuit.

Et même si les grands aéroports devraient être protégés au maximum, ils sentiront eux aussi l’impact des coupes budgétaires, avec des files d’attente qui devraient s’allonger.

« Dans nos aéroports les plus fréquentés, l’attente qui dure déjà jusqu’à deux heures, pourrait facilement dépasser quatre heures. »                — La secrétaire à la Sécurité intérieure Janet Napolitano
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Publié le 27 février 2013 à 07h31 | Mis à jour le 27 février 2013 à 09h13

Les États-Unis face à une cure d’austérité forcée

Le président Barack Obama a prononcé un discours... (PHOTO KEVIN LAMARQUE, REUTERS)

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Le président Barack Obama a prononcé un discours sur les conséquences qu’aurait une cure d’austérité forcée, depuis un chantier naval de Newport News, en Virginie, le 26 février

(New York) À trois jours d’un nouveau «mur budgétaire», Barack Obama s’est rendu dans un chantier naval de la Virginie pour illustrer le coût d’une cure d’austérité forcée qui menace des dizaines de milliers d’emplois liés à l’industrie militaire.

«Cela revient à se tirer une balle dans le pied», a dit le président en faisant allusion aux coupes budgétaires automatiques qui doivent entrer en vigueur le 1er mars, faute d’entente entre les élus à Washington. Ces coupes automatiques découlent d’un accord remontant au mois d’août 2011 pour réduire le déficit. Et voici les conséquences possibles de ce énième blocage budgétaire à Washington…

Des coupes de 85 milliards

Entre le 1er mars et le 30 septembre, faute d’une entente de dernière minute, l’État fédéral devra réduire ses dépenses de 85 milliards de dollars, une somme relativement modeste sur un budget annuel de 3600 milliards (sur 10 ans, les coupes s’élèvent à 1200 milliards). Mais l’impact des compressions sera d’autant plus douloureux qu’il sera localisé dans certains programmes.

Le département de la Défense encaissera à lui seul la moitié des coupes, soit 8% de son budget annuel. Plusieurs programmes militaires seront différés ou annulés, dont le déploiement d’un second porte-avions dans le Golfe. L’autre moitié des compressions seront appliquées aux dépenses dites discrétionnaires du gouvernement. Les budgets de plusieurs ministères – Agriculture, Éducation et Justice, entre autres – seront réduits de 5% en 2013, alors que les grands programmes sociaux – retraite, assurance maladie pour les démunis et bons alimentaires, notamment – seront épargnés.

Vers une récession?

Les coupes budgétaires automatiques pourraient entraîner la perte de 750 000 emplois en 2013 et retrancher 0,6% au taux de croissance de l’économie américaine, selon le Bureau du budget du Congrès. Il n’en faudrait pas plus pour pousser les États-Unis vers une nouvelle récession, ont averti certains économistes.

Les Américains risquent de mesurer l’impact des compressions de plusieurs façons. Le département des Transports prévoit notamment de plus longues attentes dans les aéroports en raison du chômage partiel auquel seront contraints les contrôleurs aériens et les agents de sécurité. Le département de l’Intérieur annonce pour sa part une réduction des heures d’ouverture des parcs nationaux.

La justice risque également de tourner au ralenti, chaque employé du FBI devant notamment être mis au chômage partiel au moins trois semaines entre le 1er mars et le 30 septembre. Les services d’inspection alimentaire seraient également compromis, de même qu’une partie importante de l’aide promise aux victimes de l’ouragan Sandy.

L’avis des démocrates

«Ces coupes sont mauvaises. Elles ne sont pas intelligentes. Elles ne sont pas justes. Cela revient à se tirer une balle dans le pied.»

– Barack Obama, président des États-Unis

L’avis des républicains

«Il est temps que le Sénat agisse. Cela ne relève pas de la Chambre. Nous avons agi. Où est le plan du président pour éviter les coupes automatiques? En avez-vous vu un? Je n’en ai pas vu.»

– John Boehner, président de la Chambre des représentants

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Publié le 28 février 2013 à 11h48 | Mis à jour le 28 février 2013 à 11h48

 

Washington se prépare à une cure d’austérité forcée

Barack Obama a invité les chefs de file... (PHOTO BRENDAN SMIALOWSKI, AFP)
Ivan COURONNE Agence France-Presse Washington

Les ministères américains se préparaient jeudi à déclencher leurs plans d’austérité forcée à partir de vendredi, démocrates et républicains se contentant jeudi de présenter pour éviter ces coupes automatiques des mesures symboliques au Sénat, assurées d’échouer.

Chaque camp votera jeudi au Sénat pour son propre texte alternatif visant à annuler ou modifier les coupes automatiques de 85 milliards de dollars d’ici le 30 septembre, soit une réduction annuelle de 8 % pour la défense, et 5 % pour le reste du budget.

Au début d’une journée qui s’annonçait mouvementée, l’aumônier du Sénat a requis l’aide du Seigneur en ouvrant les travaux de jeudi : «Alors que nous anticipons l’entrée en vigueur de coupes généralisées, nous espérons toujours que votre bienveillance prévaudra».

Depuis plusieurs semaines, les ministres multiplient les avertissements sur les conséquences de ces coupes, qui affectent autant les fonctions régaliennes que les autres lignes budgétaires, dans les transports, l’éducation et les inspections sanitaires.

Et le Fonds monétaire international a annoncé jeudi qu’il abaissait sa prévision de croissance pour les États-Unis en 2013 en raison de cette cure d’austérité, de 2 % à 1,5 %.

Mais les républicains semblaient, à la veille de la date butoir, s’en satisfaire, persuadés que le ciel n’allait pas tomber sur la tête des Américains et que l’opinion publique se rangerait de leur côté.

«Contrairement aux prédictions d’obscurité, de ruine et d’apocalypse, personne ne peut sérieusement affirmer que 2,4 % de réduction d’un budget de 3600 milliards de dollars nous mènera à la dévastation et à la fin de la civilisation occidentale», a déclaré le sénateur républicain John Cornyn.

En fait, de grandes portions du budget (retraite, santé) sont exemptées, ce qui explique pourquoi les réductions sont de 8 % sur la défense et 5 % sur le reste du budget.

Effet «boule de neige»

Certains démocrates ont aussi rappelé que les programmes sociaux pour les plus vulnérables étaient exemptés, et qu’au contraire ils étaient ravis des fortes coupes subies par le Pentagone.

Barack Obama a invité les chefs de file du Congrès vendredi pour une réunion à la Maison-Blanche. Mais rien ne figure à son agenda officiel de jeudi.

Plutôt qu’un «mur», le président a noté mercredi que les effets de ces coupes ressembleraient plutôt à un effet «boule de neige».

Les conséquences ne se feront pas sentir «dans la première semaine, les deux premières, les trois premières semaines si votre entreprise n’est pas directement liée au département de la Défense», a-t-il assuré.

Mais à terme, «cela va être un gros choc pour l’économie. Tant le secteur privé que le secteur public estiment que nous pourrions perdre 0,6 point de croissance économique», a-t-il rappelé.

Les démocrates, majoritaires au Sénat où ils contrôlent totalement l’ordre du jour, ont attendu la veille du 1er mars pour organiser un vote, preuve selon leurs adversaires qu’ils misent sur une stratégie de la corde raide et le soutien de l’opinion publique.

Leur objectif est de forcer les républicains à concéder une nouvelle hausse des impôts des plus riches pour combler le déficit public, et de préserver ainsi le niveau de dépenses actuel.

Selon un sondage Gallup publié jeudi, 56 % des Américains estiment que les coupes budgétaires aggraveront la situation économique. Mais 45 % disent ne pas craindre qu’elles affectent leur propre situation financière, contre 44 % qui pensent que oui.

Le projet démocrate prévoit l’annulation des coupes automatiques en 2013 et un taux d’imposition de 30 % pour les personnes gagnant plus de 5 millions de dollars par an. Les républicains refusent toute hausse d’impôts.

Le débat se poursuit alors que les mauvais chiffres de la croissance ont été publiés pour le quatrième trimestre 2012. Le PIB américain n’a progressé que de 0,1 % en rythme annualisé d’octobre à décembre.

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