Le Great Reaset, c’est quoi ?

*Great Reset : Grande Réinitialisation ou Reebot global des sociétés.

Covid-19, l’heure de la grande réinitialisation « Great Reset » est-elle arrivée ?Great Reset

La pandémie de Coronavirus nous a montré à quel point notre système économique mondial est arrivé à ses limites. Explosion de la pauvreté et des inégalités, augmentation exponentielle du chômage et de la dette, destruction du climat et de la biodiversité, autant de dégâts que le modèle actuel fait subir à notre planète. Le sommet 2021 du World Economic Forum a pour thème le « Great Reset », un reboot complet du système actuel mondial en concertation avec les grandes entreprises, les chefs d’États, les banques centrales et le FMI afin de construire les bases du monde de demain. En zone euro, un euro numérique, sorte de cryptomonnaie est déjà en cours de développement pour ce nouveau mond

Fort de ce constat, dans une déclaration le 3 juin 2020, le World Economic Forum plus connu sous le nom de Forum de Davos a lancé un appel à tous les dirigeants du monde pour leur 51 ème réunion afin de penser le monde d’après sans faire les mêmes erreurs que ces dernières décennies. Lors de cet appel du 3 juin qui réunissait entre autres le Prince de Galles et la directrice du FMI, le président et fondateur Klaus Schwab a déclaré « le sommet se tiendra à la fois en présentiel et virtuellement, et mettra en relation les principaux dirigeants gouvernementaux et les chefs d’entreprises à Davos avec un réseau mondial de participants présents dans 400 villes du monde entier pour un dialogue tourné vers l’avenir et animé par la jeune génération ».  C’est lors de cette réunion virtuelle que Son Altesse Royale le Prince de Galles a annoncé la Grande Réinitialisation ou Great Reset en anglais.

Selon Klaus Schwab, cette grande réinitialisation est un enjeu majeur et un engagement à construire urgemment les nouvelles bases de notre système économique et social pour un avenir plus juste, plus durable et plus résistant. Leur principale préoccupation est l’écologie, le Prince de Galles est connu de tout le monde pour incarner cette envie de changer notre façon de voir le monde et de consommer pour rendre les populations plus résilientes et conscientes des effets néfastes du modèle économique actuel sur l’environnement. Selon lui, « afin d’assurer notre avenir et de prospérer, nous devons faire évoluer notre modèle économique et placer les humains et la planète au cœur d’une création de valeur mondiale. S’il y a une leçon essentielle à tirer de cette crise, c’est que nous devons placer la nature au cœur de notre mode de fonctionnement. Nous ne pouvons tout simplement pas perdre plus de temps ». Et Klaus Schwab de poursuivre « Nous n’avons qu’une seule planète et nous savons que le changement climatique pourrait être la prochaine catastrophe mondiale ayant des conséquences encore plus dramatiques pour l’humanité. Nous devons décarboniser l’économie dans la courte fenêtre d’action qui nous reste et mettre à nouveau notre pensée et notre comportement en harmonie avec la nature. » Klaus Schwab © World Economic Forum

Klaus Schwab © World Economic Forum

 Les limites à la croissance

Ces paroles font penser au rapport Meadows rendu au Club de Rome en 1972 The limits to growth qui soulignait déjà le fait que la croissance exponentielle et sans limites n’est pas possible dans notre monde qui lui est fini. Pour ces scientifiques du MIT, notre système est si complexe que la moindre variation entraîne par un effet domino des conséquences dans les autres parties du système. Les effondrements ont plusieurs causes un exemple permis d’autres suggère que les ressources disponibles s’épuisent du fait de l’augmentation de la consommation et de la population, la nourriture par habitant connaîtra un pic et s’effondrera une fois que toutes les terres arables seront cultivées ce qui précipitera aussi la déforestation et les puits de carbone que sont les forêts, cette surcharge de pollution acidifiera les océans qui ne seront plus à même de convertir CO2 et qui perdront une partie de leur faune et de leur flore. Tous ces effondrements dégraderont significativement le bien-être humain et l’espérance de vie.

Le Secrétaire Général des Nations Unies a lui aussi déclaré à la suite des premières mesures pour endiguer le Coronavirus « La Grande Réinitialisation est la confirmation que nous devons considérer cette tragédie humaine comme un signal d’alarme. Nous devons construire des économies et des sociétés plus égales, plus inclusives et plus durables, qui soient plus résistantes face aux pandémies, au changement climatique et aux nombreux autres défis auxquels nous sommes confrontés au niveau global. »

La réinitialisation à l’air d’avoir commencé dans les hautes sphères de la finance en ce qui concerne les investissement dans les grands groupes pétrolier, il a commencé sa mutation avec l’annonce de certains désinvestissements dans le secteur des extractions d’énergie fossile. Quant aux toutes puissantes industries du numériques, elles suivent le mouvement. Ainsi, Google a annoncé qu’il ne développera plus d’outils d’intelligence artificielle (IA) au service de l’extraction du pétrole et du gaz. Ce secteur est l’enjeu de batailles titanesques entre groupes super puissants. Le monde pétrolifère se divise entre tenants d’une reprise et d’une croissance du secteur fossile avec en tête une des multinationales les plus critiquables, l’américain ExxonMobil, et les pétroliers européens qui évoluent vers une transition énergétique. Au cours de la récente A.G. de Total, il a été déclaré que « En tant qu’entreprise européenne, Total soutiendra activement les politiques de neutralité carbone, y compris les politiques de tarifications du carbone. »

La transition vers le monde d'après La transition vers le monde d’après

Il s’agira de ralentir les activités humaines, un avant-goût nous a été imposé cette année avec le Covid-19. En effet, pour respecter les Accords de Paris, il nous faut réduire de 5% nos émissions de gaz à effet de serre tous les ans jusqu’en 2050, et c’est précisément ce qu’a engendré le premier confinement. Pour rester dans les clous, il faut donc réduire nos activités dans le même ordre de grandeur tous les ans. Le problème est que 5% d’émission en moins équivaut à 4 à 5% de contraction du PIB même en y intégrant une part d’efficacité énergétique. Fini la croissance et l’abondance, place a la consommation raisonnée et à un effort commun, mais quel Parti acceptera de brader cette religion pour aborder la vie et la nature différemment. Pour réaliser la transition écologique, la France doit donc entrer en récession programmée, voilà le nerf de la guerre qui pousse l’homme des hommes de Davos à repenser entièrement notre système. Reste à savoir quel est le nouveau modèle proposé.

La «grande réinitialisation» : le Forum de Davos lance le monde d’après

Le Prince Charles, les patrons de l’ONU et du FMI soutiennent l’initiative d’un Forum de Davos 2021, semi-virtuel et plus ouvert pour bâtir un «nouveau contrat social».

Pour sa première édition post-pandémie prévue en janvier prochain, le Forum de Davos, rendez-vous annuel de l’élite politique et économique mondiale, ne pouvait rester dans « le monde d’avant ». Avec l’art de la formule qui le caractérise, son fondateur et toujours président, l’économiste allemand Klaus Schwab propose une «grande réinitialisation », en anglais, « The Great Reset ». Afin de lancer cette initiative, qui veut fédérer toutes les bonnes volontés du monde, fort de son entregent, le Pr Schwab avait convoqué mercredi lors d’une conférence virtuelle le Prince Charles d’Angleterre, le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, la directrice générale du Fonds monétaire international Kristalina Georgieva, le spécialiste de l’économie du climat Lord Stern, les patrons de Mastercard et Microsoft et des représentants de la jeune génération.

«Afin d’assurer notre avenir et de prospérer, nous devons faire évoluer notre modèle économique et placer les humains et la planète au cœur d’une création de valeur mondiale, a déclaré le Prince de Galles, engagé depuis des décennies pour la préservation de l’environnement. S’il y a une leçon essentielle à tirer de cette crise, c’est que nous devons placer la nature au cœur de notre mode de fonctionnement. Nous ne pouvons tout simplement pas perdre plus de temps ».

«Cette pandémie mondiale a également démontré une fois de plus à quel point nous sommes interconnectés, a de son côté souligné Klaus Schwab. Il est de notre devoir de rétablir un système fonctionnel de coopération mondiale intelligente, structuré pour relever les défis des 50 prochaines années ». « Le Covid-19 a accéléré notre transition vers l’ère de la quatrième révolution industrielle, a ajouté le chef d’orchestre de Davos qui revendique la paternité de cette expression, il y a plusieurs décennies. Nous devons nous assurer que les nouvelles technologies dans le monde numérique, biologique et physique restent centrées sur l’homme et servent la société dans son ensemble, en offrant à chacun un accès équitable ». «Nous ne devons pas rater cette fenêtre d’opportunité », insiste-t-il, soutenu dans ce sens par le secrétaire général de l’ONU et la patronne du FMI. Pour passer de l’incantation à l’action, « nous devons mobiliser tous les leaders », a exhorté le Prince Charles.

À cet effet, Klaus Schwab a annoncé que le Forum de Davos de janvier 2021, la 51ème édition de l’événement, continuerait d’accueillir les grands de ce monde dans la station alpine mais serait en partie virtuel. Quelque 10.000 personnes, dont beaucoup de représentants de la jeune génération, et parmi eux des « young leaders » du Forum économique mondial, participeront depuis 400 villes du monde pour interpeller chefs d’État et grands patrons, et insuffler des idées innovantes. « Notre génération a grandi avec Internet, a commenté Victoria Alonso Perez, jeune ingénieure uruguayenne, fondatrice de la société Ieetech qui géolocalise le bétail, nous sommes beaucoup plus interconnectés, à nous de créer le changement, pas seulement de le réclamer ! ».

La directrice du FMI s’est interrogée : qu’est-ce que « l’histoire retiendra de cette crise ? » Un grand retour en arrière ou cette « grande réinitialisation » ? Restant les pieds sur terre, Klaus Schwab a conclu cette conférence de lancement de ce « processus » de mise en réseau des bonnes volontés, en rappelant qu’on ne pourra pas « changer d’état d’esprit » ou changer le monde si l’économie ne reste pas solide et prospère.

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Covid-19, élections américaines, confinement…et après, le Great Reset ?

Si vous ne deviez actuellement vous renseigner que sur un sujet pour comprendre les enjeux autour du traitement de la question du Covid-19, des confinements à travers le monde, mais aussi des élections américaines et des conséquences qui en découleront, alors intéressez vous à la question du Great Reset, le grand Reset, donc nous avons déjà évoqué quelques concours ici.

Car le monde que certains appellent de leurs voeux est plutôt terrifiant, ne découle d’aucun complot mais de convergences d’intérêts entre des individus, des groupes, des entreprises, hauts placés, et doit absolument être décrypté.

C’est d’ailleurs ce que propose l’excellente lettre confidentielle Faits et Documents, dans ses trois derniers numéros que nous jugeons indispensables de posséder, de lire et de diffuser pour quiconque entend comprendre le monde qui vient.

La lettre confidentielle, fondée par Emmanuel Ratier et reprise avec brio par Xavier Poussard, est lue, y compris en très haut lieu, et sert de base de renseignements à de nombreux journalistes y compris de la presse mainstream, tant elle est précise, factuelle, incontestable.

Voici pour vous « mettre en appétit » ci-dessous, au sujet du Grand reset, le début du premier dossier que la lettre lui a consacré.

Qu’est ce que The Great Reset ?

Le 3 juin dernier, Klaus Schwab et le prince Charles annonçaient en grande pompe le lancement du Great Reset (« Grande Réinitialisation »), l’occasion pour le président du Forum économique mondial de présenter le Covid-19 comme « une fenêtre d’opportunité rare mais étroite pour repenser, réinventer et réinitialiser notre monde ».

S’affichaient, le 3 juin, aux côtés de l’héritier du trône britannique et du président du Forum économique mondial :

  • Antonio Guterres, ancien président de l’Internationale socialiste, ancien Haut-Commissaire des Nations unies pour les réfugiés, actuel secrétaire général de l’ONU. L’ONU est étroitement associée au Great Reset via les Objectifs du développement durable rassemblés en 2015 dans l’Agenda 2030.
  • Kristalina Georgieva, la directrice générale du FMI.
  • L’« économiste du climat » Nicholas Stern, membre de la commission économique installée par Emmanuel Macron à l’Élysée, membre du Conseil économique sur la santé de la planète de la Fondation Rockefeller. La famille Rockefeller a en effet joué un rôle primordial dans la réduction de l’écologie à la « décarbonation » et à la voiture électrique et ce, depuis le premier Sommet de la Terre et la publication du Rapport Meadows : les limites à la croissance (1972), jusqu’à l’accord de Paris sur le climat (2015) en passant par la création du GIEC (1988). C’est encore la Fondation Rockefeller, qui, dès 2010, a établi le « scénario narratif » de l’« étape verrouillage ».
  •  Ajaypal Singh Banga, PDG de Mastercard, membre du Council on Foreign Relations et de l’International Business Council du Forum économique mondial.
  • Bernard Looney, directeur général de BP.
  • Brad Smith qui représente Bill Gates, dont il est le successeur à la tête de Microsoft. Rappelons que le Forum économique mondial et la fondation Bill & Melinda Gates avaient coorganisé, en octobre 2019, Event 201, une étrange simulation autoréalisatrice de pandémie mondiale au coronavirus avant de lancer, dès le 23 janvier 2020, à l’occasion du forum de Davos, le programme mondial de vaccination (ARN messager). Coordonné par la Coalition pour les innovations en préparation aux épidémies (CEPI), ce programme est présidé par Richard Hatchett, qui se trouve être celui qui, au début des années 2000, a théorisé pour la première fois le confinement (lockdown) et la distanciation sociale (social distancing), alors qu’il officiait au sein de l’administration Bush Junior.
  • Le démocrate « nobélisé » Al Gore et l’ancien secrétaire d’État John Kerry, qui copréside le groupe de travail sur le changement climatique de Joe Biden, ont également soutenu publiquement cet agenda, appuyé par l’OCDE via un rapport intitulé Reconstruire en mieux : une reprise durable et résiliente après le COVID-19.
  • Représentée par son ministre des Finances Mohammed Al-Jadaan, l’Arabie saoudite, qui assure cette année la présidence du G20, participe également au Great Reset, via le projet Saoudi Vision 2030.
  • La Chine est représentée par Ma Jun, président du Comité de la finance verte et membre du Comité de la politique monétaire de la Banque populaire de Chine.

Intitulé COVID-19 : The Great Reset, ce plan de « réinitialisation du monde » a été publié au début de l’été 2020 par le Forum économique mondial chez Forum Publishing.

Il est cosigné par Klaus Schwab, par ailleurs membre du conseil international du Centre Peres pour la paix (sionisme) et ancien membre du comité de pilotage du Groupe Bilderberg (mondialisme), et par son bras droit, le consultant Thierry Malleret. Également connu sous le pseudonyme de Milton Peel, marié à l’ancienne assistante du prince Charles, Thierry Malleret est un consultant financier (The Monthly Barometer, IJ Partners, Rainbow Insight), spécialiste de la Russie qui a officié successivement au cabinet militaire de Jacques Chirac à Matignon, à la BERD auprès de Jacques Attali, puis comme principal conseiller de l’oligarque russo-israélien Mikhaïl Fridman en qualité de chef économiste d’Alfa Bank.

Sur le plan de la communication, le Great Reset repose avant tout sur la peur, puis sur les injonctions sanitaires et climatiques qui permettent d’obtenir un assujettissement de la population par le chantage compassionnel à « sauver des vies » et à « sauver le climat ». La lecture du Great Reset et l’analyse des forces en présence permettent d’établir un parallèle avec 1917. Avec une destruction contrôlée de l’économie réelle et de la classe moyenne occidentale, se dessine en effet un « bolchevisme 2.0 », où le vert a remplacé le rouge, le « social » s’est muté en « durable » et où le rôle de la Tchéka est occupé par la combinaison de l’intelligence artificielle (IA) et de la 5G. Au sommet du monde cauchemardesque du Great Reset, BlackRock, le plus gros gestionnaire d’actifs au monde détenant des intérêts majeurs dans les mégabanques, les gros médias, le Big Pharma et les géants du Web. Dictant leurs politiques aux banques centrales et aux États, ce pouvoir « fantôme » entend régner, grâce à son contrôle de l’intelligence artificielle (IA), sur une humanité drastiquement réduite en nombre, largement métissée et composée d’esclaves de la dette assignés à résidence.

D’une manière générale, le niveau d’adhésion des gouvernements au projet est strictement indexé sur leur acceptation du récit de la « pandémie de Covid-19 » imposée par les gros médias. Appliqué à la virgule près par la Commission européenne (via le Green Deal) et dans les pays du Commonwealth, le Great Reset constitue ce qu’Emmanuel Macron a pudiquement appelé « le jour d’après ». Il forme, outre-Atlantique, la colonne vertébrale du programme de Joe Biden. Une fois que l’on a pris connaissance de ce plan et qu’on l’a compris, l’action gouvernementale et les mesures Covid-19 que l’on croyait absurdes deviennent tout à fait cohérentes. Une cohérence impossible à assumer politiquement auprès du grand public.

Voici, sans commentaires, quelques citations tirées de COVID-19 : The Great Reset :

« La gouvernance mondiale est au cœur de toutes les autres questions. »

« L’hypothèse fondamentale est que la pandémie pourrait continuer à nous affecter jusqu’en 2022. […] Un retour complet à la « normale » ne peut être envisagé avant qu’un vaccin ne soit disponible. »

« Beaucoup d’entre nous se demandent quand les choses reviendront à la normale. La réponse est courte : jamais. […] Il y aura une ère « avant le coronavirus » (av. C) et « après le coronavirus » (apr. C). »

« Lorsqu’ils y sont confrontés, certains dirigeants de l’industrie et certains cadres supérieurs peuvent être tentés d’assimiler la réinitialisation à un redémarrage. […] . Cela n’arrivera pas parce que cela ne peut pas arriver ».

« Les mesures de distanciation sociale et physique risquent de persister après la disparition de la pandémie elle-même, justifiant la décision de nombreuses entreprises de différents secteurs d’accélérer l’automatisation. »

« Il est loin d’être certain que la crise du COVID-19 fasse pencher la balance en faveur du travail contre le capital. Politiquement et socialement, cela serait possible, mais la technologie change la donne. »

« Jusqu’à 86 % des emplois dans la restauration, 75 % des emplois dans le commerce de détail et 59 % des emplois dans le divertissement pourraient être automatisés d’ici à 2035. »

« Jusqu’à 75 % des restaurants indépendants pourraient ne pas survivre aux verrouillages et aux mesures de distanciation sociale ultérieures. »

« Aucune industrie ou entreprise ne sera épargnée. »

« La « tyrannie de la croissance du PIB » prendra fin. »

« La fiscalité augmentera. Comme par le passé, la logique sociale et la justification politique qui sous-tendent les augmentations seront basées sur le récit des « pays en guerre » (mais cette fois contre un ennemi invisible). »

« Le contrôle public des entreprises privées augmentera. »

« Les entreprises n’adhéreront pas nécessairement à ces mesures parce qu’elles les considèrent comme « bonnes », mais plutôt parce que le « prix » à payer pour ne pas s’y soumettre sera trop élevé en termes de colère des militants. »

« L’activisme des jeunes s’accroît dans le monde, étant révolutionné par les réseaux sociaux qui accentuent la mobilisation à un niveau qui aurait été impossible auparavant. Il prend de nombreuses formes différentes, allant de la participation politique non institutionnalisée aux manifestations et protestations, et aborde des questions aussi diverses que le changement climatique, les réformes économiques, l’égalité des sexes et les droits LGBTQ. La jeune génération est fermement à l’avant-garde du changement social. Il ne fait aucun doute qu’elle sera le catalyseur du changement et une source d’élan critique pour le Great Reset. »

« Avec le confinement, notre attachement à nos proches s’est renforcé, avec un sentiment renouvelé d’appréciation pour tous ceux que nous aimons : la famille et les amis. Mais le côté sombre à cela est le déclenchement d’une montée des sentiments patriotiques et nationalistes, avec des considérations religieuses et ethniques troublantes. En fin de compte, ce mélange toxique a fait ressortir le pire de nous-mêmes en tant que groupe social. »

« Vu en ces termes, le coronavirus a renforcé et non réinitialisé les problèmes liés à la santé mentale. […] Dans l’ère post-pandémique, ces questions peuvent désormais recevoir la priorité qu’elles méritent. Cela constituera une réinitialisation vitale. »

« La combinaison de l’intelligence artificielle (IA), de l’Internet des objets (IoT) et des capteurs et de la technologie portable produira de nouvelles perspectives sur le bien-être personnel. Ils surveilleront ce que nous sommes et ce que nous ressentons, et brouilleront progressivement les frontières entre les systèmes de santé publics et les systèmes de création de santé personnalisés – une distinction qui finira par s’effondrer. »

« L’impératif actuel de propulser, quoi qu’il arrive, « l’économie sans contact » et la volonté ultérieure des régulateurs de l’accélérer signifient qu’il n’y a plus de blocage. »

« Au fur et à mesure que la distanciation sociale et physique persistera, s’appuyer davantage sur les plateformes numériques pour communiquer, travailler, demander des conseils ou commander quelque chose gagnera peu à peu du terrain sur des habitudes autrefois enracinées […]. Si les considérations de santé deviennent primordiales, nous pouvons décider, par exemple, qu’un cours de cyclisme devant un écran à la maison ne correspond pas à la convivialité et au plaisir de le faire avec un groupe dans un cours en direct, mais est en fait plus sûr (et moins cher !). Le même raisonnement s’applique à de nombreux domaines différents comme prendre l’avion pour une réunion (Zoom est plus sûr, moins cher, plus vert et beaucoup plus pratique), se rendre à une réunion de famille éloignée pour le week-end (le groupe familial WhatsApp n’est pas aussi amusant mais, encore une fois, plus sûr, moins cher et plus écologique) ou même suivre un cours académique (pas aussi enrichissant, mais moins cher et plus pratique) ».

« L’endiguement de la pandémie de coronavirus nécessitera un réseau de surveillance mondial. »

« La recherche des contacts a une capacité inégalée et une place quasi essentielle dans l’arsenal de lutte contre le COVID-19, tout en étant en même temps positionnée pour devenir un catalyseur de la surveillance de masse. »

« Au cours des mois et des années à venir, le compromis entre les avantages pour la santé publique et la perte de la vie privée sera soigneusement pesé, devenant le sujet de nombreuses conversations et de débats animés. La plupart des gens, craignant le danger du COVID-19, se demanderont : n’est-il pas insensé de ne pas tirer parti de la puissance de la technologie pour venir à notre secours lorsque nous sommes victimes d’une épidémie et que nous sommes confrontés à une sorte de situation de vie ou de mort ? Ils seront alors disposés à renoncer à une grande partie de leur vie privée et conviendront que dans de telles circonstances, le pouvoir public peut légitimement passer outre les droits individuels. »

« À première vue, la pandémie et l’environnement peuvent sembler n’être que des cousins éloignés ; mais ils sont beaucoup plus proches et entrelacés qu’on ne le pense. […] Ils sont de nature mondiale et ne peuvent donc être correctement traités que d’une manière coordonnée au niveau mondial. »

« Plus la croissance démographique est élevée, plus nous perturbons l’environnement, plus le risque de nouvelles pandémies est élevé. »

« La fragilité des États reste l’un des défis mondiaux les plus critiques, particulièrement répandu en Afrique. […] La rupture des chaînes commerciales et d’approvisionnement causée par la pandémie provoquera une dévastation immédiate. »

« L’un des effets les plus évidents pour les parties les plus riches du monde de la misère économique, du mécontentement et de la faim dans les États les plus fragiles et les plus pauvres consistera en une nouvelle vague de migration de masse dans sa direction, comme celles qui ont eu lieu en Europe en 2016. »

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Great Reset : Biden était-il la pièce manquante du puzzle ?

Great Reset : Biden était-il la pièce manquante du puzzle ?

Biden aurait donc vaincu Trump. De nombreux Européens ont assisté éberlués au dépouillement des bulletins de vote aux États-Unis, entaché d’irrégularités à peine crédibles dans une grande démocratie. Alors que le scrutin avait lieu mardi dernier, il a fallu attendre samedi pour que Biden se déclare vainqueur, sans que le dépouillement ne soit terminé, et après une arrivée massive de votes par correspondance sur lesquels plane le mystère. Les medias mainstream se sont empressés de répercuter le discours de victoire de Biden, non sans avoir censuré les accusations de Donald Trump sur de vrais vices qui sèment le doute sur la sincérité du scrutin. Et si la victoire de Biden était un élément indispensable à la mise en place du Great Reset proposé par le World Economic Forum et les élites mondiales, au besoin en piétinant le choix des citoyens américains ?

La victoire de Biden n’est pas encore acquise (le vote final pour désigner le Président américain ayant lieu le 14 décembre, et les recours de Trump contre les possibles fraudes n’étant pas achevés), mais la presse mainstream, américaine comme française s’est empressée, samedi de déclarer urbi et orbi l’ancien vice-président de Barack Obama vainqueur du scrutin. Quatre ans de couleuvres avalées les unes après les autres, activement poussées dans le gosier des journalistes par Donald Trump, ont eu raison de tout, et d’abord de la déontologie.

Sur ce point, ne manquez pas l’article de Slate consacré à la « vengeance » des journalistes américains qui ont interrompu la diffusion du discours de Trump et l’ont littéralement censuré. Il en dit long sur le trucage de l’information « de référence » depuis la cloture du scrutin aux Etats-Unis. Même dans la presse de gauche, le manque d’impartialité de la presse américaine a choqué… c’est tout dire.

Biden gagne grâce à des irrégularités longues comme le bras

Il faut lire la rage avec laquelle la Pravda le Monde rend compte des contestations aux Etats-Unis sur la régularité du vote pour comprendre l’importance de la bataille qui se joue. Pour le Monde, donc, l’invocation des fraudes au scrutin est le fait de « médias d’extrême droite, influenceurs trumpistes, youtubeuses conspirationnistes, utilisateurs anonymes de forum ». Le torchon de Niel et compagnie largement subventionné par les contribuables français, et notamment par ce bas peuple sur lequel il disperse régulièrement sa bave de crapaud, s’empresse donc de faire taire tout examen démocratique légitime sur cette inversion subite des résultats où le vote par correspondance a permis, dans plusieurs Etats, de placer Biden en tête alors que Trump menait largement. C’est notamment le cas en Géorgie et en Pennsylvanie.

Tout ceci était comme couru d’avance et d’ailleurs annoncé dans la presse européenne la plus à gauche dès le début de la semaine. Dans un processus  démocratique, le seul fait que des scrutateurs soient tenus soigneusement à l’écart du contrôle des bulletins de vote devrait susciter la colère des médias. Mais dès lors qu’il s’agit de l’élection de Trump, la bien-pensance oublie tous ses principes. Elle taxe d’extrême droite toute question sur les problèmes largement constatés dans un scrutin où Biden doit sa victoire à un vote par correspondance très décrié.

 

Les témoignages sont nombreux sur la façon très cavalière dont des Etats gouvernés par les démocrates aux Etats-Unis ont fermé les yeux sur des manoeuvres de dernière minute qui soulèvent de nombreuses questions. Bon, mais puisque le doute est désormais d’extrême-droite, ou le fait de youtubeuses conspirationnistes, il vaut mieux se fier aux versions officielles qui sont, comme on le sait de toute éternité, sources de vérités aussi inébranlables que l’inutilité du masque pour lutter contre la propagation du virus ou la capacité de la France à bloquer les nuages radioactifs à ses frontières.

Tous ceux qui auraient un doute peuvent se référer à ce papier du Figaro, grand journal complotiste, qui expliquait dès le début du mois de septembre la suite des événements.

Biden rentre dans le rang d’une gouvernance mondiale bien comprise

Manifestement sous le choc de son mauvais résultats de lundi soir, Biden a mis du temps à réagir. Mais l’une de ses premières déclarations, très vite relayée par L’Immonde, a consisté à annoncer que dès le jour de son arrivée au pouvoir, Biden rejoindrait l’Accord de Paris. Le geste est symbolique et en dit long sur l’enjeu à peine voilé de cette élection. Toute la question était de savoir si les Etats-Unis continuaient à contester le multilatéralisme mondial avec Trump, ou s’ils rentraient dans le rang et se mettaient au diapason de la doctrine Greta Thunberg que les medias consomment comme des obus à Verdun.

Pour un peu, un esprit naïf se contentant de prendre les apparences au pied de la lettre dirait que l’utilité de Biden réside essentiellement dans sa capacité à imposer l’Accord de Paris aux Etats-Unis et à faire rentrer ceux-ci dans un grand dessein globaliste où l’écologie est le maître mot.

Une chose est sûre, Biden devrait revenir à l’orthodoxie du Deep State américain, celui qui permet de vendre massivement des armes et de proscrire les grands méchants que le complexe militaro-industriel a diabolisés depuis vingt ans : la Syrie, l’Iran, la Corée du Nord. Il devrait par ailleurs se rabibocher avec la Chine et arrêter avec toutes ces conneries de souveraineté américaine où un Président mal élevé voulait absolument que les Américains achètent des jeans fabriqués aux Etats-Unis et non en Chine.

Sur ce point, il reste à écrire le combat que Trump a mené pour se donner du champ par rapport à la doxa du Deep State, mettant en échec l’intervention en Syrie, et limitant les dégâts avec l’Iran contre l’injonction de la CIA qui aurait adoré raviver les conflits au Proche-Orient. On prend même les paris sur le fait que, dès le premier semestre 2021, si Biden passe, la CIA et l’Arabie Saoudite tenteront à nouveau de renverser Assad.

Biden et le Great Reset

Cette importance accordée à l’écologie, à l’accord de Paris, au multilatéralisme, est curieusement à l’unisson des propositions formulées par Klaus Schwab, fondateur du Forum de Davos, dans son ouvrage The Great Reset, qui inspire aujourd’hui de larges pans des politiques publiques dans le monde industrialisé. Sur tous ces points, je recommande à chacun de suivre de près la grande campagne lancée par le World Economic Forum pour soutenir ce fameux « Great Reset » sur lequel les grands médias observent un étrange silence.

Et là encore, curieusement, lorsqu’on approfondit la littérature mondialiste de Davos (le toujours sulfureux Forum Economique de Davos), on trouve des documents explicites sur la réorientation nécessaire de la politique étrangère américaine. Je recommande ici tout particulièrement ce papier transparent, dont le chapitre 3 préconise de « maximiser un avantage unique pour combattre le changement climatique ».

Dans ces « éléments de langage », on lira cette formule qui en dit long sur le sens du retour américain, annoncé par Biden, dans l’Accord de Paris : « By leveraging this advantage with a well-designed climate policy, American can enhance the competitiveness of U.S. manufacturers, encourage the return of important supply chains back to the U.S. and encourage greater climate ambition globally. » (En tirant parti de son avantage avec une politique écologique intelligente, l’Amérique peut améliorer son industrie, encourager le retour d’une importante chaîne de valeurs et encourager une plus grande ambition climatique mondiale).

Autrement dit, la réduction du gaz à effet de serre est un bon levier pour obliger l’industrie américaine à se moderniser et à devenir plus compétitive.

Si rien ne dit que les partisans du Great Reset ont favorisé des fraudes électorales pour assurer la victoire d’un « ami », il est sûr que pas mal de stratèges économiques américains ont soutenu Biden plutôt que Trump… et que Biden leur renvoie déjà l’ascenseur.

En route vers une gouvernance mondiale pour rebâtir le monde

En réalité, ce qui s’est joué dans l’élection présidentielle américaine, c’est bien cette bascule de l’Amérique isolationniste voulue par Trump vers une Amérique qui joue pleinement son rôle dans une gouvernance mondiale où les peuples sont soupçonnés d’obscurantisme. Et ça, c’est une très mauvaise nouvelle pour nous.

Nous nous préparons à une rupture historique et politique majeure où les décisions seront prises dans d’infimes comités pour notre bien, et où nous n’aurons définitivement plus notre mot à dire. Et Biden, dans ce puzzle, était la pièce qui manquait.

 

 

 

 

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