NdlR : en espérant qu’il ne sera jamais élu à la tête de ce pays ! Assurément, il flatte le vote musulman… God save the Queen ?
Corbyn/JO de Munich : le Secrétaire d’Etat à l’Intérieur demande son limogeage
Sajid Javid a déclaré qu’un autre chef de parti « ne serait plus là » après la diffusion de photos du chef du Labour rendant hommage aux cerveaux du massacre de 1972
Le Secrétaire d’Etat à l’Intérieur Sajid Javid a vivement critiqué le chef du parti travailliste britannique Jeremy Corbyn dimanche après la diffusion de photos dans lesquelles on voit l’homme déposer des gerbes de fleurs sur les tombes de terroristes palestiniens en 2014 dans un cimetière tunisien.
« S’il s’agissait du chef de n’importe quel autre grand parti politique, il ou elle ne serait plus là à l’heure qu’il est », a écrit Javid sur Twitter. Javid est un membre du parti conservateur au pouvoir.
Corbyn en 2011 : La BBC est « partiale » sur le « droit d’Israël à exister »
Dans une interview accordée à la chaîne iranienne Press TV, le chef du Labour accuse le gouvernement israélien de « pressions » excessives sur la chaîne
Le chef du Labour britannique Jeremy Corbyn, accusé par la communauté juive de tolérer l’antisémitisme dans ses rangs, avait déclaré à une chaîne iranienne d’Etat que la BBC « affiche de la partialité lorsqu’il s’agit d’évoquer… le droit à l’existence d’Israël ».
Dans l’interview qu’il avait accordée en 2011 à la chaîne iranienne Press TV, postée sur Twitter par le blogueur politique The Golem, Corbyn explique : « Il y a des pressions sur la BBC de la part de – probablement – [le directeur-général d’alors] Mark Thompson, qui semble avoir un ordre du jour à ce sujet. Il semble y avoir beaucoup de pressions exercées sur la BBC par le gouvernement israélien, par l’ambassade israélienne, et ils se montrent très péremptoires envers la BBC elle-même. Ils mettent en doute le moindre petit élément en permanence ».
The Golem a noté dans un tweet de suivi que les déclarations faites par Corbyn pourraient bien contrevenir au code de conduite établi par le Labour lui-même sur l’antisémitisme qui spécifie, selon lui, que « le parti établit clairement que les Juifs jouissent du même droit à l’auto-détermination que les autres populations. Le nier revient à traiter les Juifs de manière inéquitable et est donc une forme d’antisémitisme ».
Ces propos ne sont que le dernier acte d’une crise au long-cours qui s’est déclenchée au sein du parti, avec un flot constant de membre et de responsables éminents qui ont été exclus ou réprimandés pour avoir fait des commentaires anti-israéliens virulents et antisémites. Ce scandale a suscité l’indignation des rabbins, notamment du grand rabbins de Grande-Bretagne, ainsi que de certains députés travaillistes qui ont accusé le parti d’être incapable ou peu désireux d’éradiquer l’antisémitisme dans ses rangs.
Une réponse d’un porte-parole de la formation publiée par Jewish News, partenaire du Times of Israel, a semblé doubler la mise.
“Jeremy affirmait que malgré l’occupation des territoires palestiniens et l’absence d’un état palestinien, les inquiétudes et les perspectives d’Israël ont plus de chances d’apparaître de manière importante dans les reportages d’information que cela n’est le cas pour les Palestiniens », a répondu le porte-parole. « Jeremy est déterminé à trouver un accord global au Moyen-Orient sur la base d’une solution à deux Etats – Israël en sécurité aux côté d’un état sûr et viable pour les Palestiniens ».
« En même temps, le gouvernement israélien est bien connu pour mener une opération médiatique hautement professionnelle et efficace », a ajouté le porte-parole.
Les leaders juifs ont rapidement répondu à ces nouveaux propos de Corbyn.
Jennifer Gerber, chef du groupe des amis d’Israël au sein du Labour, a déploré ces « propos lamentables » disant que « non seulement Jeremy Corbyn utilise une autre apparition sur la télévision d’Etat iranienne pour livrer encore davantage de théories du complot sur Israël, mais il met également en doute le droit d’Israël à exister. Est-il si difficile d’imaginer pourquoi il a tellement résisté à l’adoption de la définition de l’antisémitisme de l’IHRA ? », s’est-elle interrogée.
Après la réponse du Labour, Gerber a ajouté sur Twitter : « Le parti travailliste défend maintenant Jeremy Corbyn colportant des théories conspirationnistes et interrogeant le droit à l’existence d’Israël à la télévision d’Etat iranienne. Soyons clairs : Pour un parti qui aspire à être au gouvernement, ce n’est pas un comportement normal ».
Simon Johnson, chef du Jewish Leadership Council, a tweeté : « Désolé, M. Corbyn. Vous pensez donc qu’Israël n’est PAS une démocratie, n’a PAS le droit d’exister et n’a PAS d’inquiétudes sécuritaires ? Et qu’une organisation est partiale si pour sa part elle estime que ces éléments sont vrais ? Wow. Voilà qui semble différer quelque peu de la politique du parti dont vous êtes à la tête ».
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Des journaux juifs britanniques s’unissent pour mettre en garde contre Corbyn
Trois journaux rivaux ont présenté des éditoriaux identiques en Une, déplorant le « mépris pour les Juifs et Israël » au sein du Labour sous la direction de son chef actuel
Trois journaux juifs du Royaume-Uni, en concurrence à l’ordinaire, se sont unis en publiant des éditoriaux identiques en Une pour mettre en garde contre la menace « existentielle » représentée pour la communauté juive par un éventuel gouvernement qui serait dirigé par Jeremy Corbyn.
« Nous le faisons parce que ce parti qui a été, jusqu’à une date récente, le foyer naturel de notre communauté, a vu ses valeurs et son intégrité abîmées par le mépris affiché par Corbyn pour les Juifs et pour Israël », ont indiqué mercredi ces éditoriaux, se référant au parti travailliste britannique.
Les éditoriaux ont souligné une série de scandales et de controverses qui ont touché le Labour en liaison avec l’antisémitisme et qui ont culminé en une politique sur la haine anti-juive qui omet les définitions liées à Israël et qui sont devenues la norme partout ailleurs.
« Sous ces directives adaptées, un membre du parti travailliste est libre de dire que l’existence d’Israël est une initiative raciste et de comparer les politiques israéliennes à celles mises en oeuvre par l’Allemagne nazie, à moins que ‘l’intention’ – quoi que ce que cela peut signifier – puisse être prouvée. ‘Sales Juifs’, c’est mal – ‘pu.e sioniste’, c’est de bonne guerre ? » s’interrogent les éditoriaux.
Les journaux ont noté le désarroi politique dans le pays après le référendum sur le Brexit de 2016 qui a décidé du retrait du Royaume-Uni de l’Union européenne.
« Il y a un danger clair et présent qu’un homme qui est implicitement aveugle face aux peurs de la communauté, qu’un homme qui a un problème à discerner le fait que la rhétorique haineuse envers Israël puisse facilement sombrer dans l’antisémitisme, devienne notre prochain Premier ministre », ont mis en garde les éditoriaux.