Erdogan et la Livre turque : le début de la fin ?

Erdogan accuse les Etats-Unis de vouloir frapper la Turquie « dans le dos »

La Turquie et les Etats-Unis, alliés au sein de l’Otan, traversent une crise diplomatique qui se traduit notamment par la chute historique de la livre turque

Le président turc Recep Tayyip Erdogan, qui impute à un « complot » américain la chute brutale de la livre turque, a accusé lundi les Etats-Unis de chercher à frapper la Turquie « dans le dos ».

« D’un côté, vous êtes avec nous dans l’Otan et, de l’autre, vous cherchez à frapper votre partenaire stratégique dans le dos. Une telle chose est-elle acceptable ? », a déclaré M. Erdogan lors d’un discours à Ankara.

« D’un côté, vous dites être notre partenaire stratégique et, de l’autre, vous nous tirez dans les pieds », a-t-il également déclaré.

La chute de la livre survient à quelques heures d’un discours attendu du ministre des Finances Berat Albayrak, également gendre du président Recep Tayyip Erdogan, qui doit présenter le «nouveau modèle économique du pays». Dans ce contexte particulier, la chute de la devise turque n’a pas manqué de faire réagir le président qui a dénoncé le 9 août au soir «des campagnes hostiles» contre son pays. «S’ils ont des dollars, nous, nous avons notre peuple, nous avons le droit et nous avons Allah !», a-t-il lancé.

Signe de l’imbrication étroite des problèmes structurels de l’économie turque et de l’influence de l’extérieur décriée par Recep Tayyip Erdogan, l’inquiétude des marchés a été renforcée par la publication d’un article du Financial Times selon lequel la Banque centrale européenne s’inquièterait d’une éventuelle contagion de cette crise monétaire à certaines banques européennes très présentes en Turquie.

La Turquie et les Etats-Unis, deux alliés au sein de l’Otan, traversent une crise diplomatique liée notamment à l’arrestation par Ankara d’un pasteur américain, Andrew Brunson, accusé d’ »espionnage » et de « terrorisme ».

Exigeant sa libération, les Etats-Unis ont imposé début août des sanctions inédites contre deux ministres turcs. Ankara a répliqué.

Ces tensions ont accéléré la chute de la livre turque dont la valeur a fondu de plus de 40 % depuis le début de l’année.

Vendredi, la crise diplomatique a franchi un palier supplémentaire lorsque le président américain Donald Trump a annoncé qu’il donnait son accord pour le doublement des taxes à l’importation sur l’acier et l’aluminium turcs, envoyant la livre turque par le fond.

« Tout président que tu sois, tu ne peux pas t’endormir et dire, au réveil, ‘voilà, j’impose tant de taxes sur l’acier et l’aluminium’ » turcs, a lancé M. Erdogan.

« Adopter une attitude aussi hostile à l’encontre d’un allié au sein de l’Otan (…) n’a aucune explication sensée », a déclaré M. Erdogan, qui s’est aussi efforcé de rassurer les milieux économiques dans son discours.

« ‘Touché, coulé’, il n’y rien de tel. Les dynamiques économiques de la Turquie sont solides, elles sont fortes et bien ancrées », a déclaré le chef de l’Etat qui a répété que les turbulences financières étaient selon lui dues à des « opérations ».

Outre les tensions avec Washington, les marchés s’inquiètent de la politique économique d’Ankara et notamment du refus de la banque centrale turque d’élever ses taux d’intérêt pour soutenir la livre et juguler une inflation galopante.

Dans son discours lundi, M. Erdogan a également vivement attaqué certains internautes accusés de poster sur les réseaux sociaux des commentaire destinés à nuire à l’économie turque.

« Sur les réseaux sociaux, il y a de nombreux terroristes économiques. Notre appareil judiciaire est passé à l’action. Nous leur infligerons le châtiment qu’ils méritent là où nous les attraperons », a déclaré M. Erdogan.

Le ministère de l’Intérieur a indiqué lundi qu’il enquêtait sur près de 350 internautes soupçonnés d’avoir partagé des commentaires relevant de la « provocation » sur la chute de la livre turque.

 

 

Lapid salue la politique de Trump à l’égard de la Turquie

Le président américain applique de nouvelles taxes sur Ankara, faisant plonger la devise turque à un niveau historiquement bas

Yair Lapid à Jérusalem, le 25 novembre 2013 (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Yair Lapid à Jérusalem, le 25 novembre 2013 (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Le chef du parti Yesh Atid, Yair Lapid, a applaudi la décision prise vendredi par le président américain Donald Trump d’imposer des taxes à la Turquie, faisant encore davantage pression sur l’économie en difficulté de ce pays dans un conflit diplomatique avec Washington.

« Je félicite le président Trump pour son action décisive contre [le président Recep Tayyip] Erdogan et la Turquie », a écrit vendredi Lapid sur Twitter.

L’accord a rétabli des liens très tendus dus au raid meurtrier de 2010 contre un navire turc qui tentait de violer le blocus de la bande de Gaza. Israël maintient que le blocus est nécessaire pour empêcher que des armes n’entrent dans Gaza. De même que l’Égypte qui ferme pratiquement en permanence son poste-frontière de Rafah.

Erdogan est très décrié en Israël pour son soutien ouvert au groupe terroriste palestinien du Hamas et ses nombreux commentaires enflammés critiquant les réponses israéliennes à la violence à la frontière de Gaza.

Les éloges de Lapid pour Trump sont intervenus après l’annonce par le président américain du doublement des taxes de l’acier et de l’aluminium sur la Turquie.

« Je viens d’autoriser un doublement des taxes sur l’acier et l’aluminium vis-à-vis de la Turquie car leur devise, la livre turque, chute rapidement face à notre dollar très fort ! », a écrit Trump sur Twitter.

« Nos relations avec la Turquie ne sont pas bonnes en ce moment ! »

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La monnaie s’écroule après l’appel d’Erdogan qui dénonce une « guerre économique »

La devise turque, dont la valeur a fondu de près de 40 % face au dollar et à l’euro, souffre en raison de la grave crise diplomatique entre Ankara et Washington

Le président de la Turquie et le chef du Parti de la justice et du développement (APK) Recep Tayyip Erdogan prononce un discours lors de la réunion du groupe parlementaire du Parti AKP à la Grande Assemblée nationale de Turquie (TBMMM) à Ankara le 8 mai 2018. (Crédit : AFP/Adem Altan)

Le président de la Turquie et le chef du Parti de la justice et du développement (APK) Recep Tayyip Erdogan prononce un discours lors de la réunion du groupe parlementaire du Parti AKP à la Grande Assemblée nationale de Turquie (TBMMM) à Ankara le 8 mai 2018. (Crédit : AFP/Adem Altan)

Le président turc Recep Tayyip Erdogan a exhorté vendredi ses concitoyens à changer leurs devises étrangères pour soutenir la livre turque dont la chute s’est accentuée à la suite de son appel à la « lutte nationale » contre la « guerre économique » déclarée selon lui à la Turquie.

« Si vous avez des dollars, des euros ou de l’or sous votre oreiller, allez dans les banques pour les échanger contre des livres turques. C’est une lutte nationale », a lancé M. Erdogan dans un discours à Bayburt (nord-est).

La monnaie turque avait déjà cédé plus de 5 % face à la devise américaine jeudi, au lendemain de discussions infructueuses entre des diplomates américains et turcs de haut rang en vue d’apaiser les différends entre leurs deux pays qui ont imposé la semaine dernière des sanctions réciproques à des responsables gouvernementaux.

Outre ces tensions, les marchés s’inquiètent des orientations de la politique économique du président Erdogan, la banque centrale turque rechignant à relever ses taux pour contrer une inflation qui a pourtant atteint près de 16 % en juillet en rythme annuel.

La chute de la livre vendredi « montre que les investisseurs sont de plus en plus inquiets de l’imminence d’une crise monétaire totale », souligne dans une note David Cheetham, analyste chez XTB.

« Lobby des taux d’intérêt »

Face à cette situation, le président Erdogan a pointé vendredi un doigt accusateur en direction d’un mystérieux « lobby des taux d’intérêt » dont il n’a pas défini les contours.

« S’ils ont des dollars, nous, nous avons notre peuple, nous avons le droit et nous avons Allah ! », avait-il lancé dans un précédent discours, dans la nuit de jeudi à vendredi, des déclarations qui ont renforcé l’inquiétude des marchés.

Cette préoccupation a dépassé les frontières turques vendredi avec la parution d’un article du Financial Times selon lequel la Banque centrale européenne s’inquiète d’une éventuelle contagion de cette crise monétaire à certaines banques européennes très présentes en Turquie.

Des Allemandes Deutsche Bank et Commerzbank aux Italiennes UniCredit et Intesa Sanpaolo, en passant par l’Espagnole Santander, les actions de grandes banques européennes évoluaient dans le rouge vendredi dans la matinée, pénalisées par la crise de la livre turque.

« Les investisseurs voyaient la crise monétaire en Turquie comme un problème local. Cependant, il semble que la rapidité de la chute (de la livre) renforce les inquiétudes d’une possible exposition de banques européennes au système bancaire turc », souligne Michael Hewson, un analyste de CMC Markets.

Crise de confiance

Visiblement soucieux d’envoyer des signaux positifs aux marchés, le nouveau ministre des Finances Berat Albayrak, qui est également le gendre du président Erdogan, a insisté sur l’ »importance » selon lui de l’ »indépendance de la banque centrale » turque.

Depuis sa nomination à ce poste après la réélection de M. Erdogan en juin, M. Albayrak s’est efforcé sans succès d’apaiser les marchés qui voient d’un mauvais oeil la mainmise croissante sur les affaires économiques du président dont les positions peu orthodoxes inquiètent.

M. Erdogan, qui s’est octroyé l’ensemble des pouvoirs exécutifs aux termes d’une révision constitutionnelle controversée et nomme ainsi directement le gouverneur de la banque centrale, est ainsi un « ennemi » autoproclamé des taux d’intérêt.

Or de nombreux économistes appellent de leurs voeux une hausse des taux d’intérêt de la banque centrale afin d’enrayer l’inflation, un levier traditionnellement utilisé dans le monde pour maîtriser la hausse des prix et soutenir la monnaie nationale.

L’agonie de la livre turque cette semaine n’a quasiment pas été traitée par les principales chaînes de télévision et les journaux à grand tirage, pour la plupart contrôlés par le pouvoir.

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«Ils ont des dollars, nous avons Allah !» : la livre turque en chute libre, Erdogan maintient le cap

La devise turque a chuté de 7% en un jour – un record historique. Le président Recep Tayyip Erdogan dénonce «des campagnes hostiles» contre la Turquie. quant au ministre turc des Finances il doit présenter un plan de refondation économique.

La livre turque a brutalement chuté ce 10 août, perdant plus de 7% de sa valeur face au dollar, sur fond de crise diplomatique entre la Turquie et les Etats-Unis et d’inquiétudes face à d’éventuelles répercussions sur des banques européennes.

La devise turque a brièvement franchi dans la matinée et pour la première fois la barre de 6 livres pour un dollar, après avoir perdu quelque 12% de sa valeur. Elle s’est ensuite quelque peu ressaisie et s’échangeait à 8h à 5,96 pour un billet vert, accusant une baisse de plus de 7% sur la journée. La livre turque, dont la valeur a fondu de plus d’un tiers face au dollar et à l’euro depuis le début de l’année, avait déjà cédé plus de 5% face au billet vert la veille.

La chute de la livre survient à quelques heures d’un discours attendu du ministre des Finances Berat Albayrak, également gendre du président Recep Tayyip Erdogan, qui doit présenter le «nouveau modèle économique du pays». Dans ce contexte particulier, la chute de la devise turque n’a pas manqué de faire réagir le président qui a dénoncé le 9 août au soir «des campagnes hostiles» contre son pays. «S’ils ont des dollars, nous, nous avons notre peuple, nous avons le droit et nous avons Allah !», a-t-il lancé.

Des problèmes structurels et une crise diplomatique

Le président turc fait référence à la grave crise diplomatique dans laquelle la Turquie est engagée avec les Etats-Unis au sujet d’un pasteur américain détenu par Ankara. Ces deux alliés au sein de l’Otan ont imposé la semaine dernière des sanctions réciproques contre des responsables gouvernementaux. Une rencontre entre de hauts diplomates américains et turcs le 8 août n’a débouché sur aucune avancée notable en vue d’apaiser les tensions et des observateurs s’attendent désormais à ce que Washington impose de nouvelles sanctions pour accroître la pression afin de faire libérer le pasteur.

Ces tensions diplomatiques ne sont pas étrangères à l’épisode de turbulences que connaît le cours de la libre turque, mais les marchés s’inquiètent plus généralement de la politique économique du président Recep Tayyip Erdogan, qui se targue d’être «l’ennemi des taux d’intérêts», refusant de rehausser ceux-ci, comme le lui conseillent de nombreux économistes, afin d’endiguer l’inflation galopante qui a atteint 16% en juillet en rythme annuel.

Signe de l’imbrication étroite des problèmes structurels de l’économie turque et de l’influence de l’extérieur décriée par Recep Tayyip Erdogan, l’inquiétude des marchés a été renforcée par la publication d’un article du Financial Times selon lequel la Banque centrale européenne s’inquièterait d’une éventuelle contagion de cette crise monétaire à certaines banques européennes très présentes en Turquie.

Source: RT France

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Crise turque : potentiellement plus grave que la Grèce !

L’effondrement de la livre turque n’aurait dû surprendre personne.

D’abord et avant tout, la baisse de la livre se poursuit depuis un certain temps et n’a rien à voir avec la vigueur du dollar américain en 2018. L’effondrement monétaire était un événement en attente de se produire et a été complétement créé par l’Etat turc lui-même !

C’est une preuve de plus des dégâts que causent des erreurs de pensée économique. C’est le même refrain que pour l’Argentine, le Brésil, l’Iran ou le Vénézuela…

Quand allons-nous arrêter de croire que la souveraineté monétaire permet de faire n’importe quoi sans risque de défaut de paiement ! C’est une absurdité !

Chaque fois on entend ces idées « d’économistes » que « tant que la confiance est là, l’inflation monétaire n’est pas un problème. »

Les turcs ont fait tout juste selon la pensée économique keynésienne : le gouvernement Erdogan a pris le contrôle de la banque centrale et a décidé d’imprimer et de maintenir des taux extrêmement bas pour « relancer l’économie » sans aucune mesure ou contrôle.

La masse monétaire de la Turquie a triplé en sept ans et les taux ont été massivement abaissés à 4,5 % !

Comment voulez-vous faire de telles manipulations et croire que tout va bien se passer ?

Cependant, la dépréciation de la livre n’a pas seulement été acceptée par le gouvernement, mais elle a aussi été encouragée.

Comme tout bon gouvernement respectable, ils se sont mis a distribué les livres fraichement imprimées afin de faire plaisir aux électeurs : subventions à l’agriculture, au tourisme (qui souffre à cause de la baisse d’image liée à l’insécurité), soutien aux retraités, etc…

Bref les tours de magie habituels des bons petits gouvernements autoritaires !

Il s’en est suivi une perte de réserves de devises étrangères, mais le gouvernement a continué à promouvoir le surendettement et l’emprunt (tout lien avec nos pays occidentaux est purement fortuit).

Les déficits budgétaires ont grimpé en flèche et la dévaluation rapide de la livre a entraîné une augmentation du montant des prêts en dollars américains.

L’Europe trempée dans l’affaire

Aujourd’hui, le risque augmente pour le reste de l’Europe. D’une part, l’exposition des banques de la zone euro comme BBVA, BNP, Unicredit à la Turquie est très importante. Entre 15% et 20% de tous les actifs.

Ce sont d’abord les banques espagnoles puis françaises qui sont les plus touchées. Ils ont parié sur la croissance économique turque… et ils ont perdu.

Ils ont aussi parié sur l’affaiblissement constant du dollar américain et sur le fait que la Réserve fédérale n’augmenterait pas les taux comme annoncés. Ils avaient manifestement tort. Mais ce pari erroné ne fait qu’ajouter aux déséquilibres monétaires et budgétaires déjà existants en Turquie.

D’autre part, l’augmentation des prêts non performants est évidente. Les prêts de la Turquie en dollars américains représentent environ 30 % du PIB selon le Washington Post, mais les prêts en euros pourraient représenter jusqu’à 20 % supplémentaires.

La masse monétaire turque continue de croître à des taux de quasiment deux chiffres, les dépenses du gouvernement dépassent les réserves décroissantes et la fuite des capitaux commence à être évidente alors que les épargnants et les investisseurs craignent que le gouvernement Erdogan préfère prendre l’option du contrôle des capitaux afin de saisir le pouvoir complet plutôt que de restaurer la crédibilité économique avec des politiques monétaires saines.

Mais comment leur reprocher de perdre confiance en ce gouvernement ?

Comme pour l’Argentine, ils essaient vite d’augmenter les taux pour calmer les marchés… mais quand on craint la prise de contrôle du capital par le gouvernement ou un « bank run » ce n’est pas quelques points d’intérêt qui vont vous arrêter à aller retirer vos sous.

Qui va laisser son argent, même pour un taux à 18%, lorsque le risque est de perdre TOUTE sa fortune !?

L’ennemi numéro 1 de l’économie turque

Le problème de la Turquie est d’ordre légal, monétaire et fiscal. La Turquie aura besoin d’un programme d’ajustement massif et d’une ouverture crédible de ses institutions et de ses marchés pour attirer les capitaux et rétablir la croissance.

Malheureusement, la voie habituelle des états autocrates semble être plus probable : plus de contrôle gouvernemental des institutions, moins de sécurité d’investissement et l’aggravation de la crise tout en blâmant un ennemi extérieur.

Le parallèle avec le Vénézuela qui blâme le président colombien ou une conspiration de la CIA (ou des illuminatis ?) pour se dédouaner de sa politique monétaire est drôlement similaire. Pas besoin d’être socialiste pour faire n’importe quoi avec sa monnaie, il suffit de se croire le maître de la société et d’agir en fonction.

Erdogan se bat contre un ennemi économique très dangereux : lui-même.

Pour l’Europe, c’est une alternative diabolique. Le renflouement de la Turquie donnera plus de contrôle à Erdogan, lui redonnera de la crédibilité et augmentera les déséquilibres de l’économie tout en imposant des restrictions plus élevées aux libertés individuelles.

Ne pas renflouer la Turquie, en revanche, pourrait provoquer une crise plus grave que celle de la Grèce. Parce que beaucoup de fonds et d’investissements bancaires de la zone euro ont été dirigés vers la Turquie comme moyen d’accéder à la croissance et à l’inflation. Ce qu’ils ont obtenu, c’est un risque de contrôle des capitaux et de la dévalorisation des devises.

Vous avez peut-être entendu dire que Trump avait déclenché cette crise par son doublement ridicule des taxes douanières sur le métal turc.

Non désolé une monnaie ne s’effondre pas pour cela…

Trump a envoyé l’étincelle pour allumer le foyer qu’Erdogan et son gouvernement ont monté eux-mêmes ! Malheureusement quelques banques européennes ont mis quelques lingots entre les buches.

Frédéric Duval

Le Vaillant Petit Economiste

P.s : Pour plus d’informations sur l’économie sans langue de bois et avec des informations que vous ne trouverez pas dans les médias : suivez le Delamarche.

Source : https://mises.org/wire/turkey-could-create-larger-crisis-greece

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