La révolte populaire et spontanée des peuples arabes : encore un complot ?

Après le printemps « arabe », devons-nous attendre l’hiver des « islamistes » ?
Mais l’hiver des « islamistes » ne cache-t-il pas l’été de la « world company US » ?
Questions et éléments de réponses ici.

Une vraie-fausse révolution couleur JASMIN

1/ Sur le très anti-sioniste mais non moins clairvoyant VOLTAIRE.NET, lire ici

2/ Une analyse approfondie de la « technique du coup d’état colorée », ici !

3/ l’encerclement de l’Etat hébreu qui voit revenir le spectre de la guerre des 6 jours, ici sur slate.fr

4/ toujours sur slate, pourquoi les révolutions portent-elles un nom de fleurs ? ça sent plutôt le lacrymogène et la poudre ? ICI !

5/les discours complet d’OBAMA au CAIRE en 2009, là où tout a basculé ! par ICI…

6/pour comprendre ce qui se passe, vous devez d’abord tout savoir sur le MEPI, the « Middle East Partnership Initiative », ICI !

Révolutions colorées de tous les pays, UNISSEZ-VOUS ! Logo de la révolution yougoslave en 2000

 

Avant, pendant et après la Révolution du JASMIN en TUNISIE 2011,

quelques révolutions colorisées…MADE IN CIA !

 

  • La révolution du 5 octobre en 2000 qui conduisit à la chute de Slobodan Milošević. Ces manifestations sont considérées pour beaucoup comme le premier exemple de révolutions pacifiques qui ont suivi ensuite. Cependant, les Serbes ont adopté une approche qui avait déjà été utilisée dans les élections parlementaires en Slovaquie (1998) et en Croatie (2000), caractérisée par des mobilisations civiles importantes pour le vote et une unification de l’opposition politique. Les protestataires n’adoptèrent pas une couleur ou un symbole spécifique, mais le slogan Gotov je (Готов је, Il est fini !) devint après coup le symbole de la tache accomplie. Les manifestations étaient soutenues par le mouvement de jeunesse Otpor, dont certains des membres « exporteront » le savoir dans les révolutions d’autres pays. Malgré ces points communs, beaucoup se réfèrent à la Géorgie comme la vraie première révolution colorée.

    logo OTPOR

 

 

 

  • La Révolution des Roses en Géorgie, suivant les élections contestées de 2003, conduisirent à la chute d’Édouard Chevardnadzé et son remplacement par Mikheil Saakachvili après de nouvelles élections législatives en mars 2004. La révolution des roses était soutenu par le mouvement de résistance civique Kmara.

 

  • La révolution Orange en Ukraine, suivant le second tour contesté de l’élection présidentielle ukrainienne de 2004 et conduisit à l’annulation du résultat et un second vote. Le leader de l’opposition Viktor Iouchtchenko fut déclaré président, battant Viktor Ianoukovytch. La révolution Orange était soutenue par Pora.

 

  • La révolution des Tulipes fut plus violente que les précédentes et suivi les élections kirghizes parlementaires contestées de 2005. Elle était aussi moins unie que les révolutions précédentes. Les manifestants de différentes régions adoptèrent différentes couleurs pour leur protestation (rose et jaune). Cette révolution était soutenue par le mouvement de résistance des jeunes Kelkel.

 

  • En Moldavie, suite à la victoire aux élections législatives du Parti des Communistes le 7 avril 2009, l’opposition accusa ce dernier de fraudes[2] et appela les habitants à se révolter. Des troubles éclatèrent dans la capitale, Chisinau : des manifestants défilèrent, incendièrent le parlement, et allèrent jusqu’à appeler au rattachement du pays à la Roumanie voisine. Certains voient cet épisode comme une tentative avortée de révolution colorée[3].
  • La Révolution du Cèdre au Liban. Contrairement aux révolutions en Europe de l’Est ou en Asie centrale, elle ne suivait pas une élection contestée, mais l’assassinat d’un leader de l’opposition Rafik Hariri en 2005. Et au lieu de l’annulation des élections, elle exigeait le retrait des troupes syriennes du pays. Mais certains éléments et méthodes utilisés lors des protestations sont assez similaires pour que ces évènements aient été traités par la presse et les commentateurs comme une des révolutions de couleur. Le cèdre du Liban est le symbole du pays, et la révolution fut nommée d’après lui, les manifestants pacifiques utilisant les couleurs blanche et rouge du drapeau du Liban.

 

  • La Révolution pourpre fut le nom utilisé la première fois par quelques commentateurs américains optimistes et reprise par le président américain George W. Bush pour décrire la « démocratie en marche » en Irak à la suite des élections législatives de 2005. Ce nom fut intentionnellement, et dans un but politique, utilisé pour le parallèle avec la révolution orange et celle des roses. Cependant, le nom ne « prit pas » ni aux États-Unis, ni en Irak, ni ailleurs. Le nom venait de la couleur de l’encre dont l’index des votants était tamponné pour éviter les fraudes.

 

  • La Révolution bleue fut le nom utilisé par certains koweitiens  en référence aux manifestations au Koweït pour soutenir le droit de vote des femmes en mars 2005 ; le nom vient de la couleur utilisée par les manifestants. En mai de cette année là, le gouvernement accéda à leur demande, accordant le droit de vote aux femmes dès les élections parlementaires de 2007

 

  • La Révolution verte fut le nom utilisé par certains journalistes occidentaux pour désigner les nombreuses et violentes manifestations en Iran, commencées en juillet 2009, suite à la ré-élection, contestée, du président iranien Mahmoud Ahmadinejad.

 

Les révolutions colorées vous posent questions ? Nous aussi !

Un petit schéma pour éviter les longs discours, schéma à compléter d’urgence avec les révolutions en cours…et à venir

L'arc en cia...ciel !

 

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Révolutions colorées et remodelage des régimes du Grand Moyen Orient :

Tout a commençé au CAIRE, le 5 juin 2009, souvenez-vous !

OBAMA, pharaon prophète !

Discours d’OBAMA à l’université Al-Azhar  du CAIRE :

« Je vous remercie. Bonjour à tous. C’est pour moi un honneur de me trouver dans cette ville intemporelle qu’est le Caire et d’être reçu par deux institutions remarquables. Depuis plus de mille ans, Al-Azhar est un haut lieu de transmission du savoir dans le monde musulman et, depuis plus d’un siècle, l’université du Caire est une source de progrès pour l’Égypte. Ensemble, vous représentez l’harmonie entre la tradition et le progrès. Je vous suis reconnaissant de votre hospitalité et de celle du peuple égyptien. Je suis fier aussi de vous transmettre la bonne volonté du peuple américain et une salutation de paix de la part des communautés musulmanes de mon pays : « Salamm aleïkoum ». (Applaudissements)
……

Je suis venu ici au Caire en quête d’un nouveau départ pour les États-Unis et les musulmans du monde entier, un départ fondé sur l’intérêt mutuel et le respect mutuel, et reposant sur la proposition vraie que l’Amérique et l’islam ne s’excluent pas et qu’ils n’ont pas lieu de se faire concurrence. Bien au contraire, l’Amérique et l’islam se recoupent et se nourrissent de principes communs, à savoir la justice et le progrès, la tolérance et la dignité de chaque être humain.

Ce faisant, je reconnais que le changement ne se produira pas du jour au lendemain. Il y a eu beaucoup de publicité à propos de mon discours, mais aucun discours ne peut éradiquer des années de méfiance, et dans l’espace de cet après-midi, je n’ai pas la réponse non plus aux questions complexes qui nous ont menés au point où nous sommes maintenant. Mais je suis convaincu que pour aller de l’avant, nous devons dire ouvertement entre nous ce que nous recelons dans notre cour et que trop souvent nous n’exprimons qu’à huis clos. Nous devons consentir un effort soutenu afin de nous mettre à l’écoute et d’apprendre les uns des autres ; de nous respecter mutuellement et de rechercher un terrain d’entente. Comme le dit le Saint Coran, « Crains Dieu et dis toujours la vérité ». (Applaudissements)

…….

Le quatrième point je vais aborder est la démocratie. (Applaudissements)

Je sais – je sais qu’il y a eu une polémique, au cours des récentes années, au sujet de la promotion de la démocratie et qu’une grande partie de cette controverse est liée à la guerre en Irak. Par conséquent, permettez-moi de le dire clairement : aucun système de gouvernement ne peut ou ne devrait être imposé par un pays à un autre.

Toutefois, cela ne diminue pas mon engagement à l’égard des gouvernements qui reflètent la volonté du peuple. Chaque nation donne naissance à ce principe de sa propre manière, en fonction des traditions de son propre peuple. L’Amérique ne prétend pas savoir ce qui est le mieux pour tout et chacun, tout comme nous ne voudrions pas prétendre décider des résultats d’une élection pacifique. Mais j’ai la ferme conviction que tous les peuples aspirent à certaines choses : la possibilité de s’exprimer et d’avoir une voix dans la façon dont ils sont gouvernés ; la confiance en l’État de droit et l’application équitable de la justice ; un gouvernement qui est transparent et qui ne vole pas ce qui appartient à son peuple ; la liberté de vivre selon leur choix. Il ne s’agit pas simplement d’idéaux américains, il s’agit des droits de l’homme et c’est pourquoi nous les encouragerons dans le monde entier. (Applaudissements)

C’est vrai, il n’y a pas de route directe pour honorer cette promesse. Mais une chose est claire, les gouvernements qui défendent ces droits sont à terme plus stables, meilleurs et plus en sécurité. La suppression des idées ne réussit jamais à les éliminer. L’Amérique respecte la liberté d’expression de tous ceux, dans le monde entier, qui sont pacifiques et respectueux de la loi, même si nous ne sommes pas d’accord avec eux. Nous accueillerons tous les gouvernements élus pacifiques – à condition qu’ils gouvernent en respectant toutes leurs populations.

Ce point est important car il y a ceux qui encouragent la démocratie uniquement lorsqu’ils ne sont pas au pouvoir ; et une fois au pouvoir ils sont sans scrupules dans la suppression des droits d’autrui. (Applaudissements) Quel que soit là où il prend forme, le gouvernement du peuple et par le peuple est le seul étalon par lequel on mesure tous ceux qui sont au pouvoir : il faut conserver le pouvoir par le consentement du peuple et non la coercition ; il faut respecter les droits des minorités et participer, dans un esprit de tolérance et de compromis ; il faut mettre les intérêts du peuple et le déroulement légitime du processus politique avant ceux de son parti. Sans ces ingrédients, les élections ne créent pas une vraie démocratie à elles seules.

Un membre du public : « Barack Obama, on vous aime ! »

Le président Obama : Je vous remercie. (Applaudissements) »

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REVOLUTION DE JASMIN  TUNISIE 2011 Le vrai siège du pouvoir n’est plus au Palais de la République, mais à l’ambassade des Etats-Unis. C’est ici que l’on a composé le gouvernement Ghannouchi. Située hors de Tunis, dans un vaste campus barricadé, l’ambassade est un gigantesque blockhaus hautement sécurisé qui abrite les postes centraux de la CIA et du MEPI pour l’Afrique du Nord et une partie du Levant. 

AMBASSADE US A TUNIS : SIEGE DU MEPI

Le MEPI ? C’est quoi ?…

Cliquez ICI !   puis  Cliquez sur l’onglet EGYPTE, MdR !

ambassaDE_US (DEUS en latin)

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REVOLUTION DU JASMIN : QUAND WIKILEAKS TRAVAILLE EN FAIT ( OU DE FAIT, C PAREIL !!!) POUR LA CIA ET LE DEPARTEMENT D’ETAT D’OBAMA :

 

Production hallucinante de l’Ambassade US (collé ça fait AmbassaDEUS) de 2008 opportunément révélé en novemnre 2010 par le pseudo subversif site WIKILEAKS qui permet à la CIA de révéler de pseudo-secrets qui déstabilisent…le Moyen-orient ! CQFD…

Memo numéro 08 Tunis 679
DATE : 23 juin 2008
ORIGINE : AMBASSADE DES ETATS-UNIS A TUNIS
CLASSIFICATION : SECRET
« La famille élargie du président Ben Ali est fréquemment présentée comme le carrefour de la corruption en Tunisie. Souvent qualifiée de quasi mafia, une vague allusion à »la Famille »suffit à indiquer de laquelle vous voulez parler. Il semble que la moitié de la communauté tunisienne des affaires peut se targuer d’être lié aux Ben Ali par un mariage, et nombre de ces relations ont su profiter à plein de leurs connexions familiales. Ce sont surtout l’épouse de Ben Ali, Leila Ben Ali, et sa famille élargie – les Trabelsi – qui provoquent la colère des Tunisiens. »
 

« Le frère de Leila, Belhassen Trabelsi, est le membre le plus connu de la famille et passe pour avoir trempé dans un grand nombre d’affaires de corruption, depuis la réorganisation récente du conseil d’administration de la Banque de Tunisie[au sein duquel Trabelsi s’est fait coopter avant d’y acquérir un poids déterminant durant les mois suivants]jusqu’à des opérations d’expropriation et d’extorsion de pots-de-vin. »

« En dépit de ce que l’on entend dire sur le miracle économique tunisien et les statistiques positives, le fait que les investisseurs tunisiens eux-mêmes se tiennent en retrait en dit long. La corruption est un problème énorme et flagrant, mais nul n’est prêt à en reconnaître publiquement l’existence. »

Merci KI ? Merci WIKI !!

    

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WIKILEAKS : son fondateur ASSANGE n’est que le « Lee Harvey OSWALD » d’un pseudo site subservif aux pseudo-secrets. Les services secrets liés à l’OTAN utilisent ce site comme un catalyseur d’évènements, susceptibles de manipuler les foules.
Objectif avoué 1 : diviser pour mieux régner.
Objectif non avoué 2 : remodeler les frontières et les régimes du Grand Moyen Orient.

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