Si Jésus avait été marié, il aurait eu une descendance, par conséquent rien n’empêcherait un « descendant » de se proclamer de sa lignée (Davidique) et de se faire introniser Roi d’Israël. On a une idée bien précise de ce schéma du côté des princes de Windsor !
(photo d’un vitrail de l’église de Kilmore en Ecosse : Marie de Magdala arbhore un superbe double 666 sur sa tunique…)==>
Jésus aurait été marié! C’est en tout cas ce qu’affirme une chercheuse de la Harvard Divinity School. Pour preuve: un ancien papyrus copte du IVème siècle sur lequel est inscrit: « Jésus leur a dit, ma femme ». Cette petite phrase « ne prouve pas que Jésus était marié », a expliqué la chercheuse Karen King, mais elle laisse cependant entendre que la question à l’époque se posait, alors que « la tradition chrétienne a considéré comme acquis le fait que Jésus n’était pas marié ».
Faux ou pas ce parchemin, le débat sur la divinité et la possible descendance royale du Machiah est relancé, car ce débat est voulu et sera imposé !…ce fait n’est pas anodin. Il est à nos portes, l’impie…
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« Dès le début même du christianisme, les chrétiens se sont opposés sur le fait de savoir s’il était préférable ou non de ne pas être marié, mais ce n’est que plus d’un siècle plus tard, bien après la mort de Jésus, qu’ils commencent à se référer à la position maritale de Jésus pour soutenir leur position », selon la scientifique. Mais le professeur Karen King a elle-même invité à la prudence: « le jugement final quant à la véracité de ce document dépend d’un examen plus approfondi et d’autres tests sur la composition de l’encre ».
Le porte-parole du Saint-Siège, le père Federico Lombardi, tout en se refusant à empiéter sur les compétences des historiens, a remarqué « qu’on ne savait pas bien d’où venait ce petit morceau de parchemin ». « Mais cela ne change rien à la position de l’Eglise qui repose sur une tradition énorme, très claire et unanime », selon lequel le Christ n’était pas marié. Pour lui, cela « ne change rien à la vision du Christ et des évangiles. Ce n’est pas un événement qui a une quelconque influence sur la doctrine catholique », a-t-il dit.
Professeur à la Faculté protestante de Paris, le professeur Jacques-Noël Perès note que ce texte est bien tardif: « je n’ai jamais lu de textes qui attestaient dans la période antérieure de la véracité d’un mariage de Jésus ». Dans les langues sémitiques de l’époque, « femme ne veut pas dire forcément épouse », a-t-il remarqué. Pour cela, il rappelle cette phrase célèbre de l’Evangile où Jésus s’adresse à sa mère aux noces de Cana : « femme, qu’y-a-t-il entre toi et moi? », en soulignant que ce terme pourrait venir de ce passage.
Ce parchemin est-il un faux ?
Selon des historiens, ce parchemin pourrait venir de milieux gnostiques -une doctrine en pointe au IIème siècle- très marginaux, en désaccord avec l’Eglise, dont les textes auraient été montés en épingle. Directeur de l’Osservatore Romano, le professeur Giovanni Maria Vian, lui-même historien spécialiste de l’Eglise ancienne, a des doutes sur l’authenticité de cette petite pièce, qui pourrait être un faux présenté comme vrai pour être mieux vendu, étant donné « le thème qui suscite l’intérêt populaire ». »Il y a un commerce de faux au Proche-Orient », a-t-il rappelé, et il y a eu aux Etats-Unis « une tentative pour faire du bruit autour de cette affaire », estime-t-il.
Citant des observations d’experts, il observe que l’écriture sur le papyrus est une « écriture personnelle », alors que les Codex étaient rédigés dans une écriture « très rigide » et codifiée ressemblant à un texte imprimé. « La tradition de l’Eglise ne connaît aucune mention d’une femme de Jésus. Tous les indices historiques sont que Jésus était célibataire. Il est dit clairement que Pierre était marié. Alors pourquoi l’aurait-on caché pour Jésus? », remarque Giovanni Maria Vian. Il pourrait s’agir, selon lui, d’un fragment d’évangile apocryphe d’inspiration gnostique, dont des pièces étaient alors transmises en langue copte. Les évangiles apocryphes, qui se présentaient comme venant de personnes de l’entourage de Jésus, avaient fleuri dans les premiers siècles du christianisme, et racontant toutes sortes de prodiges sur Jésus.
Faux ou pas ce parchemin, le débat sur la divinité et la possible descendance royale du Machiah est relancé, car ce débat est voulu et sera imposé !…ce fait n’est pas anodin.
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Jésus était-il marié ?
Une étude scientifique pourrait chambouler l’histoire du christianisme : la découverte d’un papyrus datant du IVe siècle montre, selon une chercheuse, que les premiers chrétiens pensaient que Jésus-Christ était marié.
Jésus était-il marié ? Une découverte récente vient relancer ce vieux débat au sein du monde chrétien. Sur un morceau de papyrus pas plus gros qu’une carte de crédit, une phrase en ancien copte a attiré l’attention de Karen King, historienne et professeure à la Harvard Divinity School à Cambridge dans le Massachusetts aux Etats-Unis. Sur le papyrus, on peut ainsi lire : « Et Jésus leur a dit : ‘Ma femme…' », suivi un peu plus bas d’une autre citation du Christ : « Elle sera capable d’être ma disciple ».
Il s’agirait vraisemblablement d’un fragment d’évangile datant du IVe siècle, selon les historiens qui ont déjà pu l’examiner. Il appartient à un collectionneur privé qui a contacté Karen King afin de l’aider à le traduire et à l’analyser. Il aurait été découvert en Égypte ou en Syrie.
« Ce nouvel évangile ne prouve pas que Jésus était marié « , insiste toutefois l’historienne américaine. Selon elle, ce document témoigne avant tout du fait que le débat sur la sexualité et le mariage de Jésus faisait déjà rage à l’époque des premiers chrétiens.
Au-delà du statut marital de Jésus, le fragment découvert s’inscrit dans le cadre d’un débat plus large sur le mariage et le célibat, mais également sur la place des femmes dans la religion chrétienne – aucune femme ne figurant au nombre des disciples de Jésus. « Dès le début du christianisme, les chrétiens se sont opposés sur le fait de savoir s’il était préférable ou non d’être marié. Et bien après la mort de Jésus, ils ont commencé à se référer à la position maritale de Jésus pour soutenir leur position », a ainsi expliqué Karen King lors du 10e Congrès international des études coptes qui se tient du 17 au 22 septembre à Rome.
« La tradition chrétienne a ainsi longtemps considéré que Jésus n’était pas marié, même si aucun élément historique n’existe pour étayer ce fait « , s’étonne la chercheuse. Au fil de ses recherches, elle découvre que ce n’est que vers 200 après Jésus-Christ qu’on commence à affirmer que Jésus n’était pas marié
Le mystère de la vie humaine du Christ
Odon Vallet, historien des religions, invite à aborder la question avec « la plus grande prudence ». Tout d’abord en raison de la langue d’origine de l’écrit retrouvé, le copte ancien. « Une langue très spéciale et difficile à traduire », explique-t-il à FRANCE 24. Pour lui, la question du mariage de Jésus est un débat récurrent en tous points comparable à celui portant sur l’existence de frères et sœurs de Jésus. « Selon les traductions, il s’agit soit de frères, soit de cousins », explique-t-il. Aussi, il rappelle que dans les évangiles Jésus s’adresse à plusieurs reprises à Marie, sa mère, en l’appelant « femme ». « Femme, que me veux tu ? », demande en effet Jésus-Christ à sa mère dans le célèbre récit des noces de Canaa. « Il suffit de rajouter un petit article et le sens change complètement », fait-il remarquer. Et de conclure, fataliste : « On peut fantasmer mais on ne saura jamais… Que ce soit pour le mariage ou pour les frères du Christ ».
Il y a en effet autant d’arguments pour que contre. Alors qu’on peut dire que la quasi-totalité des hommes à l’époque de Jésus étaient mariés, il est vrai aussi qu’il y avait des célibataires vivant comme des moines du désert, à l’image de Jean-Baptiste, le cousin de Jésus. « Ils portaient des peaux de chameaux et prophétisaient les foules », rappelle Odon Vallet.
Christian Terras, théologien et rédacteur en chef de la revue « Golias », relativise également la portée de ce document. « S’il date effectivement du IVe siècle, il est possible qu’il provienne d’un évangile apocryphe, or ces textes regorgent de ce genre de chose, que ce soit sur la femme de Jésus ou sur ses frères et sœurs. Ce ne serait donc pas vraiment nouveau », explique-t-il.
Après avoir examiné en profondeur le fragment de manuscrit, Karen King et ses collègues en ont conclu qu’il était authentique. Mais il doit néanmoins subir d’autres examens, et notamment des tests sur la composition de l’encre. Les résultats de cette analyse doivent être publiés dans la revue théologique d’Harvard en janvier 2013.