La course au Vaccin Covid : une réponse à la pandémie ou question supplémentaire ?

NdlR : quand il y a un doute, il n’y a plus de doutes…

Après Pfizer, Moderna annonce que son vaccin est fiable à 94,5 %Un panneau marque l'entrée de Moderna, le 18 mai 2020, à Cambridge, dans le Massachussetts (Crédit : AP Photo/ Bill Sikes)

Le patron de l’OMS a toutefois prévenu qu’un vaccin ne suffira pas à vaincre la pandémie, qui a repris de plus belle dans de nombreux pays d’Europe

Pour la deuxième fois en un mois, un vaccin prometteur semble poindre à l’horizon.

La société de biotechnologie américaine Moderna a annoncé lundi dans un communiqué que son vaccin contre le Covid-19 était efficace à 94,5 % pour réduire le risque de contracter la maladie, similaire à l’efficacité de 90 % annoncée la semaine dernière par l’alliance Pfizer/BioNTech.

Cela signifie que le risque de tomber malade du Covid-19 a été réduit de 94,5 % entre le groupe placebo et le groupe vacciné du grand essai clinique en cours aux Etats-Unis, selon l’analyse des tout premiers cas : en l’occurrence, 90 participants du groupe placebo ont attrapé le Covid-19, contre 5 dans le groupe vacciné.

Si ce niveau d’efficacité était le même dans la population générale, ce serait l’un des vaccins les plus efficaces qui existent, comparable à celui contre la rougeole, efficace à 97 % en deux doses, selon les Centres américains de prévention et de lutte contre les maladies (CDC).

Par comparaison, les vaccins contre la grippe ont oscillé entre 19 % et 60 % d’efficacité dans les dix dernières saisons aux Etats-Unis, selon les CDC.

Le vaccin de Pfizer aurait une efficacité de 90 %, et le vaccin russe Spoutnik V de 92 %, selon des résultats préliminaires communiqués la semaine dernière.

Aucun malade grave du Covid-19 n’a été enregistré parmi les personnes vaccinées, contre 11 dans le groupe placebo, selon le communiqué de la biotech.

Selon Moderna, environ 9 à 10 % des personnes vaccinées ont eu des effets secondaires après la seconde dose tels que fatigue, courbatures, ou rougeur autour du point d’injection.

« C’est un moment charnière dans le développement de notre candidat-vaccin contre lA Covid-19 », s’est réjoui le patron de Moderna, Stéphane Bancel. « Cette analyse intérimaire positive issue de notre essai de phase 3 nous donne les premières indications cliniques que notre vaccin peut prévenir la maladie du Covid-19, y compris la forme grave ».

Mais ces résultats n’ont pas encore été évalués par des scientifiques indépendants. Plus de 30 000 participants participent à l’essai clinique à grande échelle, dit de phase 3, commencé en juillet dernier.

Moderna prévoit de demander une autorisation de mise sur le marché « dans les prochaines semaines » aux Etats-Unis.

Si le vaccin était approuvé par l’Agence américaine des médicaments (FDA), la rapidité de développement serait une prouesse scientifique, moins d’un an après la sortie probable du virus de Chine.

En juin, le Premier ministre Benjamin Netanyahu avait annoncé qu’Israël avait signé un accord avec Moderna sur un futur vaccin contre la COVID-19, sans toutefois spécifier le nombre de doses achetées ni les aspects financiers de l’accord.

La semaine dernière, Israël a également signé un accord avec Pfizer pour son vaccin.

Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a toutefois prévenu lundi qu’un vaccin ne suffira pas à lui tout seul à vaincre la pandémie de Covid-19.

« Un vaccin va compléter les autres outils que nous avons, pas les remplacer », a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, lors de la tenue du conseil exécutif de l’agence qu’il dirige. Il était cette fois présent dans la salle, après s’être mis en quarantaine le 2 novembre.

Il avait indiqué sur Twitter qu’il avait été en contact avec une personne testée positive au Covid-19 mais il avait continué à assumer ses fonctions à distance.

Concernant le vaccin, le directeur général, comme plusieurs de ses adjoints, se sont employés ces derniers jours à tempérer l’optimisme qui s’est fait jour la semaine dernière quand Pfizer et BioNTech ont annoncé que des données préliminaires des essais de leur vaccin en phase III montrait une efficacité de 90 %.

« Au départ, les quantités seront limitées et par conséquent les personnels soignants, les personnes âgées et celles à risque auront la priorité et nous espérons que cela va faire baisser le nombre de mort et permettre aux systèmes de santé de résister », a souligné le directeur général.

« Mais cela laissera encore beaucoup de champ au virus pour opérer », a-t-il mis en garde, exhortant à ne pas prématurément mettre fin aux mesures qui permettent de contrôler l’expansion du Covid-19, comme les tests, la quarantaine, le suivi des cas contacts, etc.

Il avait fallu neuf ans dans les années 1950 pour développer et autoriser le vaccin contre la rougeole. Dans les dix dernières années, la durée moyenne de développement pour les 21 vaccins approuvés par la FDA fut de huit ans, selon une étude parue dans la revue Jama.

En Europe, l’Agence européenne du médicament (EMA) a mis sur pied une procédure accélérée, qui lui permet d’examiner les données de sécurité et d’efficacité des vaccins au fur et à mesure de leur parution, avant même qu’une demande formelle d’autorisation ne soit déposée par le fabricant. Moderna est devenu lundi le troisième projet de vaccin soumis à cet « examen continu », après ceux d’Oxford/AstraZeneca puis de Pfizer/BioNTech début octobre.

Les vaccinations dans l’Union européenne pourraient commencer « au premier trimestre 2021 » dans un scénario « optimiste », avait dit la semaine dernière à l’AFP la directrice de l’agence européenne en charge des épidémies.

La pandémie a repris de plus belle dans de nombreux pays d’Europe, forçant les autorités à prendre de nouvelles mesures pour tenter de la maîtriser et les nouveaux cas explosent littéralement dans de très nombreux Etats des Etats-Unis.

 

COVID-19 : Israël achète des vaccins – mais les défis logistiques sont nombreux

Le pays a acheté des millions de doses de vaccin à Pfizer, mais le diable est dans les détails de leur stockage et de leur transport. Serons-nous prêts ?

Un médecin, en habit de protection et portant le masque, avec une seringue et une dose de vaccin. (Crédit : oshcherban via iStock by Getty Images)

Un médecin, en habit de protection et portant le masque, avec une seringue et une dose de vaccin. (Crédit : oshcherban via iStock by Getty Images)

Israël a signé aujourd’hui un accord portant sur l’achat de millions de doses de vaccin contre le coronavirus, qui devraient être livrées d’ici quelques mois. Mais le pays sera-t-il prêt pour les recevoir ?

Dans un message enthousiaste à destination des Israéliens, dans la soirée de jeudi, le ministre de la Santé Yuli Edelstein avait annoncé qu’il signerait un accord aujourd’hui avec Pfizer pour un nombre de doses suffisant pour presque la moitié de la population israélienne. Cette annonce est survenue au lendemain d’une déclaration triomphante du Premier ministre Benjamin Netanyahu, qui dévoilait qu’un accord était imminent.

Jérusalem s’est âprement battu en faveur d’un accord depuis lundi, la journée où Pfizer a fait savoir que son vaccin semblait être à 90 % efficace.

Netanyahu a indiqué que les vaccins commenceraient à arriver dès le mois de janvier. D’autres responsables israéliens ont déclaré qu’il serait probablement mis à disposition plus tard – mais toujours au cours du premier trimestre 2021. Le projet est de l’introduire presque immédiatement dans les dispensaires et hôpitaux après le feu vert qui sera apporté par les régulateurs israéliens.

On peut avoir l’impression qu’un rêve est en train de devenir réalité. Mais il y a toutefois d’importantes réserves.

Tout d’abord, il faut mentionner que le vaccin de Pfizer n’est pas encore prêt, qu’il n’a pas été approuvé et que certains experts ont appelé vivement à la prudence, des données déterminantes étant encore nécessaires.

Mais même si tout doit se dérouler pour le mieux à ce niveau-là, l’arrivée du vaccin présentera encore d’importants défis.

Le vaccin de Pfizer doit absolument être conservé à une température de moins 70 degrés au minimum – une température bien inférieure à celle de n’importe quel autre vaccin. Cela nécessitera des infrastructures sans précédent pour recevoir et stocker le vaccin, sans même parler du défi gigantesque de le distribuer. Les doses ne peuvent rester que quelques jours au réfrigérateur après leur décongélation.

Et jamais, dans le passé, il n’y a eu une telle nécessité d’une « chaîne du froid » pour un si grand nombre de vaccins, avec des températures aussi basses. Les responsables de la Santé qui avaient commencé à s’intéresser au vaccin s’étaient concentrés sur celui de Moderna, que l’Etat juif espère recevoir au milieu de l’année 2021 suite à un accord préliminaire signé en juin. Mais ce vaccin peut être conservé à moins 20 degrés Celsius, soit 50 degrés de plus que celui de Pfizer – ce qui est dans les capacités des structures de réfrigération médicales habituelles.

Israël s’est pressé de trouver un accord avec Pfizer de manière à ce que, si le vaccin de la compagnie devait être approuvé en premier, le pays ne perde pas de temps pour lancer son opération de vaccination. Plus vite le vaccin commencera à être injecté, plus vite les citoyens et l’économie pourront reprendre une vie plus normale. L’accord anticipé – annoncé si rapidement après les informations optimistes de Pfizer – est un coup politique significatif et un encouragement pour la population israélienne, qui n’a pas vraiment le moral. C’est l’annonce que les officiels du ministère de la Santé attendaient de pouvoir faire depuis des mois.

Mais des questions importantes restent posées au point de vue de la logistique. Et il n’y a aucun plan détaillé s’attaquant au problème du refroidissement et à celui du transport.

Reconnaissant la complexité du problème, Pfizer prévoit lui-même de fabriquer d’impressionnantes boîtes de refroidissement, qui seront suivies par GPS et qui conserveront à la bonne température les vaccins pendant plusieurs jours (les informations suggèrent que le froid pourrait être préservé « jusqu’à » dix jours, ce qui reste vague et qui reste soumis à des facteurs environnementaux tels que la température extérieure). Ces boîtes s’appuieront sur la neige carbonique – une neige carbonique qui perd de son efficacité avec le temps. Aux Etats-Unis, Pfizer peut contrôler ses propres opérations de distribution en utilisant le transport routier, et il est concevable que le laboratoire sera en mesure de livrer les vaccins depuis ses dépôts jusqu’à leur destination finale – ce qui implique qu’aucun stockage ne sera nécessaire au-delà des boîtes.

Mais ce n’est pas la même histoire en Israël. Les populations vivent dans des localités plus petites et les dispensaires locaux auront besoin d’un nombre moindre de doses que n’en transportent les conteneurs à neige carbonique, avec une capacité de cent vaccins. L’approvisionnement dépendra des calendriers de vol prévus, et il est impossible, ou très compliqué tout du moins, de synchroniser les calendriers de livraison et de vaccination de manière à ce que toutes les doses puissent être injectées dans les deux semaines suivant leur date de départ de l’Europe (avec, dans le meilleur scénario, dix jours passés dans la boîte réfrigérée et cinq jours dans un frigidaire médical).

Une telle synchronisation est d’autant plus difficile que chaque personne doit recevoir deux doses de vaccin – la seconde intervenant 21 jours après la première. Ce qui ne laisse aucune place à des perturbations qui seraient entraînées par des facteurs inattendus.

La période de refroidissement, dans les boîtes, peut être prolongée – mais cela nécessiterait des réserves de neige carbonique copieuses dont Israël ne dispose pas actuellement. Une possibilité serait que l’Etat investisse massivement dans des structures de production de neige carbonique, qui seraient stratégiquement réparties dans tout le pays.

Et pourtant, les experts doutent du fait que les boîtes, remplies constamment de neige carbonique, soient la solution. Pour un stockage pendant des semaines, voire des mois, les boîtes de Pfizer ne pourront probablement pas fournir le même niveau de fiabilité que les congélateurs super-froids, tout défaut dans l’approvisionnement de neige carbonique pouvant entraîner la perte de séries entières de vaccin.

Le plus sûr, pour Israël, est de lancer immédiatement le développement de la production de neige carbonique, de construire des congélateurs spéciaux, et de développer les infrastructures nécessaires pour livrer les vaccins à leur lieu de destination.

Au Royaume-Uni, la Public Health England a fait savoir que des « préparatifs nationaux » étaient en cours concernant le stockage central et la distribution des doses dans tout le pays.

Il reste maintenant à voir si l’Etat juif saura se montrer à la hauteur du défi prévu ou si le pays, comme il le fait de plus en plus, échouera, passé l’effet d’annonce, à mettre en place le suivi d’une initiative pourtant déterminante.

Quand le monde évoquait le fort potentiel des tests sérologiques pour empêcher la propagation du virus, le ministère de la Santé avait acheté 2,4 millions de kits pour dépister les citoyens et déterminer s’ils avaient d’ores et déjà attrapé la maladie – une acquisition faite à un coût de 112 millions de shekels. Mais le contrôleur de l’Etat d’Israël a récemment expliqué que, des mois plus tard, aucun plan n’avait été mis en place concernant leur déploiement et que seulement 60 000 avaient été pour le moment utilisés.

Et si les professionnels de la médecine soulignent depuis des mois que le suivi des contacts, pour les malades, est essentiel pour couper la chaîne des infections, le développement de ce suivi a été lent. Presque tous les membres de la communauté médicale convienne que cette traçabilité est un outil qui permet de sauver des vies, mais le contrôleur de l’Etat a, dans ce domaine-là également, estimé que le système n’avait été que médiocrement déployé, que peu de patients étaient suivis et que ce type d’enquête était souvent réalisée trop tard pour être efficace.

Si Israël échoue à se préparer convenablement pour recevoir les vaccins, ce manque de préparation pourrait entraîner des blocages, des retards et le gaspillage d’innombrables doses.

Avec ses antécédents médiocres au niveau organisationnel et une tendance à une prise de décisions engluée dans les lourdeurs administratives, il est fort possible que le gouvernement puisse finir par être à l’origine de retards de vaccination dans le pays. Les accords pour les vaccins sont une bonne chose et ils sont réjouissants, mais au-delà des liquidités que l’Etat juif versera aux géants pharmaceutiques, le pays devra, de son côté, se montrer à la hauteur de l’aubaine.

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Netanyahu salue l’annonce de Pfizer : un vaccin qui serait « efficace à 90 % »

Les résultats de la phase 3 de l’essai « fournissent la preuve initiale de la capacité de notre vaccin à prévenir le Covid-19 », a déclaré le groupe pharmaceutique

Un volontaire reçoit une injection dans la première phase d'essai clinique de sécurité d'un vaccin potentiel par Moderna pour le COVID-19, à l'Institut de recherche  Kaiser Permanente Washington Health Research Institute à Seattle, le 16 mars 2020. (AP/Ted S. Warren, File)

Un volontaire reçoit une injection dans la première phase d’essai clinique de sécurité d’un vaccin potentiel par Moderna pour le COVID-19, à l’Institut de recherche Kaiser Permanente Washington Health Research Institute à Seattle, le 16 mars 2020. (AP/Ted S. Warren, File)

Un vaccin développé par Pfizer (Etats-Unis) et BioNTech (Allemagne) est « efficace » à 90 % pour prévenir les infections à Covid-19 selon l’essai à grande échelle de phase 3 en cours, dernière étape avant une demande d’homologation, ont annoncé conjointement ces sociétés pharmaceutiques.

La protection des patients a été obtenue sept jours après l’injection de la deuxième dose du vaccin et 28 jours après la première, selon les résultats préliminaires.

« Plus de huit mois après le début de la pire pandémie en plus d’un siècle, nous pensons que cette étape représente un pas en avant significatif pour le monde dans notre bataille contre le Covid-19 », a déclaré le président-directeur général de Pfizer, Albert Bourla, dans un communiqué.

« Le premier ensemble de résultats de notre essai de vaccin Covid-19 de phase 3 fournit la preuve initiale de la capacité de notre vaccin à prévenir le Covid-19 », ajoute-t-il.

L’annonce des deux groupes pharmaceutiques a été saluée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, cité par le site Ynet.

« Je travaille sans relâche avec les dirigeants du monde entier pour faire venir le vaccin [en Israël]. Je vois la lumière au bout du tunnel », a-t-il dit.

Israël serait en pourparlers avec Pfizer pour acquérir le vaccin qu’il développe avec BioNTech, selon une information de la Douzième chaîne, citant des sources israéliennes.

Chezy Levy, le directeur-général du ministère de la Santé, a ensuite confirmé qu’Israël était bien en pourparlers pour acquérir le vaccin COVID-19 développé par Pfizer et BioNTech. « Nous sommes en contact pour signer avec Pfizer », a déclaré Levy à la radio de l’armée. Il a également mis en garde contre une augmentation du taux de reproduction de base du virus et a déclaré que « si nous continuons comme ça », il n’y aura pas d’autre allégement des mesures de confinement.

Le président américain Donald Trump. « La Bourse est en forte hausse, un vaccin arrive bientôt. Efficacité de 90 %. Quelle excellente nouvelle ! », a-t-il tweeté.

Le président élu des Etats-Unis Joe Biden a dit voir un signe d’ « espoir » dans l’annonce par les laboratoires Pfizer et BioNTech, tout en prévenant que la « bataille » était encore loin d’être gagnée.

« Je félicite les femmes et les hommes talentueux qui ont contribué à réaliser cette percée et à nous apporter tant de raisons d’espérer », a-t-il dit dans un communiqué.

« Il est dans le même temps important de réaliser qu’il faudra encore des mois avant que ne se termine la bataille contre le Covid-19 », a-t-il ajouté.

L’annonce des deux sociétés a provoqué un bond des bourses européennes.

Sur la base de projections, Pfizer et BioNTech ont déclaré qu’elles prévoyaient de fournir jusqu’à 50 millions de doses de vaccins dans le monde en 2020 et jusqu’à 1,3 milliard de doses en 2021.

Le « taux d’efficacité vaccinale de plus de 90 % » a été mesuré en comparant le nombre de participants infectés par le nouveau coronavirus dans le groupe qui a reçu le vaccin et dans celui sous placebo, expliquent Pfizer et Biontech dans leur communiqué.

Dans une grande partie du monde, les taux d’infections au Covid-19 atteignent des niveaux records, les unités de soins intensifs des hôpitaux se remplissent et le nombre de morts ne cesse d’augmenter.

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 10 essais cliniques de vaccins sont actuellement en phase 3 dans le monde, dont ceux de la biotech américaine Moderna, de plusieurs laboratoires étatiques chinois et du britannique AstraZeneca, en collaboration avec l’université d’Oxford. Pfizer et BioNTech sont les premiers à rendre publics des résultats intermédiaires de ces essais.

Aucun vaccin n’a encore reçu d’approbation pour une distribution commerciale à grande échelle. Mais les autorités chinoises ont donné leur feu vert à une utilisation d’urgence pour certains de ces vaccins.

En Russie, une grande partie de l’élite politique a dit s’être fait vacciner par le vaccin Spoutnik V, que le gouvernement espère déployer massivement dans les prochains mois. Le pays a soumis fin octobre à l’OMS une demande de pré-qualification de ce vaccin, « enregistré » par les autorités début août, ce qui correspond en Russie à l’étape préalable à la phase finale des essais cliniques. Un deuxième vaccin russe a été enregistré mi-octobre.

 

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