JERUSALEM : objectif avoué des forces anti-israéliennes au proche-orient !

 « Quelle a été la raison de cette guerre ? », a interrogé Benjamin Netanyahu à propos de l’opération « Pilier de Défense » ?…Nous nous sommes retirés de zones que nous avions conquises lors de la guerre des Six Jours, nous nous sommes retirés de la bande de Gaza et pourtant, ils ont continué de tirer leurs missiles sur notre territoire… Il nous faut donc expliquer que la racine de ce conflit n’est pas territoriale…Nous devons répéter et répéter sans cesse que la racine de ce conflit, c’est l’existence même de l’État d’Israël, c’est leur refus de reconnaître l’État d’Israël dans ses frontières, quelles qu’elles soient », a poursuivi le Premier ministre israélien.

Un « coup de force » désignant Jérusalem, capitale de Palestine est prévisible !

Après avoir reçu de l’ONU, l’identité convoitée d’Etat, les Palestiniens ne tarderont pas à demander, exiger que Jérusalem soit, au plus vite, reconnue capitale du nouvel Etat Palestinien. Peut-être même, que sera monté un simulacre de vote à l’ONU. Les USA apposeront leur véto mais… n’oublions pas l’inaptitude de celui-ci à empêcher la reconnaissance onusienne de l’Etat Palestinien.

Le poison fatal, la coupe d’étourdissement, c’est l’initialisation d’un procédé d’une extrême dangerosité qui a fait que, pour une décision aussi essentielle à la stabilité du Moyen Orient qu’à la paix du monde, l’ONU a pris une décision sans même consulter Israël, créant ainsi un précédent qui pourrait être utilisé pour la reconnaissance de Jérusalem, comme capitale de l’Etat Palestinien. Implicitement le vote historique de l’ONU ayant écarté Israël, s’est comporté comme si l’Etat d’Israël n’avait pas, lui, de reconnaissance juridique. La parade est trouvée. On décide, le monde et Israël s’inclineront !

Les Palestiniens savent la place que tient Jérusalem dans l’histoire et la conscience d’Israël. Ils savent aussi que le Saint-Siège est favorable à l’internationalisation des Lieux Saints. Ce qui reste préoccupant, cependant, c’est l’inévitabilité du problème posé par Jérusalem. Car un Etat sans capitale n’est pas un Etat. Ce qui est inquiétant donc, c’est le black-out du gouvernement israélien sur ce sujet.

Le vote de l’Assemblée générale déclarant que la Palestine, dans les frontières d’avant 1967, est un «état», du moins à certaines fins, aurait de mauvaises conséquences juridiques, si elles venaient à être prises au sérieux par la communauté internationale. Cela voudrait dire qu’Israël, qui a gagné une partie du territoire jordanien dans Jérusalem-Ouest après la guerre de 1967, occupe illégalement le Mur des lamentations…

Cela signifierait également que la Résolution 242, dont le but était de permettre à Israël de conserver une partie des territoires conquis pendant la guerre défensive de 1967, serait annulée par le vote de l’Assemblée Générale…Ce serait la première fois dans l’histoire qu’une nation doive retourner toutes les terres qu’elle a gagnée légalement…Si tous les territoires conquis par Israël dans sa guerre défensive sont illégalement occupés, alors le Nouvel Etat de Palestine pourrait porter l’affaire devant la Cour Pénale Internationale afin de faire emprisonner les leaders politiques et militaires israéliens impliqués dans « l’occupation » de ce territoire… Cela signifie que pratiquement tous les dirigeants israéliens pourraient être mis en cause. Ils ne pourraient alors plus voyager à l’étranger où ils risqueraient d’être extradés vers la Haye.

Ce n’était pas la résolution d’une reconnaissance de la solution à deux Etats, car un nombre considérable d’États qui ont voté en faveur de la création de la Palestine ne reconnaissent pas le droit à Israël d’exister.Ce qu’ils voulaient, c’était une solution à Un état, un autre état appliquant la sharia qui ne permettra pas aux juifs ou aux chrétiens des droits égaux. Dans l’ensemble, avec ce vote des Nations Unies, il sera difficile de parvenir à une solution pacifique de deux États, acceptable pour les deux parties.

Le Hamas adhère à l’OLP

Le chef en exil du Hamas s’est prêté samedi à une démonstration de force à l’occasion du 25ème anniversaire de la création mouvement islamiste palestinien. Au deuxième jour de sa première visite à Gaza, Khaled Mechaal a exclu de renoncer à l’ensemble de la Palestine mandataire et de reconnaître Israël. Il a par ailleurs appelé à l’unité nationale palestinienne autour de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), dirigée par le président Mahmoud Abbas. Dix jours après l’obtention par la Palestine du statut d’Etat observateur à l’ONU, le chef du Hamas s’est montré déterminé à faire reconnaître un Etat de Palestine sur la base des frontières d’avant 1967. «La Palestine de la mer au fleuve, du nord au sud, est notre terre et notre nation, dont on ne peut céder ni un pouce ni une partie», a-t-il estimé lors d’un discours à l’occasion du 25ème anniversaire du Hamas. Il a ajouté qu’il ne reconnaissait aucune légitimité «ni à l’occupation de la Palestine, ni à Israël», qui considère le Hamas comme une «organisation terroriste». «Libérer la Palestine, toute la Palestine, est un droit, un devoir et un but», a souligné Khaled Mechaal.

Le chef du Hamas a par ailleurs confirmé samedi l’adhésion de son mouvement à l’OLP, l’organisation politique dirigée par le président Mahmoud Abbas, signataire en 1993 des accords d’Oslo avec Israël sur une autonomie palestinienne. «Nous sommes une seule Autorité et notre référence est l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), dont nous voulons l’unité», a-t-il déclaré.  Pour qui aurait eu le moindre doute quant à ce que veut le Hamas il aura suffi de suivre le voyage triomphal du chef politique du mouvement terroriste dans la Bande de Gaza pour le savoir : la destruction totale d’Israël. Dès lors la volonté affichée de réconciliation avec le Fatah a de quoi inquiéter. Même si les deux factions ennemies ont beaucoup parlé rapprochement mais en vain. Toutefois, bien qu’ayant subi de fortes pertes lors de l’Opération Pilier de Défense, le Hamas se pose en grand vainqueur et a obtenu le soutien de l’Égypte, de la Turquie et du Qatar. Mahmoud Abbas, lui, vient de remporter une victoire diplomatique.

On ne pourra jamais taxer le Hamas d’hypocrisie. Au cours d’une première visite triomphale dans la Bande de Gaza Khaled Meshal, son chef politique, a déclaré on ne peut plus clairement : « Aujourd’hui c’est Gaza, demain ce sera Ramallah et puis Jérusalem, ensuite Haïfa et Jaffa ». (Propos rapportés par l’agence de presse palestinienne Maan News.)

 

Netanyahu: «La racine de ce conflit n’est pas territoriale!»

 

« Quelle a été la raison de cette guerre ? », a interrogé Benjamin Netanyahu à propos de l’opération « Pilier de Défense », mardi 4 décembre 2012. « Cette guerre a concerné l’existence même de l’État d’Israël. Nous nous sommes retirés de zones que nous avions conquises lors de la guerre des Six Jours, nous nous sommes retirés de la bande de Gaza et pourtant, ils ont continué de tirer leurs missiles sur notre territoire… Il nous faut donc expliquer que la racine de ce conflit n’est pas territoriale. »

« Il s’agit bien de la menace contre notre existence, à toutes nos frontières quelles qu’elles soient. Depuis 1967 et jusqu’à aujourd’hui, depuis 45 ans, jour après jour, heure après heure, ils (les Palestiniens) prêchent le contraire. Alors ce mensonge a pris racine, et il n’y a aucun moyen de lutter contre ce mensonge, sauf avec la vérité. Nous devons dire la vérité, c’est la seule chose que nous pouvons faire et que nous devons faire avec certitude. Nous devons répéter et répéter sans cesse que la racine de ce conflit, c’est l’existence même de l’État d’Israël, c’est leur refus de reconnaître l’État d’Israël dans ses frontières, quelles qu’elles soient », a poursuivi le Premier ministre israélien.

 

« Le deuxième point (que nous devons dénoncer), c’est leur méthode, et notamment leur désir de s’attaquer, intentionnellement, à des civils innocents. Et il existe un lien entre le premier point et le second point. Quiconque utilise en effet ce type de méthode outrepasse moralement et juridiquement les lois internationales. Quiconque utilise ce type de méthode ne cherche pas la paix », a-t-il encore dit.

 

« La racine de ce conflit, ce ne sont pas les « colonies », c’est l’existence même de l’État d’Israël et le désir de l’effacer de la surface de la Terre. Nous nous devons d’anticiper les évolutions et les changements auxquels nous serons confrontés dans un Moyen-Orient en évolution, et certains d’entre eux sont très, très inquiétants », a conclu Benjamin Netanyahu.

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Un « coup de force » désignant Jérusalem, capitale de Palestine est prévisible !, par Arnold Lagémi

décembre 3rd, 2012 CSL-Europe-Israël.org

ONU==

 
 
 

La supercherie et le mensonge, surtout quand le vent est en poupe, ressemblent à des fauves en chasse : Le flair s’affine devant la proie encore lointaine mais qu’on devine accessible. Après avoir reçu de l’ONU, l’identité convoitée d’Etat, les Palestiniens ne tarderont pas à demander, exiger que Jérusalem soit, au plus vite, reconnue capitale du nouvel Etat Palestinien.

Peut-être même, que sera monté le simulacre de vote à l’ONU. Les USA apposeront leur véto mais, ayant abandonné les procédures d’équité pour la réalité pragmatique du « coup de force », tout se passera comme si le blocage au Conseil de Sécurité, n’empêchera pas, par exemple, les Palestiniens de soumettre le dossier à la Cour Internationale, pour avis, sinon pour décision ou faire pression sur la Ligue Arabe afin que celle-ci chargeât le pape d’en exprimer la demande et d’en justifier la légitimité. Celui-ci empêtré dans les problèmes sécuritaires frappant les communautés chrétiennes vivant dans les pays arabes, y verra, peut être l’occasion d’un répit.

En dépit du soutien américain, n’oublions pas l’inaptitude de celui-ci à empêcher la reconnaissance onusienne de l’Etat Palestinien.

Plus d’une ruse peut se substituer au droit et rendre la volonté palestinienne inéluctable. Quelle sera alors la position du gouvernement israélien ?

Le poison fatal, le danger ultime, c’est l’initialisation d’un procédé d’une extrême dangerosité qui a fait que, pour une décision aussi essentielle à la stabilité du Moyen Orient qu’à la paix du monde, l’ONU a pris une décision sans même consulter Israël, créant ainsi un précédent qui pourrait être utilisé pour la reconnaissance de Jérusalem, comme capitale de l’Etat Palestinien.

Au-delà du fait, le mode opératoire choisi atteste la limitation du droit d’Israël à commenter une décision le concernant au premier chef. Implicitement le vote historique de l’ONU ayant écarté Israël, s’est comporté comme si l’Etat d’Israël n’avait pas, lui, de reconnaissance juridique. La parade est trouvée. On décide, le monde et Israël s’inclineront !

De plus, il y a dans le comportement palestinien le désir de savoir si l’Occident pose on non des limites aux revendications palestiniennes. L’absence de tout rappel à l’ordre, signifie, confirme et invite à de nouvelles demandes, quand bien même, elles relèveraient de l’insolite, de l’extravagance et de la provocation.

Les Palestiniens savent la place que tient Jérusalem dans l’histoire et la conscience d’Israël. Ils savent aussi que le Saint-Siège est favorable à l’internationalisation des Lieux Saints. Quant à l’Europe, sa promiscuité avec toutes les formes de compromission la prépare à l’abandon de l’intérêt, quand bien même vital, d’Israël, si elle devait y trouver une amorce de longévité que son absence d’ambition a réduit à une coalition de la médiocrité !

Le monde est donc mis sous tension et placé dans l’obligation d’un choix !

Je disais hier que si Israël démontre effectivement sa force, que les Nations sentent et sachent, « l’Etat de Palestine » en premier, que « jeter le bouchon » trop loin entraînerait des conséquences lourdes, nous assisterions à une modération prévisible de l’adversaire.

Ce qui reste préoccupant, cependant, c’est l’inévitabilité du problème posé par Jérusalem. Car un Etat sans capitale n’est pas un Etat. Ce qui est inquiétant donc, c’est le black-out gouvernemental à ce sujet.

Espérons qu’il s’agit là de l’application du mot fameux « Un vieux soldat n’abat pas toutes ses cartes en même temps. » Sinon…

On aimerait donc entendre le Premier Ministre confirmer que le gouvernement d’Israël est conscient de la proximité de ce nouveau danger !

Source : Arnold Lagémi

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Selon l’ONU: « Israël occupe illégalement le Mur des Lamentations… »

décembre 3rd, 2012 Europe-Israel.org

Jérusalem Mur des lamentations

 
 
 

Le vote de l’Assemblée générale déclarant que la Palestine, dans les frontières d’avant 1967, est un «état», du moins à certaines fins, aurait de mauvaises conséquences juridiques, si elles venaient à être prises au sérieux par la communauté internationale. Cela voudrait dire qu’Israël, qui a gagné une partie du territoire jordanien dans Jérusalem-Ouest après la guerre de 1967, occupe illégalement le Mur des lamentations (site le plus sacré du judaïsme), le quartier juif de la vieille Jérusalem (où les juifs ont vécu pendant des milliers d’années), les routes qui mènent à l’Université hébraïque (qui a été créée bien avant qu’Israël soit un Etat) et d’autres domaines nécessaires à la sécurité de ses citoyens.

Cela signifierait également que la Résolution 242, dont le but était de permettre à Israël de conserver une partie des territoires conquis pendant la guerre défensive de 1967, serait annulée par le vote de l’Assemblée Générale, quelque chose de la Charte des Nations Unies interdit explicitement. Ce serait la première fois dans l’histoire qu’une nation doive retourner toutes les terres qu’elle a gagnée légalement.

Si tous les territoires conquis par Israël dans sa guerre défensive sont illégalement occupés, alors le Nouvel Etat de Palestine pourrait porter l’affaire devant la Cour Pénale Internationale afin de faire emprisonner les leaders politiques et militaires israéliens impliqués dans « l’occupation » de ce territoire… Cela signifie que pratiquement tous les dirigeants israéliens pourraient être mis en cause. Ils ne pourraient alors plus voyager à l’étranger où ils risqueraient d’être extradés vers la Haye.

Ces conclusions absurdes suivent le théâtre de l’absurde qui a eu lieu lors de l’Assemblée générale, pour la millième fois, en publiant une déclaration unilatérale hors de propos sur la Palestine. Comme Abba Eban l’a dit un jour: «Si l’Algérie présentait une résolution de l’Assemblée générale que le monde était plat et qu’Israël l’avait aplati, elle passerait avec 100 voix pour contre 10, avec 50 abstentions.» C’est à peu près ce qui s’est passé l’autre jour. Je me demande si les pays européens qui ont voté pour la résolution connaissaient les erreurs légales qu’ils étaient en train de mettre en place.

Ce n’était pas la résolution d’une reconnaissance de la solution à deux Etats, car un nombre considérable d’États qui ont voté en faveur de la création de la Palestine ne reconnaissent pas le droit à Israël d’exister.

Ce qu’ils voulaient, c’était une solution à Un état, un autre état appliquant la sharia qui ne permettra pas aux juifs ou aux chrétiens des droits égaux.

D’ailleurs, cette résolution onusienne n’encourage pas plus les palestiniens à faire un pas vers la paix puisque rien ne les oblige à négocier avec Israël, comme pourtant Jérusalem le souhaite tant. Les Palestiniens sont désormais peu enclins à négocier un état, ce qui nécessiterait d’importants compromis et sacrifices de tous les côtés. Ils pensent maintenant qu’ils peuvent obtenir leur État reconnu, sans la nécessité d’abandonner le droit au retour ou à faire le genre de compromis territoriaux nécessaires à la sécurité d’Israël. L’action des Nations Unies ne fera que décourager les Palestiniens d’entrer dans des négociations sérieuses avec Israël.

L’action des Nations Unies incitera également le Hamas à continuer à tirer des roquettes sur Israël, sur une base périodique, afin de provoquer des représailles israéliennes.

Dans l’ensemble, avec ce vote des Nations Unies, il sera difficile de parvenir à une solution pacifique de deux États, acceptable pour les deux parties.

David Da Silva – JSSNews

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VIDEO. Gaza : le Hamas exclut de concéder «un pouce de la Palestine»

 

Publié le 08.12.2012, 15h47 | Mise à jour : 09.12.2012, 08h18

 

 
  

Le chef en exil du mouvement islamiste palestinien Hamas, Khaled Mechaal, a appelé samedi à Gaza à l'unité de l'Organisation de libération de la Palestine (OLP), «seule référence» des Palestiniens, autour d'un programme commun.

Le chef en exil du mouvement islamiste palestinien Hamas, Khaled Mechaal, a appelé samedi à Gaza à l’unité de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), «seule référence» des Palestiniens, autour d’un programme commun. | AFP / SAID KHATIB

Le chef en exil du Hamas s’est prêté samedi à une démonstration de force à l’occasion du 25ème anniversaire de la création mouvement islamiste palestinien. Au deuxième jour de sa première visite à Gaza, Khaled Mechaal a exclu de renoncer à l’ensemble de la Palestine mandataire et de reconnaître Israël.

Il a par ailleurs appelé à l’unité nationale palestinienne autour de l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), dirigée par le président Mahmoud Abbas.

Dix jours après l’obtention par la Palestine du statut d’Etat observateur à l’ONU, le chef du Hamas s’est montré déterminé à faire reconnaître un Etat de Palestine sur la base des frontières d’avant 1967. «La Palestine de la mer au fleuve, du nord au sud, est notre terre et notre nation, dont on ne peut céder ni un pouce ni une partie», a-t-il estimé lors d’un discours à l’occasion du 25ème anniversaire du Hamas. Il a ajouté qu’il ne reconnaissait aucune légitimité «ni à l’occupation de la Palestine, ni à Israël», qui considère le Hamas comme une «organisation terroriste». «Libérer la Palestine, toute la Palestine, est un droit, un devoir et un but», a souligné Khaled Mechaal.

Le Hamas adhère à l’OLP

Près d’un an après l’avoir évoquée, le chef du Hamas a par ailleurs confirmé samedi l’adhésion de son mouvement à l’OLP, l’organisation politique dirigée par le président Mahmoud Abbas, signataire en 1993 des accords d’Oslo avec Israël sur une autonomie palestinienne. «Nous sommes une seule Autorité et notre référence est l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), dont nous voulons l’unité», a-t-il déclaré. En décembre 2011 au Caire, Mahmoud Abbas et Khaled Mechaal avaient engagé le chantier de la réorganisation des organes de décisions palestiniens, qui devait aboutir à l’unification sous l’égide de l’OLP de tous les mouvements, dont les islamistes du Hamas et du Jihad.

«La division a été imposée au moment où certains ont refusé les élections de 2006, mais c’est du passé, aujourd’hui est un jour de victoire et de fierté», a encore déclaré Khaled Mechaal, en allusion au conflit avec le mouvement Fatah de Mahmoud Abbas et au boycottage international qui avait suivi la victoire du Hamas aux élections législatives de 2006.

 LeParisien.fr

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Khaled Meshal à Gaza : « demain Ramallah et puis Jérusalem, ensuite Haïfa et Jaffa »

Hélène Keller-Lind


Pour qui aurait eu le moindre doute quant à ce que veut le Hamas il aura suffi de suivre le voyage triomphal du chef politique du mouvement terroriste dans la Bande de Gaza pour le savoir : la destruction totale d’Israël. Dès lors la volonté affichée de réconciliation avec le Fatah a de quoi inquiéter. Même si les deux factions ennemies ont beaucoup parlé rapprochement mais en vain. Toutefois, bien qu’ayant subi de fortes pertes lors de l’Opération Pilier de Défense, le Hamas se pose en grand vainqueur et a obtenu le soutien de l’Égypte, de la Turquie et du Qatar. Mahmoud Abbas, lui, vient de remporter une victoire diplomatique.

Khaled Meshal se voit déjà à Jaffa

On ne pourra jamais taxer le Hamas d’hypocrisie. Au cours d’une première visite triomphale dans la Bande de Gaza Khaled Meshal, son chef politique, a déclaré on ne peut plus clairement : « Aujourd’hui c’est Gaza, demain ce sera Ramallah et puis Jérusalem, ensuite Haïfa et Jaffa ». Propos rapportés par l’agence de presse palestinienne Maan News. Qui cite également Mahmoud al-Zahar, un des stratèges du Hamas qui se dit convaincu que « tous les Palestiniens retourneront dans leur patrie, Khaled Meshal est rentré après une victoire ».

Car c’est ainsi qu’est perçue dans le monde arabo-musulman l’issue de l’Opération Pilier de Défense .Même si des centaines de sites terroristes ont été détruits et nombre de membres du Hamas ou d’autres organisations terroristes tués ou blessés. Un total de 1.500 sites touchés Il faut dire que des dirigeants sunnites se sont rendus dans la Bande de Gaza pour apporter leur soutien. A commencer par l’émir du Qatar – accusé ensuite, sans rire, par l’Iran chiite d’avoir offert des cadeaux piégés à des dirigeants du Hamas pour qu’ils puissent être pris pour cibles par Israël -, suivi par le Premier ministre égyptien et le ministre turc des Affaires étrangères.

Mahmoud Abbas rêve de la même chose….

Auréolé de cette « victoire », depuis Gaza, Khaled Meshal a donc tendu la main à un Mahmoud Abbas qui vient de remporter une victoire diplomatique, lui, en obtenant que l’Assemblée générale des Nations unies accepte en son sein en tant que « observateur non membre » « la Palestine » un non État divisé entre deux factions principales, ennemies jusqu’à preuve du contraire, sans frontières reconnues et sans moyens de subsistance autres que la charité publique européenne, américaine et, à un degré bien moindre, arabe.

Le mot « réconciliation » a été prononcé à maintes reprises à Gaza, dans le but « de faire face à l’occupation sioniste », expliquait Khaled Meshal. « Occupation » signifiant donc pour lui sur la totalité d’Israël, s’entend. Parler de « réconciliation », « d’unité nationale » n’est guère nouveau dans la bouche des dirigeants et chefs de partis palestiniens. Un discours vain jusqu’ici.

Si Mahmoud Abbas ne dit pas vouloir établir « la Palestine » sur la totalité d’Israël en s’adressant à la communauté internationale c’est pourtant ce qu’il dit sans cesse très clairement en interne en utilisant tous les moyens possibles. Que ce soit dans les manuels scolaires palestiniens, dans des clips vidéo à la télévision, dans des concerts devant des responsables palestiniens, etc. Ce que démontre inlassablement Palestinian Media Watch

En ce début décembre, alors que Khaled Meshal triomphe à Gaza, on constate d’ailleurs une recrudescence des violences et émeutes en Judée Samarie

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