Jérusalem et la future Conférence de la Paix à Paris été 2011 : un arrière goût de Münich 1938 ?

La France via son ministre des Affaires Etrangères Alain JUPPE en visite officielle à Ramallah (AP) tente une médiation de la dernière chance avant la déclaration unilatérale d’un Etat palestinien avec pour capitale Jérusalem, déclaration soutenue par l’ONU en septembre prochain…La France tente donc d’éviter la GUERRE : la guerre à Jérusalem, à Gaza, mais la guerre aussi civile dans nos banlieues !

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Cette conférence nous fait penser à celle de Münich en 1938 où Daladier – président du Conseil – signe les accords de Münich.

Winston Churchill avait déclaré, après cette conférence de la paix : « Vous aviez le choix entre le déshonneur et la guerre. Vous avez choisi le déshonneur, et vous aurez la guerre ».

Allons-nous re-vivre à PARIS cet été la même honte ? Le déshonneur de céder au DIKTAT palestinien et la guerre inévitable car telle est la volonté des acteurs de cette annexion unilatérale de Jérusalem-Est ? Ci-après l’intégralité de l’article de Guysen et quelques autres…

Fichier:MunichAgreement .jpg

Les accords de Münich : ICI !

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Vers un sommet pour la paix à Paris
par Itaï Smadja – Jeudi 2 juin 2011 à 15:14

 
 En visite à Ramallah, le chef de la diplomatie française Alain Juppé a proposé la tenue à Paris d’une conférence internationale sur le Proche-Orient avant la fin du mois de juillet.

 
Le ministre français espère encore débloquer le dialogue entre Palestiniens et Israéliens pour éviter une confrontation en septembre autour de la reconnaissance d’un Etat palestinien lors de l’Assemblée générale des Nations unies.
 
A l’issue d’un entretien à Ramallah avec le Premier ministre palestinien Salam Fayyad, Alain Juppé a estimé que le statu quo entre Israël et l’Autorité palestinienne n’était « plus tenable ».
« Nous sommes convaincus que s’il ne se passe rien d’ici au mois de septembre, la situation sera très difficile pour tout le monde au moment de la réunion de l’Assemblée générale des Nations Unies. »
Evoquant la possible tenue d’une conférence à Paris, le ministre français des Affaires étrangères a ajouté: « Si nous recevons à la suite de cette initiative des réactions favorables, nous serions prêts, sur la base d’un appel du Quartette, à organiser à Paris (…) avant la fin du mois de juillet une conférence qui ne se bornerait pas simplement à réunir les donateurs mais qui pourrait être une conférence politique plus large engageant ce processus de négociation. »
Le quartet des médiateurs au Proche-Orient réunit les Etats-Unis, la Russie, les Nations unies et l’Union européenne.
Alain Juppé souhaite une reprise des discussions sur la base des propositions présentées le mois dernier par le président américain Barack Obama, un dialogue qui se concentrerait sur la question des frontières et de la sécurité en s’appuyant sur les lignes antérieures à la guerre des Six-Jours de 1967.
Les questions du statut de Jérusalem et du droit au retour des réfugiés palestiniens seraient repoussées d’un an, a déclaré Alain Juppé. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déjà rejeté la proposition de Barack Obama, rappelant que les lignes de 1967 sont « indéfendables ».
Les responsables de l’actuel gouvernement israélien s’opposent aussi à l’idée de séparer les discussions, estimant que les questions clés doivent toutes être réglées en même temps.
Alain Juppé a rencontré le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas mercredi 1er juin à Rome, mais n’a pas précisé si ce dernier avait accepté la proposition d’engager des pourparlers sans conditions préalables.
Mahmoud Abbas a longtemps souligné que les constructions dans les localités juives de Judée-Samarie
devait cesser pour que le dialogue reprenne, mais il n’a pas évoqué ce sujet à Rome considérant seulement que l’acceptation par Israël du principe avancé par Barack Obama représenterait une opportunité pour la reprise des pourparlers.
Si l’impasse perdure, Mahmoud Abbas compte demander à l’Assemblée générale des Nations unies d’approuver une déclaration unilatérale d’indépendance.
 
Les Etats-Unis ont averti qu’ils s’opposeraient à une telle initiative. La France réserve pour l’heure sa décision, en attendant de voir comment évolueront les pistes pour un dialogue.
 
 
 
 
 
 

   
   
   
   
    
   
   
 
 

    
 
 
     
   

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