Trump va-t-il reconnaître toute Jérusalem comme capitale d’Israël lors de son voyage ? (média). Le président américain ne va cependant pas déplacer l’ambassade américaine à Jérusalem et appellera à la mise en place d’un état palestinien, selon Yedioth Ahronoth
La Maison Blanche a confirmé qu’elle « explorait » cette possibilité. Il devrait également soutenir la fondation d’un état palestinien aux côtés d’Israël afin de promouvoir une initiative de paix régionale, a précisé Yedioth.
Depuis qu’Israël a déclaré son indépendance en 1948, la politique américaine a été de ne reconnaître la souveraineté d’aucune des parties sur Jérusalem. Pendant sa campagne, Trump avait promis plusieurs fois de déplacer l’ambassade américaine à Jérusalem, s’attirant de vives critiques des Palestiniens. Israël a étendu sa souveraineté sur Jérusalem Est et la Vieille Ville, et affirme que toute la ville est sa capitale ; les Palestiniens veulent faire de Jérusalem Est la capitale de leur état.
Aucun président américain ne s’est rendu en Israël dans les premiers mois de son mandat. Selon l’article, une délégation de 25 officiels américains devrait arriver jeudi en Israël pour commencer à planifier ce qui sera le premier voyage présidentiel de Trump à l’étranger. Ils devraient être reçus au ministère des Affaires étrangères, à la résidence présidentielle et dans les bureaux du Premier ministre.
Le président se rendra aussi probablement en Jordanie et en Arabie saoudite pendant ce voyage, deux acteurs clefs dans toutes initiatives visant à établir la paix dans la région. Le voyage sera probablement prévu pour coïncider avec le sommet de l’OTAN en Belgique le 25 mai.
La semaine prochaine, Trump recevra le président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à la Maison Blanche, un prélude à un possible sommet entre Abbas, le Premier ministre Benjamin Netanyahu et les dirigeants du monde arabe sunnite.
Un tel sommet serait probablement centré sur l’Initiative de paix arabe proposée par l’Arabie saoudite et soutenue par la Ligue arabe en 2002 comme cheminement pour conclure un accord final.
Une partie de ce cadre comprend une solution à deux états avec un retrait d’Israël de tous les territoires revendiqués par les Palestiniens et l’arrivée à une solution « juste » à la question des réfugiés, en échange de relations normalisées avec tout le monde arabe. Yedioth a indiqué que Netanyahu avait déjà accepté de limiter la construction dans les implantations de Cisjordanie, et Abbas a promis de tenter de freiner le terrorisme palestinien, deux mesures visant à donner confiance à l’autre partie.
La visite de Trump sera suivie de celle du secrétaire d’Etat Rex Tillerson et de l’ambassadrice aux Nations unies Nikki Haley. Cette dernière a déjà prévu de venir en juin. La visite de Trump, si tôt dans sa présidence, marque un fort contraste par rapport à son prédécesseur Barack Obama, dont le premier voyage en Israël avait eu lieu pendant son second mandat. Le nouvel ambassadeur des Etats-Unis en Israël, David Friedman, devrait arriver à Jérusalem le 15 mai, et présenter ses lettres de créance au président Reuven Rivlin en juin.
NdlR : nous craignions une mesure fifti-fifti et un renoncement à ses engagements. Nos y sommes. Dans le calcul diplomatique. Pas d’ambassade à Jérusalem malgré une reconnaissance du statut de la Ville, c’est paradoxal et hypocrite. Quant à la création d’un Etat palestinien.. BIBI laisserait-il faire ? Ses ennuis judiciaires et sa prochaine mise en examen annoncé par la Police israélienne ne sont-ils pas un préalable à ce futur sommet ? Quelle chienlit !!!