Israël-Gaza-Ramallah-Liban et autres peuples d’alentour : analyse, bilan, perspectives…

La Palestine reconnue à l'ONU

Novembre 2012 : pour Israël, une terrible séquence lourde de conséquences et pour causes :

– reconnaissance implicite par l’ONU de la légitimité d’un Etat palestinien avec Jérusalem comme capitale « partagée » : Suite au vote de l’ONU, l’Autorité Palestinienne change de nom et devient la Palestine

– nouvelle opération éclair à GAZA diversement appréciée et valorisée de part et d’autre des frontières, mais toujours médiatisée à sens unique

– le front Nord Liban, le Golan et le Hezbollah se réveillent…

l’IRAN joue la montre, profite de cette guerre-diversion inespérée (créée ?) pour continuer sa propre course à l’armement nucléaire et profite du cessez le feu fragile actuel pour réaapprovisionner le HAMAS : lire ICI sur France 24 !

 

Mahmoud Abbas, président de l’Autorité palestinienne a présenté le 29 novembre une demande de statut d’Etat observateur à l’Assemblée générale des Nations Unies. Malgré l’opposition d’Israël et des Etats-Unis, qui ont voté contre, 138 Etats, dont la France, ont approuvé cette demande. C’est un succès pour Mahmoud Abbas, y compris face au Hamas qui justement vient de se renforcer sur le terrain à Gaza. « La Palestine est un Etat », titre le journal de Ramallah à côté d’une photo du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas à la tribune de l’ONU. Et d’ajouter : « Les pays de la Terre placent la Palestine sur la mappemonde avec plus de deux tiers des voix ».

Opération  » colonne de fumée » sur GAZA : comment « la colonne de fumée » des hébreux qui a guidé Israël sur Gaza, appelle nécessairement une « colonne de feu »,  à suivre…?

L’Iran est à quelques mois de réaliser son rêve de prééminence nucléaire et d’hégémonie au Moyen Orient. Son allié syrien alaouite dans « l’axe shiite » (Iran-Irak-Syrie-Liban-Gaza) est mis en difficulté par une rébellion sanglante, dans son propre pays, aidée par un axe sunnite mené par l’Arabie et les Frères Musulmans et reconnue par l’Occident. L’Iran a besoin de dévier l’attention médiatique mondiale vers une autre zone en créant un conflit armé qui puisse durer assez longtemps afin de pouvoir mener à leur terme ses funestes projets…D’où une concertation secrète entre l’Iran et des envoyés du Hamas à Téhéran

Mais en ayant signer un cessez le feu au bout de 8 jours de bombardements seulement, il semble qu’Israël ne soit pas tombé dans le piège iranien. Le gouvernement israélien a eu l’extrême sagesse de ne pas entrer dans une longue guerre terrestre qui aurait coûté fort cher à tous. Il a eu l’extrême sagesse de laisser croire à la population arabe de Gaza qu’elle avait enregistré une victoire, au grand dam du citoyen israélien.

Reconnaissance de la Palestine comme Etat non membre de l’ONU :

Sur le plan diplomatique, l’isolement n’a jamais été aussi marqué pour Israël, puisque trois grands pays seulement, les Etats-Unis, le Canada et la République tchèque, se sont rangés du côté d’Israël. « Même des amis de longue date tels que l’Allemagne ont refusé d’être avec nous. Il y avait des facteur extérieurs, mais il est difficile de ne pas voir qu’il s’agit d’un échec total de notre diplomatie, qui aura évidement des conséquences », a déclaré un haut fonctionnaire ayant requis l’anonymat.

Le premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou a remercié son homologue Stephen Harper pour le vote du Canada aux Nations unies, cette semaine, contre la reconnaissance d’un État palestinien.

Les membres du gouvernement israélien promettent de vives représailles si l’Autorité palestinienne venait à poursuivre Israël devant la Cour pénale internationale (CPI), comme son nouveau statut l’y autorise. Benjamin Netanyahou a autorisé la construction de 3.000 logements neufs et ordonné « des travaux préliminaires de zonage et de planification » pour des milliers d’unités d’habitation à Jérusalem et dans des blocs d’implantation. Les Etats-Unis, l’un des rares pays à avoir rejeté la demande palestinienne, ont jugé « contre-productif » ce projet d’agrandissement qui, a estimé la Maison blanche, est de nature à compliquer davantage encore le retour des Israéliens et des Palestiniens à la table des négociations.

Le cas particulier de l’Allemagne : lors du vote jeudi accordant à une large majorité à l’Autorité palestinienne le statut d’Etat observateur non membre aux Nations unies, l’Allemagne s’est abstenue, à la grande déception d’Israël qui aurait souhaité qu’elle vote contre, à l’instar des Etats-Unis. «L’Allemagne sera toujours aux côtés d’Israël sur la question (de la sécurité d’Israël)», a déclaré la chancelière allemande lors de son podcast hebdomadaire. «Israël a non seulement le droit mais aussi le devoir de protéger ses citoyens», a ajouté la chef du gouvernement allemand sans faire mention de la résolution des Nations unies. L’Allemagne doit recevoir jeudi prochain le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et plusieurs de ses ministres…

Frontière Nord Liban :

Hassan Nasrallah s’exprimait via des écrans géants devant des dizaines de milliers de ses partisans réunis dans la banlieue sud de Beyrouth. Des « milliers » de roquettes s’abattront sur Israël si ce pays attaque le Liban, a menacé dimanche le chef du puissant mouvement libanais chiite Hezbollah en répétant son soutien à l’Iran, ennemi juré de l’Etat hébreu, et aux groupes armés palestiniens. Il a qualifié de « grande victoire pour la résistance » palestinienne l’offensive de l’armée israélienne contre la bande de Gaza contrôlée par le mouvement islamiste Hamas, qui a fait du 14 au 21 novembre 166 morts palestiniens et six morts israéliens.  « Comment Israël, qui a tremblé face à des roquettes Fajr 5 dont le nombre ne dépassait pas celui des doigts d’une main, va-t-il supporter les milliers de roquettes qui vont frapper Tel-Aviv et ailleurs que Tel-Aviv en cas d’attaque du Liban? » a lancé le chef du mouvement armé, bête noire d’Israël.

« Si le blocus sur Gaza a limité la portée des tirs » palestiniens, les tirs depuis le Liban peuvent, a prévenu M. Nasrallah, atteindre « toute la Palestine occupée de la frontière libanaise, à la frontière jordanienne jusqu’à la mer Rouge. De Kiryat Shmona (extrême-nord) à Eilat (pointe sud) ». « Le temps où Israël nous terrorisait est révolu », a dit Hassan Nasrallah dont le discours était retransmis en direct par la télévision de son parti, Al-Manar.  Concernant l’Iran, grand allié du Hezbollah à qui il fournit des armes, il a estimé que, « jour après jour, l’Iran prouve qu’il est l’ami des Arabes et des musulmans en soutenant les peuples vulnérables et opprimés, et cela s’est confirmé à Gaza ».

Selon des responsables du Pentagone, le Hezbollah dispose de 50.000 engins balistiques, dont 40 à 50 missiles Fateh-110 capables d’atteindre Tel-Aviv et la plupart des autres régions du territoire israélien, ainsi que 10 missiles Scud-D.

  

Un cessez le feu signé contre un déploiement de troupes US pour sécuriser le Sinaï et couper les bases arrières du HAMAS ?  

Lire ICI sur Tribune jUIVE…

Selon les rapports de Debkafile, le mercredi soir, 21 novembre courant, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu aurait donné son aval à un cessez-le-feu pour mettre un terme à l’opération de huit jours, Pilier de défense, à Gaza, après avoir reçu l’engagement personnel d’Obama de déployer des troupes américaines au Sinaï égyptien la semaine prochaine. L’échange, qui avait finalement fait pencher la balance pour un cessez-le-feu, a eu lieu sur une ligne sécurisée le mercredi matin, quelques heures avant que le Caire n’en soit informé…

Le gage d’Obama se référait à la demande pressante d’Israël dans tout forum de négociation sur la bande de Gaza : opération Pilier de Défense visait principalement un arrêt total du flot d’armes iraniennes et de missiles vers la bande de Gaza. Véhiculées par la contrebande au sud de l’Égypte et du Sinaï, ces armes provenaient du Soudan et de la Libye..Les unités sécuritaires et civiles américaines devront être déployées dans le Sinaï égyptien pour une prise en charge et supervision du fonctionnement du système de clôture comme mesure active contre la contrebande d’armes iraniennes. Le premier ministre s’est félicité de la proposition du président d’accélérer le projet de clôture, mais il craignait que cela ne prenne plusieurs mois avant que l’Égypte ne l’autorise…Subséquemment, le président Obama confirmait au téléphone à Netanyahou que les troupes américaines seraient en place dans le Sinaï la semaine prochaine..En somme le siège de Gaza s’est plutôt prolongé et le centre de la lutte a viré de la bande de Gaza à la péninsule du Sinaï.

 C’est peut-être finalement l’information la plus inquiétante pour Israël : les USA d’OBAMA s’installent dans le Sinaï, le seul front sur lequel ils (l’OTAN) n’étaient pas encore présents. C’est chose faite : Israël est officiellement encerclé…par les forces de l’OTAN, avec l’accord bien involontaire des arabes ! Une guerre peut en cacher une autre…un Antechrist peut en cacher un autre…

 

L’Autorité Palestinienne change de nom
Samedi 1 décembre 2012 à 18:42
 
Suite au vote de l’ONU l’Autorité Palestinienne change de nom et devient la PalestineLes membres du gouvernement israélien se sont efforcés vendredi, sans grand succès, de minimiser la lourde défaite subie avec la reconnaissance implicite de l’existence d’un Etat palestinien à l’Onu.Par 138 voix contre neuf et avec 41 abstentions, l’Assemblée générale de l’Onu a accordé jeudi à l’Autorité palestinienne le statut d' »Etat non membre ».Dans les faits rien n’a changé. Les barrages de l’armée israéliennes sont toujours aussi présents sur les routes de Judée-Samarie, où le quotidien des israéliens est le même.Sur le plan diplomatique en revanche, l’isolement n’a jamais été aussi marqué, puisque trois grands pays seulement, les Etats-Unis, le Canada et la République tchèque, se sont rangés du côté d’Israël. »Même des amis de longue date tels que l’Allemagne ont refusé d’être avec nous. Il y avait des facteur extérieurs, mais il est difficile de ne pas voir qu’il s’agit d’un échec total de notre diplomatie, qui aura évidement des conséquences », a déclaré un haut fonctionnaire ayant requis l’anonymat.Certes « contrarié », le gouvernement israélien n’a toutefois pas été surpris, a assuré son porte-parole, Marc Regev. »L’Assemblée générale tient parfois du théâtre de l’absurde, qui approuve automatiquement une fois par an des résolutions anti-israéliennes ridicules », a-t-il déclaré. Le résultat du scrutin montre toutefois l’étendue du gouffre qui s’est creusé entre l’Europe et l’équipe de Benjamin Netanyahu en ce qui concerne les implantations de Judée-Samarie et les relations avec l’Autorité palestinienne. »Le gouvernement n’a pas su mesurer la gravité de la remise en question de la légitimité fondamentale d’Israël en Europe. L’initiative palestinienne à l’Onu s’avère être une défaite plus cuisante que prévu », estime Gidi Grinstein, directeur de l’institut Reut, un cercle de réflexion de Tel Aviv.Malgré ses démentis, Israël a bel et bien été pris de court.La semaine dernière, alors que son armée combattait les islamistes de la bande de Gaza, la plupart des puissances occidentales reconnaissaient son droit légitime à la sécurité, mise en péril par les tirs de roquettes en provenance de l’enclave palestinienne.

Le cessez-le-feu conclu après huit jours de bombardements a ensuite été perçu comme une victoire du Hamas aux dépens de Mahmoud Abbas et de l’Organisation de la Palestine (OLP).

En conséquence, les Occidentaux, qui ont englouti des millions de dollars dans l’aide à l’Autorité autonome pour en faire un interlocuteur crédible du processus de paix, se sont sentis dans l’obligation de lui accorder leur soutien à l’Onu.

Avant le conflit de la bande de Gaza, les Palestiniens tablaient sur 115 suffrages en faveur de leur résolution. Ils en ont donc obtenu 23 de plus.

A Jérusalem, on insiste sur le poids considérable du vote américain, en ajoutant que la perspective d’une paix durable s’est encore éloignée.

« S’il faut choisir entre les Etats-Unis, allié le plus proche d’Israël qui figure moralement au-dessus de toutes les autres nations, et les 138 autres Etats, j’opterai toujours pour les Etats-Unis », a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères, Danny Ayalon.

 

Le gouvernement israélien, qui n’avait aucune illusion quant à l’issue du vote de l’Assemblée générale, espérait toutefois rassembler une « minorité morale » qui ne s’est pas dessinée.

Depuis, les membres du gouvernement se font moins menaçants, mais promettent de vives représailles si l’Autorité palestinienne venait à poursuivre Israël devant la Cour pénale internationale (CPI), comme son nouveau statut l’y autorise.

A Ramallah, on assure qu’il n’y a aucune urgence, mais la menace reste présente et on espère que cette perspective amènera les autorités israéliennes à faire preuve de créativité dans la relance du processus de paix.

Dans les rangs du gouvernement, on juge qu’il revient aux Palestiniens de faire le premier pas, en renonçant par exemple au droit au retour des réfugiés de 1948 et de leurs descendants.

« Ce vote de l’Onu est un signal fort adressé aux Israéliens pour leur dire qu’ils ne peuvent plus laisser le sujet sous le tapis », analyse Alon Liel, ancien directeur général du ministère des Affaires étrangères.

Reste qu’à l’approche des élections du 22 janvier, un revirement semble exclu. Les sondages promettent la victoire à la coalition emmenée par Benjamin Netanyahou, où les partisans de la poursuite des constructions en Judée-Samarie sont nombreux. Le Likoud, dont le Premier ministre est issu, a qui plus est , mis le cap à droite, ce qui ne favorisera pas les concessions.

« La stratégie à l’égard de l’Autorité et de l’Etat palestinien sera probablement à l’ordre du jour du prochain gouvernement cet hiver », prédit toutefois Gidi Grinstein, de l’Institut Reut.

« La révision de sa stratégie pourrait se traduire par un engagement actif en faveur de l’extension des pouvoirs et des responsabilités de l’Autorité palestinienne et, en fin de compte, par une reconnaissance de l’Autorité palestinienne en tant qu’Etat », conclut-il.

En attendant l’Autorité Palestinienne a décide de changer son nom en Palestine , ce qui va figurer dorénavant sur tous les documents officiels. (avec agences)                                                                                                                                                           

 

Israël a été guidé par la « colonne de nuée »

 Par Albert Soued, écrivain, http://soued.chez.com pour www.nuitdorient.com

Le 27 Novembre 2012

 D’après la Bible, à la sortie d’Egypte, les Hébreux étaient guidés le jour, par une colonne de nuée (a’moud a’nane), dans leurs déambulations dans le désert du Sinaï, en direction de la « terre promise » (1). Or « A’moud a’nane » est le nom donné à la dernière campagne de Gaza.
 

L’Iran est à quelques mois de réaliser son rêve de prééminence nucléaire et d’hégémonie au Moyen Orient. Son allié syrien alaouite dans « l’axe shiite » (Iran-Irak-Syrie-Liban-Gaza) est mis en difficulté par une rébellion sanglante, dans son propre pays, aidée par un axe sunnite mené par l’Arabie et les Frères Musulmans et reconnue par l’Occident. L’Iran a besoin de dévier l’attention médiatique mondiale vers une autre zone en créant un conflit armé qui puisse durer assez longtemps afin de pouvoir mener à leur terme ses funestes projets et laisser les Alaouites terminer leur besogne d’extermination.

 

D’où une concertation secrète entre l’Iran et des envoyés du Hamas à Téhéran, en septembre dernier (Mahmoud A-Zahar et Marwan Issa). Le Hamas est une organisation terroriste qui s’est emparée de Gaza depuis 5 ans et qui a pris l’habitude de manger à 2 râteliers, le sunnite et le shiite, le plus offrant du moment. Les provocations du Hamas et de ses groupes jihadistes affiliés contre Israël redoublèrent alors et le sud du pays fut pratiquement paralysé par les tirs de Katiouchas, de roquettes et de mortiers sur les localités du Négev. La situation était humainement impossible à tenir par un million de personnes traumatisées. Le gouvernement israélien ne pouvait plus faire le dos rond comme il l’avait fait des mois durant auparavant. Il a pris la décision d’intervenir rapidement dans le triple but de faire cesser les tirs de missiles sur son territoire, les provocations incessantes aux frontières et l’afflux d’armes venant d’Iran et de Libye, à travers le Sinaï. Après 8 jours de bombardements intensifs de la bande de Gaza, visant des responsables de la terreur, des édifices stockant ou fabriquant des armes offensives, des missiles et des drones, des centres de désinformation, souvent liés à des medias occidentaux, des tunnels de passage d’armes et de munitions, sous le corridor appelé Philadelphi, Israël a accepté une trêve, concoctée par l’Egypte des Frères Musulmans et par B H Obama, avec la bénédiction de la Turquie et du Qatar.

 Le gouvernement israélien a eu l’extrême sagesse de ne pas tomber dans le piège tendu par l’Iran et d’entrer dans une longue guerre terrestre qui aurait coûté fort cher à tous. Il a eu l’extrême sagesse de laisser croire à la population arabe de Gaza qu’elle avait enregistré une victoire, au grand dam du citoyen israélien. Il faut se rappeler que l’illusoire victoire égyptienne du 6 octobre 1973, suscitée par le stratège Kissinger (et qui était loin d’être une victoire dans la réalité des faits) a permis 4 décennies de paix… Dans certaines situations, il faut savoir doser le psychisme de l’ennemi et composer pour gagner la partie in fine.

D’après notre information, l’administration Obama s’es engagée à aider l’Egypte à protéger la péninsule du Sinaï, ouverte à tous les trafics, dont les armes et les missiles destinés au Hamas notamment (voir www.nuitdorient.com/n22a238.htm). Des soldats et des spécialistes sont déjà à pied d’oeuvre pour édifier les barrières de protection et les stations d’alerte. En acceptant une trêve, Israël espère une diminution sensible de la belligérance du Hamas et de ses affiliés jihadistes et salafistes. En fait, le Hamas doit choisir à quel râtelier il se nourrit et doit contrôler ses affiliés jihadistes, liés aux extrêmes, l’Iran et al Qaeda.

 Au delà des invectives de la population et d’une partie des appelés de l’armée, qui n’ont pas forcément compris la partie d’échecs iranienne, de notre point de vue, cette attitude du gouvernement de Benjamin Netanyahou est méritoire.

Il a peut-être été guidé par cette colonne de nuée, comme les Hébreux autrefois, vers un lieu bien mérité, la terre promise. Et il aura toute la possibilité d’être guidé par la « Colonne de feu » (a’moud esh), si jamais il était devenu nécessaire de pénétrer dans la bande de Gaza pour l’expurger du mal tapi en son sein, l’ignorance (2).

  Notes

(1) « A’moud a’nane » ou « colonne de nuée » a un sens ésotérique différent du sens littéral. « A’nane » est l’Oeil de la Connaissance. A’nane= a’yin/noun fermé/noun ouvert. A’yin est l’oeil ou la source. Le « noun » est la Connaissance. Fermée, cette connaissance est celle de la matière finie et limitée. Ouverte, c’est la connaissance infinie de l’esprit, au delà du visible et du connu. Le trio du gouvernement d’Israël qui a pris la décision de ne pas entrer dans Gaza a peut-être déçu ceux qui voulaient « en découdre » une fois pour toutes, mais il a été certainement guidé par cette nuée de la double connaissance fermée et ouverte et a su prendre la bonne décision, au delà des pulsions primaires, qu’il a laissées à l’ennemi.

(2) La « colonne de feu » guidait les Hébreux dans le Sinaï, la nuit, éclairant leur passage.

Voir Nombres chapitre 14 verset 14

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Au lendemain de la reconnaissance implicite à l’Onu d’un Etat palestinien, Israël a confirmé vendredi un projet de construction de quelque 3.000 nouvelles habitations pour ses habitants de Judée-Samarie et Jérusalem.

L’information, donnée par des médias israéliens avant d’être confirmée par un responsable du gouvernement, sonne comme un défi après le vote de l’Assemblée générale des Nations unies, qui a accordé à une large majorité de 138 voix contre neuf le statut d’Etat non membre à l’Autorité palestinienne.

Les Etats-Unis, l’un des rares pays à avoir rejeté la demande palestinienne, ont jugé « contre-productif » ce projet d’agrandissement qui, a estimé la Maison blanche, est de nature à compliquer davantage encore le retour des Israéliens et des Palestiniens à la table des négociations.

Benjamin Netanyahou a autorisé la construction de 3.000 logements neufs et ordonné « des travaux préliminaires de zonage et de planification pour des milliers d’unités d’habitation à Jérusalem et dans des blocs d’implantation y compris à Maale Adumim et à E1 ».

D’après le site Ynet News, cette décision a été approuvée jeudi par les neuf membres du cabinet de sécurité de Benjamin Netanyahou jeudi, le jour où l’Autorité palestinienne, jusqu’alors « entité observatrice », obtenait à l’Onu le statut d’Etat non membre malgré l’opposition des Etats-Unis et d’Israël.

D’autres médias israéliens présentent cette décision comme un symbole voulu par le gouvernement pour marteler son opposition au changement de statut de l’Autorité palestinienne.

Car l’ampleur de la majorité réunie par Mahmoud Abbas à l’Onu est telle qu’Israël se retrouve dans un état d’isolement diplomatique sans précédent : trois grands pays seulement – les Etats-Unis, le Canada et la République tchèque – se sont rangés de son côté.

« Même des amis de longue date tels que l’Allemagne ont refusé d’être avec nous. Il y avait des facteur extérieurs, mais il est difficile de ne pas voir qu’il s’agit d’un échec total de notre diplomatie, qui aura évidement des conséquences », a déclaré un haut fonctionnaire ayant requis l’anonymat.

« CONTRE-PRODUCTIF »

Pour le négociateur palestinien Saëb Erekat, ces nouveaux projets de construction illustrent une volonté de « détruire » toute éventualité d’une solution à deux Etats.

« Alors que les Palestiniens font tout ce qui est possible pour maintenir l’idée d’une solution à deux Etats, y compris (le) vote hier aux Nations unies, le gouvernement israélien fait tout ce qui est possible pour la détruire », a-t-il déclaré.

A Washington, la Maison blanche a critiqué ce plan de constructions.

« Nous estimons que ces actions sont contre-productives et rendent plus difficile la reprise des négociations directes ou de parvenir à une solution à deux Etats », a déclaré le porte-parole de la Maison blanche, Tommy Vietor.

« Les négociations directes restent notre but et nous encourageons toutes les parties à prendre des mesures pour y parvenir plus facilement », a-t-il ajouté, réitérant l’opposition de l’administration américaine « aux implantations et aux constructions « .

Les négociations de paix israélo-palestiniennes supervisées par les Etats-unis ont cessé peu de temps après leur reprise en septembre 2010, Benjamin Netanyahou ayant refusé de prolonger le moratoire sur les constructions dans les zones de peuplement de Judée-Samarie et Jérusalem.

(GIN avec REUTERS)
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L’Allemagne réitère son soutien à Israël après le vote de l’ONU

 Mis à jour le 01.12.12 à 14h38

 Angela Merkel a réitéré samedi le soutien de l’Allemagne à Israël, deux jours après avec la reconnaissance implicite de l’existence d’un Etat palestinien souverain à l’ONU.

Lors du vote jeudi accordant à une large majorité à l’Autorité palestinienne le statut d’Etat observateur non membre aux Nations unies, l’Allemagne s’est abstenue, à la grande déception d’Israël qui aurait souhaité qu’elle vote contre, à l’instar des Etats-Unis.

«L’Allemagne sera toujours aux côtés d’Israël sur la question (de la sécurité d’Israël)», a déclaré la chancelière allemande lors de son podcast hebdomadaire.

Netanyahou bientôt en visite

«Israël a non seulement le droit mais aussi le devoir de protéger ses citoyens», a ajouté la chef du gouvernement allemand sans faire mention de la résolution des Nations unies.

En Europe, seule la République tchèque a voté contre la résolution, tandis que de très nombreux pays dont la France l’ont soutenue.

L’Allemagne doit recevoir jeudi prochain le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou et plusieurs de ses ministres pour des entretiens qui porteront notamment sur le commerce et la coopération entre les deux pays en matière d’éducation.

Dans son podcast, Angela Merkel réaffirme le soutien de Berlin à une solution de paix au Proche-Orient avec deux Etats et a appelé à une reprise rapide des négociations entre Israël et les Palestiniens.

Reuters

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Merkel : « l’Allemagne se tient avec Israël en matière de sécurité »

La chancelière allemande rassure Israël sur l’engagement inébranlable de son pays sur la sécurité d’Israël.

Angela Merkel a déclaré dans son podcast hebdomadaire publié samedi que les négociations de paix avec les palestiniens doivent être reprise dès que possible. Elle a ajouté : « l’Allemagne sera toujours aux côtés d’Israël » quand il s’agit de garantir sa sécurité.

Le message de Merkel vient deux jours après qu’Israël ait subi une défaite symbolique lorsque l’écrasante majorité des états membres des Nations Unies a approuvé un état indépendant de Palestine, soutenant implicitement les demandes de souveraineté sur des terres qu’Israël a récupéré en 1967.

Un jour plus tard, Israël répondant en autorisant la construction de 3000 nouveaux logements au-delà de la « ligne verte ».

L’Allemagne, que beaucoup considèrent aujourd’hui comme le plus proche allié européen, s’est abstenue de voter, gênant à la fois Israël et l’autorité palestinienne.

Merkel s’entretiendra jeudi avec le premier ministre israélien Benyamin Netanyahou à Berlin.

Le Royaume Uni a quant à lui exhorté Israël à revenir sur son plan de construction, affirmant que cette réponse sape les efforts de paix.

Le secrétaire au Foreign Office, William Hague, s’est dit « extrêmement préoccupé » par le geste israélien.

« Le Royaume Uni recommande fortement au gouvernement israélien de revenir sur sa décision », a déclaré Hague.

« La fenêtre pour une solution à deux états se ferme, et nous avons besoin des efforts urgents des deux parties et de la communauté internationale pour parvenir à une reprise des négociations, et non pas des actions qui les rendent plus difficile. »

Il a ajouté : « si ils sont appliqués, ce plans (de construction) modifieraient la situation sur le terrain à une échelle qui rend la solution de deux états avec Jérusalem comme capitale partagée de plus en plus difficile à atteindre. »

La Grande Bretagne s’est abstenue de voter jeudi à l’assemblée générale de l’ONU, disant qu’elle voulait que les palestiniens reviennent sans condition aux pourparlers avec Israël.

Toujours samedi, le ministre français des affaires étrangères, Laurent Fabius, a appelé Israël à « s’abstenir » de réaliser son projet de construction de 3000 logements à Jérusalem et en Judée Samarie.

« J’appelle les autorités israéliennes à s’abstenir de toute décision et d’affirmer leur volonté de reprendre les négociations, » a déclaré Fabius dans un communiqué.

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Le ministère de la Défense aide les réservistes qui ont été licenciés (Guysen.International.News)

Le ministère de la Défense augmentera la tenue des comités de travail à travers le pays afin qu’ils fournissent une assistance juridique aux salariés qui ont été licenciés de leur entreprise après avoir été appelés en tant que réservistes durant l’opération Pilier de Défense. 

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ONU – Pourquoi la diplomatie israélienne a perdu l’Europe
par Gerard Fredj
Ainsi donc la France et l’Espagne comme d’autres pays européens ont voté, à l’ONU, en faveur de la résolution accordant, le statut d’état non membre aux territoires palestiniens.

L’Allemagne et l’Angleterre, qui avaient un temps décidé de voter contre la résolution se sont abstenus tout comme l’Australie dont le Premier ministre, qui avait décidé de s’exprimer contre la résolution, a du se contenter de l’abstention sous la pression de son parti.

La République Tchèque sera le seul pays européen à se prononcer contre l’approbation du texte présenté par les palestiniens.

Ceux ci ont donc, en apparence, gagné la bataille diplomatique – notamment en Europe – et vont obtenir ce qu’ils réclament depuis longtemps.
Israël a échoué dans ses tentatives de convaincre les dirigeants européens que ce vote aurait des conséquences plus négatives que positives. Quelle sont les raisons de cet échec?

La première tient probablement à la « fatigue ».
Les pays occidentaux en ont tous globalement fini avec les guerres et les conflits; ils veulent se concentrer sur les difficultés économiques et sociétales de leurs pays.
Le conflit israélo-palestinien qui dure depuis près de 70 ans, les « fatigue » littéralement.

D’autant que petit à petit, les grands conflits de la planète se résolvent; il ne reste qu’une trentaine d’états en guerre aujourd’hui, et les projections montrent que dans trente ans, il ne resterait que cinq foyers de conflits sur la planète.
Las, ce conflit, lui, persiste : les accords de Madrid, d’Oslo comme ceux de Camp David se sont enlisés.
L’Europe a donc voulu envoyer deux messages.

L’un à Mahmoud Abbas, isolé, affaibli, marginalisé chez lui et dans le monde arabe après la projection du Hamas sur le devant de la scène palestinienne, durant l’opération Pilier de Défense. Le vote positif est une façon de remettre Abbas en scène, de le re crédibiliser.
Il n’est d’ailleurs pas neutre que le Hamas, ait changé trois fois d’avis sur la démarche du Président palestinien, pour finalement s’y rallier, jeudi, quelques heures avant le vote.
Il s’agit donc d’accorder à Abbas une sorte de consécration.

L’autre, destiné à Israël est un message à la fois de mauvaise humeur et, en quelque sorte, de rancœur.
Les pays occidentaux sont généralement conscients des menaces qui pèsent sur Israël : c’est une, voire la principale raison pour laquelle l’état hébreu a obtenu le silence sur différentes campagnes militaires (Seconde guerre du Liban, Plomb durci, Pilier de Défense), tant que les dégâts collatéraux (civils) n’étaient pas trop importants.

Mais les pays occidentaux, l’Europe en particulier, n’ont pas l’intention de « passer leur temps » à travailler à la résolution de ce conflit enlisé ; ils laissent la diplomatie américaine y investir son énergie tant qu’elle le peut, tant qu’elle le veut (selon certains diplomates européens, c’est la raison pour laquelle les Etats Unis voteront « contre », ils croient encore à la négociation et à leur capacité d’asseoir les deux protagonistes à la même table).

Peu importe d’ailleurs si l’approbation de la résolution palestinienne signifie également une gratification, et rien de plus (« n’y revenez pas »).

Peu importe aussi si « l’État de Palestine », observateur et non membre, n’a aucune viabilité économique – condition à laquelle sont pourtant très attachés les pays européens : de la Banque mondiale à l’Union européenne, tous ont publié force de documents sur le sujet : cette entité ne tient que grâce notamment aux pays donateurs (Les pays occidentaux et le Japon versent près de 75% de cette aide, les pays arabes, y compris les oligarchies pétrolières, moins de 25%).

Le résultat du vote sanctionne également, et peut être surtout,( quand aux décisions de vote des pays occidentaux) l’inanité de la diplomatie israélienne, confinée dans une argumentation ultra éculée: « la démarche à l’ONU va à l’encontre du processus de paix », processus de paix dont tout le monde sait qu’il est moribond depuis deux ans ou plus. Un argument qui ne tient plus !

Entièrement tournée vers l’Amérique du nord, la diplomatie israélienne n’a jamais fait d’effort en direction des chancelleries européennes pour dénoncer, preuves à l’appui, les multiples entreprises de manipulation des médias menées par les palestiniens, les tentatives constantes de délégitimisation d’Israël ou des liens du peuple juif avec sa terre, une véritable guerre psychologique menée avec succès.

La diplomatie repose avant tout sur l’habilité et la créativité de ceux qui la pratiquent.

La diplomatie c’est Menahem Begin, (tenu en Europe pour le leader de « la droite la plus dure » qui ait dirigé Israël) qui va jusqu’au bout d’un processus diplomatique secret, reçoit Anouar Al Sadate à Jérusalem et signe un Traité de paix avec l’ Egypte, lui restituant l’ensemble du Sinaï.

C’est Itzhak Rabin qui parvient à convaincre Hussein de Jordanie de signer un Traité de paix, c’est malgré tout Oslo, avec toutes ses imperfections, c’est même Itshak Shamir – qui a été considéré pendant tout son mandat comme un personnage falot – , qui a failli convaincre le roi de Jordanie de « récupérer » la Cisjordanie.

Des initiatives qui ont surpris la diplomatie internationale, renversé l’opinion publique internationale, changé l’image d’Israël.
Et assuré la tranquillité d’Israël puisque, chaude ou froide, la paix avec l’Egypte tient depuis 35 ans, et le traité avec la Jordanie depuis 18 ans.

L’intelligence aurait été non pas de « re tricoter » une argumentation démentie par les faits, mais de prendre, à quelques jours du vote, une initiative qui aurait permis de renverser la pression sur Abbas, en le contraignant à prendre des engagements publics, en mettant en avant ses atermoiements et ses contradictions.

Car Mahmoud Abbas n’a aucune stratégie de paix, il ne veut certes pas la guerre, mais sa seule stratégie, pour l’instant, reste sa survie politique.

Et c’est pour éviter d’avancer vers des solutions ou des concessions difficiles– comme la question du droit des réfugiés – qu’ils n’est pas en mesure d’assumer devant sa population, qu’il empile pré conditions sur pré conditions à une reprise des négociations directes avec Israël: de l’arrêt des implantations juives à la reconnaissance des frontières de 67, de la libération de tous les prisonniers à la fourniture d’armes pour sa police, toutes questions qui sont au cœur même des négociations.
Cela, les diplomates occidentaux le savent.
Et Israël n’est pas contre : immobilisme, statu quo contre obstruction.

De la proclamation d’un état palestinien en 1988 par Arafat, à la reconnaissance d’une Autorité palestinienne en 1993, en passant par l’admission à l’Unesco l’année dernière, rien n’a, de facto, changé dans la vie quotidienne des palestiniens; ce vote de plus n’y changera rien tant seule la négociation et le consensus pourront donner de l’air à la réalité.

Quant au texte lui-même, la résolution proposée par les palestiniens contient deux éléments intéressants pour Israël :
1/ « the need for a way to be found through negotiations to resolve the status of Jerusalem as the capital of two states. »
La nécessité de trouver un chemin, à travers les négociations, pour résoudre la question du statut de Jérusalem comme capitale des deux états ».
C’est la première fois que les palestiniens reconnaissent Jérusalem comme capitale d’Israël; le texte ne revendique pas telle ou telle partie de la ville, pas même Jérusalem-Est, mais met simplement en avant la nécessité de négocier la question.

2/ « the possibility of territorial adjustments on the basis of the pre-1967 borders, with delineation of borders to be determined in final status negotiations. »
La possibilité d’arrangements territoriaux sur la base des frontières d’avant 1967, autrement dit Abbas ouvre pour la première fois la porte à des arrangements ou échanges territoriaux, qui permettraient en particulier de tenir compte des implantations juives les plus importantes.

Le reste du texte palestinien n’est qu’un fatras de contradictions qui préjugent du résultat des négociations, et nul doute qu’à l’exception des représentants de pays dont le vote était partisan (non alignés, pays musulmans, Chine, Russie), les diplomates chevronnés ont dû « rigoler » ou … fermer les yeux.

Il contient également les accusations habituelles de la dialectique palestinienne qui, selon Abbas, justifient sa démarche:
« la récente agression israélienne » ou « l’armée israélienne qui s’est comportée « de manière barbare et horrible ».
Pas un mot sur le Hamas, concernant ses tirs de roquettes incessants sur Israël, mais rien non plus sur le fait que l’organisation islamiste administre « son état », et ne veut entendre parler ni de Mahmoud Abbas, ni de l’Autorité palestinienne.
Abbas ne dit ainsi pas de que état palestinien il parle, avec ou sans Gaza, avec ou sans le Hamas et le Djihad islamique.

Benjamin Netanyahou a dénoncé « un discours diffamatoire et venimeux rempli de propagande fallacieuse contre l’armée israélienne et les citoyens d’Israël.
Quelqu’un qui veut la paix ne parle pas comme cela », a indiqué un bref communiqué de son bureau qui rappelle qu’en « présentant leur demande à l’ONU, les Palestiniens ont violé leurs accords avec Israël en conséquence ».
Une allusion aux accords d’Oslo qui prohibent toute démarche unilatérale, non acquise par la négociation.

La marge de manœuvre israélienne en matière de rétorsion, – au-delà des rodomontades – est faible : les sanctions économiques asphyxieront encore plus une économie moribonde et pourraient générer des troubles à l’image de ceux qui éclatent dans les pays arabes.
Et Jérusalem tient au calme dans les territoires palestiniens.
Il n’est pas non plus pensable de songer à déstabiliser Abbas, avec un Hamas qui se fixe comme prochaine étape la prise du pouvoir en Cisjordanie.

Inopérant, le texte lui-même n’a aucune conséquence pour Israël, si ce n’est que les palestiniens peuvent désormais se porter candidats à toutes les agences onusiennes (Organisation mondiale de la santé, Bureau International du travail, ..) et également, de poursuivre Israël devant la Cour pénale Internationale.

Mais, outre le fait qu’il faille matière à poursuites, il faudra aussi qu’ils évitent d’être à leur tour poursuivis pour des centaines d’attentats contre des civils, ou de devoir extrader les dirigeants du Hamas pour faire juger les bombardements contre les populations civiles d’Israël¨zl – un cas typique de crime de guerre.
Et…faire face à des pressions internationales qui s’exerceraient de toutes part.

Déjà, aux Etats-Unis, des sénateurs font campagnes pour la suspension de l’aide américaine aux palestiniens, soit 200 millions de dollars.

Aujourd’hui, Israël se retrouve diplomatiquement isolé, peut être provisoirement, peut être plus durablement.
La situation accroît sa dépendance aux USA, notamment sa dépendance politique, ce qui rendra d’autant plus efficaces les pressions que l’administration américaine voudrait exercer sur l’état hébreu pour obtenir un compromis.

Depuis sa réélection, Barack Obama qui n’est pourtant plus tenu par des échéances électorales, a montré un soutien sans faille à l’état hébreu, notamment dans l’opération Pilier de Défense, justifiant même une éventuelle opération militaire terrestre.
Il n’en sera que plus fondé à exiger éventuellement des concessions douloureuses de la part d’Israël.

Hillary Clinton quittera prochainement ses fonctions: les israéliens pourraient avoir en face d’eux un nouveau Secrétaire d’Etat qui recherchera davantage le consensus avec les européens que ne l’a recherché l’actuelle occupante du poste.

Mahmoud Abbas a deux voies qui s’ouvrent devant lui : l’une consister à continuer à heurter frontalement les américains, au risque de perdre leur précieuse manne financière – mais également leur soutien politique.
Ils sont les seuls a pouvoir le remettre en selle dans le monde arabe, en exerçant des pressions « amicales  » sur ses alliés de la région (émirats, pays du Golfe, Arabie saoudite, etc).

Il peut, au contraire, retourner raisonnablement à la table des négociations, et discuter.

L’ONU reste un machin inutile mais de plus en plus incontournable; avant de déclencher l’opération militaire Pilier de Défense contre le Hamas, Israël a déposé plusieurs plaintes sur le bureau de l’Organisation internationale, en raison des tirs de roquettes en provenance de Gaza sur les habitants du sud du pays, en pure perte.

En tout état de cause, et pour éviter de devoir se retrouver face à une solution imposée de l’extérieur, Israël ne peut faire le choix ni de l’immobilisme, ni du statu quo.

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Ehoud Barak, le ministre israélien de la Défense, se retire de la vie politique !

Source: http://www.france24.com/fr/20121126-israel-ehoud-barak-ministre-israelien-defense-quitte-vie-politique-gouvernement-legislatives

À la surprise générale, le ministre israélien de la Défense, Ehoud Barak, a annoncé son retrait de la vie politique après les législatives du 22 janvier 2013. L’ancien Premier ministre a expliqué à la presse vouloir se « consacrer à [sa] famille ».
L’actuel ministre israélien de la Défense et ancien Premier ministre Ehud Barak, militaire le plus décoré du pays, a annoncé lundi son retrait de la vie politique, une décision surprise en pleine campagne électorale.

« J’annonce ma décision de quitter la vie politique et de ne pas me présenter aux élections » législatives du 22 janvier, a déclaré M. Barak lors d’une conférence de presse à Tel Aviv, expliquant vouloir se « consacrer à sa famille ».

« J’achèverai mes fonctions de ministre de la Défense avec la formation du prochain gouvernement dans trois mois », a précisé M. Barak, âgé de 70 ans et considéré comme le numéro 2 du gouvernement.

Cette annonce intervient cinq jours après la fin de l’opération israélienne « Pilier de Défense » contre les groupes armés palestiniens de Gaza, dont M. Barak a tiré un bilan positif « pour le moment », lors de sa conférence de presse.

Considéré comme un des meilleurs experts militaires du pays, ayant suivi un parcours prestigieux, M. Barak est entré en politique au milieu des années 90 après son départ de l’armée.

Premier ministre entre 1999 et 2001, il a quitté le parti travailliste en janvier 2011, pour conserver son poste de la Défense au sein d’un gouvernement de Benjamin Netanyahu composé en particulier de partis religieux et d’extrême-droite.

Il avait alors fondé un nouveau parti avec quatre autres députés travaillistes dissidents sous le nom de « Hatzmaout » (indépendance en hébreu). Mais cette formation a eu beaucoup de mal à décoller dans les sondages.

AFP

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Le Hezbollah menace Israël

AFP

Mis en ligne le 25/11/2012

Hassan Nasrallah s’exprimait via des écrans géants devant des dizaines de milliers de ses partisans réunis dans la banlieue sud de Beyrouth.

Des « milliers » de roquettes s’abattront sur Israël si ce pays attaque le Liban, a menacé dimanche le chef du puissant mouvement libanais chiite Hezbollah en répétant son soutien à l’Iran, ennemi juré de l’Etat hébreu, et aux groupes armés palestiniens.

Hassan Nasrallah s’exprimait via des écrans géants devant des dizaines de milliers de ses partisans réunis dans la banlieue sud de Beyrouth pour commémorer le deuil de l’Achoura marquant le martyre de l’imam Hussein, petit-fils du prophète Mahomet et 3e imam du chiisme, mort en 680 en Irak. Il a qualifié de « grande victoire pour la résistance » palestinienne l’offensive de l’armée israélienne contre la bande de Gaza contrôlée par le mouvement islamiste Hamas, qui a fait du 14 au 21 novembre 166 morts palestiniens et six morts israéliens.

« Comment Israël, qui a tremblé face à des roquettes Fajr 5 dont le nombre ne dépassait pas celui des doigts d’une main, va-t-il supporter les milliers de roquettes qui vont frapper Tel-Aviv et ailleurs que Tel-Aviv en cas d’attaque du Liban? » a lancé le chef du mouvement armé, bête noire d’Israël.

Le groupe radical palestinien du Jihad islamique à Gaza a revendiqué le tir d’une roquette Fajr 5, de fabrication iranienne, contre Tel-Aviv.

« Si le blocus sur Gaza a limité la portée des tirs » palestiniens, les tirs depuis le Liban peuvent, a prévenu M. Nasrallah, atteindre « toute la Palestine occupée de la frontière libanaise, à la frontière jordanienne jusqu’à la mer Rouge. De Kiryat Shmona (extrême-nord) à Eilat (pointe sud) ».

« Le temps où Israël nous terrorisait est révolu », a dit Hassan Nasrallah dont le discours était retransmis en direct par la télévision de son parti, Al-Manar.

Concernant l’Iran, grand allié du Hezbollah à qui il fournit des armes, il a estimé que, « jour après jour, l’Iran prouve qu’il est l’ami des Arabes et des musulmans en soutenant les peuples vulnérables et opprimés, et cela s’est confirmé à Gaza ».

« Tous ceux qui tentent de faire d’Israël un ami sont des valets d’Israël et tous ceux qui tentent de faire de l’Iran un ennemi sont des valets d’Israël consciemment ou non », a-t-il soutenu, en allusion apparente aux Etats du Golfe, très critiques vis-à-vis de l’Iran.

Selon des responsables du Pentagone, le Hezbollah dispose de 50.000 engins balistiques, dont 40 à 50 missiles Fateh-110 capables d’atteindre Tel-Aviv et la plupart des autres régions du territoire israélien, ainsi que 10 missiles Scud-D.

Pendant la guerre de juillet-août 2006 entre Israël et le Hezbollah, ce dernier avait tiré plus de 4.000 roquettes sur le nord d’Israël. Le conflit qui a dévasté le Liban avait fait plus de 1.200 morts côté libanais en majorité des civils, et 160 côté israélien, selon des chiffres officiels.

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 Israël accuse l’Iran de réarmer le Hamas

Israël accuse l’Iran de réarmer le Hamas
 
© AFP

Selon les services de renseignement israéliens, l’Iran n’a pas attendu longtemps après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre le Hamas et l’État hébreu pour reprendre ses livraisons d’armes et de roquettes à la bande de Gaza.

 
Par FRANCE 24(texte)
 

Quelques jours après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre l’État hébreu et le Hamas, le 21 novembre, le Sunday Times rapporte que des satellites-espions israéliens ont repéré, la semaine dernière, alors que la trêve venait d’être conclue, un cargo en train d’être chargé de roquettes et d’armes dans le port iranien de Bandar Abbas .

Il s’agirait, notamment, de roquettes Fajr-5, d’une portée de 75 kilomètres, et des composants de missile balistiques Shahab-3, croit savoir le quotidien britannique de référence. Selon ce dernier, les services de renseignement israéliens estiment que le cargo en question suivra « le chemin habituel utilisé par l’Iran pour la contrebande d’armes » vers Gaza. En clair, via le Soudan, l’Égypte et les tunnels de contrebande entre le Sinaï et le territoire palestinien contrôlé par le Hamas.
 
« Nous croyons que des navires de guerre iraniens basés en Érythrée escorteront le cargo dès qu’il pénétrera dans les eaux de la mer Rouge », précise une source militaire israélienne citée par le Sunday Times. Cette dernière affirme que « malgré l’accord de cessez-le-feu, toute cargaison d’armes repérée par nos soins sera attaquée et détruite ».

Téhéran confirme « une aide à la fois financière et militaire »

Ces informations, reprises à l’unisson, dimanche, par la presse israélienne (Haaretz, Jerusalem Post, etc.), sont dévoilées quelques jours après que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé, mercredi, lors de l’annonce du cessez-le-feu, avoir convenu avec le président américain Barack Obama de « travailler ensemble contre la contrebande d’armes à destination d’organisations terroristes, dont la plupart viennent d’Iran ».
 
Du côté de Téhéran, le président du Parlement iranien, Ali Larijani, a confirmé, mercredi également, que Téhéran apportait « une aide à la fois financière et militaire » aux groupes armés de Gaza. Sans plus de précisions.
 
De l’avis des experts, « un seuil a été franchi » dans le conflit israélo-palestinien avec l’utilisation par les groupes armés palestiniens de roquettes Fajr-5. Et pour cause : certains de ces projectiles de fabrication iranienne se sont abattus sur Tel-Aviv, lors des huit jours d’hostilités, du 14 au 21 novembre.

Depuis, le Hamas revendique « la victoire » et sa branche armée, les brigades Ezzedine al-Qassam, revendique le tir de 1 573 roquettes vers Israël en huit jours. De son côté, l’Etat hébreu, qui avait lancé l’opération « Pilier de défense » pour mettre un terme aux tirs de roquettes sur son territoire, affirme avoir touché 26 sites de fabrication et de stockage d’armes et 980 lance-roquettes enterrés.

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 Déploiement de troupes US au Sinaï ?

La promesse d’Obama pour un déploiement de troupes américaines au Sinaï est le prix pour l’accord israélien au cessez-le-feu

Selon les rapports de Debkafile, le mercredi soir, 21 novembre courant, le premier ministre israélien Benyamin Netanyahu aurait donné son aval à un cessez-le-feu pour mettre un terme à l’opération de huit jours, Pilier de défense, à Gaza, après avoir reçu l’engagement personnel d’Obama de déployer des troupes américaines au Sinaï égyptien la semaine prochaine. L’échange, qui avait finalement fait pencher la balance pour un cessez-le-feu, a eu lieu sur une ligne sécurisée le mercredi matin, quelques heures avant que le Caire n’en soit informé. Les dirigeants américains et israéliens dialoguaient à l’instant même où un terroriste faisait exploser un bus à Tel-Aviv, blessant 27 personnes.

Le gage d’Obama se référait à la demande pressante d’Israël dans tout forum de négociation sur la bande de Gaza : opération Pilier de Défense visait principalement un arrêt total du flot d’armes iraniennes et de missiles vers la bande de Gaza. Véhiculées par la contrebande au sud de l’Égypte et du Sinaï, ces armes provenaient du Soudan et de la Libye. Les hostilités continueront, a déclaré le premier ministre, jusqu’au triomphe de cette opération.

Des responsables américains avaient au préalable vainement tenté de convaincre Israël d’accepter la garantie personnelle du président égyptien Mohamed Morsi, de lancer des opérations efficaces contre les trafiquants avant la fin du mois. Le trio en tête de la défensive israélienne contre Gaza, Netanyahou, le ministre de la défense Ehud Barak, et le ministre des affaires étrangères Avigdor Lieberman, étaient disposés à accepter l’engagement de Morsi. Les services de sécurité israéliens et les chefs du renseignement les en avaient dissuadés, vu que l’Egypte ne possède pratiquement pas de fonctionnalités de renseignement et de sécurité nécessaires pour mener à bien de telles opérations.

Hillary Clinton, Benjamin Netanyahu

Quand la secrétaire d’état Hillary Clinton est arrivée à Jérusalem du Bangkok mardi, elle prit le soin de rassurer Netanyahu que le président Obama avait décidé d’accélérer la construction d’un système complexe américain de clôtures de sécurité électroniques le long du Canal de Suez et du Sinaï du Nord. Il sécurisera également le passage Philadelphi d’où les armes sont clandestinement transférées dans la bande de Gaza. (Ce projet de clôture du Sinaï a été révélé le 9 novembre courant dans le rapport exclusif 564 de l’hebdomadaire DEBKA-Net).

Les unités sécuritaires et civiles américaines devront être déployées dans le Sinaï égyptien pour une prise en charge et supervision du fonctionnement du système de clôture comme mesure active contre la contrebande d’armes iraniennes.

Le premier ministre s’est félicité de la proposition du président d’accélérer le projet de clôture, mais il craignait que cela ne prenne plusieurs mois avant que l’Égypte ne l’autorise. Ce qui permettrait entre-temps aux Palestiniens de reconstituer leurs stocks d’armes après la campagne israélienne de Gaza. A ce stade, il était donc prématuré d’arrêter l’opération Pilier de défense ou de retenir une incursion terrestre.

Subséquemment, le président Obama confirmait au téléphone à Netanyahou que les troupes américaines seraient en place dans le Sinaï la semaine prochaine – après avoir reçu l’aval du président Morsi de prendre des mesures immédiates contre les réseaux de contrebande iraniens.

Des troupes américaines dans le Sinaï

Netanyahu répondit en autorisant à Clinton et au ministre égyptien des affaires étrangères l’annonce du cessez-le-feu au Caire le soir même, et le gel des milliers de réservistes israéliens stationnés à la frontière de Gaza.

Les sources militaires de DEBKAfile rapportent que les premiers transferts aériens de forces spéciales américaines devront atterrir à l’aérodrome militaire de Sharm el Sheikh dans le sud du Sinaï, dans les 48 heures prochaines et passeront immédiatement à l’action contre les trafiquants d’armes.

Ce revirement est stratégiquement important pour trois raisons :

1. Lorsque les envois de missiles et d’armes quittent les ports iraniens ou les bazars d’armes libyennes, Téhéran n’a aucun moyen de contrôler directement leur passage d’un point à un autre par le biais de l’Égypte jusqu’au Sinaï et leur destination à Gaza. Une opération des forces spéciales américaines contre la contrebande iranienne dans le secteur du Sinaï compterait comme une première attaque armée manifeste contre un intérêt militaire iranien. Netanyahu, Barak et Lieberman étaient impressionnés par le changement que l’administration d’Obama a subi depuis la réélection du président. En attendant, celui-ci refuse toute action militaire contre l’Iran et insiste sur le fait que Téhéran ne pourrait être confronté qu’à travers la diplomatie.

2. En ouvrant la porte du Sinaï pour un déploiement de troupes américaines pour la défense d’Israël, le président Morsi, reconnaît que les forces américaines garantiraient par la même occasion Israël, contre la révocation ou à défaut, le manque d’honorer le traité de paix signé par le Caire avec Israël en 1979.

3. Face à cette entente USA-Israël-Egypte, le Hamas ne peut vraiment prétendre d’avoir remporté sa prise de bec avec Israël. Ou que ce qu’il a obtenu lui garantisse de forcer Israël à mettre fin au siège de Gaza. En effet, les dirigeants du Hamas de Gaza seront maintenant contraints d’observer comment les troupes américaines dans le Sinaï, juste en face de la frontière, brisent les anneaux de la contrebande et mettent la main sur leurs réserves d’arsenaux maintenues sous la bonne garde des contrebandiers dans le nord du Sinaï, loin de la portée d’Israël.

En somme le siège de Gaza s’est plutôt prolongé et le centre de la lutte a viré de la bande de Gaza à la péninsule du Sinaï.

(Adaptation française du rapport exclusif de Debkafile du 23 novembre 2012)

Par Thérèse Zrihen-Dvir

http://theresedvir.com/

http://therese-zrihen-dvir.over-blog.com/

 

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