* Une lycéenne juive, victime de menaces et d’insultes orales à caractère antisémite, a été contrainte de changer d’établissement « pour sa sécurité », rapporte mercredi La Provence. Selon le quotidien local, le martyr de la jeune victime a commencé à l’arrivée « d’une fille nouvellement arrivée dans l’établissement à la rentrée début septembre « . Par la suite, la jeune fille a ligué l’ensemble de la classe contre la victime. « Je n’en peux plus, on ne peut pas me faire la misère comme ça. Je n’ai pas honte d’être juive, je ne porte aucun signe ostentatoire, aucune médaille, aucune étoile. Si on me demande ce que je suis, je ne vais pas pour autant me cacher. Ce qui m’arrive, je ne le souhaite à personne. », confie, dépressive, la jeune victime.
Un cas similaire à celui d’une jeune fille juive d’un établissement scolaire public belge, victime d’antisémitisme de la part de ses camarades de classe, qui a été contrainte également de changer d’école, vidant l’établissement de son dernier élève juif.
* Trois élèves de seconde du lycée Louis-Armand de Poitiers ont été exclus pour huit jours pour avoir harcelé, par des propos antisémites et à caractère négationniste, un de leurs camarades, qui n’est par ailleurs pas juif, a-t-on appris mercredi 11 février de sources concordantes. L’un des trois élèves concernés est en outre convoqué en avril devant un juge des enfants pour répondre de ces faits.Tout a commencé en octobre 2014 lorsqu’un élève aperçoit une inscription antisémite sur la trousse d’un autre lycéen (« juif = cramé ») et lui demande alors s’il a bien conscience de ce qu’il a écrit. « Tu défends les juifs, tu es juif », lui aurait alors rétorqué le propriétaire de la trousse, qui va se mettre à le harceler avec la complicité d’autres camarades. La victime avait enduré ces brimades, infligées de vive voix ou par SMS, sans rien dire durant des mois. Mais l’adolescent a fini par rompre le silence la semaine dernière et les trois lycéens en cause ont aussitôt reconnu les faits.
« Les élèves faisaient comme s’il était juif et plaisantaient sur des thématiques qui tournent autour du camp d’extermination nazi à Auschwitz (…) et autres plaisanteries d’extrême mauvais goût, toutes en lien avec cette thématique qu’on peut qualifier d’antisémite et aussi de négationniste », a expliqué le proviseur du lycée Louis-Armand, Bernard Soulignac. « Donc j’ai prononcé à leur égard une exclusion de huit jours, qui est le maximum que peut faire un chef d’établissement, a-t-il souligné. Je pense que c’est une sanction de nature éducative, elle doit montrer la gravité de ce jeu plus que malsain. »
*Nouvel incident d’intolérance dans un établissement scolaire bruxellois, plus inacceptable puisqu’il est le fait d’un enseignant. Lors d’un cours de mathématiques à une classe de 5e secondaire, il a fixé du regard une élève de confession juive, puis déclaré : « On devrait tous les mettre dans des wagons. » Bien que prise de court, Sarah a néanmoins répondu au professeur qu’on « ne rit pas avec ces choses-là ». Quelques instants plus tôt, le prof de math visant une élève d’origine polonaise lui a déclaré : « Tu devrais rentrer en Pologne. » Ceci en singeant l’accent allemand.
*Avec 1 168 actes antisémites enregistrés en 2014 contre 535 en 2013, la Grande-Bretagne connaît son plus haut niveau enregistré depuis le début de ce recensement en 1984. La ministre de l’intérieur britannique, Theresa May, a qualifié ce nombre de « très inquiétant » et a déclaré que « la Grande-Bretagne sans ses juifs ne serait pas la Grande-Bretagne ».L’Association des commissaires de police (Association of Chief police Officers) a signalé, pour sa part, que le nombre des actes antisémites avait fortement augmenté dans les semaines qui ont suivi les attaques djihadistes en France, selon le Guardian. L’agression la plus courante contre un membre de la communauté juive relève de l’injure verbale en public, mais sont également recensés des dommages contre les biens, des graffitis antisémites et des menaces par lettre ou mail. Dans un cas, à Londres, une victime a été insultée et frappée avec du verre et une batte de baseball.
* «Si possible pas juif(ve)»… : Il s’agissait de l’un des critères recherchés par une entreprise de graphisme pour embaucher un infographiste en CDI dans le 19e arrondissement de Paris dans une annonce publiée lundi. Une annonce évidemment supprimée quelques minutes après sa publication sur les réseaux sociaux en raison de son caractère discriminatoire et antisémite par le compte spécialisé en graphisme qui l’avait tweeté.
Du côté de l’entreprise de graphisme, NSL Studio, on a bien du mal à se défendre. D’abord, l’entreprise a indiqué sur son compte twitter qu’il s’agissait d’un piratage et demandait de ne pas relayer cette annonce. Puis un peu plus tard, un employé confirmait avoir mis cette mention mais sans visée discriminatoire: «On a mis ça par rapport aux horaires, on est un studio qui ne compte pas ses heures et qui travaille parfois dans des moments de rush. Donc on voulait quelqu’un qui ne tienne pas compte de ces soucis culturels ou religieux.» Cette personne a expliqué que certains au sein de l’entreprise ne souhaitaient pas mettre en avant cette mention, mais que dans tous les cas «ce n’était pas du tout discriminatoire».
* « Quand je l’entends parler, Patrick Cohen, je me dis, tu vois, les chambres à gaz… Dommage »: 30.000 euros requis contre Dieudonné !
Il avait également clamé, dans le même spectacle, ne pas avoir « à prendre parti entre les Juifs et les nazis », ajoutant: « Je n’étais pas né, je ne sais pas qui a provoqué qui, qui a volé qui. Mais j’ai ma petite idée ».
Il a tenté de justifier son attaque contre Patrick Cohen en invoquant une polémique l’opposant au journaliste, qui avait déclaré qu’il ne l’inviterait jamais à l’antenne et l’avait rangé dans la catégorie « des cerveaux malades ».
Dieudonné a également revendiqué un « ressort comique » dans ses propos mettant sur un pied d’égalité les victimes juives du nazisme et leurs bourreaux.
Il est toujours sous le coup d’autres procédures judiciaires. La plus récente lui vaut d’être convoqué devant le même tribunal correctionnel de Paris le 4 février pour « apologie du terrorisme » après les attentats de Paris. Dans un message posté sur sa page Facebook le 11 janvier, Dieudonné avait écrit « je me sens Charlie Coulibaly », en référence au jihadiste qui avait abattu quatre otages juifs dans un supermarché casher de la capitale ainsi qu’une policière municipale.
*Le nombre des actes antisémites a doublé (+101%) en 2014 par rapport à 2013 en France, avec même une augmentation de 130% des actes avec violences physiques, a annoncé mardi le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), qui estime que «le point critique a largement été dépassé». Selon le Crif, qui cite des chiffres du Service de protection de la communauté juive (SPCJ) basés sur des données du ministère de l’Intérieur, 851 actes antisémites ont été recensés en 2014, contre 423 en 2013. Le nombre des actes avec violences physiques a été de 241 l’an passé, contre 105 en 2013. Soit une augmentation de 130%.
51% des actes racistes commis en France : «Ces actes antisémites représentent 51% des actes racistes commis en France, alors que les Juifs ne sont que moins de 1% de la population française», indique le Crif dans un communiqué. La communauté juive de France – la première en Europe et la troisième dans le monde après Israël et les Etats-Unis – est estimée entre 500.000 à 600.000 personnes.
*Belgique : « La lutte contre l’antisémitisme est un échec », a déclaré le Premier ministre Charles Michel lundi lors de la cérémonie de commémoration du 70e anniversaire de la libération des camps de concentration à la grande synagogue de Bruxelles. « La shoah n’a pas d’équivalent dans l’histoire. C’est un crime industriel, planifié, méthodique, contre l’essence même de l’homme, qui entendait dénier à une part de l’humanité le droit d’en faire partie. C’était il y a 70 ans, c’était hier », a déclaré le Premier ministre. « Je souhaite ici réaffirmer la condamnation de ce crime à jamais impardonnable. »… »Je suis également là pour dire la solidarité du gouvernement à votre communauté à nouveau frappée par la haine antisémite (…) Lors des attentats de Charlie Hebdo et de l’hyper casher, des personnes sont mortes parce qu’elles étaient journalistes, policières ou juives. »
Charles Michel a également rappelé la « spirale dramatique de l’antisémitisme en Belgique », citant la tuerie du musée juif de Bruxelles en mai 2014 et le cas d’une élève de l’athénée Emile Bockstael à Laeken contrainte de quitter l’établissement en raison de menaces antisémites. « Une enquête menée auprès de 5.800 personnes dans l’Union européenne signale que 78% des Européens pensent que l’antisémitisme s’est aggravé ces cinq dernières années. En Belgique, 40% des juifs envisagent même de quitter le pays. La lutte contre l’antisémitisme est un échec », a-t-il lancé. « Je refuse que vous vous sentiez contraints de faire ce choix. Aucun Belge ne doit se voir contraint à quitter le pays. La Belgique sans les juifs ne serait plus la Belgique. L’Europe sans les juifs ne serait plus l’Europe », a-t-il ajouté. « Nous sommes debout et nous nous sentons tous juifs », a conclu Charles Michel.
*Les juifs d’Europe se voient confrontés au danger d’un « nouvel exode » en raison de l’actuelle montée de l’antisémitisme et de l’extrémisme, a déclaré lundi à Prague le président du Congrès juif européen (CJE), Moshe Kantor. « La communauté juive d’Europe est très proche d’un nouvel exode » vers Israël, a-t-il averti à l’ouverture du 4e forum « Let My People Live » (Laissez mon peuple vivre), organisé à l’occasion du 70e anniversaire de la libération du camp nazi d’Auschwitz-Birkenau et de la Journée internationale du souvenir des victimes de l’Holocauste.
« Les juifs sont effrayés par la pression économique et par l’islamisme radical », a-t-il dit, appelant à une solution « institutionnelle » comprenant des « changements radicaux » de législation. M. Kantor a cité les attentats contre des juifs à Toulouse en 2012 et au Musée juif de Bruxelles en 2014, ainsi que ceux contre Charlie Hebdo et un supermarché casher à Paris début janvier, pour réclamer la mise en place en Europe d’un organisme de sécurité, similaire au Département de la Sécurité intérieure créé aux Etats-Unis après les attentats du 11 septembre 2001. L’Europe a aussi besoin, selon lui, d’un négociateur spécial chargé de la lutte contre l’antisémitisme. « La minorité juive, qui est la plus ancienne en Europe, est aujourd’hui la seule à être exposée au danger de mort ou d’expulsion », a-t-il affirmé.
*L’Europe craint le départ des Juifs qui fuient l’antisémitisme : Frans Timmermans, Premier vice-président de la Commission européenne a lancé une mise en garde mercredi contre le départ des Juifs d’Europe en raison de la vague d’antisémitisme qui affecte actuellement le Vieux Continent.
Selon l’Institut de recherche américain Pew Center, la Belgique est le pays européen comptant proportionnellement le plus grand nombre de djihadistes et sera le premier d’Europe où les Musulmans dépasseront – prochainement – les 10% de la population.Ils pourraient même être majoritaire à Bruxelles.
Haine du Juif | Avignon : une lycéenne juive martyrisée, contrainte de changer de lycée
Une lycéenne juive, victime de menaces et d’insultes orales à caractère antisémite, a été contrainte de changer d’établissement « pour sa sécurité », rapporte mercredi La Provence. Une plainte a été déposée.
Selon le quotidien local, le martyr de la jeune victime a commencé à l’arrivée « d’une fille nouvellement arrivée dans l’établissement à la rentrée début septembre « . Par la suite, la jeune fille a ligué l’ensemble de la classe contre la victime.
« Je n’en peux plus, on ne peut pas me faire la misère comme ça. Je n’ai pas honte d’être juive, je ne porte aucun signe ostentatoire, aucune médaille, aucune étoile. Si on me demande ce que je suis, je ne vais pas pour autant me cacher. Ce qui m’arrive, je ne le souhaite à personne. », confie, dépressive, la jeune victime.
Un cas similaire à celui d’une jeune fille juive d’un établissement scolaire public belge, victime d’antisémitisme de la part de ses camarades de classe, qui a été contrainte également de changer d’école, vidant l’établissement de son dernier élève juif.
Muriel Bensimon – © Le Monde Juif .info | Photo : DR
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Exclusion de trois élèves d’un lycée de Poitiers pour harcèlement antisémite
Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le
Trois élèves de seconde du lycée Louis-Armand de Poitiers ont été exclus pour huit jours pour avoir harcelé, par des propos antisémites et à caractère négationniste, un de leurs camarades, qui n’est par ailleurs pas juif, a-t-on appris mercredi 11 février de sources concordantes. L’un des trois élèves concernés est en outre convoqué en avril devant un juge des enfants pour répondre de ces faits.
Tout a commencé en octobre 2014 lorsqu’un élève aperçoit une inscription antisémite sur la trousse d’un autre lycéen (« juif = cramé ») et lui demande alors s’il a bien conscience de ce qu’il a écrit. « Tu défends les juifs, tu es juif », lui aurait alors rétorqué le propriétaire de la trousse, qui va se mettre à le harceler avec la complicité d’autres camarades. La victime avait enduré ces brimades, infligées de vive voix ou par SMS, sans rien dire durant des mois. Mais l’adolescent a fini par rompre le silence la semaine dernière et les trois lycéens en cause ont aussitôt reconnu les faits.
« SANCTION DE NATURE ÉDUCATIVE »
« Les élèves faisaient comme s’il était juif et plaisantaient sur des thématiques qui tournent autour du camp d’extermination nazi à Auschwitz (…) et autres plaisanteries d’extrême mauvais goût, toutes en lien avec cette thématique qu’on peut qualifier d’antisémite et aussi de négationniste », a expliqué le proviseur du lycée Louis-Armand, Bernard Soulignac. « Donc j’ai prononcé à leur égard une exclusion de huit jours, qui est le maximum que peut faire un chef d’établissement, a-t-il souligné. Je pense que c’est une sanction de nature éducative, elle doit montrer la gravité de ce jeu plus que malsain. » « Moi, je n’appelle pas ça une plaisanterie ! Cette plaisanterie a coûté 6 millions de morts », a poursuivi Bernard Soulignac, ancien professeur d’histoire.
Les parents de la victime ont signalé les faits à la police, qui a entendu les trois jeunes mercredi matin. Le lycéen propriétaire de la trousse, qui apparaît comme le meneur de ce harcèlement, est convoqué à la mi-avril devant un juge des enfants pour répondre d’injures racistes, antisémitisme et menaces de mort. Les deux autres seront convoqués pour un rappel à la loi par un délégué du procureur de la République.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/societe/article/2015/02/12/exclusion-de-trois-eleves-d-un-lycee-de-poitiers-pour-harcelement-antisemite_4574835_3224.html#ourlovEz6PIwwpbg.99
Un prof dérape face à une élève juive: « Tous dans des wagons »
ABONNÉS Publié le – Mis à jour le
Faits divers L’enseignant est convoqué par l’Inspection de la ville de Bruxelles. Et plainte au parquet pour racisme et antisémitisme.Nouvel incident d’intolérance dans un établissement scolaire bruxellois, plus inacceptable puisqu’il est le fait d’un enseignant. Lors d’un cours de mathématiques à une classe de 5e secondaire, il a fixé du regard une élève de confession juive, puis déclaré : « On devrait tous les mettre dans des wagons. » Bien que prise de court, Sarah a néanmoins répondu au professeur qu’on « ne rit pas avec ces choses-là ». Quelques instants plus tôt, le prof de math visant une élève d’origine polonaise lui a déclaré : « Tu devrais rentrer en Pologne. » Ceci en singeant l’accent allemand.*********************************************************************************************************************************
Les actes antisémites ont plus que doublé en 2014 au Royaume-Uni
Le Monde.fr avec AFP | • Mis à jour le
Avec 1 168 actes antisémites enregistrés en 2014 contre 535 en 2013, la Grande-Bretagne connaît son plus haut niveau enregistré depuis le début de ce recensement en 1984. La ministre de l’intérieur britannique, Theresa May, a qualifié ce nombre de « très inquiétant » et a déclaré que « la Grande-Bretagne sans ses juifs ne serait pas la Grande-Bretagne ».
Le conflit de cet été entre Israël et Gaza est à l’origine de la forte augmentation de ces actes, estime jeudi le Community Security Trust (CST), une association qui recense ces délits et défend la sécurité de la communauté juive britannique. L’Association des commissaires de police (Association of Chief police Officers) a signalé, pour sa part, que le nombre des actes antisémites avait fortement augmenté dans les semaines qui ont suivi les attaques djihadistes en France, selon le Guardian.
L’agression la plus courante contre un membre de la communauté juive relève de l’injure verbale en public, mais sont également recensés des dommages contre les biens, des graffitis antisémites et des menaces par lettre ou mail. Dans un cas, à Londres, une victime a été insultée et frappée avec du verre et une batte de baseball.
En savoir plus sur http://www.lemonde.fr/europe/article/2015/02/05/les-actes-antisemites-ont-plus-que-double-en-2014-au-royaume-uni_4569989_3214.html#OceEul0zuwmmZisk.99
«Si possible pas juif(ve)»: SOS Racisme porte plainte, l’entreprise très floue sur l’annonce antisémite
«Si possible pas juif(ve)». Il s’agissait de l’un des critères recherchés par une entreprise de graphisme pour embaucher un infographiste en CDI dans le 19e arrondissement de Paris dans une annonce publiée lundi. Une annonce évidemment supprimée quelques minutes après sa publication sur les réseaux sociaux en raison de son caractère discriminatoire et antisémite par le compte spécialisé en graphisme qui l’avait tweeté.
SOS-Racisme a indiqué lundi soir qu’elle avait porté plainte auprès du procureur de la Répulique de Paris.
Du côté de l’entreprise de graphisme, NSL Studio, on a bien du mal à se défendre. D’abord, l’entreprise a indiqué sur son compte twitter qu’il s’agissait d’un piratage et demandait de ne pas relayer cette annonce.
Puis un peu plus tard, un employé contacté par les Inrocks confirmait avoir mis cette mention mais sans visée discriminatoire: «On a mis ça par rapport aux horaires, on est un studio qui ne compte pas ses heures et qui travaille parfois dans des moments de rush. Donc on voulait quelqu’un qui ne tienne pas compte de ces soucis culturels ou religieux.» Cette personne a expliqué que certains au sein de l’entreprise ne souhaitaient pas mettre en avant cette mention, mais que dans tous les cas «ce n’était pas du tout discriminatoire».
«On ne fait pas de discrimination»
Une version qui a été corrigée un peu plus tard par le patron de cette société qui a contacté les Inrocks pour donner sa version: «On ne fait pas de discrimination, ça n’a rien à voir avec une histoire d’horaires. Cette annonce n’a pas été discutée. Nous l’avons publiée, sur deux autres sites, sans cette information. Si j’avais voulu transmettre cette information, elle aurait été identique sur tous les sites.»
Un peu plus tard, l’entreprise a publié un communiqué pour expliquer que «la personne en charge de l’annonce va être entendue, une enquête diligentée et des dispositions nécessaires prises s’il s’avère que cela provient bien de chez nous.»
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« Quand je l’entends parler, Patrick Cohen, je me dis, tu vois, les chambres à gaz… Dommage »: 30.000 euros requis contre Dieudonné
Publié le – Mis à jour le
Il avait également clamé, dans le même spectacle, ne pas avoir « à prendre parti entre les Juifs et les nazis », ajoutant: « Je n’étais pas né, je ne sais pas qui a provoqué qui, qui a volé qui. Mais j’ai ma petite idée ».
Une peine de 30.000 euros d’amende a été requise mercredi contre le polémiste Dieudonné, poursuivi en justice pour des propos antisémites tenus lors d’un spectacle que le gouvernement français avait cherché à faire interdire fin 2013.
Si le tribunal correctionnel de Paris suit les réquisitions du procureur, Dieudonné s’exposera à 300 jours en prison en cas de refus de paiement.
Déjà condamné à plusieurs reprises pour provocation à la haine raciale, Dieudonné comparaissait mercredi pour avoir notamment pris pour cible un journaliste vedette de la radio publique France Inter, Patrick Cohen.
Dans son spectacle « Le Mur », il avait déclaré: « Si le vent tourne, je ne suis pas sûr qu’il ait le temps de faire sa valise. Quand je l’entends parler, Patrick Cohen, je me dis, tu vois, les chambres à gaz… Dommage. »
Il avait également clamé, dans le même spectacle, ne pas avoir « à prendre parti entre les Juifs et les nazis », ajoutant: « Je n’étais pas né, je ne sais pas qui a provoqué qui, qui a volé qui. Mais j’ai ma petite idée ».
« Je ne suis pas antisémite », s’est défendu à la barre le polémiste.
Il a tenté de justifier son attaque contre Patrick Cohen en invoquant une polémique l’opposant au journaliste, qui avait déclaré qu’il ne l’inviterait jamais à l’antenne et l’avait rangé dans la catégorie « des cerveaux malades ».
Dieudonné a également revendiqué un « ressort comique » dans ses propos mettant sur un pied d’égalité les victimes juives du nazisme et leurs bourreaux.
Les propos tenus dans « Le Mur » avaient reçu un large écho médiatique, après leur diffusion en décembre 2013 dans un reportage télévisé sur le polémiste.
L’actuel Premier ministre Manuel Valls, à l’époque ministre de l’Intérieur, avait réclamé des mesures d’interdiction de représentations du spectacle. Le polémiste avait finalement présenté une nouvelle version, expurgée de ses attaques les plus frontales contre les Juifs.
Dieudonné M’bala M’bala, 48 ans, est un habitué des prétoires, avec à son passif plusieurs condamnations à des peines d’amende pour ses propos controversés.
Il est toujours sous le coup d’autres procédures judiciaires. La plus récente lui vaut d’être convoqué devant le même tribunal correctionnel de Paris le 4 février pour « apologie du terrorisme » après les attentats de Paris.
Dans un message posté sur sa page Facebook le 11 janvier, Dieudonné avait écrit « je me sens Charlie Coulibaly », en référence au jihadiste qui avait abattu quatre otages juifs dans un supermarché casher de la capitale ainsi qu’une policière municipale.
Il a également été mis en examen en juillet pour fraude fiscale, blanchiment et abus de biens sociaux.
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Le nombre d’actes antisémites a doublé en 2014
Pour le Conseil représentatif des institutions juives, « le point critique a largement été dépassé ». D’après des chiffres du Service de protection de la communauté juive (SPCJ), basés sur des données du ministère de l’Intérieur, 851 actes antisémites ont été recensés en 2014, contre 423 en 2013. C’est une augmenttion de 101 %. Le nombre des actes avec violences physiques a même bondi de 105 en 2013 à 241 l’an passé. « Ces actes antisémites représentent 51% des actes racistes commis en France, alors que les Juifs ne sont que moins de 1% de la population française », précise le Crif.
La communauté juive de France – la première en Europe et la troisième dans le monde après Israël et les Etats-Unis – est estimée à 500.000 à 600.000 personnes. Il résulte de ces chiffres « un accroissement très important et très préoccupant de la violence des actes antisémites », note l’organe de représentation politique de la communauté juive de France, qui estime que »cette tendance confirme bien malheureusement la persistance, voir le renforcement des préjugés antisémites en France, parfois leur radicalité croissante qui fait qu’on passe de l’insulte à la violence, de la violence au terrorisme ».
Le président du Crif, Roger Cukierman, cité dans le communiqué, « espère que des mesures puissantes et fortes seront prises dans les domaines de la prévention, la protection et l’éducation » pour endiguer la hausse de ces actes antisémites
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Antisémitisme: Le nombre d’actes a doublé en 2014 selon le Crif
Le nombre des actes antisémites a doublé (+101%) en 2014 par rapport à 2013 en France, avec même une augmentation de 130% des actes avec violences physiques, a annoncé mardi le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), qui estime que «le point critique a largement été dépassé».
851 actes antisémites en 2014
Selon le Crif, qui cite des chiffres du Service de protection de la communauté juive (SPCJ) basés sur des données du ministère de l’Intérieur, 851 actes antisémites ont été recensés en 2014, contre 423 en 2013. Le nombre des actes avec violences physiques a été de 241 l’an passé, contre 105 en 2013. Soit une augmentation de 130%.
«Il résulte de ces chiffres un accroissement important et très préoccupant de la violence des actes antisémites, note le Crif dans un communiqué. cette tendance confirme bien malheureusement la persistance, voir le renforcement des préjuges antisémites en France, parfois leur radicalité croissante qui fait qu’on passe de l’insulte à la violence, de la violence au terrorisme.»
51% des actes racistes commis en France
«Ces actes antisémites représentent 51% des actes racistes commis en France, alors que les Juifs ne sont que moins de 1% de la population française», indique le Crif dans un communiqué. La communauté juive de France – la première en Europe et la troisième dans le monde après Israël et les Etats-Unis – est estimée entre 500.000 à 600.000 personnes.
Le président du Crif, Roger Cukierman, cité dans le communiqué, « espère que des mesures puissantes et fortes seront prises dans les domaines de la prévention, la protection et l’éducation » pour endiguer la hausse de ces actes antisémites.
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image: http://www.lesechos.fr/medias/2015/01/27/1087279_lantisemitisme-violent-en-tres-vive-hausse-en-france-en-2014-web-tete-0204111586312_660x352p.jpg
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Michel: « La lutte contre l’antisémitisme est un échec »
Publié le – Mis à jour le
« La lutte contre l’antisémitisme est un échec », a déclaré le Premier ministre Charles Michel lundi lors de la cérémonie de commémoration du 70e anniversaire de la libération des camps de concentration à la grande synagogue de Bruxelles. « La shoah n’a pas d’équivalent dans l’histoire. C’est un crime industriel, planifié, méthodique, contre l’essence même de l’homme, qui entendait dénier à une part de l’humanité le droit d’en faire partie. C’était il y a 70 ans, c’était hier », a déclaré le Premier ministre. « Je souhaite ici réaffirmer la condamnation de ce crime à jamais impardonnable. »
« Je suis également là pour dire la solidarité du gouvernement à votre communauté à nouveau frappée par la haine antisémite (…) Lors des attentats de Charlie Hebdo et de l’hyper casher, des personnes sont mortes parce qu’elles étaient journalistes, policières ou juives. »
Charles Michel a également rappelé la « spirale dramatique de l’antisémitisme en Belgique », citant la tuerie du musée juif de Bruxelles en mai 2014 et le cas d’une élève de l’athénée Emile Bockstael à Laeken contrainte de quitter l’établissement en raison de menaces antisémites.
« Une enquête menée auprès de 5.800 personnes dans l’Union européenne signale que 78% des Européens pensent que l’antisémitisme s’est aggravé ces cinq dernières années. En Belgique, 40% des juifs envisagent même de quitter le pays. La lutte contre l’antisémitisme est un échec », a-t-il lancé.
« Je refuse que vous vous sentiez contraints de faire ce choix. Aucun Belge ne doit se voir contraint à quitter le pays. La Belgique sans les juifs ne serait plus la Belgique. L’Europe sans les juifs ne serait plus l’Europe », a-t-il ajouté.
« Dans l’immédiat, nous avons renforcé le niveau d’alerte », a rappelé Charles Michel. « Mais nous devons nous attaquer plus durement à l’antisémitisme, qui devient une cause nationale. Toutes les plaintes doivent être actées et faire l’objet de poursuites », a ajouté le Premier ministre. « Quand un acte antisémite est commis en Belgiqe, c’est la société belge toute entière qui est agressée. »
« Nous sommes debout et nous nous sentons tous juifs », a conclu Charles Michel.
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« Les juifs sont effrayés par la pression économique et par l’islamisme radical »
Publié le – Mis à jour le
International Les juifs d’Europe se voient confrontés au danger d’un « nouvel exode » en raison de l’actuelle montée de l’antisémitisme et de l’extrémisme, a déclaré lundi à Prague le président du Congrès juif européen (CJE), Moshe Kantor. « La communauté juive d’Europe est très proche d’un nouvel exode » vers Israël, a-t-il averti à l’ouverture du 4e forum « Let My People Live » (Laissez mon peuple vivre), organisé à l’occasion du 70e anniversaire de la libération du camp nazi d’Auschwitz-Birkenau et de la Journée internationale du souvenir des victimes de l’Holocauste.« Les juifs sont effrayés par la pression économique et par l’islamisme radical », a-t-il dit, appelant à une solution « institutionnelle » comprenant des « changements radicaux » de législation.M. Kantor a cité les attentats contre des juifs à Toulouse en 2012 et au Musée juif de Bruxelles en 2014, ainsi que ceux contre Charlie Hebdo et un supermarché casher à Paris début janvier, pour réclamer la mise en place en Europe d’un organisme de sécurité, similaire au Département de la Sécurité intérieure créé aux Etats-Unis après les attentats du 11 septembre 2001. L’Europe a aussi besoin, selon lui, d’un négociateur spécial chargé de la lutte contre l’antisémitisme.
« La minorité juive, qui est la plus ancienne en Europe, est aujourd’hui la seule à être exposée au danger de mort ou d’expulsion », a-t-il affirmé.
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L’Europe craint le départ des Juifs qui fuient l’antisémitisme
Une école « Judenrein » à Bruxelles; sondage inquiétant au Royaume Uni
Frans Timmermans, Premier vice-président de la Commission européenne a lancé une mise en garde mercredi contre le départ des Juifs d’Europe en raison de la vague d’antisémitisme qui affecte actuellement le Vieux Continent.
Il a fait part des craintes des communautés juives estimant que c’est « un énorme défi pour les fondements mêmes de l’intégration européenne ».
« Dans certains pays, la majorité des membres de la communauté n’est plus certaine de son avenir en Europe », a déclaré mercredi à Bruxelles M. Timmermans devant la presse à l’issue d’un débat sur le terrorisme à la Commission européenne.
Lire aussi: Session exceptionnelle à l’ONU consacrée à l’antisémitisme
« On peut parler jusqu’à demain de l’euro, des marchés intérieurs, des initiatives que nous prenons, mais si la valeur fondamentale au sein de la société européenne selon laquelle il y a une place pour tout un chacun, peu importe ce que que vous créez, peu importe votre origine, peu importe votre race, quels que soient vos choix, si ceux -ci sont contestés nous devons répondre à ce défi par une politique qui offre l’espérance et des perspectives pour chacun dans la société européenne », a souligné Frans Timmermans qui a jouté que les Européens doivent utiliser l’éducation et tous les autres instruments « pour s’assurer que nous ne perdions pas une partie de notre population au profit de l’extrémisme, du fanatisme et de l’exclusion ».
« Qu’on soit Juif, Musulman ou Chrétien ou athée, chacun a sa place dans cette société », a conclu le vice-président de la Commission européenne.
Une école bruxelloise « Judenrein »
L’inquiétude et les craintes des communautés juives dont M. Timmermans s’est fait l’écho trouvent une illustration dans la commune bruxelloise de Laeken à quelques encablures du siège de la Communauté européenne
Les faits remontent à l’année scolaire 2013-2014. Sarah (prénom d’emprunt) est alors en troisième secondaire à l’athénée (lycée) Emile Bockstael de Laeken . Mais rien n’est simple pour cette adolescente présentée par le journal belge « Le Vif/L’Express » comme « la dernière élève juive » de l’établissement. Dans un article daté du 9 janvier, le magazine rapporte que Sarah a été victime de harcèlement de la part de camarades de classe aux opinions bien arrêtées, entre « lobby juif tout-puissant » et interprétation du conflit israélo-palestinien.
Sarah s’est soudain sentie bien seule dans son école. « J’aurais voulu que ma fille ait des amis de tout bord », raconte sa mère. « Moi-même, j’ai fait mes études à Bockstael. On était davantage de Juifs, il n’y avait pas de problème. Aujourd’hui, j’en arrive à me culpabiliser de l’avoir laissée dans cette fosse aux lions. »
La fin de l’année sera particulièrement compliquée pour la jeune élève avec une succession d’événements. À commencer par la tuerie au Musée juif de Bruxelles en mai. Après une minute de silence observée à l’athénée, un ado écrit sur le mur Facebook de Sarah: « Si j’avais été là, j’en aurais tué plus. »
Verdict: un renvoi immédiat pour l’auteur de cette phrase.
Pendant la Coupe du monde de football, Sarah publie sur Facebook une photo où, en plus d’un drapeau belge posé sur ses épaules, elle tient en main un drapeau israélien. En pleine reprise du conflit à Gaza, le cliché attire les commentaires d’insultes, 288 en tout selon « Le Vif ».
Les parents de la jeunes filles décident alors de l’inscrire dans une autre école l’année suivante.
Mais le harcèlement continue, notamment avec une photo prise par d’anciens camarades et envoyée sur le téléphone de l’adolescente: l’un d’eux mime un salut nazi. Le tout est accompagné d’un message à caractère obscène. Le père dépose plainte. Les auteurs des faits seront convoqués par la police. Une brève exclusion de l’école et le retrait de quelques points de comportement plus tard, l’affaire en reste là.
« Les parents se sont excusés et ils ont eux-mêmes puni leur fils. On a beaucoup discuté. Ils étaient de bonne volonté », précise la mère de Sarah.
La Ligue belge contre l’antisémitisme (LBCA) est appelée à la rescousse. Celle-ci pointe le manque de diversité dans les écoles bruxelloises. « L’athénée Emile Bockstael est désormais ‘judenfrei’, il n’y a plus d’élèves juifs. Le brassage d’enfants d’origines différentes dans les écoles de Bruxelles était pourtant une bonne chose. […] Aujourd’hui, les élèves d’une grande école bruxelloise n’auront plus l’occasion de rencontrer un de leurs camarades juifs. C’est grave. On en payera les conséquences dans quinze ou vingt ans », se désole Joël Rubinfeld, président de la LBCA.
Et ce n’est pas Faouzia Hariche, l’échevine (adointe au maire, ndlr) de l’Instruction publique à la ville de Bruxelles, qui y changera quelque chose. En tout cas dans un premier temps. Contactée par la LBCA, elle tardera à réagir. Peu avant la rentrée scolaire 2014/2015, elle déclare: « S’il est vrai que les faits reprochés aux camarades de classe étaient avérés, l’enquête a démontré, malheureusement, que Sarah a tenu des propos anti-palestiniens inacceptables. »
Une affirmation sur laquelle Mme Hariche reviendra, se plaignant d’avoir été « mal informée » et arguant qu' »il ne peut pas y avoir la moindre banalisation de l’antisémitisme. »
Selon l’Institut de recherche américain Pew Center, la Belgique est le pays européen comptant proportionnellement le plus grand nombre de djihadistes et sera le premier d’Europe où les Musulmans dépasseront – prochainement – les 10% de la population.Ils pourraient même être majoritaire à Bruxelles.
Sondage inquiétant sur l’antisémitisme au Royaume Uni
Un peu moins d’un quart des Britanniques âgés de 18 à 35 ans estiment qu’une nouvelle Shoah pourrait bien se dérouler au cours de leur vie, révèle un sondage commandé par le Congrès juif européen qui a été publié mercredi
60% des 505 personnes ignorent que 6 millions de Juifs ont été assassinés pendant la Seconde guerre mondiale.
Un peu moins de 53% admettent que l’antisémitisme est présent aujourd’hui en Grande Bretagne et plus inquiétant encore, 15% sont d’accord avec la suggestion d’une loi imposant aux Juifs un signe distinctif pour montrer leur religion.
Et 18% sont en faveur de signes distinctifs sur les magasins juifs.
Pour ce qui est de « marquer » les commerces musulmans, 21% des sondés se sont exprimés en faveur d’une telle suggestion.
Le Congrès juif européen a précisé avoir établi le questionnaire en fonction des critères établos par les nazis par les sinistres lois de Nuremberg qui ont permis l’identification puis l’élimination des Juifs d’Europe.
25% des personnes âgées de 18 à 35 ans ont estimé « probable » le fait que de telles lois soient réintroduites en Europe.
42% savaient que 6 millions de Juifs ont été assassinés pendant la Shoah, mais 30% pensaient que le bilan était de moins d’un million alors que 28% ont avoué ne pas être au courant ou estimé que les preuves ne sont pas suffisamment établies ».
Une personne sur trois ignore totalement qui était Adolf Eichmann.
Pour ceux dont les cours d’histoire ont inclus la Shoah, 51% ont affirmé qu’il s’agit de l’événement le plus important alors que chez ceux qui ne l’ont pas étudiée, seulement 21% pensent que c’est un événement important.
Pour Moshé Kantor, le président du Congrès juif européen, l’aspect le plus inquiétant du sondage est le fait qu’une nouvelle Shoah ne fait plus partie « du pire de nos cauchemars ».
« Ces résultats démontrent qu’il est plus que temps de passer à l’action pour empêcher la poursuite de la propagation de l’antisémitisme, du racisme et de la xénophobie », a conclu Moshé Kantor.
Un débat exceptionnel sur l’antisémitisme auquel participera le philosophe français Bernard-Henri Lévy se déroulera jeudi aux Nations Unies à New York.
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Une librairie juive de Villeurbanne attaquée au marteau et aux cris de « les juif, on vous aura ! »
Il est arrivé, muni d’un marteau.
Mercredi vers 12h15, un homme dont le visage était casqué, a brisé la vitrine de la librairie Aleph, situé 154 rue Dedieu à Villeurbanne ; un établissement israélite proposant des livres religieux et divers objets de culte.
Le gérant est alors sorti et aurait entendu l’homme lui dire «Les juifs, on vous aura», selon une source proche du dossier.
L’individu s’est ensuite enfui sur un scooter, conduit par un complice. Le préfet de région s’est rendu sur place vers 16h.
«On tient, on ne cédera pas ! Je suis venu dire aux victimes que le pays est avec eux», a déclaré le préfet Jean-François Carenco, après sa visite.
Avec agences – par Antoine Chatrier – JSSNews