GAZA : la guerre inéluctable et voulue par le Hamas & le Jihad islamique

NdlR : avec l’appui de l’Iran, le deux groupes terroristes semblent déterminés à en découdre avec Israël. 

Le Jihad islamique avertit d’une guerre, les derniers combats étaient « un essai »Des membres des brigades Al-Qods, la branche armée du Jihad islamique palestinien, avec un réplique d'une roquette durant une parade militaire, le 1 octobre 2018. (Crédit : AP/Adel Hana)

Le chef du groupe terroriste basé à Gaza Ziad al-Nakhaleh affirme que son groupe s’est aligné avec le Hamas pour les dernières violences, durant les négociations de trêve au Caire

Des membres des brigades Al-Qods, la branche armée du Jihad islamique palestinien, avec un réplique d’une roquette durant une parade militaire, le 1 octobre 2018. (Crédit : AP/Adel Hana)

Le secrétaire-général du Jiahd islamique palestinien Ziad al-Nakhaleh a déclaré mardi que son groupe et le Hamas s’étaient coordonnés pour mener la dernière série de combats.

« La dernière escalade n’était qu’un essai réel en vue de la grande campagne qui se prépare », a déclaré le groupe terroriste soutenu par l’Iran durant une interview accordée à l’agence de presse al-Mayadeen, lié au Hezbollah, selon les médias israéliens.

« Entre nous et le Hamas, il y a un accord sur tout », a ajouté Nakhaleh.

Nakhaleh, qui a été nommé chef du Jihad islamique en septembre 2018, a également déclaré que si la dernière escalade avait duré quelques heures de plus, « il aurait été possible de bombarder Tel Aviv ».

Ces propos sont survenus moins de 48 heures après la fin de deux jours de combats intenses entre Israël et les groupes terroristes de Gaza, qui ont tiré près de 700 roquettes et obus de mortiers sur Israël, et tué 4 Israéliens.

En réponse à ces tirs, l’armée israélienne a mené plus de 300 frappes de représailles aériennes et terrestres, et assassiné un agent du terrorisme qui, selon l’armée israélienne, était chargé du transfert de fonds iraniens aux groupes terroristes de l’enclave.

Le ministère de la Santé à Gaza, contrôlé par le Hamas, a fait état de 29 morts dans les frappes israéliennes, dont deux femmes enceintes et un bébé. Israël affirme que l’une des femmes et le bébé ont été tués par une roquette terroriste retombée à Gaza, et non par des raids israéliens. Israël assure n’avoir ciblé que des terroristes ou des infrastructures du terrorisme. Au moins 11 des personnes tuées à Gaza étaient membres de groupes terroristes, dont 8 affiliées au Jihad islamique, ont confirmé les groupes.

Ces combats étaient les plus intenses depuis les 50 jours de guerre en 2014 avec Gaza, mais se sont calmés lundi matin, quand les factions du Hamas et du Jihad islamique ont annoncé qu’un cessez-le-feu avait été conclu.

L’armée israélienne a averti lundi qu’une guerre avec Gaza pourrait revenir à l’horizon dans les jours ou les semaines à venir si Israël n’agissait pas pour améliorer les conditions de vie dans l’enclave.

 

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