Fronde des généraux israéliens : Shaul MOFAZ, ancien chef d’Etat-major de Tsahal, nommé vice-Premier ministre aux côtés de NETANYHAOU…

Une nomination tactique pour contrer la fronde des généraux israéliens…du coup, les élections anticipées en israël sont ajournées, alors qu’elles sont encore à l’ordre du jour des différentes instances compétentes.

Six semaines après avoir ravi la direction du parti centriste Kadima, Shaul Mofaz a rallié dans la nuit de lundi à mardi la coalition gouvernementale du premier ministre israélien Benjamin Netanyahu. Netanyahu et Mofaz sont notamment convenus qu’un nouveau texte plus égalitaire remplacera d’ici l’été la Loi Tal qui permet aux juifs religieux orthodoxes d’être exemptés du service militaire. Des membres du Kadima vont disposer de postes importants, notamment à la commission parlementaire des Affaires étrangères et de la Défense et à celle des Affaires économiques. L’accord prévoit une relance du processus de paix avec les Palestiniens et assure le vote du budget de l’Etat pour le prochain exercice fiscal.

Mofaz, transfuge du Likoud est un ancien chef d’état-major et ex-patron de la Défense. A la faveur d’élections primaires entièrement axées sur son image sécuritaire, il a évincé en fin mars Tzipi Livni à la tête du Kadima. Ses sympathisants mettent en avant sa riche expérience militaire et portent notamment à son crédit l’écrasement de la seconde Intifada palestinienne (2000-2005). Ils font valoir que ses qualités pourront être mises à profit alors que Benjamin Netanyahu reproche à l’Iran de faire planer « une menace existentielle » sur Israël en poursuivant son programme nucléaire à des fins militaires.

 

AFP Mis à jour le 08/05/2012 à 07:28 | publié le 08/05/2012 à 07:22
Six semaines après avoir ravi la direction du parti centriste Kadima, Shaul Mofaz a rallié dans la nuit de lundi à mardi la coalition gouvernementale du premier ministre israélien Benjamin Netanyahouqui, du coup, a renoncé à des élections anticipées.
Selon la radio publique, Mofaz et Netanyaohu ont secrètement négocié un accord en vue d’un gouvernement d’union nationale, alors que la Knesset avait déjà voté lundi soir un projet de loi de dissolution de la Chambre en première lecture qu’elle s’apprêtait à voter en deuxième et troisième lectures. En vertu de cet accord, Benjamin Netanyahou a renoncé à des élections législatives anticipées et Shaul Mofaz doit devenir vice-Premier ministre et ministre sans portefeuille du nouveau cabinet en gestation.
Netanyahu et Mofaz sont notamment convenus qu’un nouveau texte plus égalitaire remplacera d’ici l’été la Loi Tal qui permet aux juifs religieux orthodoxes d’être exemptés du service militaire. Des membres du Kadima vont disposer de postes importants, notamment à la commission parlementaire des Affaires étrangères et de la Défense et à celle des Affaires économiques. L’accord prévoit une relance du processus de paix avec les Palestiniens et assure le vote du budget de l’Etat pour le prochain exercice fiscal.
Le Kadima, première formation d’Israël avec 28 députés, est en chute libre. Les sondages ne lui prévoyaient au mieux qu’une douzaine de mandats. Autant dire que Shaul Mofaz, 63 ans, apparaît comme un « sauveur » aux yeux de ses camarades de parti.
Ce transfuge du Likoud est un ancien chef d’état-major et ex-patron de la Défense. A la faveur d’élections primaires entièrement axées sur son image sécuritaire, il a évincé en fin mars Tzipi Livni à la tête du Kadima. Ses sympathisants mettent en avant sa riche expérience militaire et portent notamment à son crédit l’écrasement de la seconde Intifada palestinienne (2000-2005). Ils font valoir que ses qualités pourront être mises à profit alors que Benjamin Netanyahu reproche à l’Iran de faire planer « une menace existentielle » sur Israël en poursuivant son programme nucléaire à des fins militaires, ce que Téhéran dément.

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