Charlie et ses drôles de laïques !

Charlie et sa drôle de religion

Un mois après les attentats parisiens, Copenhague a été frappée à son tour par un attentat islamique et antisémite, qui a plongé le Danemark dans un état de choc. Pour sa part, le Premier ministre néerlandais, Mark Rutte, a affirmé qu’il serait préférable pour la sécurité du pays que les ressortissants néerlandais ayant rejoint le djihad périssent au combat plutôt que de les voir revenir au pays : « Les djihadistes partent en Syrie et en Irak avec la volonté de commettre les actes les plus horribles et reviennent avec la même intention. Pour notre sécurité, il serait préférable qu’ils y meurent ». Des propos trop durs ? Adaptés à la situation ? En effet, des jeunes danois ont ostensiblement affiché leur soutien à l’auteur présumé des attaques de Copenhague. Quelque 500 personnes se sont réunies au Danemark pour l’enterrement d’Omar El-Hussein, jeune homme de 22 ans, né au Danemark et d’origine palestinienne. Entre gerbes de fleurs et apologie de terrorisme, ils sont nombreux à souligner les qualités héroïques de leur frère tombé sous les balles de la police danoise.

Dès lors, continuer à lutter pour la liberté d’expression, voilà le nouveau combat et la nouvelle croisade de l’intelligentsia. Helle Thorning-Schmidt, Premier ministre danois a déclaré : « Il faut dire clairement que cela n’est pas le Danemark que nous voulons. Nous restons soudés, et nous nous battrons toujours pour notre liberté d’expression et notre démocratie ». La presse du royaume insiste également sur la nécessité de continuer à lutter en faveur de cette liberté d’expression, chère « aux Charlie(s) », qui défilèrent en masse à Paris le 11 janvier, pour dénoncer les attentats qui frappèrent les journalistes de Charlie Hebdo, accessoirement pour dénoncer le carnage des Juifs de l’épicerie cachère.

Suite à ces attentats islamistes, le ministre israélien en charge des relations avec les communautés juives de diaspora, Naftali Bennett, a notamment déclaré : « Nous n’accepterons pas de nous habituer à cette situation où on tire sur des Juifs dans les rues européennes. Nous ne pouvons accepter que les rues d’Europe se transforment en un champ de tir pour les antisémites ».  Le Ministre israélien des Affaires étrangères, Avigdor Liberman, a également réagi aux attentats islamistes, en appelant la communauté internationale à mener une guerre totale au terrorisme : « La communauté doit rompre avec le politiquement correct, avec les déclarations de bonnes intentions et les marches symboliques. Elle doit à présent mener une guerre totale au terrorisme », a fustigé le chef de la diplomatie israélienne. « Ces attaques contre les Juifs et les libertés fondamentales sont la preuve de ce que nous disons depuis des années, à savoir qu’Israël et les Juifs sont le bastion avancé du monde libre contre le terrorisme ».

Pour les Juifs de France, la colère est grande et une question se pose avec insistance : partir ou rester ? Pour le Wall Street Journal « l’heure est venue, pour les Juifs de France, de faire leurs valises. Quitter la France est une sorte de victoire pour les antisémites français. Mais vivre est plus important que de fermer le clapet des intolérants. Mettez de l’ordre dans vos affaires, faites vos bagages, quittez la maison, rentrez à la maison. »  Le débat fait rage au sein de la communauté juive de France. Extraits télévisuels des nombreux reportages diffusés suite au carnage de l’hyper-casher : « Il faut qu’on se réveille … La France a oublié qui elle était. Les Juifs vont partir. Quand Ilan Halimi a été tué, on a pleuré. Quand il y a eu l’affaire Merah, on a pleuré. Aujourd’hui, on pleure. Je suis Français, et j’en ai marre de pleurer. »

Ce sentiment d’être abandonné par la République et livré en pâture est prégnant. « On a un point rouge sur le front… Dans les manifestations, personne ne porte de panneau ‘je suis juif’. On ne nous aime pas …On ne veut pas fuir, mais on a peur…Je pense que nous allons tous partir. Dans la France d’aujourd’hui, je ne suis plus à ma place ». Les Juifs français doivent partir plus tôt que plus tard, tant que les portes de sortie ne sont pas obstruées et que la voie reste libre. N’oublions pas qu’au 20e siècle, le destin juif a été divisé entre ceux qui sont partis à temps et les autres.

Ndlr : quand il n’y aura plus de Juifs en France (et en Europe) à expatrier, cette question de sécurité et d’abandon et/ou d’impuissance républicaine à protéger, concernera tous les croyants amis d’Israël et Israélites de cœur. Interrogeons-nous et anticipons ce débat qui se posera à nous dans les mêmes termes.

 Marche républicaine du 11 janvier : le monde entier à Paris et uni pour crier « Je SUIS Charlie ».

C’est une liste qui donne le vertige, une liste qui dit l’ampleur de la mobilisation de la communauté internationale autour de la France. Celle des monarques, Présidents, chefs de gouvernement, ministres et autres personnalités de haut rang venues du monde entier pour s’associer à l’hommage que le pays a rendu aux victimes des attentats. Notons qu’à l’occasion de cette manifestation et manipulation parisienne, le représentant israélien Netanyahou s’est invité de force, alors qu’il n’était pas le bienvenu, ni même désiré. A contrario, la présence du palestinien Mahmoud Abbas fut plébiscitée, en réaction, par le Président Hollande. Un rassemblement hors normes qui a mué, le temps d’une marche républicaine inédite, Paris en capitale mondiale de la lutte contre le terrorisme. En tout, plus de quarante-cinq dirigeants ont cheminé, côte à côte, faisant fi de leurs querelles, pour partager la douleur de la patrie des droits de l’homme. « Charlie est devenu un nom universel. Même s’il n’y a pas une adhésion mondiale au côté provocateur et acide du titre, cet assassinat est un choc mondial » relève le porte-parole du Quai d’Orsay.

«  Je SUIS… » : la religion mondiale de l’antimessie a un nouveau Nom ».

« Je SUIS Charlie… » fut un Buzz planétaire en moins de 48 h ; un exploit publicitaire sans précédent dans l’histoire de la communication. Et pourtant, à y regarder de plus près, cette opération de « communication » a connu un précédent célèbre : « Élohim dit à Moïse: Je SUIS (serai) celui qui est (sera)*. Et il ajouta : c’est ainsi que tu répondras aux enfants d’Israël : Celui qui s’appelle ‘Je SUIS’ m’a envoyé vers vous. » (Exode 3:14)  *En hébreu : Ehyéh Asher Ehyéh,   Rajoutons dans ce registre, le non moins célèbre « Avant qu’Abraham fût, Je SUIS » (Jean 8 :58), sans oublier le « Je SUIS le chemin, la vérité et la vie » (Jean 14 :6)

L’expression solennelle « Je SUIS » doit donc nous interpeller car elle renvoie à une signature mosaïque, juive, évangélique ! La copier, la singer, la détourner et la « laïciser » dans la cadre du planétaire « Je SUIS Charlie » relève dès lors d’une manipulation de masse anti-messianique, un plagia de révélation, celle d’une religion planétaire qui a désormais un NOM : « je SUIS … la laïcité, et donc la non-religion, plus exactement, la non-révélation ! »

Le 11 janvier 2015 (date étrange et signée car 1+1+1+2+0+1+5 renvoie par hasard au chiffre 11 de la bête apocalyptique) fut donc une date historique. Pas pour nos libertés. Pas pour nos idéaux républicains. Pas pour la liberté d’expression et de la presse. Une date historique pour le fondement de la religion planétaire à venir, celle de l’antimessie : la laïcité. Une religion sans dieux, avec ses lois, ses rituels, ses doctrines. Une religion dont les fondamentaux furent posés et imposés ce 11 janvier dernier de façon puissante. Regardons comment le flux de hashtag (norme d’adressage des messages de l’application mondiale Twitter) de ‘#Je Suis Charlie’, fut le plus populaire de l’histoire des réseaux sociaux (voir carte). Une révélation mondiale et un engouement planétaire qui fera date. Cette mise en scène mondiale a été orchestrée depuis Paris, la ville lumière et des idéaux maçonniques de Liberté, Égalité, Fraternité. A cette « trinité » républicaine, il convient dorénavant d’ajouter le mot Laïcité. Mais qu’est-ce que la laïcité ? Le journal satirique et polémique Charlie Hebdo répond à cette question de façon claire et triviale, pour ne pas dire ordurière : « aux chiottes toutes les religions… » ! (sic)

Plus intéressant pour nous, la définition de la laïcité selon le prophète Daniel, chapitre 11 ( !). Selon ce texte important pour notre compréhension des évènements à venir, à quoi peut ressembler une religion sans dieux : « Le roi fera tout ce qu’il voudra; et il s’enorgueillira et s’élèvera au-dessus de tout dieu ; il proférera des choses étranges contre le Dieu des dieux ; … Il n’aura égard ni aux dieux de ses pères, ni à l’amour des femmes ; il n’aura égard à aucun dieu ; car il s’élèvera au-dessus de tout. Mais, à la place, il honorera le dieu des forteresses. Il honorera avec de l’or, de l’argent, des pierres précieuses et avec les choses les plus désirables, un dieu que n’ont pas connu ses pères. »

Rappelons que le mot laïcité n’existait pas aux temps de Daniel. Ce texte met en scène une « forteresse » (bâtie par quelques habiles maçons des loges maçonniques ?) qui s’élève au-dessus de tous les dieux et du D.ieu des dieux. La Laïcité est bien le refus de tout ce qui est D.ieu et de tout ce que cette révélation sous-entend en termes de vie et d’obéissance. Mais en quoi croit celui qui ne croit pas ? En la Sagesse, la Raison, la Philosophie, la Science, l’Homme, et souvent dans les milieux qui portent ce message insidieux, au Grand Architecte, la divinité des bâtisseurs. La Laïcité étant une invention des loges maçonniques, nous pouvons poser l’hypothèse prudente que le dieu des forteresses, visé par Daniel, correspond assez à la divinité des sociétés secrètes.Divinité qui feint elle-même de ne pas exister en se cachant sous divers pseudonymes recyclés au cours de l’histoire des civilisations : Isis, Mère Nature, la Sagesse, aujourd’hui Laïcité ! Le « Je SUIS » biblique a donc été plagié ce 11 janvier à Paris, et une nouvelle pierre dans l’édifice anti messianique a été posée. Une nouvelle étape dans le calendrier de l’avènement de l’impie a été franchie. Un signe qui n’est qu’une anecdote relevée par de nombreux bloggeurs : dans ‘JE SUISCHARLIE, se cache un étrange et provocateur ‘JESUS CRIE’.

Ndlr : attention au piège ! A défiler et à réclamer l’expulsion du fait religieux de la sphère publique, avec les adeptes de la religion de la laïcité, nous travaillons implicitement à consolider les fondamentaux de l’antimessie à venir. Nous œuvrons pour qu’un jour prochain, notre propre Foi n’ait plus d’espace d’expression. A ce titre, le visage détestable et haineux que l’islam offre au monde pose question. Dans son mouvement suicidaire initié par les « fauves islamistes » il se pose comme argument qui justifiera l’interdiction de toutes formes d’expressions religieuses.

 

 

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