CANADA et COP21 : que cache l’élimination politique de Stephen HARPER, grand ami d’Israël ?

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Stephen Harper, cet introverti ami d’Israël et obstiné dans ses convictions, n’est plus premier ministre du Canada depuis hier soir.

COP21 : Lord Christopher Monckton a mis en garde contre l’avènement d’un gouvernement mondial si le rempart de Stephen Harper tombe

L’ancien conseiller politique de Margaret Thatcher, Lord Christopher Monckton, a déclaré lors d’une tournée en Australie que la défaite de l’actuel Premier ministre du Canada, Stephen Harper aux élections générales qui se déroulent ce lundi signerait la fin de la résistance au gouvernement mondial et permettrait le succès de la COP21 qui va dans ce sens. LifeSiteNews publie un commentaire de ses interventions qui eurent lieu en 2014 et au cours desquelles il avait prédit le renversement de Tony Abbott, autre climatosceptique, intervenu cette année.

Le gouvernement conservateur de Stephen Harper s’est distingué par son refus des accords internationaux contraignants qui, au moyen de limitations spectaculaires de la souveraineté des nations, sont censés répondre au changement climatique d’origine humaine – toujours aussi contesté et non prouvé dans les faits.  Lord Christopher Monckton est lui aussi un climatosceptique. Mais à cette position scientifique s’ajoute chez lui une lecture politique des manœuvres environnementalistes en cours : elles menacent la démocratie et les libertés, et le style de vie chrétien dans le monde entier, affirme-t-il sans hésiter.

Le climatosceptique Lord Christopher Monckton met en garde contre le gouvernement mondial.
S’exprimant à Brisbane en septembre de l’année dernière, Monckton a une nouvelle fois exposé les annonces « frauduleuses » relatives au changement climatique, mais en mettant surtout en avant les véritables intentions des partisans de l’action contre le réchauffement climatique.

La marche vers un gouvernement mondial a commencé, selon Lord Christopher Monckton, à la Conférence de Copenhague sur le changement climatique en 2009, par le biais du projet de traité qui stipulait dans son article 38 : « Le schéma de la nouvelle organisation institutionnelle dans le cadre de la Convention sera fondé sur trois piliers fondamentaux : le gouvernement ; le mécanisme facilitateur ; et le mécanisme financier » (notre traduction). La Convention avait été bloquée par la Chine, mais certainement pas en raison de ses prises de position en faveur du contrôle de la population que la Chine met en œuvre elle-même depuis des décennies.

C’est d’ailleurs la Chine qui à Copenhague s’était chargée de promouvoir cet aspect de lutte contre le « réchauffement climatique ». Zhao Baige, vice-ministre de la Commission nationale pour la population et le planning familial déclarait alors : « La population et le changement climatique sont intriqués, mais la question de la population est restée dans l’angle mort lors des discussions entre pays sur la lutte contre le changement climatique et le ralentissement du réchauffement global. Affronter le changement climatique ne se limite pas à réduire les émissions de CO2 mais relève d’un défi général qui implique des questions politiques, économiques, sociales, culturelles et écologiques : celle relative à la population est au cœur du tableau. »  Zhao assurait alors que la réduction des naissances obtenue grâce à la politique – tyrannique – de l’enfant unique avait abouti en 2009 quelque 400 millions de naissances en moins depuis sa mise en œuvre, avec à la clef 18 millions de tonnes d’émissions de CO2 par an.

Australie, Canada, remparts contre la signature d’un traité à la COP21 : Tony Bennett est tombé, Stephen Harper menacé.
Le contrôle de la population, « solution finale » ? C’est ce que pense Lord Christopher Monckton. Evoquant les traités environnementaux, il a déclaré lors de sa tournée en Australie :

« Ce processus n’a rien à voir avec le climat. Il n’a rien à voir avec l’impact de l’homme sur le climat. Il a tout à voir avec l’établissement de l’Internationale socialiste au cœur de l’ONU en obligeant chaque nation à fléchir le genou devant cette nouvelle dictature, et le climat n’est jamais qu’un cache-sexe recouvrant ce qu’ils essaient de faire. »

Il témoigne de la réponse de Sir David King, « ambassadeur pour le climat » du Royaume-Uni sous le ministre des Affaires étrangères William Hague, à une question du comité de l’environnement de la Chambre des communes en mai 2014. On lui demandait « si toutes les nations du monde étaient prêtes, sur le principe, à abandonner les droits de leurs peuples en signant un tel traité ».

Réponse de Sir David King : « Oh, bien sûr. Mais il y en a deux qui se distinguent. Le premier est le Canada, mais ne vous inquiétez pas pour le Canada. Ils auront une élection au printemps de 2015 et nous et l’ONU, nous allons nous assurer que l’actuel gouvernement sera éliminé. » Monckton souligne la manière brutale dont King avait répondu.

L’autre point d’achoppement était le gouvernement de l’Australie : un « morceau » plus difficile puisqu’aucune élection n’était prévue avant la COP21 en décembre à Paris et que le Premier ministre Tony Abbott n’allait certainement signer le traité. A la conférence de Lima en 2014, Abbott avait même fait accompagner son ministre des Affaires étrangères, Julie Bishop, pour veiller à ce qu’elle ne signe pas d’accord.

En septembre 2014, donc, Lord Christopher Monckton avait annoncé qu’il allait falloir protéger Tony Abbott des visées de Malcolm Turnbull et de son équipe, qui a pour particularité de ne pas s’opposer à un accord international sur le climat.

Cinq mois plus tard, une première tentative visant à renverser Tony Abbott devait échouer. Les médias prirent le relais : l’action du Premier ministre était présentée de manière de plus en plus négative et l’on publia de multiples sondages où sa cote ne cessait de dégringoler. Les élus conservateurs commencèrent à craindre pour leurs sièges à moins d’un an des élections générales en 2016 : c’est en septembre que Tony Abbott a été renversé par les représentants de son propre parti, le contraignant au départ.

L’élimination du deuxième obstacle se joue dans l’élection fédérale canadienne ce 19 octobre – un peu plus tard qu’initialement prévu.  Si Stephen Harper ne l’emporte pas, la progression vers une « gouvernance mondiale » justifiée par la menace du « changement climatique » sera grandement facilitée.

Lord Christopher Monckon a incité les électeurs à exiger des candidats qu’ils s’engagent, en cas de signature d’un traité environnemental, que les pays signataires disposent d’une clause qui leur permette de s’en retirer : c’est que ce contenait le protocole de Kyoto en son article 27 dont le Canada s’est lui-même prévalu pour se retirer. L’article stipulait qu’au-delà de trois ans après la signature, toute partie pouvait le faire par notification écrite au « Dépositaire ». Le projet de traité de Paris à la COP21 ne contient rient de tel en l’état.

Anne Dolhein

Philippe Verdier évincé de France 2 à cause de son livre “Climat investigation” mettant en cause le réchauffement climatique

Philippe Verdier France livre Climat investigation

« Tout avis contraire sera éliminé », prévient Philippe Verdier dans son livre Climat Investigation paru la semaine dernière. Il n’a pas tardé à devenir lui-même victime de ce… climat : le présentateur météo de France 2 a reçu un courrier de France 2 lui demandant de ne pas revenir, pour l’instant, à la rédaction. Evincé pour indépendance d’esprit. C’est qu’il a osé, à deux mois du début de COP21 à Paris, émettre un avis non conforme sur le réchauffement climatique, enflammant toute la classe médiatico-politique.

NKM avait salué la sortie du livre par un élégant « connards » lancé à l’encontre des climatosceptiques. C’est l’idéologie dominante.

Philippe Verdier peu étonné d’avoir été évincé de France 2 à cause de son livre “Climat investigation”

Commentant son éviction de France 2, Philippe Verdier a déclaré sur RTL Soir : « Cela n’a rien à voir avec mon travail mais c’est en relation directe avec mon livre. » S’il s’avoue « choqué », il n’est pas pour autant étonné : « C’est le prolongement direct de ce que je décris dans le livre, à savoir que tout avis contraire sera éliminé. Je me suis mis, à travers de cette enquête, sur la route de la COP 21 qui est un bulldozer. Voilà le résultat. »

Au micro d’Europe 1, le présentateur météo a jugé qu’il était « tout à fait possible » que son éviction de l’antenne soit le résultat d’une intervention de l’Élysée : « Forcément, quand quelqu’un se met en travers de la route de la Cop 21, ça ne fait pas plaisir à l’Élysée », a-t-il insisté.

Philippe Verdier dénonce une « prise d’otage » par le discours sur le réchauffement climatique

Dans son livre, Philippe Verdier attaque frontalement l’idéologie climatique qui prévaut aujourd’hui, et à propos de laquelle il est impossible d’évoquer le moindre doute.

« Le climat est aujourd’hui une guerre, une religion. Tout avis contraire sera éliminé. Quelle voix d’élèvera pour rompre le silence, pour faire éclater la vérité avant le sommet de Paris ? Il n’existe aujourd’hui plus de lien entre le climat et le discours alarmiste sur ce sujet. Les Français sont maintenus dans la peur par un matraquage sans précédent. Cette prise d’otages constitue un enjeu diplomatique pour la Conférence de Paris », écrit notamment le chef du service météorologie de France 2, qui sait à priori mieux que NKM de quoi il parle…

Philippe Verdier attaque le GIEC, l’ONU, les lobbies, les gouvernements… Il est censuré

Il dénonce également le GIEC, « ultra politisé », qui « se délite sous les scandales et ses méthodes critiquables », les Nations unies « plongées dans la corruption » qui « pataugent volontairement depuis une génération de pourparlers »… Il poursuit : « Lobbies économiques, associations écologistes, gouvernements et religions tissent des liens dangereux. Les ambassadeurs du climat entretiennent cette crise aussi brûlante qu’impalpable. »

Mais Philippe Verdier n’a pas le droit de parler, il est des dogmes laïques, pardon religieux, qu’il est interdit de toucher et l’auteur de cette petite bombe avait vu juste : il est impossible d’élever la voix sans risquer la vendetta médiatique.

Béatrice Romée

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Premier ministre du Canada pendant neuf ans et demi, Stephen Harper n’a pas réussi son pari de battre le record de longévité au pouvoir détenu par un premier ministre canadien.

Stephen Harper, cet introverti ami d’Israël et obstiné dans ses convictions, n’est plus premier ministre du Canada depuis hier soir.

Battu davantage par l’opposition des médias gauchistes que par ses adversaire politiques, Harper a quand même augmenté ses appuis au Québec et remporté de nombreuses circonscriptions dans l’Ouest canadien, laissant son Parti Conservateur en très bon état avec 99 sièges assez bien répartis dans l’ensemble du pays.

Lors de cette élection fédérale, les Libéraux ont profité de l’écrasement du NPD qui devait remporter une bonne soixantaine de sièges mais n’en a, en définitive, gagné qu’une quarantaine.

Les Libéraux ont gagné 184 sièges avec 39.5% du vote, ils sont donc majoritaires au parlement canadien.

Les Conservateurs formeront une solide opposition officielle.

Stephen Harper a décidé de quitter la direction de son parti, en dépit du fait que sa défaite est très honorable (32% du vote). Il siégera au parlement mais pas en tant que chef des Conservateurs, face à Justin Trudeau.

Lors de son premier discours comme premier ministre, Justin Trudeau a défendu son idée maîtresse en politique, à savoir que l’optimisme et une attitude positive sont à la base de la réussite.

Dans le Times of Israel, Stéphane Goldin-Gozlan écrit aujourd’hui:

«…Il va sans dire que l’Occident et l’Europe plus particulièrement, traversent une période de confusion sur la forme que prendra notre monde à venir. Dans une certaine mesure, cette confusion est provoquée par une sorte de masochisme qui met en doute sa propre identité ; par la règle du politiquement correct ; par un multiculturalisme qui lui fait se mettre à genoux devant d’autres ; et par une laïcité qui, ironie du sort, aveugle, même lorsque nous sommes confrontés à des djihadistes qui incarnent la promotion la plus fanatique de leur foi.

Pour les pays occidentaux qui se mettent aux côtés de ceux qui remettent en question la légitimité d’Israël, pour ceux qui se livrent à des jeux dans les instances internationales sur des questions essentielles liées à la sécurité d’Israël, pour ceux qui s’opposent aux valeurs occidentales plutôt que de se dresser avec force pour la défense de ces valeurs, ce n’est pas seulement une grave erreur morale, mais une erreur stratégique de première ordre…»

Je ne peux m’empêcher de penser que Stephen Harper est l’exact opposé de ce masochisme occidental alors qu’il vient d’être remplacé à la tête du gouvernement canadien par un libéral qui incarne cette bien-pensance droit-de-l’hommiste et pour lequel la question identitaire se situe dans un angle mort.

L’attachement des Québécois à leur identité n’est qu’un restant de mentalité rétrograde dont Justin Trudeau tentera de les guérir à grand coup d’optimisme et de pensée positive.

Se situant plus à gauche que le Parti néo-démocrate pour retrouver les appuis perdus lors des élections fédérales précédentes, Justin Trudeau, maintenant premier ministre, va se retrouver piégé par ses discours de campagne électorale basés sur sa «religion» : le multiculturalisme, l’ouverture aux autres, l’accueil inconditionnel des réfugiés de tout acabit (il a promis d’en accepter 25 000 d’ici la fin de l’année 2015) et le refus de retirer la citoyenneté canadienne aux terroristes détenant une double nationalité (il les considère comme des «victimes de l’exclusion»).

Admirateur d’Obama, il tiendra un discours lénifiant sur le besoin de reconnaître les droits des Palestiniens pour faire la paix au Moyen Orient tout en se disant ami d’Israël.

Il s’opposera à l’usage de la force en toute circonstance et refusera d’envoyer des troupes canadiennes où que ce soit.

Trudeau a dit lors d’un débat sur la politique étrangère que le Canada devrait contribuer à faire la paix en augmentant l’aide humanitaire et en apportant de la formation aux forces armées locales (on a vu les succès américain de cette approche en Irak et en Afghanistan !)

Fort de son mandat majoritaire, Justin Trudeau va se précipiter à la Conférence de Paris et s’empresser d’engager le Canada à réduire ses émissions de gaz à effet de serre.

Je voudrais dire que cette élection n’est pas une catastrophe, mais j’ai du mal.

Je n’ai jamais cru que les politiciens idéalistes et pacifistes qui veulent plaire à la gauche, tels Obama et Trudeau, soient en mesure de faire face aux défis actuels surtout au Moyen Orient.

Magali Marc (@magalimarc15)

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