BUDAPEST : manifestation pro-sémite en réaction aux déclarations d’un député d’extrême droite…

10.000 manifestants à Budapest contre la haine des juifs…!

Cette manifestation avait lieu à l’appel d’une organisation juive et d’une organisation pentecôtiste, en riposte à la provocation d’un député du Jobbik, parti d’extrême droite, et, fait extrêmement rare en Hongrie, elle a réuni côte à côte des responsables de la droite au pouvoir et de l’opposition de gauche. Le 26 novembre, Marton Gyöngyösi, un député du Jobbik, avait déclaré au Parlement qu’il était « grand temps d’évaluer le nombre des membres d’origine juive du gouvernement ou du Parlement, qui représentent une certaine menace pour la sécurité nationale ». Au lendemain de cet éclat médiatique, son collègue d’extrême droite, le député Elod Novak a soutenu les déclarations de son camarade d’extrême droite. Il a envoyé un e-mail aux députés hongrois les appelant à déclarer publiquement leur double nationalité, «dans l’intérêt public» selon lui.
 
Une provocation, à laquelle près de 10 000 hongrois, toutes appartenances politique ou religieuse confondues, ont réagi ce dimanche.  “C’est un parti nazi, estime l’un des protestataires Gyorgy Sarkozy. Ils reprennent un discours qui a conduit au massacre de 600 000 juifs durant la seconde guerre mondiale. Jusque-là, personne n’avait protesté contre ce parti, qui s’exprime ouvertement.”

Pendant la manifestation, les organisateurs ont recréé les scènes d’un film datant de 1944 et portant sur la Deuxième Guerre mondiale, dans laquelle environ 600.000 Juifs et 30.000 Roms furent tués par les fascistes hongrois. Un petit groupe de contre-manifestants a tenté de perturber le rassemblement, scandant « sales Juifs », mais ils ont été maintenus à distance de la place par la police.

Le Parti socialiste a également réclamé la dissolution pure et simple du Jobbik, un parti qu’il juge anticonstitutionnel et qui compte 47 élus au Parlement. Il a également demandé aux autres partis représentés au Parlement de mettre les députés d’extrême droite en «quarantaine politique», en ne leur adressant plus la parole. Il a également demandé aux journalistes de faire un effort en ne leur accordant plus d’interviews. De son côté, l’opposition socialiste a fortement marqué sa solidarité avec les populations juives hongroises. Les provocations du Jobbik l’ont même poussé à opter pour des solutions radicales. Istvan Ujhelyi, le vice-président du Parlement, qualifiant d’«inacceptables» les propos du député d’extrême droite, a ainsi épinglé une étoile jaune sur son costume: «Je ne suis pas juif, mais si vous découvriez le contraire, j’en serais fier», a-t-il lancé aux députés.

 
 

10.000 manifestants à Budapest contre la haine des juifs

décembre 3rd, 2012 Europe-Israel.org
Budapest manifestation contre antisémitisme

 
 
 

Ils étaient nombreux, à Budapest, à protester contre les dérives antisémites d’un député. Il s’agit de Marton Gyöngyösi, un élu de Jobbik, le parti d’extrême droite, qui a proposé au Parlement d‘évaluer le nombre de juifs dans les instances politiques, évoquant une menace pour la sécurité nationale.

Une provocation, à laquelle près de 10 000 hongrois, toutes appartenances politique ou religieuse confondues, ont réagi ce dimanche.

“C’est un parti nazi, estime l’un des protestataires Gyorgy Sarkozy. Ils reprennent un discours qui a conduit au massacre de 600 000 juifs durant la seconde guerre mondiale. Jusque-là, personne n’avait protesté contre ce parti, qui s’exprime ouvertement.”

“Je suis venu car huit membres de ma famille ont été pris par les nazis, et seulement quatre ont survécu, témoigne un autre manifestant, Andras Fraud. J‘étais un enfant, j’avais à peine six ans, et ma mère a dû m‘élever toute seule.”

Le Fidesz, le parti du Premier ministre conservateur Victor Orban, a souvent été stigmatisé pour ses positions populistes, visant à séduire les électeurs du parti d’extrême-droite Jobbik.

Pour voir la vidéo de la manifestation cliquez ici

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Environ 10.000 personnes sont descendues dans les rues de Budapest pour protester contre ce que beaucoup considèrent comme une résurgence des idéologies néonazies au sein du gouvernement, quelques jours après qu’un député d’extrême droite appartenant au parti ultranationaliste Jobbik ait accusé la population juive de Hongrie de représenter un risque pour la sécurité nationale et ait demandé leur inscription dans des listes spéciales.

 

Au cours d’une rare manifestation d’unité de la scène politique hongroise profondément divisée, des groupes de défense des droits et des chefs de partis de tous bords se sont réunis pour ce rassemblement qui a eu lieu devant le Parlement principal. Pendant la manifestation, les organisateurs ont recréé les scènes d’un film datant de 1944 et portant sur la Deuxième Guerre mondiale, dans laquelle environ 600.000 Juifs et 30.000 Roms furent tués par les fascistes hongrois.

 

De nombreux manifestants portaient des pancartes critiquant le parti d’opposition d’extrême droite, Jobbik, qui a accédé au pouvoir en 2010 en remportant 44 des 386 sièges du Parlement, ce qui fait de lui le troisième plus grand parti du pays en termes de députés. Beaucoup ont accusé le parti de s’en prendre aux Juifs et aux gens du voyage afin de gagner des voix et d’inciter les attaques racistes et le discours de haine.

 

Les manifestants réclament la condamnation de ces propos par le gouvernement et font pression pour que des mesures soient prises afin de supprimer les courants extrémistes et antisémites. Les analystes ont averti que le Jobbik peut faire office de concurrent solide du Fidesz, le parti centriste au pouvoir et de l’opposition de gauche dans l’élection parlementaire de 2014.

 

Marton Gyongyosi le chef du Jobbik a présenté ses excuses pour ses propos, mais a refusé de démissionner en affirmant qu’il se référait aux Israéliens et non à l’ensemble du peuple juif.

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Hongrie: près de 10.000 manifestants à Budapest contre l’antisémitisme

Près de 10.000 Hongrois se sont rassemblés sur la place Kossuth de Budapest à l’appel du parti conservateur au pouvoir Fidesz, du Parti socialiste MSZP et du mouvement « Rassemblement 2014 » (centre gauche), pour dénoncer les provocations antisémites et anti-israéliennes de députés d’extrême droite, selon le photographe de l’AFP et les médias hongrois.
Cette manifestation avait lieu à l’appel d’une organisation juive et d’une organisation pentecôtiste, en riposte à la provocation d’un député du Jobbik, parti d’extrême droite, et, fait extrêmement rare en Hongrie, elle a réuni côte à côte des responsables de la droite au pouvoir et de l’opposition de gauche. Le 26 novembre, Marton Gyöngyösi, un député du Jobbik, avait déclaré au Parlement qu’il était « grand temps d’évaluer le nombre des membres d’origine juive du gouvernement ou du Parlement, qui représentent une certaine menace pour la sécurité nationale ».

 

Plusieurs manifestants arboraient une étoile jaune de David sur leurs vêtements et brandissaient des pancartes affirmant: « le Jobbik représente le véritable risque pour la sécurité nationale ». Anton Rogan, chef de file des députés conservateurs du Fidesz au Parlement, a expliqué que tous les génocides du XXe siècle avaient commencé avec des listes. « Personne ne devrait être autorisé à porter atteinte à la dignité d’autrui ou de stigmatiser qui que ce soit avec des listes effrayantes », a-t-il déclaré.

 

Le Fidesz, le parti du Premier ministre conservateur Viktor Orban, est accusé d’adopter parfois des positions populistes et nationalistes, pour séduire les électeurs du Jobbik. Un petit groupe de contre-manifestants a tenté de perturber le rassemblement, scandant « sales Juifs », mais ils ont été maintenus à distance de la place par la police.

 

Dérapages antisémites au sein de l’extrême droite hongroise

Jeudi, un député issu des rangs de ce parti a réclamé la démission d’une de ses collègues sous le prétexte qu’elle possède la double nationalité hongroise et israélienne. Au cours d’une conférence de presse, le député Elod Novak a déclaré qu’il était inacceptable que la députée du parti d’opposition LMP Katalin Ertsey ait la double nationalité et a réclamé sa démission. Il a ensuite affirmé «qu’Israël a plus de députés au Parlement hongrois qu’il n’en a à la Knesset israélienne». Une attaque à laquelle la députée a répondu avec ironie, déclarant qu’elle était citoyenne israélienne et qu’elle avait acheté la citoyenneté hongroise.

 

Relent antisémite en Hongrie

Lundi, le député de la même formation politique Marton Gyöngyösi avait proclamé dans l’hémicycle qu’il était «grand temps d’évaluer le nombre des membres d’origine juive du gouvernement ou du Parlement, qui représente une certaine menace pour la sécurité nationale». Devant le tollé provoqué par sa déclaration, le député avait dû présenter ses excuses à ses «compatriotes juifs», affirmant que ses propos avaient été mal interprétés. Il voulait en réalité établir une liste des personnes ayant la double nationalité hongroise et israélienne. Mais cette excuse n’a pas été suffisante pour la Communauté religieuse juive unifiée hongroise qui a décidé de porter plainte contre Marton Gyöngyösi pour incitation à la haine.

 

Au lendemain de cet éclat médiatique, son collègue d’extrême droite, le député Elod Novak a soutenu les déclarations de son camarade d’extrême droite. Il a envoyé un e-mail aux députés hongrois les appelant à déclarer publiquement leur double nationalité, «dans l’intérêt public» selon lui.

 

Ce n’est pas la première fois que l’antisémitisme fait la une de l’actualité hongroise. En juin dernier, le Prix Nobel de la Paix et survivant de la Shoah Elie Wiesel avait renvoyé sa décoration honorifique reçue en 2004 au gouvernement pour protester contre la réhabilitation d’anciens nazis en Hongrie. Il déplorait aussi l’inclusion d’auteurs connus pour leur soutien au fascisme dans les programmes scolaires.

 

Un gouvernement trop silencieux

Si le gouvernement conservateur du premier ministre Viktor Orban a été souvent critiqué pour le temps qu’il a pu mettre avant de réagir à la multiplication des déclarations antisémites, cette fois, au lendemain même des propos du député Marton Gyöngyösi, il a publié un communiqué. Dans celui-ci, il condamne «le plus sévèrement les propos du député tenus au Parlement» ainsi que «toutes les formes d’extrémisme, de racisme ou d’antisémitisme».

 

De son côté, l’opposition socialiste a fortement marqué sa solidarité avec les populations juives hongroises. Les provocations du Jobbik l’ont même poussé à opter pour des solutions radicales. Istvan Ujhelyi, le vice-président du Parlement, qualifiant d’«inacceptables» les propos du député d’extrême droite, a ainsi épinglé une étoile jaune sur son costume: «Je ne suis pas juif, mais si vous découvriez le contraire, j’en serais fier», a-t-il lancé aux députés.

 

Le Parti socialiste a également réclamé la dissolution pure et simple du Jobbik, un parti qu’il juge anticonstitutionnel et qui compte 47 élus au Parlement. Il a également demandé aux autres partis représentés au Parlement de mettre les députés d’extrême droite en «quarantaine politique», en ne leur adressant plus la parole. Il a également demandé aux journalistes de faire un effort en ne leur accordant plus d’interviews.

 

Dimanche, les associations juives défileront devant le Parlement pour marquer une «protestation massive contre le nazisme». Des représentants de la plupart des formations politiques hongroises y seront attendus, notamment le Fidesz, le parti au pouvoir.

 

Sources : RTL.be, LeFigaro.fr, 1 et 2 décembre 2012.

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