Il semblerait avéré qu’il y avait lors de l’attaque d’al Qaida contre le « consulat » américain de Benghazi le 11 septembre 2012 bien plus de monde que ce qui a été dit jusqu’à présent, et que les quatre morts, dont l’ambassadeur Stevens, étaient en compagnie d’un minimum de quinze autres personnes qui, depuis l’attaque, ont mystérieusement disparu. C’est un journaliste de la chaîne CNN qui le dit, et il semble avoir des documents à l’appui de ce qu’il affirme (thelead.blogs.cnn.com).
Il semblerait que CNN et son journaliste, Jake Tapper, ait procédé à ces révélations comme une façon d’attirer l’attention sur les activités de la CIA à Benghazi, …Si les commissions d’enquête du Congrès se montrent opiniâtres, elles n’en pourraient pas moins s’intéresser de près à ces révélations et les intégrer à leurs enquêtes en cours. Ces enquêtes, si elles allaient jusqu’au bout, montreraient ce qu’on sait déjà, et qui semble de plus en plus avéré.
D’une part, lors des opérations de renversement du régime Kadhafi en Libye, des armes ont été fournies aux combattants anti Kadhafi par la France, mais aussi, en bien plus grande quantités, par les Etats-Unis d’Obama. Ces armes sont tombées aux mains de djihadistes et de groupes de la nébuleuse al Qaida (ce qui n’est une surprise pour personne, puisque Benghazi était un repaire de djihadistes et puisque les factions anti Kadhafi étaient essentiellement composées de djihadistes).
Les Etats Unis d’Obama ont ensuite mis en place une coopération avec les djihadistes libyens aux fins de faire transiter des armes vers les djihadistes combattant le régime Assad en Syrie, en passant par le territoire turc : ce qui signifie que les Etats Unis d’Obama après avoir armé les djihadistes à l’action en Libye ont armé les djihadistes en action en Syrie. Mais pour une raison qui reste à éclaircir, et qui ne le sera sans doute jamais, il y a eu un problème entre djihadistes libyens et personnel américain des Etats-Unis d’Obama à Benghazi…
A l’époque, l’administration Obama a tout fait pour éviter que l’affaire s’envenime et s’ébruite, ce qui explique pourquoi des troupes américaines n’ont pas été envoyées à Benghazi pour combattre les djihadistes attaquant le « consulat » américain, et pourquoi des hommes tels que l’ambassadeur Stevens n’ont reçu aucune assistance…En supplément, les élections présidentielles étaient proches.
Ce qui me semble le plus inquiétant est qu’Hillary Clinton se prépare à prendre la succession d’Obama et paraît dans les conditions actuelles, bien placée pour y arriver. Attendez-vous, après l’obamania, à un déferlement d’Hillarymania. Si, à huit années d’Obama, succèdent huit années d’Hillary, c’en sera fini des Etats-Unis que nous avons connus. Attendez-vous, bien sûr à ce que la presse francophone contribue à la Hillarymania, comme elle a contribué à l’obamania…
La suite de l’analyse de Guy Millière ?…lire après…
Benghazi : Obama armait des djihadistes
Je n’ai pas trouvé trace dans la presse francophone d’une affaire très grave, qui est la suite de l’affaire de Benghazi. Mais il est vrai que je n’avais pas trouvé trace non plus de l’affaire de Benghazi dans la presse francophone, donc c’est sans doute logique.
Il semblerait avéré qu’il y avait lors de l’attaque d’al Qaida contre le « consulat » américain de Benghazi le 11 septembre 2012 bien plus de monde que ce qui a été dit jusqu’à présent, et que les quatre morts, dont l’ambassadeur Stevens, étaient en compagnie d’un minimum de quinze autres personnes qui, depuis l’attaque, ont mystérieusement disparu. C’est un journaliste de la chaîne CNN qui le dit, et il semble avoir des documents à l’appui de ce qu’il affirme (thelead.blogs.cnn.com).
Il semblerait que ces personnes qui ont disparu ont été pour certaines blessées, pour d’autres évacuées sans égratignure, mais que toutes aient subi de très fortes pressions pour garder le silence, aient reçu des offres qu’elles ne pouvaient pas refuser (comme on dit dans la mafia), et soient présentement dispersées sur le territoire des Etats-Unis sur un mode qui ressemble à celui utilisé pour la protection des témoins, sauf que là, il ne s’agit pas de protéger des gens qui ont témoigné, mais d’empêcher des gens de témoigner : devant les médias, et, surtout, devant les commissions d’enquête du Congrès. C’est toujours un journaliste de la chaîne CNN qui l’affirme, et il semble, oui, avoir des documents à l’appui de ce qu’il affirme.
Il semblerait que CNN et son journaliste, Jake Tapper, ait procédé à ces révélations comme une façon d’attirer l’attention sur les activités de la CIA à Benghazi, et comme façon d’écarter les projecteurs d’Hillary Clinton et de Barack Obama.
Si les commissions d’enquête du Congrès se montrent opiniâtres, elles n’en pourraient pas moins s’intéresser de près à ces révélations et les intégrer à leurs enquêtes en cours.
Ces enquêtes, si elles allaient jusqu’au bout, montreraient ce qu’on sait déjà, et qui semble de plus en plus avéré.
D’une part, lors des opérations de renversement du régime Kadhafi en Libye, des armes ont été fournies aux combattants anti Kadhafi par la France, mais aussi, en bien plus grande quantités, par les Etats-Unis d’Obama. Ces armes sont tombées aux mains de djihadistes et de groupes de la nébuleuse al Qaida (ce qui n’est une surprise pour personne, puisque Benghazi était un repaire de djihadistes et puisque les factions anti Kadhafi étaient essentiellement composées de djihadistes).
Les Etats Unis d’Obama ont ensuite mis en place une coopération avec les djihadistes libyens aux fins de faire transiter des armes vers les djihadistes combattant le régime Assad en Syrie, en passant par le territoire turc : ce qui signifie que les Etats Unis d’Obama après avoir armé les djihadistes à l’action en Libye ont armé les djihadistes en action en Syrie.
Pour une raison qui reste à éclaircir, et qui ne le sera sans doute jamais, il y a eu un problème entre djihadistes libyens et personnel américain des Etats-Unis d’Obama à Benghazi. Certains analystes évoquent le fait que les membres d’Ansar Al Sharia qui ont attaqué étaient financés et envoyés par l’Iran : ce qui signifierait que des djihadistes financés par l’Iran auraient attaqué des Américains pour leur collusion avec des djihadistes sunnites.
A l’époque, l’administration Obama a tout fait pour éviter que l’affaire s’envenime et s’ébruite, ce qui explique pourquoi des troupes américaines n’ont pas été envoyées à Benghazi pour combattre les djihadistes attaquant le « consulat » américain, et pourquoi des hommes tels que l’ambassadeur Stevens n’ont reçu aucune assistance.
A l’époque, l’administration Obama était néanmoins ennuyée par ce qui s’était passé : laisser apparaître et dire que les Etats Unis d’Obama, après avoir armé les djihadistes libyens coopéraient avec eux et envoyaient des armes vers les djihadistes syriens était difficilement concevable. Une administration américaine armant des djihadistes, y compris des gens d’al Qaida ! Et s’il apparaissait que les membres d’Ansar Al Sharia étaient effectivement financés par l’Iran, et qu’il s’agissait donc d’une opération contre la collusion entre l’administration Obama et des djihadistes sunnites, y compris des gens d’al Qaida !
En supplément, les élections présidentielles étaient proches.
L’administration Obama a donc choisi le mensonge et la falsification. Un obscur cinéaste « islamophobe » a servi de bouc émissaire et a été accusé de tous les péchés du monde. Il est d’ailleurs toujours en prison. Tous les membres de l’administration Obama, que ce soit Barack Obama lui-même, Hillary Clinton, Susan Rice, Leon Panetta, d’autres, ont raconté des inepties plus ou moins monstrueuses.
Ce qu’on vient d’apprendre montre qu’outre le mensonge et la falsification, l’administration Obama a adopté des comportements qu’on croirait sortis d’un mauvais film d’espionnage ou du Parrain de Francis Ford Coppola.
Tout cela ne me surprend plus de la part de l’administration Obama.
J’ai écrit dès sa mise en place qu’Obama était un marxiste léniniste version Saul Alinsky, un homme très proche de l’islam, y compris l’islam radical, et un homme qui avait eu des liens au gangstérisme.
On n’a cessé de me dire que j’étais excessif : il n’y a pires aveugles que ceux qui se crèvent eux-mêmes les yeux.
Les faits sont souvent allés au delà de mes pires prévisions. Cela continue à être le cas.
CNN et Jake Tapper ont procédé à ces révélations pour les raisons que j’ai indiquées plus haut.
Je souhaite que les commissions d’enquête du Congrès se montrent opiniâtres, mais je doute que face à un homme tel que Barack Obama, elles puissent l’emporter.
Ce qui me semble le plus inquiétant n’est pas tout cela, y compris le fait que l’administration Obama ait transmis des armes à des djihadistes, y compris des gens d’al Qaida, bien que ce soit très inquiétant : non, ce qui me semble le plus inquiétant, c’est que les grands médias américains n’iront très vraisemblablement pas au delà de ce que viennent de dire CNN et Jake Tapper et continueront, de facto, à se comporter en complices.
Ce qui me semble le plus inquiétant est que Barack Obama entreprend de diviser les Républicains en usant de divers procédés, qu’il s’agisse du débat sur l’immigration ou de celui concernant le financement de la loi sur la santé, dite Obamacare, et y parvient assez bien. Le parti républicain aujourd’hui est fracturé entre la tendance libertarienne incarnée par Rand Paul, les héritiers des tea parties qui se retrouvent autour de gens tels que Ted Cruz, et des « big governement conservatives » tels que Chris Christie.
Ce qui me semble le plus inquiétant est qu’Obama, en usant des grands médias et des divisions entre républicains entend gagner en 2014, retrouver une majorité dans les deux Chambres du Congrès, et prendre tout un ensemble de décisions lourdes de conséquences sur lesquelles je reviendrai, et qui pourraient conduire les Etats Unis vers une mutation difficilement réversible. Dès aujourd’hui, Obama parle comme un dictateur lorsqu’il en a l’opportunité et, comme l’a souligné Daniel Henninger dans le Wall Street Journal, révèle un visage autoritaire, se présente comme l’ « ennemi de Washington » décidé à prendre des décisions sans que quiconque l’entrave (ce qui signifie : par décrets).
Ce qui me semble le plus inquiétant est qu’Hillary Clinton se prépare à prendre la succession d’Obama et paraît dans les conditions actuelles, bien placée pour y arriver. Attendez-vous, après l’obamania, à un déferlement d’Hillarymania. Si, à huit années d’Obama, succèdent huit années d’Hillary, c’en sera fini des Etats-Unis que nous avons connus.
Attendez-vous, bien sûr à ce que la presse francophone contribue à la Hillarymania, comme elle a contribué à l’obamania, et comme elle vous informe présentement sur l’affaire Benghazi.
Puis-je ajouter, par incidence, que le FBI n’a été autorisé par l’administration Obama à se rendre à Benghazi qu’un mois après les faits, quand toutes les preuves susceptibles de subsister avaient été détruites, et qu’à ce jour pas un seul des membres d’Ansar Al Sharia qui ont participé à l’attaque de Benghazi n’a été inquiété, bien que l’identité de plusieurs d’entre eu ait été établie, et que leurs photos prises à Benghazi sont disponibles et circulent ?
Puis-je ajouter que plus de mille prisonniers ont été libérés par des gens d’al Qaida, de prisons irakiennes ou pakistanaises, avec des armes américaines venues de Libye, et que l’administration Obama vient d’ordonner la fermeture de vingt deux ambassades américaines, qui sont, en fait, toutes les ambassades américaines du Proche-Orient, en raison de « menaces » d’attaques djihadistes ?
Je m’arrêterai là pour aujourd’hui.
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