Une note confidentielle, rédigée fin décembre 2015 par la Direction de la sécurité de proximité de l’agglomération, a dénombré 17 cas de transgrétion du príncipe de laïcité entre 2012 et 2015, avec une accélération dès 2014 au sein de la police parisienne, forte de plus de 27.000 policiers et agents de surveillance.
Les incidents portaient surtout sur l’exercice de la religion musulmane au sein des commissariats, notamment sur les prières quotidiennes (cinq prières chaque jour).
La préfecture de police a décidé de recenser désormais chaque semaine ces comportements contraire à la laïcité et qui ne peuvent que porter préjudice au bon fonctionnement des forces de l’ordre :
- Refus de protéger une synagogue.
- Chants religieux en patrouille.
- Refus de participer à la minute de silence.
Etc.
De ces constatations il résulte donc que des fonctionnaires (policiers) armés se radicalisent.
Il s’agit là d’un nombre limité, certes, de policiers qui se dirigent vers un fondamentalisme musulman.
Pour 1/3, ces policiers sont des femmes et elles se radicalisent plus que les hommes en affichant des signes extérieurs de religiosité, comme le voile.
Il a même été relevé une incitation à commettre des attentats et un appel au meurtre sur “Facebook”, qui a conduit son auteur devant la justice (quelle a été la sanction ou la condamnation ?)
Les dérapages les plus importants se produisent sur les réseaux sociaux.
Quatre de ces affaires de radicalisation concernent des convertís à l’islam.
Ces cas recensés sont des fonctionnaires assez jeunes, entrés comme agent de sécurité au début des années 2000 qui ont réussi le concours interne. Ils ne s’agit que des gardiens de la paix ou brigadiers et, jusqu’à présent, aucun cas dans les échelons supérieurs.
Ces policiers savent qu’ils s’exposent à des sanctions et, à terme, des exclusions. Cela nous semble extrêmement grave et plus que préoccupant car ces policiers ont accès aux fichiers des personnes recherchées (terroristes) et aux renseignements communiqués par les services officiels.
- La chaîne anglaise d’informations “Sky News” vient d’annoncer la remise de documents indiquant les noms de 22.000 djihadistes, dont certains non identifiés se trouvant encore en Europe occidental et, peut-être, en France.
D’après les services secrets allemands cette liste est certifiée exacte.
Nous espérons que les services du ministère de l’intérieur prennent très au sérieux ces radicalisations excessivement dangereuses car, si l’on en croit les services concernés, elles sont susceptibles de se poursuivre au cours des prochains mois.
Il serait judicieux que la transparence existe également sur les cas de radicalisation dans la gendarmerie nationale et dans l’armée.
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