L’hypocrisie religieuse dénoncée dans une dernière messe par un Pape poussé à la démission par le système…SWIFT, réseau mondial de paiement bancaire ?
Mercredi des cendres : ni sénile, ni malade, au cours de la dernière grande messe de son pontificat célébrée en la basilique Saint Pierre, Joseph Ratzinger a dénnocé « l’hypocrisie religieuse » et « les attitudes qui recherchent les applaudissements et l’approbation ». Il a regretté que le visage de l’Église soit « parfois défiguré », et dénoncé l’incohérence de ceux qui se disent prêts à « déchirer leurs propres vêtements, face à des scandales et des injustices, naturellement perpétrés par d’autres », mais ne sont pas « prêts à agir sur leur propre coeur, sur leur conscience et sur leurs intentions ». ETRANGE comme discours de sortie…on est bien loin de l’angélisme mondial qui a accompagné cette démission…forcée ?!
ICI sur RAdioVaticana, reprise des paiements par cartes bancaires, au lendemain de la démission du Pape !
Ils avaient été suspendus il y a un peu plus de six semaines en raison d’une décision de la Banque d’Italie (NDLR : comprendre Goldmans SACHS!) . Ce service est désormais fourni par une société suisse. Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, le Père Federico Lombardi, s’est félicité de cette bonne nouvelle pour « les pèlerins et les touristes ». Les paiements par carte bancaire étaient suspendus depuis début janvier 2013. Touristes et habitués du Vatican devaient alors payer leurs dépenses en liquide… Cette décision aurait fait perdre près de 30’ 000 euros par jour au Vatican. La mesure était officiellement motivée par l’absence d’autorisation de la banque centrale italienne à la Deutsche Bank Italia, fournisseur des terminaux de paiement par carte bancaire sur le territoire du Vatican. Certains ont allégué que le blocage avait été demandé par la Banque d’Italie face à des suspicions de blanchiment d’argent au Vatican.
Le pape Benoît XVI, qui a annoncé sa démission pour la fin du mois de février, a dénoncé mercredi, au cours de la dernière grande messe de son pontificat célébrée en la basilique Saint Pierre, « l’hypocrisie religieuse » et « les attitudes qui recherchent les applaudissements et l’approbation ».
Vêtu d’un chasuble violette, à l’occasion du Mercredi des cendres, le pape semblait fatigué et amaigri, quand il est apparu sur une estrade roulante dans la basilique Saint-Pierre, alors que les cardinaux et évêques chantaient « Ora pro Nobis »(« Priez pour nous »). « La qualité et la vérité du rapport avec Dieu est ce qui certifie l’authenticité de tout geste religieux », a-t-il dit, avant de dénoncer « l’hypocrisie religieuse, le comportement de ceux qui veulent paraître, les attitudes qui recherchent les applaudissements et l’approbation ».
Le pape Benoît XVI, qui démissionnera le 28 février, a aussi dénoncé « les coups portés à l’unité de l’Eglise » et « les divisions au sein du corps ecclésial ».
Dans un sermon au ton très grave, le pape allemand a estimé que « le visage de l’Eglise est « parfois défiguré ». « Je pense notamment aux coups portés à l’unité de l’Eglise, aux divisions du corps ecclésial », a-t-il dit devant les cardinaux présents. Plus généralement, il a aussi dénoncé l’incohérence de ceux qui se disent prêts à « déchirer leurs propres vêtements, face à des scandales et des injustices, naturellement perpétrés par d’autres » mais ne sont pas « prêts à agir sur leur propre coeur, sur leur conscience et sur leurs intentions ».
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Reprise au Vatican des paiements par cartes bancaires
Cela semblera à certains peut-être surréaliste, mais au lendemain de l’annonce de la démission prochaine de Benoît XVI, on annonçait mardi que le paiement par cartes bancaires est de nouveau possible à l’intérieur de la Cité du Vatican. Il avait été suspendu il y a un peu plus de six semaines en raison d’une décision de la Banque d’Italie. Ce service est désormais fourni par une société suisse. Le directeur du Bureau de presse du Saint-Siège, le Père Federico Lombardi, s’est félicité de cette bonne nouvelle pour « les pèlerins et les touristes ».
Dans un communiqué, Aduno SA, entreprise du groupe suisse Aduno, a indiqué assurer désormais le traitement de toutes les transactions électroniques par carte au Vatican. Les terminaux de paiement seront « de la dernière génération », a souligné l’entreprise helvétique. Les touristes du monde entier peuvent ainsi payer leurs billets d’entrée aux musées, leurs souvenirs et leurs livres « sans numéraire, facilement et rapidement », affirme la société.
La mesure a provoqué un manque à gagner
Les paiements par carte bancaire étaient suspendus depuis début janvier 2013. Touristes et habitués du Vatican devaient alors payer leurs dépenses en liquide, à moins de posséder une carte du IOR, l’Institut pour les Oeuvres de Religion, la « banque du Vatican ». Cette décision aurait fait perdre près de 30’ 000 euros par jour au Vatican.
La mesure était officiellement motivée par l’absence d’autorisation de la banque centrale italienne à la Deutsche Bank Italia, fournisseur des terminaux de paiement par carte bancaire sur le territoire du Vatican. Certains ont allégué que le blocage avait été demandé par la Banque d’Italie face à des suspicions de blanchiment d’argent au Vatican. ( avec apic/imedia)
(Photo: la carte bancaire du IOR)
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Vatican : tous les paiements par carte bancaire suspendus
Tous les paiements électroniques par cartes bancaires ont été suspendus sur le territoire du Vatican à partir du 1er janvier en absence d’une autorisation officielle de la Banque d’Italie, indique jeudi la presse italienne
Ainsi les célèbres musées du Vatican, visités en 2011 par 5 millions de touristes qui y ont laissé 91,3 millions d’euros, exigent désormais eux aussi des espèces, écrit le quotidien La Repubblica.
La Banque d’Italie a ordonné à la Deutsche Bank Italia, gestionnaire sur le territoire du Vatican du réseau des appareils permettant les paiements électroniques, de désactiver tous les terminaux car elle ne disposait pas des autorisations nécessaires pour effectuer ce type d’opérations.
Selon des sources de la Banque d’Italie citées par la presse, le Vatican n’ayant pas encore atteint les normes internationales de lutte contre le recyclage d’argent, les terminaux sur son territoire ne peuvent pas être gérés par une banque de droit italien, comme c’est le cas de la Deutsche Bank Italia.
Les musées du Vatican et donc la fameuse chapelle Sixtine, mais aussi la pharmacie vaticane, le bureau de philatélie et les quelques magasins qui y existent n’acceptent désormais plus que les espèces et les chèques, ainsi que le seule carte de crédit de la banque vaticane, le IOR.
Le porte-parole du Vatican, père Federico Lombardi, a assuré que «des contacts sont en cours» avec d’autres prestataires de service et que «l’interruption de l’utilisation des cartes bancaires devrait être de courte durée», selon le Corriere della Sera.
Le Vatican s’est engagé sous Benoît XVI dans un processus pour rendre plus transparentes ses finances, notamment sa banque, l’Institut pour les oeuvres de religion (IOR), qui ont été dans le passé l’objet de très graves infiltrations criminelles.
Le Saint-Siège avait ainsi décidé l’été dernier de recruter un expert de renommée internationale, le Suisse René Brülhart, en matière de lutte anti-blanchiment d’argent sale.
M. Brülhart a été le directeur de la «Financial Intelligence Unit» (FIU) du Liechtenstein pendant huit ans.
Début juillet, un rapport de Moneyval, le groupe d’experts du Conseil de l’Europe compétent sur les questions de recyclage d’argent, avait estimé que les autorités vaticanes avaient accompli «un très long parcours en un laps de temps très court», mais que du travail restait à faire.