Reich européen et dictature technocratique : l’Allemagne veut acheter la souveraineté de la Grêce qui pourtant n’est pas à vendre.

L’Allemagne va sauver l’Europe de la banqueroute ? Peut-être…si et seulement si les Etats sauvés acceptent de s’en remettre à un commissaire européen dûment nommé par les Etats salvateurs.

Lire ICI le figaro : « L’Allemagne veut que la Grèce abandonne sa souveraineté en matière de politique fiscale à un commissaire européen avant de bénéficier d’un second plan de sauvetage financier… »

Lire ICI selon GlobalEconomicAnalysis : « the German government wants Greece to cede sovereignty over tax and spending decisions to a eurozone “budget commissioner” to secure a second €130bn bail-out, according to a copy of the proposal obtained by the Financial Times… »

Un commissaire désigné par les ministres des Finances de la zone euro pourrait avoir  le pouvoir d’opposer son veto à des décisions budgétaires prises par le gouvernement grec. Ce pays n’existe plus…

Selon l’Expansion ICI : « Plusieurs pays de la zone euro, dont l’Allemagne, cherchent à mettre en place un contrôle permanent du budget de la Grèce par l’Europe. Une option exclue par la Grèce… »

La proposition allemande est d’autant plus surprenante que la Grèce est déjà de fait sous la tutelle de la troïka : les représentants de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du FMI qui se rendent chaque mois en Grèce pour surveiller la mis en œuvre des réformes. A quoi correspond ce nouveau coup de couteau dans le contrat social républicain ? Les européens doivent estimer qu’il est normal qu’un pays qui a abusé, doivent payer…et perdre sa liberté.

La dictature technocratique européenne à la sauce Reich millénaire allemand est en route. Souvenez-vous :  il y a 2000 ans, ROME nommait des Préfets dans ses provinces lointaines pour les administrer et lever l’impôt. A JERUSALEM, il s’appelait PILATE.

 

Berlin veut placer la Grèce sous tutelle

 
 

A la veille du sommet des chefs d’État et de gouvernement européens, le gouvernement allemand, insatisfait de l’état des réformes engagées par Athènes, a proposé de placer le budget grec sous le contrôle de Bruxelles.

 

C’est à un bouleversement de l’ordre du jour auquel on va assister à Bruxelles cette après-midi à l’occasion du sommet européen informel. Le thème de cette réunion est de faire entrer en vigueur un pacte budgétaire avec la règle d’or qui va forcer les gouvernements à l’équilibre des comptes publics. Mais c’est finalement, de nouveau, la Grèce qui va occuper tous les esprits. En effet, la cure d’austérité déjà très sévère engagée en Grèce ne semble pas suffire pour réduire les déficits.

A tel point que l’Allemagne a proposé de placer la Grèce sous tutelle : c’est la dernière proposition « grand guignolesque » de Berlin. Puisque le gouvernement grec met en œuvre les réformes trop lentement, le ministre allemand de l’Économie, le libéral Philipp Rösler, a proposé de placer la Grèce sous contrôle. Le gouvernement allemand a même rédigé une proposition d’un « commissaire budgétaire » qui serait chargé de viser les projets de budget grecs et disposerait d’un droit de veto.

Le ministre grec des Finances, Evangélos Vénizélos (g.) et le ministre allemand de l'Économie,  Philipp RöslerBildunterschrift: Großansicht des Bildes mit der Bildunterschrift: Le ministre grec des Finances, Evangélos Vénizélos (g.) et le ministre allemand de l’Économie, Philipp Rösler Atteinte à la souveraineté

Une proposition qui place encore l’Allemagne sous le feu de la critique. « L’Allemagne ne doit jamais oublier, comme l’a dit l’ancien chancelier Helmut Schmidt, que la force de son économie est due en grande partie à l’endettement de beaucoup de pays européens. L’Allemagne est le pays qui a le plus profité de l’euro », a rappelé le ministre luxembourgeois des Affaires étrangères, Jean Asselborn.

A Athènes, le ministre grec des Finances, Evangélos Vénizélos, a rejeté cette atteinte à la souveraineté de son pays en rappelant que « quiconque pose à un peuple un dilemne entre l’aide financière et la dignité nationale ignore des enseignements historiques fondamentaux ». La proposition allemande est d’autant plus surprenante que la Grèce est déjà de fait sous la tutelle de la troïka : les représentants de la Commission européenne, de la Banque centrale européenne et du FMI qui se rendent chaque mois en Grèce pour surveiller la mis en œuvre des réformes. Sans doute le gouvernement allemand cherche-t-il avant tout à donner des gages à son électorat plutôt qu’à convaincre la Grèce qui a déjà fait d’importants sacrifices.

Auteur : Jean-Michel Bos
Edition : Georges Ibrahim Tounkara

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L’Allemagne veut mettre le budget grec sous tutelle

L’Expansion.com avec AFP – publié le 28/01/2012 à 11:46, mis à jour à 12:52

 

 

Plusieurs pays de la zone euro, dont l’Allemagne, cherchent à mettre en place un contrôle permanent du budget de la Grèce par l’Europe. Une option exclue par la Grèce.

Le Parthenon en Grèce

Le Parthenon en Grèce
Reuters/Stringer (GREECE)

Certains pays de la zone euro, dont l’Allemagne, veulent un contrôle européen permanent du budget de la Grèce, a déclaré samedi une source européenne. « Il y a des discussions et des propositions au sein de la zone euro, dont une de l’Allemagne » pour « renforcer le contrôle des programmes et des mesures sur place », a déclaré cette source sous couvert d’anonymat, confirmant une information du Financial Times.

Une « expertise externe sur place pourrait être pilotée par les institutions européennes et devrait aussi avoir certains pouvoirs de décision », a ajouté cette source. « Déjà des représentants de la troïka (la Commission européenne, la Banque centrale européenne et le Fonds monétaire international) sont en Grèce et aident à leur mise en application et au contrôle », a-t-elle rappelé.

Refus de la Grèce

Mais la Grèce exclut de céder sa souveraineté à l’UE en matière de politique budgétaire, ont indiqué des sources gouvernementales grecques. « Il y a effectivement une note informelle qui a été présentée à l’Eurogroupe » pour la mise sous contrôle européen permanent du budget de la Grèce, « mais la Grèce ne discute pas d’une telle éventualité, il est exclu que nous l’acceptions, ces compétences appartiennent à la souveraineté nationale », ont indiqué ces sources.

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 Berlin veut faire contrôler le budget grec

AFP Mis à jour | publié Réactions (69)

L’Allemagne veut que la Grèce abandonne sa souveraineté en matière de politique fiscale à un commissaire européen avant de bénéficier d’un second plan de sauvetage financier, rapporte le Financial Times, qui s’est procuré une copie de la proposition allemande.

Selon le FT, un commissaire désigné par les ministres des Finances de la zone euro aurait le pouvoir d’opposer son veto à des décisions budgétaires prises par le gouvernement grec.

Ce projet circule alors que des discussions sont actuellement menées à Athènes sur la dette de la Grèce entre le gouvernement et les créanciers privés, et que les dirigeants européens doivent se réunir lundi à Bruxelles pour adopter un nouveau traité budgétaire européen.

« Une direction stricte de contrôle »

« La consolidation du budget doit être accompagnée d’une direction stricte et d’un système de contrôle », indique le texte mentionné par le quotidien britannique et envoyé vendredi par Berlin aux autres capitales de la zone euro.

« Au vu de son adaptation jusqu’à présent décevante, la Grèce doit accepter un déplacement de sa souveraineté budgétaire vers un échelon européen pour un certain temps », estime le gouvernement allemand.

En cours depuis trois semaines, des tractations visent à trouver un accord avec les créanciers privés de la Grèce pour l’effacement de quelque 100 milliards de créances, pour ramener la dette souveraine à 120% du PIB en 2020 contre 160% actuellement.

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