OMICRON

Selon l’Association des médecins sud-africains, le variant Omicron cause une «maladie bénigne»

18:25:00

Ce variant a été détecté pour la première fois…chez 4 personnes totalement vaccinées.Un virus qui donne une légère toux et un peu de fatigue pendant 2 jours? Vite déclarons l’état d’urgence et coupons-nous du monde. Et évidemment, un nouveau vaccin pourrait bien voir le jour pour contrer cet énième variant. De quoi justifier une 4ème dose dans quelques mois…Fawkes——-

 Muscles endoloris, fatigue et légère toux : le variant Omicron détecté en Afrique du Sud n’est à ce stade qu’une «maladie bénigne», selon l’Association des médecins sud-africains, qui s’interroge sur le «battage médiatique» qui a suivi sa découverte.

 Alors que de sévères mesures restrictives commencent à être mises en place dans certains pays – comme en France – à la suite de la découverte du variant Omicron en Afrique du Sud, Angelique Coetzee, présidente de l’Association médicale sud-africaine, a tenu à relativiser sa dangerosité à ce stade. 

«Il s’agit d’une maladie bénigne dont les symptômes sont des muscles endoloris et de la fatigue pendant un jour ou deux, durant lesquels on ne sent pas bien. Jusqu’à présent, nous avons constaté que les personnes infectées ne souffrent pas de perte de goût ou d’odorat. Elles peuvent avoir une légère toux. Il n’y a pas de symptômes proéminents. Parmi les personnes infectées, certaines sont actuellement traitées à domicile», a ainsi déclaré Angelique Coetzee, interrogée par Sputnik News.

 La responsable a également fait savoir que les hôpitaux sud-africains n’ont pas été surchargés par les patients atteints par le variant Omicron, soulignant par ailleurs qu’il était nécessaire d’attendre de voir l’évolution des patients pour déterminer son réel niveau de menace : «Oui, la maladie est transmissible, mais pour l’instant, en tant que médecins, nous ne savons pas pourquoi il y a un tel battage médiatique, car nous sommes toujours en train d’étudier la question. Nous ne le saurons qu’après deux ou trois semaines, car certains patients ont été admis et ce sont des jeunes âgés de 40 ans ou moins.» 

Ce que craint en revanche Angélique Coetzee, c’est que le variant ne frappe plus durement des personnes âgées non-vaccinées, et/ou des personnes souffrant de diabète ou de maladies cardiaques. Malgré tout, Angelique Coetzee a dans la foulée critiqué la décision de certains pays d’interdire les vols en provenance d’Afrique du Sud, la jugeant donc prématurée, car il n’y a pas assez d’informations sur le degré de dangerosité du variant. Après l’annonce de la découverte de cette nouvelle souche de Covid-19, les Etats-Unis, l’Union européenne, le Canada, Israël, l’Australie ont restreint les voyages en provenance de plusieurs pays d’Afrique australe pour raisons sanitaires.

 L’Organisation mondiale de la santé a qualifié le 26 novembre la nouvelle souche sud-africaine de préoccupante, car elle serait porteuse d’un nombre élevé de mutations qui la rendraient plus transmissible et plus dangereuse. Le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies a noté le même jour qu’il existait «une incertitude considérable» concernant la «contagiosité», «l’efficacité des vaccins» ou encore «le risque de réinfection» du nouveau variant du coronavirus «Omicron».

Source: RT

La première « image » d’Omicron montre bien plus de mutations que sur Delta

« Cela ne signifie pas automatiquement que ces variations sont plus dangereuses », précisent les chercheurs du prestigieux hôpital Bambino Gesù de Rome

Le variant Omicron du Covid-19 présente beaucoup plus de mutations que le variant Delta, selon une première « image » de ce nouveau variant initialement détecté en Afrique du Sud, réalisée et publiée par le prestigieux hôpital Bambino Gesù de Rome.

Sur cette « image » tridimensionnelle, qui ressemble à une cartographie, « on voit bien que le variant Omicron présente beaucoup plus de mutations que le variant Delta (qui présente déjà en lui-même un grand nombre de mutations), concentrées avant tout dans une zone de la protéine qui interagit avec les cellules humaines », a expliqué l’équipe de chercheurs dans un communiqué paru dimanche.

« Cela ne signifie pas automatiquement que ces variations sont plus dangereuses, simplement que le virus s’est encore adapté à l’espèce humaine en générant un autre variant », précisent les chercheurs. « D’autres études nous diront si cette adaptation est neutre, moins dangereuse ou plus dangereuse ».

L’équipe de recherche du Bambino Gesù s’est concentrée dans son étude sur la recherche des mutations au niveau de « la structure tridimensionnelle de la protéine spike », a précisé Claudia Alteri, professeure de microbiologie clinique à l’université d’Etat de Milan et chercheuse à l’hôpital Bambino Gesù de Rome, interrogée par l’AFP.

Cette protéine, qui est la partie du virus « étudiée avec le plus d’attention », est « responsable de la reconnaissance du récepteur humain et de l’entrée du virus à l’intérieur des cellules ». « C’est sur la spike qu’agissent les anticorps monoclonaux et bien sûr les vaccins », souligne-t-elle.

L’image a été réalisée « à partir de l’étude des séquences de ce nouveau variant mises à la disposition de la communauté scientifique », provenant principalement « du Bostwana, d’Afrique du Sud et de Hong Kong ».

« Cette image, qui représente un peu la carte de toutes les variations, décrit les mutations d’Omicron mais n’en définit pas le rôle », souligne-t-elle.

« Il sera important à présent de définir, à travers des expériences en laboratoire, si la combinaison de ces mutations peut avoir un impact sur la transmission ou sur l’efficacité des vaccins par exemple », conclut-elle.

« L’OMS se tient aux côtés des pays africains et lance un appel pour que les frontières restent ouvertes », a affirmé dans un communiqué l’organisation, appelant les pays à « adopter une approche scientifique », basée sur « l’évaluation des risques ».

« Il est crucial que les pays qui sont transparents avec leurs données soient soutenus, car c’est le seul moyen de s’assurer que nous recevons les données importantes en temps opportun », exhorte l’OMS.

Ces mesures d’interdictions de vols, qui impactent l’économie et le tourisme, pourraient dissuader à l’avenir les pays de signaler la découverte de prochains variants de peur de se retrouver sanctionnés, ont indiqué les autorités sanitaires sud-africaines, qui avaient alerté sur l’existence de ce variant dans leur pays.

Depuis, de nombreux pays, européens notamment, ont interdit les vols en provenance des pays d’Afrique australe. Vendredi, les États-Unis, l’Arabie saoudite et les Émirats Arabes unis ont aussi fermé leurs frontières aux ressortissants des pays de cette région d’Afrique.

L’Angola est le premier pays africain qui a décidé d’interdire des vols au départ et vers l’Afrique du Sud.

Signalé pour la première fois par l’Afrique du Sud le 24 novembre, le nouveau variant du coronavirus baptisé « Omicron » a été jugé « préoccupant » par l’OMS. Il présenterait un risque accru de contagion par rapport aux autres variants dont le Delta, dominant et déjà très contagieux.

Une propagation plus graduelle du variant, c’est plus de temps pour immuniser les enfants, plus de temps pour des approvisionnements spéciaux si nécessaire – comme un vaccin adaptéLes initiatives prises pour ralentir Omicron en Israël pourraient sauver des vies

Une propagation plus graduelle du variant, c’est plus de temps pour immuniser les enfants, plus de temps pour des approvisionnements spéciaux si nécessaire – comme un vaccin adapté

Israël ne pourra certainement pas maintenir le variant Omicron à distance mais retarder sa circulation dans le pays pourrait sauver des vies, disent les experts.

« S’il est aussi infectieux qu’on le suppose, alors il va se propager largement mais si nous pouvons gagner ne serait-ce que deux semaines avant qu’il ne circule en Israël, alors on pourra se préparer et on pourra le faire beaucoup mieux », commente le docteur Oren Kobiler, microbiologiste à l’université de Tel Aviv, auprès du Times of Israel.

Le cabinet Corona, samedi soir, a appelé à l’extrême vigilance face au virus et à empêcher son apparition. Il a approuvé de nouvelles restrictions susceptibles de contenir un peu la propagation du variant Omicron de la COVID-19, qui a été identifié pour la toute première fois en Afrique du sud, la semaine dernière, et qui a été depuis retrouvé au sein de l’État juif. Les ministres du cabinet de haut-niveau ont voté l’interdiction d’entrée sur le territoire israélien de tous les ressortissants étrangers pour une période de deux semaines.

Quand des experts comme Kobiler parlent de « préparation », ils n’évoquent pas le niveau de préparation dans les unités hospitalières spécialisées – elles sont en alerte en permanence – mais plutôt les aptitudes du pays à faire face à ce que pourraient être les difficultés spécifiques posées par le variant Omicron.

« Avec les variants précédents, nous avions deux ou trois mutations dans un domaine déterminant du virus qui s’appelle le domaine récepteur-grippant, ou récepteur RBD », explique Kobiler. « Avec ce variant, nous en avons 16, ce qui laisse penser qu’il s’agit d’un virus très différent – et nous savons ainsi qu’il change beaucoup sans pour autant savoir exactement ce que cela signifie ».

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a souligné le nombre important de mutations survenues lorsqu’elle a catégorisé cette souche. Elle a indiqué que « ce variant présente un nombre très important de mutations et certaines sont préoccupantes. Des éléments préliminaires suggèrent un risque de réinfection accru avec ce variant, comparativement aux autres variants qui avaient pu nous inquiéter ». Des voyageurs portant le masque arrivent à l’aéroport Ben-Gurion après qu’Israël a interdit l’entrée des ressortissants étrangers pour contrer l’apparition d’un nouveau variant du coronavirus, le 28 novembre 2021. (Crédit : AP Photo/Ariel Schalit)

Ces différences significatives préoccupent, notamment concernant l’efficacité du vaccin face à cette nouvelle souche. « Il est probable que certains anticorps sur lesquels nous nous reposons n’entreront plus en jeu avec ce variant », estime Kobiler, qui note que cela pourrait amoindrir les bénéfices apportés par les anticorps produits par la vaccination ou par une rémission du coronavirus.

Moderna a admis que le variant Omicron représente « un risque potentiel significatif » pour son vaccin et les autres firmes examinent actuellement l’impact potentiel de la souche sur leurs propres injections.

La compagnie a ainsi fait savoir que « le variant Omicron qui a été récemment décrit comprend des mutations qui avaient été constatées dans le variant Delta – des mutations qui augmenteraient la transmissibilité – et les mutations qui avaient été observées dans les variants Beta et Delta, et qui favoriseraient l’évasion immunitaire. La combinaison de toutes ces mutations présente un risque potentiel, celui d’accélérer la baisse de l’immunité naturelle ou vaccinale ».

La logique adoptée par les autorités sanitaires décidées aujourd’hui à tenter de conserver Omicron à distance du territoire, c’est que chaque jour gagné peut renforcer les capacités d’un pays à affronter ce nouvel ennemi. Un employé du Magen David Adom prélève un échantillon dans une station de dépistage rapide de Lod, dans le centre d’Israël, le 17 octobre 2021. (Crédit :Yossi Aloni/Flash90)

Yael Paran, responsable adjointe du service d’épidémiologie au sein de l’hôpital Ichilov à Tel Aviv, explique au Times of Israel que si elle pense que le gouvernement va trop loin avec ses contrôles des frontières, elle souscrit à l’initiative plus générale visant à retarder la propagation d’Omicron.

« En termes très généraux, le temps peut nous donner la chance de faire immuniser un plus grand nombre d’enfants avec les vaccins que nous avons actuellement à disposition », dit-elle. « Et si nous constatons que les vaccins existants ne sont pas suffisamment efficaces, que la situation se détériore fortement, cela peut nous donner une chance de nous approvisionner en vaccins spécialement adaptés pour cette mutation ». Un garçon israélien Itamar, 5 ans, reçoit une dose du vaccin Pfizer/BioNTech Covid-19 à l’Organisation des services de santé Meuhedet à Tel Aviv, le 22 novembre 2021, alors qu’Israël commence sa campagne de vaccination contre le coronavirus pour les enfants de 5 à 11 ans. (Crédit : JACK GUEZ / AFP)

Kobiler précise que si le variant démontre une forte capacité à esquiver les anticorps, les espoirs des scientifiques portent sur des anticorps susceptibles d’être efficaces sous la forme de cocktails produits par les firmes pharmaceutiques. Une fois que les connaissances seront plus importantes s’agissant des anticorps qui ont – ou qui n’ont pas – un impact sur le nouveau variant, les scientifiques pourront identifier les cocktails d’anticorps qui peuvent aider à lutter contre cette souche, ils pourront orienter la production pharmaceutique en conséquence et offrir le temps nécessaire aux médecins pour s’approvisionner.

Kobiler pense que le temps est un allié – car l’intervalle sera plus court entre l’arrivée du variant Omicron en Israël et l’approbation attendue des nouveaux médicaments contre la COVID-19 qui ont été développés par Pfizer et par les laboratoires Merck & Co. Si cette nouvelle souche entraîne une recrudescence des cas, avec des cas graves, cet élément de gain de temps pourrait s’avérer déterminant, affirme-t-il.

Il pense que si les Israéliens doivent être inquiets, ils ne doivent pas céder pour autant à la panique. « Je ne suis pas pessimiste », s’exclame-t-il. « Je pense que nous devons observer ce qui se passe et en tirer les leçons au fur et à mesure ».

Il souligne qu’à ses yeux, les initiatives prises sont utiles. Il ajoute que s’il s’avère que certains anticorps sont impuissants face au variant Omicron, d’autres pourraient bien rester efficaces : « Certains des anticorps sur lesquels nous comptions pourraient bien ne pas faire leur travail mais le corps génère un grand nombre d’anticorps et de lymphocytes T, et il y a une très grande chance que certains soient performants ».

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Le Shin Bet ne traquera que les porteurs d’Omicron, selon le gouvernement

Le programme de suivi des téléphones portables expirera le 2 décembre à minuit

La réintroduction d’un programme de suivi des téléphones portables de l’agence de sécurité intérieure du Shin Bet sera limitée aux personnes reconnues porteuses du variant Omicron du coronavirus, a indiqué dimanche le bureau du Premier ministre dans un communiqué après que le cabinet a approuvé le programme.

Les porteurs confirmés d’autres souches ne seront pas suivis, ni ceux qui ont été exposés à des porteurs d’Omicron ou de tout autre variant du coronavirus.

Le programme expirera le 2 décembre à minuit, mais sera également soumis à un réexamen quotidien.

« Il ne s’agit pas d’une utilisation généralisée pour tous les porteurs confirmés, comme ce fut le cas lors des précédentes vagues de la pandémie », indique un communiqué du bureau du Premier ministre.

S’il y a une « épidémie généralisée », le programme sera interrompu, lit-on dans le communiqué, sans préciser ce que sous-entend ce terme.

Les ministres ont voté samedi soir l’interdiction d’entrée sur le territoire des non-Israéliens pendant deux semaines, la prolongation de la période de quarantaine obligatoire pour les Israéliens vaccinés de retour de l’étranger – elle passe de 24 heures à 72 heures – et ils ont autorisé les services de sécurité du Shin Bet à utiliser un service de suivi pour déterminer quelles ont été les personnes en contact avec un porteur confirmé de la maladie.

Eli Avidar, ministre au bureau du Premier ministre appartenant à la formation Yisrael Beytenu, avait indiqué avant le vote du cabinet qu’il s’opposerait à la reprise du programme de suivi du Sin Bet.

« C’est une ligne rouge démente », avait-il estimé. « Ce gouvernement ne peut pas normaliser les mauvaises politiques qui ont été mises en œuvre par le précédent gouvernement. Et j’attends de tous ceux qui s’y étaient opposés hier qu’ils votent contre aujourd’hui. Le programme de suivi du Shin Bet est une mauvaise chose pour la démocratie ».

Israël/Variant omicron: le suivi controversé des cas par le Shin Bet prendra fin à minuit

i24NEWS02 décembre 2021 à 18:212 min

Des policiers israéliens appliquent la réglementation COVID-19 à l'aéroport international Ben Gourion, le 19 juillet 2021.
Avshalom Sassoni/Flash90Des policiers israéliens appliquent la réglementation COVID-19 à l’aéroport international Ben Gourion, le 19 juillet 2021.

Ce procédé avait fait l’objet de vives critiques dans le pays

Le Premier ministre Naftali Bennett et le ministre de la Santé Nitzan Horowitz ont annoncé jeudi que le suivi par le Shin Bet des personnes suspectées d’être contaminées par le variant Omicron du coronavirus s’arrêtera aujourd’hui à minuit.

Cette décision, après seulement plusieurs jours d’utilisation des outils de l’agence de sécurité du pays, semble être une réponse à d’intenses critiques de la population.

« Conformément à la politique décidée au préalable par le cabinet du coronavirus, selon laquelle les traçages seront utilisés avec parcimonie et examinés au quotidien, il a été décidé de ne pas continuer leur utilisation pour le moment », selon un communiqué. 

M. Horowitz a affirmé qu’il a toujours souligné que l’utilisation de la méthode controversée, utilisant les données des téléphones portables et des cartes de crédit, serait limitée. 

« Maintenant, nous y mettons fin, car en plus de protéger la santé [publique], nous devons protéger la vie privée et les droits de l’homme, même en cas d’urgence », a-t-il souligné.

Par ailleurs, Israël a confirmé un troisième cas du variant Omicron, selon le ministère de la Santé.

L’individu était récemment revenu du Royaume-Uni et avait été vacciné avec les trois doses.

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Nouveau variant : Bennett met en garde contre une « nouvelle situation d’urgence »

Alors qu’un arrivant du Malawi devient le premier cas du variant B.1.1.529 détecté dans le pays, le Premier ministre appelle les autorités sanitaires à « travailler 24h/24 »

Le Premier ministre Naftali Bennett a déclaré vendredi qu’Israël se trouve au seuil d’une situation d’urgence, après la détection en Israël du premier cas d’un nouveau variant hautement contagieux du coronavirus, apparu en Afrique du Sud.

« Notre politique primordiale à l’heure actuelle est de prendre des mesures rapides et fortes, en particulier en ce qui concerne l’entrée en Israël et la sortie du pays, jusqu’à ce que la situation devienne plus claire », a déclaré Bennett lors d’une réunion avec le ministre de la Santé, Nitzan Horowitz, et des experts.

« Quand ce sera le cas, nous déciderons de ce que nous faisons », a-t-il ajouté.

« Nous sommes actuellement au seuil d’une situation d’urgence. Je demande à tout le monde d’être prêt et de participer pleinement aux efforts 24 heures sur 24 », a déclaré Bennett aux participants aux réunions, dans des commentaires communiqués aux médias par le bureau du Premier ministre.

« Le nouveau variant est plus contagieux, va à un rythme beaucoup plus rapide que la souche Delta », a déclaré Bennett. Il a précisé que les autorités surveillaient les données en provenance d’Afrique du Sud pour en savoir plus sur cette souche, notamment pour savoir si elle était résistante aux vaccins existants.

Le premier cas de la souche, actuellement connue sous son nom scientifique B.1.1.529, a été détecté en Israël après l’arrivée d’une personne en provenance du Malawi, a annoncé le ministère de la Santé plus tôt dans la journée de vendredi.

Le ministère a indiqué que deux autres personnes étaient suspectées d’être également infectées par la nouvelle souche et qu’elles attendaient les résultats définitifs des tests. Les trois personnes ont été vaccinées, a précisé le ministère, ajoutant que les détails de leur vaccination étaient encore en cours de vérification.

Selon les médias israéliens, une femme soupçonnée d’être porteuse du variant a pris un bus du centre d’Israël vers la ville d’Eilat, dans le sud du pays, où elle travaille dans un hôtel. La police l’a retrouvée sur place et l’a envoyée subir des tests supplémentaires. Elle a été questionnée par des responsables médicaux.

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Covid: le variant Omicron risque de devenir majoritaire en Europe « dans les tout prochains mois »

i24NEWS – AFP02 décembre 2021 à 14:45dernière modification 02 décembre 2021 à 14:532 min

Des patients font la queue pour se faire vacciner contre le Covid sur la place Aristotelous, dans le centre de Thessalonique, en Grèce, le 26 novembre 2021.
SAKIS MITROLIDIS / AFPDes patients font la queue pour se faire vacciner contre le Covid sur la place Aristotelous, dans le centre de Thessalonique, en Grèce, le 26 novembre 2021.

« Les données préliminaires suggèrent un avantage substantiel du nouveau variant »

Le variant Omicron risque de devenir majoritaire en Europe d’ici « les tout prochains mois » si les premières tendances se confirment, a estimé jeudi l’agence de l’Union européenne chargée des maladies.

Selon le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC) basé à Stockholm, « les données préliminaires suggèrent un avantage substantiel » du nouveau variant sur le variant Delta jusqu’ici dominant. 

Sur la base de ces modèles mathématiques, « Omicron pourrait causer plus de la moitié des infections provoquées par le virus SARS-CoV-2 dans l’Union européenne d’ici les tout prochains mois », indique l’agence dans un communiqué.

De nombreuses incertitudes existent encore et la vitesse à laquelle Omicron pourrait devenir majoritaire dépendra de l’ampleur de l’avantage du nouveau variant sur les précédents ainsi que de l’ampleur des infections au Covid-19, souligne l’ECDC. 

Le nouveau variant a fait souffler un vent de panique à travers le monde, mais il est trop tôt pour dire quel impact il aura sur la pandémie, s’accordent les experts.

Baptisé de la lettre grecque Omicron par l’OMS, le variant a été signalé pour la première fois au Botswana avant d’être détecté en Afrique du Sud, qui en a fait l’annonce le 25 novembre.

Dès le lendemain de cette annonce, le nouveau variant a été classé « préoccupant » par l’OMS.

Si beaucoup de craintes restent pour l’heure encore théoriques, il possède un nombre de mutations inédit d’un point de vue génétique, dont une trentaine dans la protéine spike, la clé d’entrée du virus dans l’organisme.